Basket Info

BC LA TRONCHE MEYLAN
Ligue des Alpes - Sanction de la Fédération française
Les époux Servage suspendus cinq ans

Alors qu’une enquête pour des faits de malversation est toujours en cours, la Fédération française de basket vient de suspendre Marie-Noëlle Servage, présidente démissionnaire de la Ligue des Alpes, pour cinq ans. Les époux Servage sont par ailleurs frappés d’inéligibilité jusqu’au 20 mai 2018.

C’est un feuilleton qui aura tenu en haleine la Ligue des Alpes de basket pendant près de huit mois. Et ce n’est pas terminé. Le 12 novembre dernier, Marie-Noëlle Servage démissionnait de son poste à la présidence de la Ligue des Alpes de basket. Des faits de malversation ayant été constatés au cours d’un contrôle Urssaf, la présidente (qui avait été réélue en juin dernier et qui était également secrétaire générale de la Fédération française de basket) a été contrainte et forcée de prendre du recul.

Des irrégularités dans la gestion des comptes des camps alpins avaient été relevées conduisant le commissaire aux comptes à saisir le parquet de Grenoble. L’enquête se poursuit, la Brigade financière épluche les comptes de la ligue.

Cinq ans ferme de suspension

Si l’instance judiciaire ne s’est pas encore prononcée (la Ligue s’est constituée partie civile), la Fédération française de basket vient de faire connaître sa sanction. La commission fédérale de discipline a en effet infligé cinq ans ferme de suspension et d’inéligibilité aux fédérations affinitaires à Mme Servage. Même sanction à l’encontre de son époux, Gérard, membre du comité directeur de la Ligue des Alpes au moment des faits. “La commission considère que les faits reprochés, reconnus et avérés, à M. et Mme Servage sont qualifiables d’abus de confiance, dans la mesure, où Mme Servage, présidente de la Ligue des Alpes, était détentrice de l’autorité et validait le budget de la ligue ; qu’elle en a usé pour détourner les fonds sociaux des Camps Alpins à son titre personnel, et au préjudice de la Ligue”, est-il mentionné sur le compte rendu de la réunion.

Document que la Ligue, présidée par Joël Geynet, compte verser au dossier judiciaire. Les époux Servage n’ont pas fait appel de la décision fédérale. Encore vice-présidente du BC La Tronche/Meylan, Mme Servage a dû s’éloigner de cette fonction. La suite au prochain épisode.

CONSTAT. Marie-Noelle Servage et son époux n’ont pas fait appel de cette sanction fédérale.
par Jean-Jacques FÉRAL le 14/06/2013 - http://www.ledauphine.com

ça c'est le sportif !!!

le reste suis ça risque d'etre chaud tout ça

Ah ouais, quand même.......



Le coach basket relai un article concernant l’affaire qui oppose la ligue des Alpes à Marie Noëlle Servage.
Vous comprendrez aisément que le blog Le Coach Basket, ne prend aucun risque à commenter les éventuels malversations dont l’ancienne présidente de la ligue des Alpes est accusée.
Après une communication par le PV du comité directeur de la ligue des Alpes et cette interview du nouveau président, Joël Geynet, passée sur le quotidien Le Dauphiné Libéré, le minimum de transparence s’impose.

Titre révélateur : Le compte est il bon ?

À la surprise (presque) générale, Marie-Noëlle Servage démissionnait le 12 novembre dernier de son poste de présidente de la Ligue des Alpes. Quelques jours plus tard, elle n’était plus secrétaire générale de la Fédération française de basket. Des faits de malversation sont dénoncés par le comité directeur de la Ligue. Qui réfléchit à porter en justice.

" Nous avons toujours travaillé en pleine confiance et s’il n’y avait pas eu ce banal contrôle Urssaf, nous n’aurions rien découvert ”, glisse en préambule Joël Geynet, président depuis trois mois de la Ligue des Alpes de basket.
Il succède à Marie-Noëlle Servage, démissionnaire et soupçonnée de faits de malversation par le comité directeur de l’instance régionale du basket.
Un simple contrôle Urssaf, réalisé le 8 novembre dernier, a mis en exergue des irrégularités dans la gestion des comptes des Camps alpins, organisés au printemps et à l’été en Savoie.
Notamment au niveau des notes de frais remboursées sur une base forfaitaire de 190 €.

“ On n’a jamais vu les dossiers. C’est après le contrôle Urssaf que nous avons pu y avoir accès ”, précise Joël Geynet accompagné de Pierre Rousseau, le trésorier de la Ligue.

Selon le procès verbal de la réunion du comité directeur du 11 décembre 2012 (qui a été envoyé à l’ensemble des clubs de la Ligue), “ Mme Servage a reconnu le détournement à son profit de quarante huit chèques d’un montant unitaire de 190 €, soit un montant total de 9120 € ”.

Des fausses factures auraient également été découvertes. Toujours selon le document dont nous avons eu une copie :
“ le montant des malversations entre 2008 et 2012, dues à des factures litigieuses, s’élève à environ 23000 Euros ”.

Convoquée à la Ligue le 3 décembre dernier pour faire le point, Marie Noëlle Servage n’est pas venue.
C’est son mari, Gérard, membre du comité directeur sous son mandat, qui est venu se justifier.
Devant les arguments opposés par le nouveau bureau, il a signé une reconnaissance de dette de 23 000 euros dont une dizaine de frais de déplacement à 190 €.
Dette que le couple Servage a depuis remboursé à la Ligue par un chèque.

Une prochaine réunion est prévue le 18 février.

Comment le pot au rose n’a til pas été découvert plus tôt ?
“ Il y a quatre comptes bancaires différents : celui de la Ligue, celui du Pôle espoir, celui de la coordination Rhône Alpes et celui des Camps alpins. Et ce dernier, Mme Servage le gérait de A à Z ”, explique Pierre Rousseau, trésorier.
“ Ce compte n’était pas déficitaire et le bilan comptable était intégré de façon globale dans la présentation des comptes lors de l’assemblée générale. Il était difficile de voir quoi que ce soit ”, reconnaît M. Rousseau.

L’expert comptable et le commissaire aux comptes ont alors saisi le parquet de Grenoble qui a ouvert une enquête. Elle est toujours en cours.

De leur côté, les membres du nouveau comité directeur réfléchissent à porter l’affaire en justice.
La décision sera prise, après s’être réuni ce lundi 18 février en présence de Jean Pierre Siutat, le président de la Fédération française. La Ligue a déjà saisi son avocat.

Enfin, un dossier disciplinaire doit être ouvert par la Fédération française à l’encontre de Marie Noëlle Servage et Gérard Servage.

Après cette affaire, qui succède au naufrage de l’Étoile de Voiron, l’année dernière, le basket régional pourra peut être enfin passer à autre chose.

Jean-Jacques FÉRAL Le Dauphiné Libéré