OUEST FRANCE
USO Mondeville. Manuel Françoise quitte la coprésidence du club
Moins d’un an après son arrivée à la tête de l’USO Mondeville (Ligue 2 féminine de basket-ball), Manuel Françoise a annoncé sa démission ce lundi. Il invoque des raisons professionnelles, mais confirme que des tensions sont apparues en interne ces dernières semaines.
Une saison (blanche) et puis s’en va. Moins d’un an après avoir pris la coprésidence (avec Olivier Liberge) de l’USO Mondeville, Manuel Françoise a annoncé sa démission ce lundi. L’homme, salarié de l’entreprise Sedelka-Europrom, invoque en premier lieu « des raisons professionnelles ». Et poursuit : « C’est de plus en plus compliqué d’allier les deux activités et ça le sera encore plus après la crise que l’on traverse ».
L’annonce de l’arrêt définitif de la saison, effectuée dimanche par la Fédération française de basket-ball, a accéléré un départ devenu inévitable après que des tensions internes sont apparues ces derniers mois. « Il y a un an, les dirigeants sont venus nous chercher pour changer les choses, raconte Manuel Françoise. Mais ce club n’est pas prêt au changement. Je pensais arriver dans un club professionnel. Avec du recul, force est de constater que je suis arrivé dans une association sportive communale. »
Olivier Liberge : « Ce qui m’intéresse, c’est l’avenir »
Manuel Françoise, qui avait fait de la montée en Ligue féminine sa priorité, souhaitait faire bouger les lignes, changer les mentalités. Il s’est heurté à un mur, à des dirigeants historiques attachés au fonctionnement et aux valeurs de l’USO Mondeville. Certaines de ses sorties ont été mal perçues en interne, comme à la Mairie, le principal soutien financier du club.
« Nous n’étions pas en phase sur les perspectives de développement, sur la communication, sur les changements sportifs, économiques, administratifs, énumère Manuel Françoise. Comme je ne suis pas plus fort que le club, je préfère partir. Sans être fâché avec qui que ce soit. »
Très impliqué dans le club depuis l’été dernier, Mathias Sanfaute, secrétaire général, a également annoncé sa démission.
Olivier Liberge reste seul à la tête du club. Pour l’instant. « Ce départ ne va pas changer grand-chose dans le fonctionnement du club, estime ce dernier, qui n’a pas l’intention de quitter le club. L’institution USO Mondeville courait avant nous et courra encore après. Nous ne sommes que de passage. Ce qui m’intéresse, c’est l’avenir, la manière dont on va aborder la saison prochaine. Les jeunes joueuses vont rester avec nous et j’ai la conviction qu’on ne sera pas moins fort la saison prochaine. Au club, on a besoin de compétences, de personnes ayant du réseau, du recul, de l’écoute… »
Les membres du bureau s’entretiendront ce lundi soir en visioconférence pour acter ces démissions. Le conseil d’administration pourrait se réunir dans les jours ou semaines à venir pour élire un ou deux nouveaux présidents.
LIGUE 2 2019-2020
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Re: LIGUE 2 2019-2020
OUEST FRANCE
Basket-ball. Après la fin des championnats, comment l’UF Angers commence à préparer la suite
Alors que la Fédération française de basket-ball a annoncé dimanche l’arrêt de ses championnats, l’Ufab, 3e de LF2 avant cette décision, ne montera pas en Ligue Féminine. L’objectif sera-t-il le même l’an prochain ? Pour l’instant, la grave crise sanitaire liée au Covid-19 jette un voile sur l’avenir du club angevin…
Comme la majorité des autres présidents concernés, Brito de Sousa, celui de l’UF Angers, 3e de Ligue 2 féminine et en course pour la montée dans l’élite, a pris la décision de l’arrêt des championnats avec discernement. « C’était inéluctable, assurait-il dès dimanche, juste après l’annonce de la FFBB. Avec si peu de visibilité, il était difficile d’imaginer une autre issue. Cette décision logique est la plus compréhensible. »
Au lendemain de cette annonce, Brito de Sousa pense surtout aux 17 salariés de l’Ufab (joueuses, membres du staff et personnel administratif). « Ma première interrogation, c’est de savoir comment chacun sera payé », se demande-t-il, alors que certaines réflexions entourent le chômage partiel et sa prise en charge maintenant que la saison est terminée. Financièrement toujours, le dirigeant angevin estime les pertes de billetterie dues à l’arrêt de la saison dans une fourchette allant « de 30 000 € à 90 000 € ».
« Les partenaires ? Pour l’instant, on les laisse tranquille »
Le président de l’Ufab a aussi essayé de se projeter sur l’avenir de son club à plus ou moins long terme. « Mais c’est délicat car de nombreuses questions restent en suspens. Depuis la décision de la FFBB, on a une visibilité sportive mais pas de visibilité économique. Il faut s’assurer de la continuité du club, comment le pérenniser, de quelle manière, avec qui ? » Il pense forcément à ses partenaires, eux aussi mis à mal par la crise sanitaire. « Pour l’instant, on les laisse tranquille car ils ont la tête dans le guidon. On va prendre contact avec eux courant avril, leur expliquer la situation, comment eux envisagent l’avenir et selon leur retour, on pourra se pencher sur la suite. »
Un avenir que Brito de Sousa voit d’ores et déjà différent. « Il y aura un avant et un après », assure-t-il. On ne peut pas imaginer qu’on reste dans la même façon de fonctionner. Avec les joueuses pros, il va y avoir des aménagements à trouver car on ne peut pas revivre ce genre de choses toutes les saisons. » Alors que l’Ufab, avec son budget de 1,1 M € cette saison visait la montée en Ligue Féminine, cette décision de la Fédération jette un voile sur la suite. « Ça ne remet pas en cause l’existence du club mais peut-être notre capacité sportive. Compte tenu de la difficulté des entreprises, je ne vois pas comment on ne pourrait pas baisser notre budget. L’an prochain, il faudra être très vigilant et humble. Et avant, s’assurer qu’on soit capable de repartir sereinement. »
Pour cela, Brito de Sousa, qui ne devrait pas imaginer l’avenir sportif de son club avant début mai, le temps d’avoir toutes les réponses de ses partenaires et d’imaginer plus précisément le budget, sait qu’il peut s’asseoir sur un socle solide. L’entraîneur David Gautier est sous contrat encore une saison, comme cinq de ses joueuses : Kelly Corre, Touty Gandega, Isis Arrondo, Sarah Ousfar et Adèle Dréano-Trécant.
Basket-ball. Après la fin des championnats, comment l’UF Angers commence à préparer la suite
Alors que la Fédération française de basket-ball a annoncé dimanche l’arrêt de ses championnats, l’Ufab, 3e de LF2 avant cette décision, ne montera pas en Ligue Féminine. L’objectif sera-t-il le même l’an prochain ? Pour l’instant, la grave crise sanitaire liée au Covid-19 jette un voile sur l’avenir du club angevin…
Comme la majorité des autres présidents concernés, Brito de Sousa, celui de l’UF Angers, 3e de Ligue 2 féminine et en course pour la montée dans l’élite, a pris la décision de l’arrêt des championnats avec discernement. « C’était inéluctable, assurait-il dès dimanche, juste après l’annonce de la FFBB. Avec si peu de visibilité, il était difficile d’imaginer une autre issue. Cette décision logique est la plus compréhensible. »
Au lendemain de cette annonce, Brito de Sousa pense surtout aux 17 salariés de l’Ufab (joueuses, membres du staff et personnel administratif). « Ma première interrogation, c’est de savoir comment chacun sera payé », se demande-t-il, alors que certaines réflexions entourent le chômage partiel et sa prise en charge maintenant que la saison est terminée. Financièrement toujours, le dirigeant angevin estime les pertes de billetterie dues à l’arrêt de la saison dans une fourchette allant « de 30 000 € à 90 000 € ».
« Les partenaires ? Pour l’instant, on les laisse tranquille »
Le président de l’Ufab a aussi essayé de se projeter sur l’avenir de son club à plus ou moins long terme. « Mais c’est délicat car de nombreuses questions restent en suspens. Depuis la décision de la FFBB, on a une visibilité sportive mais pas de visibilité économique. Il faut s’assurer de la continuité du club, comment le pérenniser, de quelle manière, avec qui ? » Il pense forcément à ses partenaires, eux aussi mis à mal par la crise sanitaire. « Pour l’instant, on les laisse tranquille car ils ont la tête dans le guidon. On va prendre contact avec eux courant avril, leur expliquer la situation, comment eux envisagent l’avenir et selon leur retour, on pourra se pencher sur la suite. »
Un avenir que Brito de Sousa voit d’ores et déjà différent. « Il y aura un avant et un après », assure-t-il. On ne peut pas imaginer qu’on reste dans la même façon de fonctionner. Avec les joueuses pros, il va y avoir des aménagements à trouver car on ne peut pas revivre ce genre de choses toutes les saisons. » Alors que l’Ufab, avec son budget de 1,1 M € cette saison visait la montée en Ligue Féminine, cette décision de la Fédération jette un voile sur la suite. « Ça ne remet pas en cause l’existence du club mais peut-être notre capacité sportive. Compte tenu de la difficulté des entreprises, je ne vois pas comment on ne pourrait pas baisser notre budget. L’an prochain, il faudra être très vigilant et humble. Et avant, s’assurer qu’on soit capable de repartir sereinement. »
Pour cela, Brito de Sousa, qui ne devrait pas imaginer l’avenir sportif de son club avant début mai, le temps d’avoir toutes les réponses de ses partenaires et d’imaginer plus précisément le budget, sait qu’il peut s’asseoir sur un socle solide. L’entraîneur David Gautier est sous contrat encore une saison, comme cinq de ses joueuses : Kelly Corre, Touty Gandega, Isis Arrondo, Sarah Ousfar et Adèle Dréano-Trécant.
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Re: LIGUE 2 2019-2020
Le budget devrait rester quasi pareil pour la saison à venir. Manuel Françoise est plus partie pour des raison professionel que pour des tension, j'ai parlé avec lui ce matin sur messenger.basketbreton a écrit : ↑mar. 31 mars 2020 11:25 OUEST FRANCE
USO Mondeville. Manuel Françoise quitte la coprésidence du club
Moins d’un an après son arrivée à la tête de l’USO Mondeville (Ligue 2 féminine de basket-ball), Manuel Françoise a annoncé sa démission ce lundi. Il invoque des raisons professionnelles, mais confirme que des tensions sont apparues en interne ces dernières semaines.
Une saison (blanche) et puis s’en va. Moins d’un an après avoir pris la coprésidence (avec Olivier Liberge) de l’USO Mondeville, Manuel Françoise a annoncé sa démission ce lundi. L’homme, salarié de l’entreprise Sedelka-Europrom, invoque en premier lieu « des raisons professionnelles ». Et poursuit : « C’est de plus en plus compliqué d’allier les deux activités et ça le sera encore plus après la crise que l’on traverse ».
L’annonce de l’arrêt définitif de la saison, effectuée dimanche par la Fédération française de basket-ball, a accéléré un départ devenu inévitable après que des tensions internes sont apparues ces derniers mois. « Il y a un an, les dirigeants sont venus nous chercher pour changer les choses, raconte Manuel Françoise. Mais ce club n’est pas prêt au changement. Je pensais arriver dans un club professionnel. Avec du recul, force est de constater que je suis arrivé dans une association sportive communale. »
Olivier Liberge : « Ce qui m’intéresse, c’est l’avenir »
Manuel Françoise, qui avait fait de la montée en Ligue féminine sa priorité, souhaitait faire bouger les lignes, changer les mentalités. Il s’est heurté à un mur, à des dirigeants historiques attachés au fonctionnement et aux valeurs de l’USO Mondeville. Certaines de ses sorties ont été mal perçues en interne, comme à la Mairie, le principal soutien financier du club.
« Nous n’étions pas en phase sur les perspectives de développement, sur la communication, sur les changements sportifs, économiques, administratifs, énumère Manuel Françoise. Comme je ne suis pas plus fort que le club, je préfère partir. Sans être fâché avec qui que ce soit. »
Très impliqué dans le club depuis l’été dernier, Mathias Sanfaute, secrétaire général, a également annoncé sa démission.
Olivier Liberge reste seul à la tête du club. Pour l’instant. « Ce départ ne va pas changer grand-chose dans le fonctionnement du club, estime ce dernier, qui n’a pas l’intention de quitter le club. L’institution USO Mondeville courait avant nous et courra encore après. Nous ne sommes que de passage. Ce qui m’intéresse, c’est l’avenir, la manière dont on va aborder la saison prochaine. Les jeunes joueuses vont rester avec nous et j’ai la conviction qu’on ne sera pas moins fort la saison prochaine. Au club, on a besoin de compétences, de personnes ayant du réseau, du recul, de l’écoute… »
Les membres du bureau s’entretiendront ce lundi soir en visioconférence pour acter ces démissions. Le conseil d’administration pourrait se réunir dans les jours ou semaines à venir pour élire un ou deux nouveaux présidents.
Concernant le secrétaire il est aussi parti pour raison professionnel et pas à cause des tensions.
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Re: LIGUE 2 2019-2020
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Basket-ball. Rodolphe Manhe : « Le BCSP Rezé, indigne du niveau Ligue 2 »
Après l’annonce d’une saison blanche évitant au BCSP Rezé (L2F) la relégation en N1, son entraîneur emblématique Rodolphe Manhe dresse un bilan sans concession de la saison tout en se projetant sur l’exercice 2020-2021.
La 11e place occupée par le BCSP Rezé en L2F, avec deux victoires seulement, le condamnait à la relégation. Mais avec l’arrêt définitif du championnat et la saison blanche annoncés dimanche dernier par la FFBB en raison de la crise sanitaire, le club de Saint-Paul va pouvoir repartir dans l’antichambre de l’élite en 2020-2021. Rodolphe Manhe, son emblématique entraîneur, ne mâche pourtant pas ses mots à l’heure de dresser le bilan d’une morne saison et de se projeter vers l’avenir. Entretien.
Presse Océan : On imagine que cette annonce de saison blanche, synonyme de maintien, est un soulagement…
Rodolphe Manhe (BCSP Rezé) : « C’est sûr que sportivement, c’est toujours mieux de jouer en Ligue 2 qu’en Nationale 1. Après, on sait que pour cette division, on a des moyens limités. Avec la crise, ça va s’accentuer donc c’est problématique. Mais on a envie de se rattraper, cela nous laisse une chance. Ce qu’on a montré cette année était indigne du niveau L2. Que ce soit dans le jeu ou dans l’état d’esprit, ce n’était pas du tout ce qu’on a pu connaître avant. »
Cette saison s’apparente-t-elle à une longue déception ?
« C’est exactement ça, tout a été raté, au niveau sportif, au niveau humain, il n’y a rien eu de positif. On n’accrochait aucune équipe et ça n’avait l’air de choquer personne. C’est ça le plus dérangeant dans l’histoire. Avec la blessure de Kani Kouyaté (pubalgie en décembre), cela a vraiment fait exploser le truc, ça a mis en pleine lumière les lacunes qu’on avait. »
Se dit-on qu’on s’est trompé à l’intersaison ?
« Oui, on s’est trompé et la première difficulté venait du recrutement mais si quelqu’un n’a pas d’argent, en général il n’arrive pas à s’acheter une Ferrari. Tu peux faire le coup une fois ou deux. On avait eu la chance les années précédentes de trouver des joueuses cadres (Samson, Touré, Digbeu). Mais cette saison, c’est un ratage complet. Même si certaines n’ont pas déçu comme Maëlys Martinet. Mais, au final, avec une joueuse majeure en moins et une ou deux erreurs sur le recrutement, ça devient terrible, surtout quand tu n’as pas d’argent pour les changer. »
Vous avez pensé à arrêter ?
« Pas forcément à arrêter mais tu te dis : « Qu’est-ce qui ne va pas ? ». Ça fait quand même 20 ans que je suis là et ça me faisait ch… de voir le club dans une telle mouise. Il y a du dégoût. Quand tu vois que les gens ne sont pas réceptifs, que ça ne change pas, tu en as clairement ras-le-bol. »
En 20 ans, c’est la première fois ?
« À ce point-là, oui. Nous n’étions pas forcément en conflit mais tu comprenais bien que ça n’allait pas s’améliorer et tu voyais que certaines n’en avaient rien à faire. C’était ça le plus dur. »
Quelles sont les perspectives du BCSP en vue de la saison prochaine ?
« On sait que sportivement, on n’aura pas une grosse équipe. Ce qu’il faut, c’est passer cette période difficile avec des gens qui ont envie. Fall est encore sous contrat. Après, rien n’est signé encore mais le but est de garder les historiques et joueuses locales, Kouyaté, Ducret, Hériaud, des filles qui ont mouillé le maillot. Reste la grosse inconnue : l’argent. La situation économique de tout le monde est compliquée, ce n’est pas fait pour aider les clubs de sport. Et nous, en plus, on est bien loti en sponsoring privé et moins bien en subventions. Ça va accentuer encore les écarts qu’il peut y avoir avec les autres clubs. On a des restaurateurs par exemple. On va faire le point pour savoir comment on finit l’année et, ensuite, avoir un budget pour la saison prochaine. Même si le contrôle de gestion a dit qu’il allait être plus souple, il est quand même assez strict. Il faut pouvoir repartir au moins avec un cinq majeur et des jeunes. Après la saison qu’on a vécue, je pense qu’on ne sera pas difficile… Même avec six ou sept joueuses, on ne fera pas pire qu’en 2019-2020. »
Basket-ball. Rodolphe Manhe : « Le BCSP Rezé, indigne du niveau Ligue 2 »
Après l’annonce d’une saison blanche évitant au BCSP Rezé (L2F) la relégation en N1, son entraîneur emblématique Rodolphe Manhe dresse un bilan sans concession de la saison tout en se projetant sur l’exercice 2020-2021.
La 11e place occupée par le BCSP Rezé en L2F, avec deux victoires seulement, le condamnait à la relégation. Mais avec l’arrêt définitif du championnat et la saison blanche annoncés dimanche dernier par la FFBB en raison de la crise sanitaire, le club de Saint-Paul va pouvoir repartir dans l’antichambre de l’élite en 2020-2021. Rodolphe Manhe, son emblématique entraîneur, ne mâche pourtant pas ses mots à l’heure de dresser le bilan d’une morne saison et de se projeter vers l’avenir. Entretien.
Presse Océan : On imagine que cette annonce de saison blanche, synonyme de maintien, est un soulagement…
Rodolphe Manhe (BCSP Rezé) : « C’est sûr que sportivement, c’est toujours mieux de jouer en Ligue 2 qu’en Nationale 1. Après, on sait que pour cette division, on a des moyens limités. Avec la crise, ça va s’accentuer donc c’est problématique. Mais on a envie de se rattraper, cela nous laisse une chance. Ce qu’on a montré cette année était indigne du niveau L2. Que ce soit dans le jeu ou dans l’état d’esprit, ce n’était pas du tout ce qu’on a pu connaître avant. »
Cette saison s’apparente-t-elle à une longue déception ?
« C’est exactement ça, tout a été raté, au niveau sportif, au niveau humain, il n’y a rien eu de positif. On n’accrochait aucune équipe et ça n’avait l’air de choquer personne. C’est ça le plus dérangeant dans l’histoire. Avec la blessure de Kani Kouyaté (pubalgie en décembre), cela a vraiment fait exploser le truc, ça a mis en pleine lumière les lacunes qu’on avait. »
Se dit-on qu’on s’est trompé à l’intersaison ?
« Oui, on s’est trompé et la première difficulté venait du recrutement mais si quelqu’un n’a pas d’argent, en général il n’arrive pas à s’acheter une Ferrari. Tu peux faire le coup une fois ou deux. On avait eu la chance les années précédentes de trouver des joueuses cadres (Samson, Touré, Digbeu). Mais cette saison, c’est un ratage complet. Même si certaines n’ont pas déçu comme Maëlys Martinet. Mais, au final, avec une joueuse majeure en moins et une ou deux erreurs sur le recrutement, ça devient terrible, surtout quand tu n’as pas d’argent pour les changer. »
Vous avez pensé à arrêter ?
« Pas forcément à arrêter mais tu te dis : « Qu’est-ce qui ne va pas ? ». Ça fait quand même 20 ans que je suis là et ça me faisait ch… de voir le club dans une telle mouise. Il y a du dégoût. Quand tu vois que les gens ne sont pas réceptifs, que ça ne change pas, tu en as clairement ras-le-bol. »
En 20 ans, c’est la première fois ?
« À ce point-là, oui. Nous n’étions pas forcément en conflit mais tu comprenais bien que ça n’allait pas s’améliorer et tu voyais que certaines n’en avaient rien à faire. C’était ça le plus dur. »
Quelles sont les perspectives du BCSP en vue de la saison prochaine ?
« On sait que sportivement, on n’aura pas une grosse équipe. Ce qu’il faut, c’est passer cette période difficile avec des gens qui ont envie. Fall est encore sous contrat. Après, rien n’est signé encore mais le but est de garder les historiques et joueuses locales, Kouyaté, Ducret, Hériaud, des filles qui ont mouillé le maillot. Reste la grosse inconnue : l’argent. La situation économique de tout le monde est compliquée, ce n’est pas fait pour aider les clubs de sport. Et nous, en plus, on est bien loti en sponsoring privé et moins bien en subventions. Ça va accentuer encore les écarts qu’il peut y avoir avec les autres clubs. On a des restaurateurs par exemple. On va faire le point pour savoir comment on finit l’année et, ensuite, avoir un budget pour la saison prochaine. Même si le contrôle de gestion a dit qu’il allait être plus souple, il est quand même assez strict. Il faut pouvoir repartir au moins avec un cinq majeur et des jeunes. Après la saison qu’on a vécue, je pense qu’on ne sera pas difficile… Même avec six ou sept joueuses, on ne fera pas pire qu’en 2019-2020. »
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Basketcy
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Re: LIGUE 2 2019-2020
Bonjour basketbreton,
Super travail de votre part, c’est très plaisant de pouvoir avoir le(s) ressenti(s) des acteurs directs du(des) championnat(s) tels que les présidents, dirigeants, coachs.....
SAUF lorsque malheureusement nous devons lire les pitreries que certain(e)s peuvent avancer.
Dans la vie professionnelle, il est important de se remettre en question avant de cracher son venin sur son équipe. Cela reflète probablement un manque d’intelligence et / ou de recul sur les événements, mais surtout un manque cruel de compétences de la part des décideurs directs, c’est à dire des entraîneurs (si on peut les identifier tels quels car ils n’ont pas tous les diplômes adéquats) qui sont sous le feu des projecteurs et qui envoient les joueuses au front, en leur imposant leur consignes (systèmes), leur vision du jeu et de l’équipe adverse.
Bref, dans une entreprise, lorsqu’on est manager / responsable d’une équipe / responsable d’un service, il faut se remettre en question avant de rejeter la faute sur les autres (joueurs, dirigeants, membres du staff) et de se libérer de toute responsabilité lors d’un échec.
A bon entendeur....,
Super travail de votre part, c’est très plaisant de pouvoir avoir le(s) ressenti(s) des acteurs directs du(des) championnat(s) tels que les présidents, dirigeants, coachs.....
SAUF lorsque malheureusement nous devons lire les pitreries que certain(e)s peuvent avancer.
Dans la vie professionnelle, il est important de se remettre en question avant de cracher son venin sur son équipe. Cela reflète probablement un manque d’intelligence et / ou de recul sur les événements, mais surtout un manque cruel de compétences de la part des décideurs directs, c’est à dire des entraîneurs (si on peut les identifier tels quels car ils n’ont pas tous les diplômes adéquats) qui sont sous le feu des projecteurs et qui envoient les joueuses au front, en leur imposant leur consignes (systèmes), leur vision du jeu et de l’équipe adverse.
Bref, dans une entreprise, lorsqu’on est manager / responsable d’une équipe / responsable d’un service, il faut se remettre en question avant de rejeter la faute sur les autres (joueurs, dirigeants, membres du staff) et de se libérer de toute responsabilité lors d’un échec.
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Re: LIGUE 2 2019-2020
Salut à toutes et à tous.
Petit article que j'ai rédigé en cette période de confinement, afin de revivre la fabuleuse saison 2018/19 du CBBS Charnay conclue par un titre de champion de France de LF2 et une accession en Ligue Féminine.
https://www.webasket.tv/charnay-champion-france-lf2/
Petit article que j'ai rédigé en cette période de confinement, afin de revivre la fabuleuse saison 2018/19 du CBBS Charnay conclue par un titre de champion de France de LF2 et une accession en Ligue Féminine.
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Re: LIGUE 2 2019-2020
N'en déplaise a basketcy je partage l'avis de Rodolphe Mane coach du bcsp Rezé...il n'avait pas l'équipe pour pouvoir se maintenir...les coachs ont déjà eu bien du mérite les saisons précédentes de se maintenir, et de battre a domicile des Angers, charnay, Landerneau..excusez du peu....il faut aussi que les joueuses se remettent en question et prennent conscience que lf2 c'est trop relevé pour elles
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Re: LIGUE 2 2019-2020
Quand Rezé est venu à Reims, cette équipe avait à peine le niveau de la N1. Alors comment motiver des joueuses qui de week end en week end se prennent des raclées et qui savent qu'elles n'ont pas le niveau de la division !!! On aura beau mettre le meilleur entraîneur du monde il ne réussira pas plus avec cette équipe en ligue 2.
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basketbreton
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Re: LIGUE 2 2019-2020
coup dur à Angers qui perd Clarke pour la ligue avec la Roche.
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Patou
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Re: LIGUE 2 2019-2020
Effectivement !
"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
Henri François d'Aguesseau (1668-1751).
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Re: LIGUE 2 2019-2020
Léna Timéra de retour au BCTM.
http://lesportdauphinois.com/2020/04/11 ... tour-bctm/
http://lesportdauphinois.com/2020/04/11 ... tour-bctm/
"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
Henri François d'Aguesseau (1668-1751).
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Re: LIGUE 2 2019-2020
BCMF Montbrison
https://www.facebook.com/15915916414367 ... 1/?app=fbl
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"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
Henri François d'Aguesseau (1668-1751).
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Re: LIGUE 2 2019-2020
Margot Bienvenu quitte Montbrison pour Chartres.
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"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
Henri François d'Aguesseau (1668-1751).
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Re: LIGUE 2 2019-2020
Une piste américaine pour le BCMF.
https://www.facebook.com/15915916414367 ... 4/?app=fbl
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"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
Henri François d'Aguesseau (1668-1751).
Henri François d'Aguesseau (1668-1751).
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Re: LIGUE 2 2019-2020
Euh ya pas un problème avec la 1ere joueuse citée à Montbrison, Jenn Whittle a 46ans !!!