Basket Info

Un petit préambule me semble nécessaire avant de rentrer dans le vif du sujet de la saison puisque l'organisation de la NCAA a subi un sacré lifting...

Je n'ai vraiment pas suivi quels avaient été les tenants et les aboutissants ni les motivations qui ont abouti à cet état de fait, mais en quelques mots voici ce qu'il en résulte.

La NCAA est depuis de nombreuses années organisées en conférences de niveau fort hétérogène et dont la médiatisation est concentrée sur 6 principales conférences appelées Big 6 que sont l'ACC, la Big 10, la Big East, la Big 12, la SEC et la Pac 12.

Il faut remonter à 1990 pour trouver un champion qui ne soit pas issu d'une de ces conférences avec UNLV et son sulfureux coach Jerry Tarkanian.

Pour autant, on trouve dans d'autres conférences, totalement non médiatisées, de très belles équipes avec des coachs de très grande qualité, qui ressortent périodiquement lors du tournoi final où elles jouent les troubles fêtes. Il y'en a eu de très nombreuses ces dernières saisons, de véritables révélations, j'en citerai quelques unes comme le Davidson de Stephen Curry, Butler entraîné par Brad Stevens dont certains observateurs pensent qu'il sera aux années 2010 ce que coach K fut aux 90 où le VCU de Sharka Smart, nom prédestiné...

Ces coachs qui ont un très grand talent peuvent se servir de leur exposition médiatique ponctuelle lors du tournoi final pour partir vers de plus gros programmes (ce qu'à fait Bill Self par exemple après avoir emmené Tulsa une équipe de sans grades à l'Elite 8 en 2000 et rejoignant ensuite Illinois puis désormais Kansas)

Mais d'autres se verraient bien bâtir un programme dans leur fac historique pour en faire une succes story à l'image de ce qu'a fait Mike Krzyzewski, assistant de l'éruptif Bobby Knight à Navy et rejoignant un sombre programme du nom de Duke comme head coach pour en faire l'un des plus beaux programmes de l'Etat.

La problématique, c'est que pour bâtir dans la durée, il faut attirer de bons prospects sinon vous ne serez jamais qu'un cendirella qui aura ému l'Amérique le temps d'une semaine en mars et rien de plus. Que pour attirer des prospects, il n'est pas mal qu'ils soient assurés de jouer face à une concurrence huppée, et que pour jouer face à de gros concurrents, il vaut mieux être dans une grosse conférence. Car la NCAA est ainsi faite que même si vous pouvez affronter de grosses équipes en novembre et décembre, en janvier, chacun rentre dans sa conférence et, mis à part ponctuellement, ne joue plus qu'au sein de sa conférence... Et en mars, tout le monde vous a oublié...

Il y'a toujours eu quelques mouvements d'équipes (Missouri passant de la Big 12 à la SEC dernièrement), mais ce qui s'est passé cette saison, c'est une totale reconfiguration...

En fait sur les 6 conférences majeures, 4 restent stables: la PAC 12, la SEC, la Big 12 et la Big 10.

Mais la Big East a totalement explosé par rapport à sa configuration passée... De l'historique Big East, il ne reste que Villanova, St John's, Marquette, Seton Hall, Georgetown, De Paul et Providence.

Pour compléter la conférence sont venus s'adjoindre trois programmes ambitieux cantonnés jusqu'alors dans des conférences mineures: Butler, Creighton et Xavier.

3 programmes issus originellement de la Big East ont fait le choix de rejoindre l'ACC que pour ma part je trouvais vraiment médiocre ces dernières années et les 3 programmes en questions sont loin d'être quantité négligeable puisqu'il s'agit du Syracuse de l'estimable Jim Boeheim (Final 4 2013), Pittsburgh très souvent présente en deuxième semaine du tournoi final et Notre Dame programme moins réputé mais qui se qualifie quasi systématiquement pour le tournoi final.

Enfin, les autres équipes de la Big East ont formé une conférence appelée American Athlétic conférence que le champion 2013 Louisville drivé par le sémillant Rick Pitino a rejoint avec des programme comme UConn (en très nette perte de vitesse depuis la retraite de Jim Calhun) et également Cincinati souvent au tournoi final ces deux trois dernières saisons. Les autres équipes de l'ex Big East ayant suivi sont plus faiblardes (South Florida, Houston, SMU, Rutgers, UCF). Et à l'image de la Big East, deux programmes très ambitieux sont venus compléter cette conférence: Memphis qui a montré qu'en dépit du départ de John Calipari en 2009 pour Kentucky qu'elle continuait sous la houlette de Josh Pastner son assistant à exister et surtout à s'ennuyer dans le contexte de la Conférence USA. Et également Temple, très beau programme que je connais moins mais qui a bien failli mettre dehors Illinois le seed 1 de son tableau dès le deuxième tour après avoir battu en saison régulière un Syracuse alors numéro 1 à l'AP 25.

Est ce à dire que cette conférence nouvellement crée va devenir une 7ème conférence majeure? Il faudra voir dans la durée. Ce qui est certain en revanche, c'est que la Big East va véritablement rentrer dans le rang et que le niveau de l'ACC va être boosté.

Ce petit préambule posé, on pourra alors passer en revue les 16 équipes que l'AP 25 dans son premier classement considère comme les meilleures de la saison à venir...

question au passage, est-ce que le basket sera affecté par l'hypothétique division 4 que les gros programmes de football veulent monter (en gros ça serait une division regroupant les principaux programmes comme Alabama, LSU, USC, ... qui s'affranchiraient des règles sur l'amateurisme de la NCAA et rémunèreraient les joueurs en plus des bourses d'études déjà allouées)?

Franchement je n'en sais rien. Mais vu les efforts déployés et les sanctions très lourdes qu'ont encouru les facs ou les coachs qui se sont livrés à un semblant de professionalisation dans leur recrutement de gros joueurs de lycée, il ne me semble pas que ce soit la tendance...

Le premier classement de l'AP 25 donne les 16 équipes suivantes comme favorites de la saison 2013-2014 à l'entâme de la saison.

1> Kentucky.

On ne change pas une méthode... qui ne gagne pas à tout coup... Tout auréolé de son titre 2012, Kentucky a subi une véritable humiliation la saison dernière en n'étant pas même qualifié pour rejoindre le tournoi final...
Pourtant on était toujours sur les mêmes bases: choisir des top guns issus de lycées tenus de passer une saison en NCAA avant de rejoindre la NBA.
Mais là ça n'a pas marché du tout...

Pour autant Callipari n'a pas changé sa méthode. De l'équipe de l'an passé, il reste toutefois deux titulaires, fait suffisamment exceptionnel pour être noté: Poythress et Cauley Stein.

Dans les petites terreurs recrutées, Julius Randle est annoncé comme l'une des futures big stars de la NBA. A suivre comme la sauce prendra cette saison...


2> Michigan State University.

Tout l'inverse de la fac précédente... Si MSU apparaît si haut dans les pronostics d'avant saison c'est avant tout en raison de sa stabilité. De l'équipe de la saison passée, 6 des 7 principaux joueurs de la rotations sont encore là. Et plus que ce là, c'est que MSU compte deux superbes joueurs dans ses rangs qui étaient freshmen l'an passé: Harris, déjà auteur d'une très belle première saison et Valentine. Sans oublier Dawson, un an plus âgé.

Seul Nix, le pivot un peu lourdaud a quitté l'université. On verra qui Izzo a ajouté à sa rotation dans les petits jeunes de l'année.
L'équipe était déjà seed 3 l'an passé, éliminée par Duke au sweet 16. J'ai juste un bémol à apporter à cette équipe. Le meneur titulaire, Appling; n'est pas d'une fiabilité totale dans l'organisation du jeu, toujours très recherché, que lui demande son coach. A voir si dans sa rotation Izzo ne fait pas appel à d'autres joueurs...

3> Louisville

Le champion en titre peut-il prétendre à un back to back que seuls Duke dans les années 90 et Florida dans les 00 ont réussi dans le dernier quart de siècle?
L'équipe a été peu remaniée, même si deux joueurs du 5 ont quitté la NCAA (Siva le meneur atypique et Dieng un pivot certes important mais pas fondamental dans le dispositif de Pitino).
Il reste surtout Smith, le scoreur de l'an passé, Behanan au rôle obscur mais loin d'être négligeable et Hancock, assez discret toute la saison dernière (sans doute le temps d'assimiler la méthode Pitino) mais élu MVP du Final 4 avec deux matchs étincelants qui ont propulsé Louisville vers le titre.
Il reste toutefois un élément important à prendre en considération et évoqué plus haut: Louisville va jouer dans une conférence totalement remodelée et dont la valeur ne sera sans doute pas celle de la Big East ancienne mouture...


4> Duke

Serait-ce le retour d'une équipe de Duke ambitieuse? On peut le penser compte tenu du recrutement...
En fait, depuis 2004, Duke n'aura participé qu'à un seul Final 4 (qu'elle a gagné du reste) en 2010, un peu par hasard, avec une équipe proche de la maturité et des adversaires pas mal affectés par les blessures...
Depuis 2004, coach K semblait vouloir développer son programme vers un basket à la défense rigoureuse, au jeu de transition impecable, mais avec une dimension athlétique, particulièrement dans le jeu intérieur, très limitée. Si bien que Duke était devenue une équipe qui pouvait prétendre au mieux à aller en deuxième semaine, ce qu'elle fit d'ailleurs l'an passé, en éliminant très proprement MSU, mais en se prenant une belle rouste face à Louisville ne réussissant à la contenir que 25 minutes.

Là, il semblerait qu'on assiste à un revirement du Grand Gourou de Caroline du Nord. En attendant l'arrivée du nouveau petit prodige Okafor l'an prochain, c'est déjà un meneur de grande trempe qui arrive (Jones) dont il faudra voir comment l'association avec Sulaimon, pas un manche non plus, va pouvoir fonctionner.

Si l'on rajoute à celà que l'ACC, traditionnellement faiblarde, va être sacrément boostée par l'arrivée de trois programmes de l'ex Big East, il va peut être falloir jeter un regard différent sur ce petit programme de notable somnolent...


5> Kansas

Nouvelle saison, nouvelle équipe... Après le gros loupé de la saison dernière (seed 1 éliminé dès le sweet 16 alors qu'elle avait tout mais vraiment tout, ah non pardon, pas le mental... pour aller au Final 4), Gentleman Bill reconstruit. Avec du matos apparemment dont l'un des ingrédients répond au nom de Wiggins...
Pas grand chose à rajouter, Self c'est pour moi un des membre du podium des meilleurs coachs NCAA (les 2 autres étant Calipari et Donovan), il va falloir voir comment les choses évoluent, toujours dans un contexte de Big 12 assez peu concurrentielle...


6> Arizona

Suis assez supris de retrouver l'équipe de Miller aussi haut... L'an passé, elle avait déjà un peu déçu (seulement seed 6) et même si elle s'était plutôt pas mal comportée au tournoi final (éliminée à l'arrache au sweet 16 par Ohio State), elle a perdu pas mal de joueurs majeurs: Lyons, Hill et Parom.
Si Jonhson, Ashley et Tarczewski sont toujours là, il faudra voir qui les aura rejoint.


7> Michigan

Tout l'inverse du programme précédent, la révélation de la saison 2012-2013. Certes l'équipe a eu du mal à conclure sa saison dans la très relevée Big 10 et ne fut retenu qu'en seed 4. Mais avec 3 seed devant elle au mental bien fragile (Kansas, Georgetown et Florida), elle fit 4 matchs ébouriffants, avant de tomber Syracuse à l'arrache et de ne s'incliner que face à la meilleure équipe de la saison en finale.

De cette équipe, j'aurai retenu la parfaite organisation collective, et, fait assez rare, des deux côtés du terrain. Et une révélation lors du tournoi final: alors que cette équipe m'était apparue assez faiblarde à l'intérieur, son jeune pivot (freschman) qui ressemblait à tous les stéréotypes du 5 blanc balourd jusque là, s'est montré sous un jour beaucoup plus favorable en mars...

De l'équipe de la saison passée, ses fers de lance sont partis (Burke et Hardaway Jr). Mais il reste du talent non négligeable comme Mc Gary donc mais aussi l'excellent Stauskas, Robinson III et Morgan. Sans compter des joueurs de l'ombre encore très jeunes et bien évidemment le recrutement judicieux de John Beilein.

8> Oklahoma State University

Cet ex très beau programme de la Big 12 peine pas mal depuis la retraite de l'emblématique Eddie Sutton. L'an passé, après une saison très correcte en Big 12 (mais bon, c'est pas très compliqué...), il avait été victime d'un bel upset prévisible après que le comité l'eut placé en seed 5 avec comme adversaire en seed 12, Oregon...

Si la qualité de son coach me laisse pour le moins dubitatif, il faut tout de même constater que le roster est bon avec de jeunes joueurs qui auront pris 1 an, le tout organisé par un remarquable poste 1 qui est Marcus Smart.

Alors à suivre....


9> Syracuse

Toujours placé, les Orangemen... Pourtant Triche, Carter Williams et Southerland sont partis. Mais CJ Fair, Christamas et Coleman sont encpre là.
A voir comment Boeheim aura complété son effectif et comment le programme va s'adapter à l'ACC. Mais a priori, ce programme qui a rejoint le Final 4 en 2013 avant de tomber face à Michigan ne devrait pas avoir de problème pour être au niveau....

10> Ohio State University

Chaque année, ce programme recule... En 2011, il devait être champion... Calipari sut trouver la faille au sweet 16...
Généralement Mata aime prendre un 5 de top niveau sous sa coupe mais ce ne fut pas le cas l'an passé. Là je n'ai pas trop suivi ce qu'il avait fait....
Du groupe de l'an passé, éliminé en finale régionale par Wichita State, son fer de lance De Shuan Thomas est parti à Nanterre (très bon nez de la cellule banlieusarde à mon sens...), mais il reste un meneur que tous les coaches européens devraient regarder avec les yeux de Chimène: Aaron Craft. Trop peu athlétique pour prétendre à la NBA, ce jeune homme à tout: le sens du jeu, de la défense, de l'altruisme, à la fois organisateur et sachant prendre ses responsabilités avec d'indéniables qualités d'adresse, véritable relais de son coach sur le terrain (et Mata est loin d'être un manche, c'est sans doute pour ça que ça risque de coincer avec la Povr A... ) tout le prédestine à une carrière européenne après sa dernière année NCAA.

11> Florida

Un peu à l'image de Kansas, beaucoup à rebatir par Donovan après le départ d'une génération qui aura été ici encore assez frustrante: du potentiel à revendre, mais un mental de daube...
A suivre Yeguette, le régional de l'étape...

12> University of North Carolina

Bof pas grand chose à en dire, il reste Paige et Mac Adoo dans un programme qui lorsqu'il n'est pas sur-dimensionné individuellement et à maturité est somme toute assez quelconque (éliminé au deuxième tour par Kansas qui aura joué 20 minutes dans cette rencontre...)

13> Memphis

C'est peut être l'année où on va véritablement découvrir ce programme du fait de son transfert dans la nouvelle conférence America Athlétic. L'ex assistant de Calipari semble faire du bon boulot. Eliminé au deuxième tour par MSU l'an passé, l'équipe compte encore 4 joueurs de la rotation de l'an passé.

14> VCU

L'équipe de Shaka Smart est restée sagement en Athlétic 10... Ce qui ne l'empêche pas d'intégrer ce top 16... De très grands connaisseurs du basket l'avaient positionné au Final 4 l'an passé... et elle avait explosé devant Michigan au second tour!
Du groupe de l'an passé, il demeure 4 joueurs majeurs.

15> Gonzaga

La faute à pas de chance...
Logiquement propulsé seed 1 pour la première fois de son histoire, le comité lui avait proposé une région taillée sur mesure pour expérimenter son nouveau costume...
Normalement c'était Pittsburgh qui était prévu pour jouer le rôle d'upset... Et paf, c'est Wichita State qui a fait un tournoi final exceptionnel qui aura eu son scalp au second tour avant d'aller au Final 4.
La faute à pas de chance parce que Gonzaga avait quand même une bien belle équipe et à défaut de F4 aurait dû aller a minima en deuxième semaine.
Du groupe de l'an passé, deux de ses fers de lance sont partis: Olynyck et Harris. Il reste toutefois Pangoss, Bell, le fils Stockton et Karnowski.
Toujours coincée en West Coast Conference où elle végète et où seule St Mary's lui donne parfois du fil à retordre, il faudra voir comment elle gère cette nouvelle saison.

16> Wichita State

Le privilède des équipes qui ont joué les cenderilla quasiment jusqu'au bout... Il ne s'en sera peut être dû qu'à la solidité du poignet de Luke Hancock en 1/2 pour que Wichita State avale tout sur son passage en sortant de sa conférence obscure et que personne n'attendait à ce niveau...
Il reste que Wichita State a connu beaucoup de départs: Armstead, Williams et Hall soit la moitié de sa rotation principale.
A voir son recrutement...
Mais comme dit en préambule, ce genre d'équipes, malhreusement, ne vivent que le temps d'un début de printemps. A voir, si comme Butler, VCU ou même Gonzaga, elle arrive à écrire une histoire plus perenne...



Au final, une répartition plus hétérodoxe que par le passé:

3 équipes de Big 10 qui est la conférence la plus relevée depuis 2-3 saisons même si ça n'a été marqué par aucun titre, 3 en ACC, 2 en SEC, 2 en Big 12, 2 dans la toute nouvelle conférence America Athletic, 1 en PAC 12. Mais quand même 3 équipes issues de petites conférences (1 West Coast, 1 Atlantic 10, 1 Missouri Valley).
Evidemment, ce qui est choquant, c'est que la Big East qui a fourni 2 des 3 derniers champions et qui était jusqu'au début des années 2010 la plus forte conférence, ne fournisse aucune équipe à ce top 16... Le prix de sa dispersion façon puzzle...

Pour commencer la saison, deux grosses affiches...

Kentucky (1)-Michigan State (2)

Sur terrain neutre à Chicago, MSU l'a logiquement emporté. Logiquement, car comme vu plus haut, la maturité collective de cette équipe, déjà constituée l'an passé, n'a rien à voir avec celle de Kentucky dont 90% a été renouvellée... as usual!
Comme d'habitude, on se gardera bien de faire des plans sur la comète avant le début de l'année 2014, mais quelques enseignements toutefois:
- dans cette rencontre Harris et Payne ont montré qu'ils étaient les leaders de MSU, mais c'est Appling qui s'est montré le plus tranchant.
- Avec Randdle à l'intérieur, il ne va pas être facile de bouger cette équipe de Kentucky.

Si Kentucky perd ce match, c'est surtout dû à son début de match plus que poussif (0-10), mais aussi et surtout à un nombre considérable de ballons perdus. Autant dire des choses que le travail collectif que Calipari devrait effectuer devrait gommer au fil du temps.


Duke (4)-Kansas (5)

Deux équipes en totale construction, un match qui a surtout valu pour voir qu'effectivement ces deux équipes possédaient des qualités individuelles indéniables et des très haut niveau de draft dès 2014.

Match très serrés jusqu'à la 38ème où Kansas a mieux su serrer le jeu et faire logiquement la décision.

Marrant de voir qu'un Wiggins donnant l'impression d'être en dedans (sauf pour faire la décision en fin de partie) sort une feuille de stats pas si vilaine et pas si éloignée d'un Parker totalement étincelant (mais c'est vrai surtout en première mi-temps).

Jones, annoncé comme un gros prospect, n'a que très peu joué, Sulaimon faisant figure de meneur titulaire indiscutable.
Très surpris, mais logique compte tenu de l'arrivée de Parker, de voir véritablement voir évoluer Duke avec un jeu intérieur, chose plus vraiment vu depuis 2004 avec Luol Deng (je caricature un peu évidemment, mais c'est vrai qu'offensivement ces dernières années c'était surtout transition et shoots en périphérie)

1/2 finales tournois de Porto Rico


Charlotte-Northeastern

A priori deux équipes pas spécialement programmées pour rejoindre le tournoi final sauf si elles venaient à remporter le titre de leur conférence respective.
Pour autant un match pas désagréable à regarder que Charlotte domina la plus grande partie du temps avant que les grosses têtes la rejoignent dans le courant de la seconde mi-temps mais sans jamais pouvoir prendre l'ascendant... Dans ces conditions Charlotte refit l'écart en fin de partie...


Michigan (14)-Florida State

Il aura fallu un sacré bout de temps avant que Michigan ne prenne la mesure de son adversaire... Près de 25 minutes en fait, quand, arrivée près du fond (-16) elle se décida à utiliser des défenses combinées lui donnant du rythme, rythme qu'elle saura ensuite utiliser offensivement pour ses shooteurs patentés...
Jusque là, c'est Florida State qui avait imposé le sien en s'appuyant sur un solide jeu intérieur que Michigan ne sut pas véritablement contenir.
Ce ne fut toutefois pas facile facile pour Michigan pour revenir dans la partie, Florida State vendant chèrement son avance, et c'est véritablement à l'arrache qu'elle obtint de disputer une prolongation.

Dès lors, comme elle avait montré son ascendant, elle sut conclure la partie logiquement dans le temps additionnel sans pour autant que son adversaire ne se liquéfie.

Deux programmes qu'on aura l'occasion de revoir dans d'autres contextes.

UConn (18)-Boston College

Match pas désagréable à suivre dans le cadre des tournois de début de saison.
UConn a une équipe assez similaire à l'an passé avec Daniels et Napier en fer de lance. Un Napier que j'ai trouvé sur ce match plus sobre qu'à l'ordinaire, j'irai pas dire jusqu'à plus collectif mais je l'ai senti tout de même plus soucieux d'organiser le jeu que ce que j'avais vu les saisons passées...

UConn a eu plusieurs fois l'occasion de faire un break qui semblait définitif en passant la barre des 10 pts, mais le mérite de Boston College fut de ne jamais abdiquer et finalement ce match sur une possession.

J'ai trouvé cette équipe de Boston College pas mal. C'est une équipe jeune qui gagne en maturité, qui pratique un basket assez agréable. Maintenant dans le cadre d'une ACC survitaminée, ce programme qui n'avait pas vraiment existé l'an passé saura-t-il se hisser au niveau sur la seule base d'une maturité supérieure?
Côté individualités, 2 joueurs surnagent dans cette équipe, Hanlan à la mène, pas très heureux sur ce match et Ryan Anderson à l'intérieur.

Louisville (3)- UNC (24)

Très surpris à la fois par le résultat du match mais plus encore par la physionomie de la rencontre.

Je ne donnais pas cher des Tar Heels face au champion de l'an passé. UNC n'est pas une équipe très rigoureuse défensivement là où c'est clairement la force de Louisville.

Or rien ne s'est passé comme prévu. Dans l'engagement, l'intensité, Louisville s'est clairement fait manger tout le match. Le contraste entre l'équipe de la fin de la saison passée qui essorait toutes ses concurrentes avec l'ersatz entrevu dans ce match est saisissant. Ce ne sont pourtant pas les seuls départs de Siva et de Dieng qui peuvent expliquer celà... Alors certes, les nouveaux venus doivent trouver leurs marques en particulier à la mène, parce que collectivement, Louisville a affiché de très nombreuses limites. A l'image d'un Hancock qui a besoin qu'on le mette en orbite pour qu'il soit efficace à l'extérieur et qui dans cette rencontre fut quasiment invisible. Un qui ne le fut pas, invisible, c'est Smith... C'est le seul qui fut efficace comme l'an passé, scorant près de la moitié des points de son équipe et finalement sachant faire fi de ses carences collectives.

De l'autre côté ce fut en revanche une divine surprise. Pourtant UNC jouait sans deux joueurs cadre en particulier Hairston, mais Paige fit un match pour 2....
Mais au delà des individualités, ce qui m'a surpris c'est le jeu.... Pas tellement défensivement, ce n'est pas franchement dans la philosophie de Williams de faire défendre ses équipes comme des affamés. Mais beaucoup plus offensivement où j'ai trouvé UNC beaucoup plus à l'aise dans la patience, dans la pertinence de ses choix que par le passé, où, une fois la transition coupée, c'était un peu panique à bord où shoot casse croute une fois sur deux... L'avantage a UNC c'est que lorsqu'on dispose d'un potentiel individuel qui est le sien, même des shoots mal préparés peuvent faire mouche...

Là, bien sûr la transition, voire la percussion fonctionnèrent, face à une défense étrangement laxiste. Mais plus que celà, j'ai apprécié les solutions apportées sur 1/2 terrain en particulier par un freschman qui risque de faire parler de lui rapidement: Meeks. Il est moins imposant que Sean May, mais bizarrement m'a beaucoup fait penser à lui par ce côté nounours inofensif disposant d'une très belle vision du jeu et une capacité, en faux mou, d'aller disputer des rebonds offensifs et de remonter mettre la balle dans le cercle.

Equipe à revoir bien évidemment, surtout dans le contexte relevé de la new ACC, alors qu'il faudra voir si Louisville n'a été victime que d'une panne d'interupteur sur ce match.

Finale du tournoi de Porto Rico

Michigan (14)-Charlotte

Ce fut un peu une redite de la 1/2 finale face à Florida State pour Michigan... sauf que cette fois ça ne passa pas...
Redite car le scénario fut quasi identique. Dominée à l'intérieur, Michigan ne survit que par des expédients extérieurs, rares par ailleurs, avec une adresse en berne. Adresse largement en berne du fait du manque de rythme impulsé par le jeu de Michigan très gêné par la défense de son adversaire.
Un adversaire sans grade mais qui aura brillé dans ce tournoi et démontrer de bien belles qualités athlétiques mais pas que...

En début de seconde mi-temps, la côte d'alerte fut atteinte pour Michigan (-12) et comme face à Florida State réussit à stopper l'hémorragie en défense. Mais contrairement à la 1/2, la défense ne fut pas à la base d'une amélioration de la qualité offensive... Loin s'en faut, Michigan ne parvint guère à recoller au score que par le seul Stauskas. Mc Gerry fut quasi annihilé à l'intérieur.

Si toute cette partie du match fut une purge (1 panier marqué par Charlotte en près de 11 minutes....), la fin de match fut en revanche étincelante. Avec d'un côté Michigan cherchant à recoller et une équipe de Charlotte ayant retrouvé ses qualités offensives. Michigan fut à deux doigts d'obtenir la prolongation mais un ultime rebond offensif au buzzer récompensa la domination intérieure de Charlotte en lui procurant la victoire.

Je ne m'amuserais pas au petit jeu des pronostics pour cette équipe de Charlotte dont ce sera vraisemblablement pas rediffusée avant le tournoi final si jamais elle y rentre.
En revanche pour Michigan la saison s'annonce peut être plus compliquée que son ranking 7 d'avant saison le laissait présager. Parce que sur ces deux matchs entrevus, le départ de Burke et Hardaway est loin d'être compensé par la montée en puissance des freschmen de l'an passé. Certes on voit davantage les Albrecht, Levert ou même autre Mc Gerry, mais ce qui me semble manquer à cette équipe c'est avant tout d'un poste 1 efficace pour lui permettre de positionner les shooteurs extérieurs patentés qu'elle possède, qui, là, m'ont semblé vraiment livré un peu à eux mêmes (sauf en seconde période face à Florida State) d'où des pourcentages déplorables....

Il va falloir suivre comment Beilhen s'adapte....

1/2 finales MAUI

Syracuse (8)-California

Match assez sympa plutôt tenu, comme souvent dans les matchs où évoluent Syracuse, mais où les Orange ont fait la différence autour de la 30ème en prenant sur quelques actions 10 points d'avance qu'ils ne lâcheront plus. L'équipe a été pas mal remaniée par rapport à celle qui a avancé jusqu'au Final Four 2013. Si CJ Fair est toujours un... fer de lance, il a été très bien appuyé sur cette rencontre par Grant à l'intérieur et Cooney à l'extérieur (très beau shooteur derrière l'arc, capable de dégaîner en déséquilibre et très rapidement avec efficacité...). Y'en a un autre qui a l'air pas mal c'est le freschman Tyler Ennis, mais il est tellement facile que je n'ai même pas vu à quoi il servait sur le terrain...

California a une équipe assez sympa aussi....


Baylor (18)-Dayton

Si j'avais été mauvaise langue, j'aurais dit que le meilleur programme a perdu... Mais ce serait être mauvaise langue. En fait Dayton a câlé dans cette rencontre qu'elle aura dominé pendant 35 minutes, jouant un très bon basket, mais basket qui a quand même été bien freiné par son opposant du jour...
Alors c'est sûr Baylor a plus de moyens humains, mais assez bizarrement, j'ai trouvé qu'ils ont joué assez juste dans cette rencontre et que ce n'est pas seulement les qualités individuelles qui ont fini par faire la différence. ça m'a assez surpris, et je demande à revoir...

Oklahoma State (5)- Purdue

Match en trois temps bien distincts...
Un premier temps où OSU a été très impressionnant en terme d'intensité et de combat défensif qui lui a permis d'obtenir un nombre conséquent de paniers faciles de l'autre côté et de mettre Purdue à l'agonie (mi-temps 52-29)
Un deuxième temps où les deux équipes joue une sorte de balle à 10 où l'on s'assoupit gentiment avec un écart stabilé à 20 pts grosso modo.
Et un dernier temps où sans qu'il y'ait de raisons particulières, si ce n'est une suite d'attaques bien ciblées dans une défense devenue amorphe et jouant à sa main qui permettent à Purdue de revenir à -4 sans titiller davantage son adversaire...

Au final, une équipe d'OSU qui a été très impressionnante physiquement et qui a su dérouler son jeu pendant une vingtaine de minutes. Puis fut-ce par arrogance (?) ou l'habitude de déroulé un rapproché jetant le doute sur cette équipe dans sa capacité à tuer une rencontre morte et enterrée après une dizaine de minutes.

Pour Purdue, celà fait maintenant 2-3 saisons que le programme est moins sur le devant de la scène de la Big 10, a priori, elle ne devrait pas trop peser cette saison non plus même si c'est toujours un basket assez agréable à regarder.


Finale du MAUI

Syracuse (8)- Baylor (18)

Match où je n'ai pas véritablement eu le sentiment que Syracuse ait vraiment eu à s'employer. En fait ce fut un peu une rencontre à yoyo permanent, où passées les 10 premières minutes, Syracuse a rapidement compté une dizaine de points d'avance et a réussi à les maintenir grosso modo pendant les 30 suivantes ave toutefois quelques rapprochés de Baylor à -4 mais aussi des pointes à -14.

Sentiment de voir une équipe de Syracuse supérieure au final, très bien emmené par un CJ Fair, avec toujours un excellent Grant dessous, un Cooney moins présent qu'en 1/2. Malgré de très bonnes stats, suis toujours dubitatif sur Ennis, toujours pas le sentiment qu'il pèse sur l'organisation de cette équipe, mais ne pas oublier que c'est un freschman...

De l'autre côté, pas eu le sentiment d'une équipe désorganisée. Certes beaucoup de pertes de balles mais la défense de Syracuse est très bonne, pas franchement le manque d'organisation qui explique cela. Baylor a peut être quelque chose à faire dans la Big 12 cette saison; à suivre

UConn (12)-Florida (15)

Match remporté à l'arrache par UConn sur un dernier panier au buzzer réussi par Napier, héros malgré lui de son équipe... Héros malgré lui parce que franchement à tout vouloir réussir tout seul, on risque de mettre en péril son équipe... Pour illustration la dernière possession... A deux doigts de perdre la balle sur une excellente défense de Florida qui l'avait bien évidemment ciblé, il parvient tout de même à balancer la gonfle n'importe comment à 4 secondes du terme... qui est claquée in extremis par Daniels au rebond offensif avec la balle qui retombe dans les mains ce même Napier sur la ligne des lancers demeuré seul et qui peut ajuster un ultime shoot au buzzer victorieux donc...

Donc voila, Napier est un très beau joueur, qui a mis près de la moitié des points de UConn, mais bon, même si je trouve qu'il bouffe moins la gonfle que les saisons précédentes, ça ne reste pas le profil de 1 que j'apprécie particulièrement...

Pour en revenir sur le match, Florida m'a semblé une équipe plus complète que UConn et aurait pu/dû remporter ce match qu'elle avait à sa main. A sa décharge, la défense de UConn m'a paru très efficiente et c'est surtout sur les pertes de balles qu'elle a su provoquer qui en lui offrant des paniers faciles à l'opposé lui ont permis de rester dans la partie alors qu'elle était bien mal embarquée.

Sur le plan individuel, on a vite fait le tour côté UConn... Daniels beaucoup moins présent que dans le match décrit plus haut, la faute à un Young qui m'a semblé bien le dominer.
Côté Florida, ça m'a semblé moins brillant que l'an passé, mais toujours solide, complet, en particulier dessous, et avec un très bon Scottie Wilbekin au poste 1 que j'avoue découvrir dans sa dernière saison de senior... Mieux vaut tard que jamais... Très gros match de Prather également.

Syracuse (4)-Indiana

A l'image de la saison dernière, Syracuse déroule un très bon basket en début de saison. Toujours invaincue, elle a passé un sacré savon à Indiana, qui certes n'a plus le roster de l'an passé...
En fait ça s'est pas en deux temps si on passe sous silence le début de match tout à l'avantage des Orange (10-0). Indiana a plutôt très bien résisté en première mi-temps à la défense de Syracuse en allant défier la zone à l'intérieur. Athlétiquement, l'équipe semblait à même de résister à son adversaire...

Et puis à partir de la 22ème, sans doute dû à un ajustement de la zone made in Boeheim où je n'ai vu que du feu ( ), Indiana s'est vu totalement interdire l'accès à l'intérieur. Et n'a su trouver aucune solution alternative pour aller la défier, la transition étant coupée et le shoot extérieur inopérant sans parler de l'inexistence de la moindre prise d'intervalle...

Côté individualités, pas grand chose à ajouter sur cette équipe de Syracuse: Enis, dans un rôle de meneur scoreur, Cooney en tireur d'élite, Fair et Grant dessous sont les joueurs dominants de Syracuse en ce début de saison.

A ce petit jeu, Indiana mit 13 minutes à réaliser un tir alors qu'il restait 5 minutes à joueur, et forcément, en basket, quand on ne met pas un panier, même si on défend très bien, l'adversaire fait l'écart... +20, une paille quoi...

Côté Indiana, leur petit freschman vedette s'est troué dans cette rencontre, Sheehey l'un des rares survivants de l'épopée de la saison dernière n'a pas du tout pesé. Pas retenu le nom des intérieurs qui ont fait des dégâts en première mi-temps dans la zone de Syracuse...

Duke (10)-Michigan (22)

Cette rencontre m'a laissé sur ma faim... A vrai dire, j'attendais autre chose de Duke, un match un peu de la lignée face à Kansas.
Or là ce ne fut pas franchement le cas. Certes Parker a fait ses stats, mais je ne l'ai pas trouvé très saignant, surtout face à un secteur intérieur adverse qui n'est vraiment pas le point fort de Michigan.
Là l'écart s'est vraiment fait, un peu comme d'hab avec Duke avec 2 joueurs extérieurs, Wood et Cook, et c'est bien ce comme d'hab qui me laisse dubitatif...

Il n'y a pas vraiment eu de match, Duke a rapidement fait l'écart, prenant rapidement 10 pts d'avance et l'essentiel de la partie s'est déroulé avec cet égard à +/- 5 pts en gros.

Côté Michigan, Le Vert a montré plus de choses que dans les matchs précédents... Etait-ce seulement dû au fait que Stauskas était dans un jour sans du fait de sa blessure à la cheville non totalement consolidée? Difficile à dire...

Florida (19)-Kansas (13)

Match finalement très interessant à suivre alors que son déroulé a été très décousu.

Décousu parce que toute la première mi-temps a été en trompe l'oeil avec un début hyper favorable à Kansas grâce à deux paniers à 3 pts (10-3) et puis... Plus rien pendant environ 7 minutes... Le temps pour Florida de hausser sa défense dans tous les sens du terme (dans le positionnement terrain et en intensité). Et à ce type de défense, Kansas fut incapable de répondre... Ce fut véritablement la bérézina, 21-0 en 7 minutes... La fin de la mi-temps ne fut intéressante que pour la sauvagarde de l'écart. En rejoignant les vestiaires avec seulement - 15, Kansas avait véritablement évité le pire. Car la résignation des joueurs, leur passivité était telle qu'on pouvait vraiment penser qu'il n'y aurait pas de match en seconde mi-temps.

Je ne sais pas trop comment Self a parlé à ses joueurs dans les vestiaires, mais il est évident que ça a eu de l'effet. ça ne s'est pas nécessairement beaucoup traduit au score, mais si l'on faisait abstraction de ce détail insignifiant, sur le parquet il y'avait vraiment un beau match. Et l'enjeu de ce beau match fut pour Florida de conserver 10 pts d'avance et pour Kansas de repasser en dessous de la barre des 10. Et là ce ne fut pas du tout comme dans certains matchs où une équipe joue à sa main et où le score fait le yoyo, non là ce fut un véritable match, où Kansas sut trouver les tactiques offensives pour déjouer la défense de son adversaire et où l'on put voir du bon du vraiment très bon basket où deux des meilleurs coachs de la NCAA se trouvaient aux prises...

Il manqua sans doute quelques minutes à Kansas pour mettre plus en difficulté Florida. Elle ne réussit à vaincre la barre des 10 pts et à atteindre celle des 5 pts qu'avec moins de 5 minutes à jouer. Et malgré un Wiggins retrouvé, ce fut trop juste. Mais c'est le genre de défaite qui peut se révéler fondatrice, à suivre....

J'ai vraiment eu le sentiment que ces deux équipes ont le potentiel pour aller au S16 au printemps prochain. Collectivement, elles vont sans doute encore beaucoup progresser mais ce qu'elles ont déjà montré est interessant.
En terme de potentiel individuel, Florida a été très à son avantage sur le poste 1 avec Wilbekin et 5 avec Young. En revanche son freschman prodige (Hill je crois) n'a pas vraiment existé. Côté Kansas, Wiggins a été vraiment très efficace en seconde mi-temps. Leur 5, Elbiin, semble encore un peu léger (au sens jeune), mais avoir lui aussi un superbe potentiel. Bien aimé Mason à la mène même s'il souffrait de la comparaison avec Wilbekin.