Basket Info

Rencontres du 21/04/2012

20:00 CLUB SPORTIF GRAVENCHONNAIS / ST CHAMOND BASKET
ARBITRES : CASSAGNE STEED (181.00 kms) , PICARD GAUTIER (37.00 kms)

20:00 O SANNOIS ST GRATIEN / SAINTE SAVINE BASKET
ARBITRES : KIRITHARAN YOGACHANDRAN (33.00 kms) , HOUNOU-RAMBERT GERVAIS (14.00 kms)

20:00 ENTENTE CHESNAY VERSAILLES 78 / CULOZ BC
ARBITRES : BERTRAND LUDOVIC (38.00 kms) , CHAFFRE FREDERIC (33.00 kms)

Saint-Chamond Basket FIN DE SAISON NF 2

Interview de Patricia Jacquemont et François Roeygens

Alors que les championnats s’achèvent, ou sont sur le point de s’achever pour de nombreuses équipes, Saint-Chamond Basket peut s’enorgueillir d’avoir ses 2 équipes fanions qui accèdent aux phases finales. Les féminines ont d’ores et déjà réalisé la meilleure performance de leur histoire. C’est l’occasion de parler de cette équipe qui a réussi de grands matchs au cours de cette saison .

Qui pouvait le mieux parler en parler ?

C’est vers Patricia Jacquemont, capitaine de cette belle équipe, que s’est porté mon choix ? Mais j’ai également posé les mêmes questions à François Roeygens, entraineur .

Patricia, même si tu fais partie des « piliers » du club, peux-tu te présenter ? On voit que le basket occupe une grande partie de ta vie, en tant que joueuse et également en tant qu’entraineur. Mais qui es-tu ?

Je m’appelle Patricia Jacquemont, j’ai 31ans…aujourd’hui. Je suis capitaine de l’équipe fille du SCB depuis 19ans.
Je réalise ma 20ème saison sous les couleurs du SCB (unique club dont j’ai porté le maillot, hormis ceux endossés en sélections).
Je suis professeur d’EPS depuis 9ans déjà.
Le basket est une véritable passion pour moi c’est vrai, mais ma famille, ma mère, mon frère et ma sœur, mes 2 petites filleules et ceux que j’aime représentent TOUT pour moi.
Je suis quelqu’un de passionné je pense, de déterminée, qui donne le maximum pour réaliser les projets qui me tiennent à cœur en tant que joueuse, ainsi qu’en tant qu’entraîneur au sein de mon club et des structures fédérales (Comité de la Loire, Ligue Régionale du Lyonnais).

1- Saint-Chamond Basket atteint, avec cette participation aux « play-off », le plus haut niveau jamais atteint par l’équipe. Quelle impression donne cette réussite pour un jeune entraineur ?

François : Participer aux “play-off” était l’objectif fixé par les dirigeants, il est atteint. C’est une vraie satisfaction de pouvoir partager ces émotions avec cette équipe, mais ce n’est pas une fin en soi. Après en ce qui concerne mes impressions, je suis surtout satisfait de la dimension humaine et de la générosité des filles. Quand j’ai repris l’équipe je souhaitais que l’on soit fidèle à un certain héritage venant des anciennes qui sont montées en N2, mais qu’on ait aussi notre propre identité…. Toutes nos démarches sont allées dans ce sens…. La qualification est la reconnaissance de notre travail mais mon impression est surtout d’avoir réussi à créer un groupe avec des valeurs et des personnalités complémentaires qui ont su s’investir (après, je ne suis plus un jeune entraineur : ça fait 14 ans que je coache). C’est l’aboutissement de trois ans de travail, d’une démarche, d’un mode de fonctionnement, donc forcément c’est gratifiant.

Quelle impression cela fait pour une joueuse qui a connu presque tous les échelons de participer à l’évolution de cette équipe ?

Patricia: C’est vraiment “ENORME” ! Mais tu sais, je suis quelqu’un qui ne s’enflamme pas et qui a toujours gardé la tête sur les épaules. J’avais un objectif en tant que joueuse, c’était de jouer un jour en Nationale 2, mais pas dans n’importe quel club, avec le SCB. Nous y sommes parvenus grâce à une équipe de vraies amies, en plus avec des coachs et dirigeants qui y ont cru. C’était il y a 4 saisons déjà, et j’ai TOUJOURS envie. Ces play-offs étaient du coup un nouvel objectif, et aujourd’ui nous l’atteignons. C’est la récompense d’un vrai travail de groupe : joueuses, entraîneurs avec François Roeyens et Loïc Quiblier, et dirigeant avec Philippe Goy.

2-La formule de NF2 a été modifiée cette année. Quelle impression t’a donné cette première partie de championnat ou il a semblé parfois que trop d’écart existait entre les équipes espoirs et les autres ? Est-ce que les longs déplacements imposés par cette poule n’ont pas été pénalisants?

François : Pour la formule de championnat je n’ai pas croisé d’entraineur satisfait, certes le championnat est intéressant jusqu’au bout mais quand je vois que DECHY descend en N3 avec un bilan de victoires-défaites équilibré, je trouve cela très dur…. 3 équipes qui ne descendent pas sur une poule de 12, j’aimerai que la fédé propose la même chose en NF1 ou NM1, je vois déjà les présidents monter au crénau. Après nous n’avons pas toujours brillé contre les centres de formation, mais le niveau y reste faible, en tous cas dans notre poule D…. Après, on peut se plaindre des déplacements qui sont complexes à gérer, mais ils sont les mêmes pour tous. La répartition de la FFBB me semble logique, car il y a eu beaucoup de descentes de NF1 dans le Sud- Est la saison dernière.

Les dirigeants ont fait en sorte qu’on se déplace très bien, surtout quand nous sommes allés à Lille… Je tiens d’ailleurs à remercier les gens qui s’occupent des déplacements, Daniel Cherubini, Yves et Joce Laurendon notamment, qui passent du temps avec nous sur la route et organisent nos déplacements. C’est aussi grâce à eux que nous avons atteint nos objectifs. Nous avons finalement pris cette poule du nord-est avec beaucoup de gourmandise, en sachant que le niveau serait relevé et que nous allions découvrir un autre basket, cet inconnu de la poule a plus aiguisé notre curiosité au final, ça a créé de part l’inconnu, une situation de danger qui a permit de rassembler les filles. L’éloignement, le temps passé sur la route, tout cela a aussi permis aux joueuses de passer du temps ensemble….

Patricia : La formule a changé depuis la saison dernière où nous étions dans la poule du Sud Est avec des équipes espoirs telles que Montpellier, Aix en Provence ou Challes les Eaux, qui avaient de jeunes joueuses plus talentueuses, donc des matchs beaucoup plus serrés.
Cette saison, il fallait trouver parfois la motivation et garder la concentration contre ces équipes surtout lors des matchs retour où elles avaient beaucoup progressé en s’entraînant une à deux fois par jour.
A l’occasion des longs déplacements de la poule du Nord, j’ai découvert Lille et ses habitants avec plaisir, pour ma part, ça a changé du quotidien et les déplacements en TGV avec hôtel et soirée partagée avec l’ensemble du groupe nous ont vraiment permis de construire un vrai groupe autour de valeurs communes.

3-Le dernier match face à Sainte-Savine a été extraordinaire dans son suspense : après avoir eu les 2 premiers quart-temps à votre avantage et les 2 derniers à celui de vos adversaires, jusqu’à la dernière minute où vous avez su l’emporter .
Dans les derniers temps morts que dit l’entraineur pour motiver ses joueuses ?

François : Contre Sainte-Savine, le résultat est là certes, mais globalement on peut faire beaucoup mieux à mon avis, mais ça serait rentrer dans des considérations qui sont de l’ordre du terrain. On savait que le SSB jouait très gros, 1ère de la poule toute la saison, gros budget, gros moyens (elles se sont déplacées la veille) on savait qu’elles seraient très denses au retour des vestiaires. Après, dans les derniers temps morts, je n’ai pas besoin de motiver mes joueuses, elles savent ce qu’elles ont a faire, ce sont des compétitrices. Moi je fixe une stratégie, les filles peuvent me soumettre des idées mais c’est finalement moi qui tranche. Pour l’instant on a encore des progrès à faire dans la gestions des ballons en fin de quart temps, mais au final on ne s’en sort pas mal. Nos quelques erreurs ont toujours été rattrapées par l’investissement défensif.

Dans les derniers temps morts, que dit une capitaine d’expérience comme toi pour motiver ses coéquipières?

Patricia : Dans ces moments là, c’est d’abord le coach qui parle, qui donne ses consignes et qui nous rassure. Moi j’encourage mes partenaires, les haranguent pour faire les derniers efforts et ne rien lâcher.

Nous parlons beaucoup entre nous, nous savons nous “dire” vraiment les choses et cela permet d’avancer ensemble. J’englobe dans cela François et Loïc.
Moi j’essaie juste de perpétuer cet état d’esprit, et dans ces matchs là c’est ça qui fait la différence, selon moi.

4-En quelques mots comment décrirais- tu l’équipe de cette année ?

François : Plus équilibrée que l’an dernier, joviale, combative, généreuse, parfois torturée, fidèle à des valeurs humaines comme le travail, l’abnégation, fidèle à certains héritages mais avec sa propre identité. Le recrutement à été judicieux je pense (on a eu de la chance)

Patricia: C’est un groupe équilibré, sain et conscient de ses “grandes” qualités et ses “petites” faiblesses, qui sait se souder dans les moments difficiles et je pense que ça en fait une VRAIE équipe capable de beaucoup, beaucoup de choses…

5-Finalement les 2 équipes fanions du club ont rempli leurs objectifs, et accèdent aux play-off. On parle beaucoup plus de l’équipe masculine que de l’équipe féminine. Quel sentiment as-tu sur ce point ? N’est-il pas difficile d’être toujours un peu dans l’ombre ?

François : Je crois que pour l’équipe des garçons le meilleur reste à venir car ils ont des échéances très importantes avec les plays-offs. Après, le fait que l’on parle toujours plus du basket masculin que féminin n’est pas lié à Saint-Chamond mais au basket (voir au sport en général). La dimension athlétique des garçons rend le basket masculin plus populaire (Lucille a parié avec moi qu’elle dunkerait d’ici la fin de saison, je pense que je vais gagner).
Le basket féminin est plus un basket de connaisseur. Notre équipe ne s’occupe pas trop du fait d’être dans l’ombre ou non, on a bien conscience qu’il existe des enjeux importants pour l’avenir du club chez les garçons, à partir de là ça a aussi l’avantage d’être beaucoup plus tranquille dans le travail, moins sous pression, ça n’est au final pas très important, même si nous aimerions partager ces play-off avec le maximum de monde possible, créer un engouement aussi pour que les gens se rendent compte que les filles font des performances aussi…

Patricia : Mon sentiment sincère est que nous n’avons rien à envier aux garçons. Et je n’ai jamais envié aucun joueur de l’équipe masculine. Ils ont des statuts différents, ce sont des joueurs professionnels, ils s’entraînent 2 fois par jour et le basket est leur métier. Nous, nous vivons notre passion autrement, et cela ne me gêne pas qu’on parle plus d’eux dans la presse, sur le net ou auprès des sponsors, vraiment.
Moi la chose qui m’importe, ce sont ces jeunes joueurs et joueuses qui viennent nous voir jouer, et ce que nous pouvons partager avec eux à travers l’état d’esprit, les valeurs qui règnent au sein de l’équipe des Filles de St Chamond Basket…
Cette reconnaissance des jeunes me suffit et me pousse à poursuivre et à aller toujours plus loin…

6-Bien entendu nous espérons que le meilleur souvenir de ta carrière d’entraîneur/basketteuse soit l’accession à la NF1, mais en attendant quelle est ton meilleur souvenir ?

François : Je n’ai pas un meilleur souvenir, mais plein de très bons souvenirs qui ne correspondent pas forcément à des victoires mais à des moments importants, comme ma rencontre avec Didier Quiblier, à qui je dois beaucoup, ma 1ère saison avec Nordine Ghrib, mes saisons avec l’équipe 2 garçons et notamment la Coupe de la Loire, notre victoire contre Le Coteau dernièrement, la victoire à Strasbourg…. Moi ce qui me marque ce sont les rencontres, et pour moi Saint-Chamond Basket aura été le terrain de superbes rencontres que je n’aurai pas la place énumérer complètement ici…..

Maintenant pour l’accession en N1 on verra bien, nous sommes en embuscade (comme pour les play-offs), à nous de prendre les matchs avec gourmandise, générosité et abnégation. Il nous arrivera ce qu’on méritera, ce qu’on voudra aller chercher, je crois aussi qu’on peut faire de grandes choses, j’ai vraiment foi en cette équipe ….

A rajouter : un grand merci aux filles d’avoir prolongé la saison, à Philippe Goy pour son investissement, et surtout à Loïc pour son positionnement juste dans l’équipe, son investissement, il est aussi un des facteurs essentiels de la réussite de cette saison.
Et un grand merci à ceux qui viennent nous voir et nous supporter régulièrement. Si on peut aller plus loin et partager encore d’autres instants avec eux, ça sera avec plaisir …

Patricia : mon meilleur souvenir…, il n’a pas changé : cet ultime lancer franc marqué en avril 2008 à Clermont-Ferrand, dans un match où nous avons été mené de 30pts à l’entame du 3ème quart-temps, et cette montée en Nationale 2 avec un vrai groupe d’amies aux valeurs communes, remplie de solidarité, de confiance et de respect…

Mais je ne suis pas nostalgique, juste Heureuse avec un grand “H” d’avoir pu vivre ça.

Je souhaite à tous les jeunes basketteurs et basketteuses de vivre ça dans leur carrière, quelque soit leur niveau, et mon nouveau projet se situe dans le fait de les y aider…
Source:
http://www.saint-chamond-basket.com/?p=4256#more-4256

Liens vers les sites des clubs de la poule F

CLUB SPORTIF GRAVENCHONNAIS : http://www.basketgravenchon.com/
CULOZ BC : http://www.culozbasketclub.fr/accueil/bienvenue.html
ENTENTE CHESNAY VERSAILLES 78 : http://www.elcv78basket.com/
O SANNOIS ST GRATIEN : http://www.ossg.fr/
ST CHAMOND BASKET : http://www.saint-chamond-basket.com/
SAINTE SAVINE BASKET : http://www.saintesavinebasket.fr/

Maud Lesoudard y croit « dur comme fer ! »

La capitaine du SSB continue de regarder vers le haut avec son équipe, à la veille de son entrée en lice dans les play-off à Sannois-Saint-Gratien
À la veille de son premier match des play-off à Sannois, la capitaine du SSB est persuadée que son équipe garde toutes ses chances

Maud, que s'est-il passé sur ces deux derniers matches de Culoz et Saint-Chamond, l'équipe a t-elle craqué ?
« (Catégorique) Pas du tout ! On n'a pas joué notre meilleur basket contre Culoz, c'est clair. On s'est heurté à une grosse défense de zone et nous avons manqué de réussite ce soir-là. Ce sont des choses qui arrivent. Cela aurait pu se produire quelques journées plus tôt. A Saint-Chamond, c'était différent. On a joué un bon basket, et on se fait « voler », je ne trouve pas d'autre mot, notamment dans le money time. On s'est fait mitrailler de fautes, moi la première. Je n'ai pas passé plus de dix minutes sur le terrain. J'étais ciblée, c'est sûr. »

Dans quel état d'esprit êtes-vous à la veille de ces play-off, que vous débutez avec deux victoires de retard sur les autres prétendantes à la montée ?
« On a accusé le coup dans les jours qui ont suivi Saint-Chamond, c'est légitime. Et puis j'ai senti dans le groupe un fort sentiment de frustration, de révolte. On n'a pas mené toute la saison pour se faire recaler de cette manière, si près de notre objectif. On a les crocs, je peux vous l'assurer, et c'est loin d'être terminé pour nous. »
« Pas de figuration ! »

À combien estimez-vous vos chances d'accrocher une des deux premières places ?
« (Sans hésiter) 100 % ! J'y crois dur comme fer. Je ne veux pas paraître prétentieuse, mais nous avons l'un des meilleurs collectifs des six prétendants, nous sommes dans le top 5 des défenses et des attaques, toutes poules de N2 confondues, cela veut dire quelque chose. On ne se lance pas dans ces play-off pour faire de la figuration. J'estime que nous sommes en mesure de tout gagner, en espérant que Culoz en fasse de même. Mais la dynamique sera conditionnée par ce premier match à Sannois... »

C'est une équipe que vous avez déjà affrontée par le passé...
« Il reste une ossature que nous connaissons, avec deux grandes intérieures, deux renforts venus de Sceaux. Ce ne sera pas facile mais on sait que l'on peut s'appuyer sur nos forces pour lancer nos play-off. »

Est-ce que c'est à vous, les leaders de l'équipe, de prendre les affaires en main ?
« On n'a pas Kobe Bryant dans l'équipe, personne qui puisse individuellement faire la différence. Je pense au contraire que chacun doit apporter son écot, comme cela a été le cas tout au long de la saison, prendre ses responsabilités et les bonnes décisions quand il le faudra. »

Personnellement, c'est un gros challenge pour vous...
« C'est vrai. Je suis restée à Sainte-Savine parce que je crois au projet. J'aime ce club car j'ai eu l'opportunité de partir à l'intersaison et cette accession est aussi un défi personnel. Je n'ai jamais joué en Nationale 1 et j'ai envie de vivre ça. Quatre ans de Nationale 2, j'en ai un peu marre...
http://www.lest-eclair.fr/ Publié le vendredi 20 avril 2012 à 11H04 -

Sainte-Savine n'a plus de calculs à faire

Pour les joueuses de Ludovic Lethenet, il est essentiel de s'imposer d'entrée, à Sannois-Saint-Gratien

Ludovic Lethenet, l'entraîneur savinien en est conscient, les deux défaites contre Culoz et Saint-Chamond en fin de saison régulière ont « fragilisé » son équipe. Mais il garde confiance, à l'attaque de ces play-offs à Sannois (2e). « Ce sont des compétitrices très frustrées, elles seront en mission lors des six prochains matches. »
Les enjeux pour le SSB tiennent en deux mots : tout gagner, face à Gravenchon, Sannois et Versailles, aller-retour. Et miser sur un faux pas, au moins, de Saint-Chamond, sur qui les Saviniennes ont conservé le point-average. « Il faut sortir un gros premier match ce soir pour se donner de l'élan. C'est déterminant. Et ensuite prendre match après match », dit-il. « On a 50 % de chances d'atteindre notre objectif. »
Rappelons que seules les deux premières formations de cette poule seront invitées en Nationale 1, et à jouer les finalités les 2 et 3 juin à La Rochelle, pour le titre. Ce serait la cerise sur le gâteau d'une saison qui fut exemplaire… jusqu'à deux matches de la fin.

* Sannois-Saint-Gratien (2e, 7 pts)-SSB (5e, 5 pts), ce soir 20 h
P.M. http://www.lest-eclair.fr/ Publié le samedi 21 avril 2012 à 10H52

Culoz
La vie sans Tomczak

AMOINDRIES. Malgré l’absence de Lucja Tomczak, blessée à la cheville, et dont le retour n’est pas encore programmé, le Culoz BC espère avoir son mot à dire lors des play-offs.
Alors que les Culoziennes abordent ce samedi les play-offs en position de leader, elles devront faire sans leur joueuse majeure, gravement blessée à la cheville lors du dernier match de la saison régulière.

Le coup dur

Le 7 avril dernier, lors du dernier match de la saison régulière, le Culoz BC recevait l’équipe espoirs du FC Lyon. Une rencontre entre le leader et la lanterne rouge qui ne devait être qu’une formalité pour les Culoziennes, un match sans histoire. Sauf qu’à la vingt-septième minute de jeu, suite à une mauvaise réception, l’intérieur bugiste Lucja Tomczak se blessait gravement à la cheville (grosse entorse en attente de l’IRM). A ce moment précis, tout le monde présent dans la salle Jean Falconnier, joueuses, staff, dirigeants, public, comprenait que la fin de saison des Culoziennes s’assombrissait d’un seul coup.

Des solutions à trouver

Pas évident de pallier à une telle absence. En plus d’être une pièce maîtresse de l’armada culozienne, Lucja Tomczak est tout simplement la meilleure marqueuse de la division, toutes poules confondues, avec 20,1 pts de moyenne par match. La jeune polonaise de 24 ans, de par son adresse et sa mobilité, est le point de référence de l’attaque culozienne. Sans elle, l’équipe dirigée par Jean-Pierre Dequatre va devoir trouver d’autres solutions dans le jeu, pour combler ce déficit important de points. “Je compte responsabiliser certaines filles, à commencer par Lucille (Chaboud), Perrine (Chinal) et Stéphanie (Comte), qui composent notre secteur intérieur”, affirme le coach bugiste.

La force du collectif

Fort heureusement, le Culoz BC ne se résume pas à Lucja Tomczak. “Nous disposons d’autres atouts intéressants, avec notamment notre capitaine Laure Coutaz à la mène, et à l’extérieur Elodie Tadeuszak, capables toutes les deux de transcender l’équipe. Notre force, c’est avant tout le collectif”, assure Jean-Pierre Dequatre. Et le mental, à fortiori. Le Culoz BC reste sur une impressionnante série de quatorze victoires consécutives en championnat. Le dernier revers en date remonte ainsi au 5 novembre, face à Saint-Chamond (66-70). Une éternité. Oui mais voilà, depuis bientôt trois ans, jamais Lucja Tomczak n’avait manqué à l’appel.

Une ambition intacte

Si Jean-Pierre Dequatre affirme n’avoir aucune pression de résultat, tout le monde dans la cité bugiste se prend à rêver d’une accession en Nationale 1. “Maintenant que nous y sommes (en play-offs), on va tout faire pour aller chercher la montée. Les filles sont des compétitrices, et elles ne lâcheront rien, quoi qu’il arrive.” En position préférentielle, puisque premier de cette poule de qualification - le Culoz BC a une vraie carte à jouer. Objectif : s’imposer à Versailles demain soir. Histoire de lancer à merveille cette seconde phase, et de rassurer un club qui espère le retour au plus vite de son intérieure polonaise...
François DUCRUET le 20/04/2012 - http://www.ledauphine.com
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Culoz doit s’imposer à Versailles

Lucile Chaboud est prête à pallier à l’absence de Lucja Tomczak.

Culoz attaque les play-off ce soir avec un déplacement dans la région, parisienne. La victoire est impérative pour rester dans la course à la montée.
Un an après avoir disputé les play-off en Nationale 3, les Culoziennes vont entamer ceux de la division supérieure sur la lancée d’une série de quatorze succès consécutifs.
Le président Philippe Comte aurait signé des deux mains en début de saison pour un tel dénouement. Et encore plus au soir de la seconde journée où les Bugistes avaient subi un gros camouflet (72-52) à l’issue de leur premier déplacement de la saison au Creusot.
Sous la houlette du trio de coaches (Jean-Pierre Dequatre, Olivier Mognon et Yacine Aouadi), le groupe n’a eu de cesse de progresser pour arracher une somptueuse victoire (71-60) lors de l’avant-dernière journée chez le leader Sainte-Savine.
Un succès qui a hissé les joueuses de l’Ain en tête de leur poule D et qui les autorise à débuter les play-off en co-leader avec deux formations de la poule C. Sannois-Saint-Gratien et Gravenchonnais présentent le même bilan que les Bugistes : trois victoires pour une défaite.
Le premier déplacement à Versailles s’avère déjà important car les co-leaders se sont déjà imposés dans les Yvelines.
Jean-Pierre Dequatre confirme : « Si nous voulons rester en course pour l’accession en Nationale 1, nous devons nous imposer à Versailles. Nous partons un peu dans l’inconnu quant au niveau de la poule C. Nous savons seulement que Versailles possède deux points forts : sa meneuse, qui évolue en équipe de France de la police, et son intérieur. »
Les Culoziennes vont devoir se passer des services de leur intérieur Lucja Tomczak victime d’une grave entorse à la cheville lors du dernier match contre le FC Lyon.
Le coach pense que son groupe peut surseoir à cette absence : « Nous avons d’autres atouts à l’intérieur. Lucile Chaboud, Perrine Chinal et Stéphanie Comte sont aptes à suppléer son absence qui pourrait durer tous les play-off. La force du groupe, tant sur le plan mental que sur celui de la solidarité, devrait nous permettre de bien nous comporter. »

Composition de Culoz : Laure Coutaz, Lucile Chaboud, Cécile Colomb ; Elodie Tadeuszak, Stéphanie Comte, Elodie Fayard-Rollet, Anaïs Neyret, Marine Remondat ; Perrine Chinal.

CE SOIR À 20 heures Entente-Chesnay-Versailles – Culoz BC.
http://www.leprogres.fr/ Publié le 21/04/2012 à 06:00

Le Chesnay-Versailles - Culoz

La deuxième chance de l’Entente

Leïla Lachgar et Le Chesnay-Versailles partent pour une deuxième campagne d’affilée en play-offs. Cette fois, elles affronteront les Axonaises de Culoz dans la peau de l’outsider.

On dit que les trains ne passent pas deux fois. Et pourtant, après avoir manqué celui qui aurait dû la mener en Nationale 1 la saison dernière, l’Entente Le Chesnay-Versailles se voit proposer une deuxième chance de faire le voyage vers l’étage supérieur. En délicatesse au classement début mars, les Yvelinoises ont pu profiter des errements soudains de leurs adversaires directs et d’un goût de la victoire retrouvé, pour s’emparer de la 4e place de leur poule, la dernière qualificative pour ces phases finales.

Ce soir, les choses très sérieuses commencent face à Culoz, une formation de l’Ain qui a terminé première du groupe D. En somme, un véritable test pour la suite et pour une formation qui était passée totalement au travers de ses play-offs il y a tout juste un an, encaissant six défaites en autant de matchs.

« Je nous sens moins épuisés mentalement et physiquement que l’an passé, note cependant l’entraîneur Vinko Bardic. Et puis, on jouera peut-être un peu plus libérés du fait que nous sommes cette fois loin d’être favoris. »

C’est en effet en dernière position, avec 4 points au compteur (classement effectué par rapport aux points engrangés face aux autres qualifiés de la poule durant la saison régulière) que l’Entente aborde ces play-offs, avec, comme défi, celui d’accrocher une des deux premières places synonyme d’accession. Avec 7 points, Culoz, Sannois-Saint-Gratien et Gravenchon sont déjà bien loin devant.

« Cela s’annonce compliqué, c’est vrai. Trois points de retard, c’est énorme et les adversaires de l’autre poule me paraissent encore plus fortes que celles de l’an dernier, annonce Vinko Bardic. Mais on y croit, sinon, pas la peine de jouer ! Les joueuses sont motivées, soudées. Est-ce que cela suffira? C’est la question. »

Qui plus est, l’entraîneur doit faire face à un premier problème de taille : l’absence de Mylène Condoris, victime d’une entorse à une cheville. « Elle va beaucoup nous manquer, elle nous a parfois gagné des matchs », regrette Bardic. Parti devant et sans handicap en 2011, Le Chesnay-Versailles n’avait eu que ses yeux pour pleurer à l’issue de la phase finale. Derrière les autres et amoindri ce soir, il ne lui reste plus à espérer que l’histoire s’inverse jusqu’au bout.

LES AUTRES MATCHS. Ce soir, 20 heures : Gravenchon - Saint-Chamond; Sannois-Saint-Gratien - Sainte-Savine.

LE CHESNAY-VERSAILLES - CULOZ
Ce soir (20 heures), gymnase du Bel-Air au Chesnay.
Arbitres : MM. Bertrand et Chaffre.
Le Chesnay-Versailles : Laguens, Lachgar, Touré, Descoins, A. Dancer, Magny, Salah Aly, C. Dancer. Entr. : Bardic.
Culoz : Coutaz, Colomb, Chinal, Comte, Chaboud, Tomczak, Remondat, Tadeuszak, Fayard-Rollet, Neyret. Entr. : Dequatre.

http://www.leparisien.fr/ Laurent Mansart | Publié le 21.04.2012

la zone a écrit :Le Chesnay-Versailles - Culoz

La deuxième chance de l’Entente

(extrait) ...l'absence de Mylène Condoris, victime d'une entorse à une cheville...
http://www.leparisien.fr/ Laurent Mansart | Publié le 21.04.2012, 07h00

Pourrais-tu nous en dire plus ?

Un grand merci pour le match en direct c vraiment cool de pouvoi le suivre quand on peu pas faire les deplacement avec les filles ....mm en cas de defaite

Culoz a complètement raté son début de match et cela lui coute une victoire qui était à sa portée...

Est ce que Culoz était également privé d'ELODIE FAYARD (0 pt sur score basketlive)?

Patou a écrit :

la zone a écrit :Le Chesnay-Versailles - Culoz

La deuxième chance de l’Entente

(extrait) ...l'absence de Mylène Condoris, victime d'une entorse à une cheville...
http://www.leparisien.fr/ Laurent Mansart | Publié le 21.04.2012, 07h00

Pourrais-tu nous en dire plus ?

Malheureusement, les articles du journal 'leparisien' sont bloqués une bonne semaine.
Avec un peu d'astuces, on arrive à récupérer quelques phrases...
Ayant mis l'article mentionnant l'entorse de Lucja Tomczak à Culoz, il me semblait honnête de signaler celle de Mylène Condoris.

La situation se corse pour Sainte-Savine

Souvent sanctionnée, Monika Chabadova n'a pas eu le loisir de s'exprimer pleinement.

À Sannois, Sannois St-Gratien bat le SSB 83-59 (19-21, 17-19, 25-5, 22-14).
SSB : 10/19 aux LF, 5 paniers à 3 pts, 26 fautes d'équipe.
Leblanc, Coridon 3, Coste 3, Lesoudard 6, Pavlendova 14, Puissant 3, Mangeonjan 4, Jeandon 13, Vignola 5, Chabadova 8. Entraîneur : Ludovic Lethenet.

L'entrée dans les play-off n'aura pas brisé la spirale négative du Sainte-Savine Basket, qui a encaissé hier à Sannois sa troisième défaite consécutive (83-59). Déjà fortement entamées, les chances d'accéder en N1 s'amenuisent, bien que Ludovic Lethenet ne renonce pas. À la hauteur en première période (36-40), ses joueuses ont payé l'intransigeance arbitrale et la zone mise en place ensuite par Sannois. D'où l'ampleur d'un échec que les joueuses majeures, ciblées, n'ont pu enrayer.
Clément BATTELIER
http://www.lest-eclair.fr/ - Publié le dimanche 22 avril 2012 à 11H00
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Sainte-Savine en ballottage défavorable

Les Saviniennes ont été très pénalisées en défense à Sannois, et bloquées en attaque en deuxième période

* Sannois Saint-Gratien bat Sainte-Savine Basket 83-59 (36-40)
19-21, 17-19, 25-5, 22-14
SSB : 10/19 aux lancers, 5 paniers à 3 pts, 26 fautes (Puissant 5). Leblanc, Coridon 3, Coste 3, Lesoudard 6, Pavlendova 14, Chabadova 8, Puissant 3, Mangeonjan 4, Jeandon 13, Vignola 5. Ent : Ludovic Lethenet

Sainte-Savine Basket a un peu plus hypothéqué ses chances de montée en Nationale 1, en s'inclinant lourdement à Sannois-Saint-Gratien. « Il nous reste une chance infime » souligne malgré tout Ludovic Lethenet, pour qui le challenge du sans-faute à venir reste d'actualité. Surtout à domicile. Mais il devra s'accompagner de résultats favorables dans les autres confrontations, en espérant que Sannois, désormais favori pour la première place, soit capable de gagner face à Culoz lors de la dernière journée… Des « si » qui entretiennent cependant la flamme, alors que Versailles, vainqueur surprise de Culoz sera le prochain adversaire du SSB à Volbart (samedi, 20 heures).
Tout avait bien commencé pour Lesoudard et ses partenaires (9-0, 14-2) en s'appuyant sur la grosse activité défensive qui a fait sa force cette saison. « Mais une pluie de fautes s'est alors abattue sur nous » déplore le coach. Surprise, sentiment d'injustice et incompréhension côté savinien, « aucun contact ne sera toléré » ont répliqué les arbitres. Encore devant au score à la pause (36-40) mais avec Lesoudard et Chabadova à trois fautes, le SSB débutait la deuxième période face à une zone cadenassée. Lethenet renvoyait Chabadova au feu pour tenter de débloquer la situation par quelques tirs primés, mais sur une lutte au rebond elle écopait trop vite de sa quatrième faute. « On a rarement été sanctionnées de cette façon-là ! » rumine encore l'entraîneur, qui ne pouvait que constater les dégâts ; le score final ne reflétant pas la valeur des deux équipes. Reste à espérer que le ressort ne soit pas complètement brisé dans les rangs saviniens…
Pascal MOUZON
http://www.lest-eclair.fr/ - Publié le lundi 23 avril 2012 à 11H00
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L’OSSG prend position

La petite danse improvisée par les joueuses de l’Olympique Sannois-Saint-Gratien, à l’issue de leur victoire contre Sainte-Savine sous les applaudissements des deux cents spectateurs, aurait presque des airs de consécration. Mais les joueuses de Frédéric Simonet ne fêtaient là qu’un premier succès en play-offs, qui leur permet toutefois de prendre, seules, la deuxième place de la poule F, mais aussi d’éliminer un rival dans la course à la montée.
« Elles sont heureuses. Elles se sont libérées », jubile leur coach. Une euphorie qui contraste avec leur début de rencontre, où la pression du résultat a clairement fait trembler les jambes sannoisiennes (2-14, 4e). « On était beaucoup trop crispés », reconnaît l’entraîneur.

Mais à l’image d’une Mélanie Behey virevoltante (26 points), l’OSSG va se ressaisir pour revenir dans la rencontre (19-21, 9e), sans parvenir à reprendre le contrôle du match (36-40, 20e). Des difficultés tactiques qui n’échappent pas à leur entraîneur. « Je suis passé en défense de zone. C’est ce qui nous fait gagner », expliquera fièrement le technicien. Un pari gagnant qui laisse littéralement les Champenoises sur place. Un premier 10-0 fait mener les partenaires de Rachel Guillet pour la première fois du match (46-40, 26e) et les galvanise pour une fin de rencontre époustouflante de maîtrise (73-51, 37e). « C’est l’idéal de commencer par une victoire, mais chaque match est une rencontre différente », tempère Simonet, attendu la semaine prochaine à Saint-Chamond, dans l’obligation de réagir après son revers chez le leader, Gravenchon.

SANNOIS-SAINT-GRATIEN - SAINTE SAVINE : 83-59 (19-21, 17-19, 25-5, 22-14). Spectateurs : 200. Arbitres : MM. Kiritharan et Maarawi.
OSSG : Astier (2), Pagelli (20), Guillet (3), Capri, Chanlon (7), Behey (26), Marcinkowski (14), Carruge (2), Dubourg (9). Entr. : Simonet.

JÉRÉMIE LONGUET | Publié le 23.04.2012 - http://www.leparisien.fr/

Les autres résultats
- Gravenchon-Saint-Chamond 64-59
- Versailles-Culoz 63-58