NF2 - POULE B [2008/2009]
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nutz
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Le lien:zalup a écrit :Lu l'article dans la NR ce matin, Bon match aux Tourangelles
ça passe ou ça casse....
ça s'annonce chaud!
Bon match !
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la zone
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La Couronne - BVLU
Jérôme Ferrini, coach à tout faire de la Couronne
Jérôme Ferrini avait la réputation d'être un coach rigide. Cette année, il s'est mis au yoga et fait mentir la rumeur •
Cela lui prend une heure et demie par semaine. Des exercices de respiration, quelques mouvements relaxants et un peu d'assouplissement. «Je me suis mis au yoga cette année, pour être plus zen et apprendre le détachement. Tout le monde se fout de ma gueule mais ça marche!»
Entraîneur du COC depuis trois ans, Jérôme Ferrini commence à faire mentir sa réputation de coach rigide, râleur et défensif. La Couronne est cette saison la troisième meilleure attaque du championnat. Et une équipe un peu folle, habituée à renverser le score en toute fin de match.
«En trois ans, j'ai appris à laisser plus de liberté aux filles. On se connaît tellement bien maintenant, j'ai totalement confiance en elles. Et puis, elles ont de vraies qualités offensives. Je suis obligé de m'adapter.» Apprendre à faire avec son groupe, à grandir avec lui, c'est sans doute la clé du métier.
«Un gagneur avant tout»
Et parvenir à dompter son naturel pour le bien de l'équipe.«Au début, je voulais gagner en écrasant l'adversaire. Maintenant, je me dis que l'essentiel, c'est de marquer un point de plus. La défaite, elle, reste très dure à avaler.»
Son ancien coéquipier Eric Courant constate le changement, amusé. «Avant, il n'écoutait pas, il suivait sa ligne directrice et voilà. Il a fait beaucoup de progrès là-dessus. C'est normal, c'est un jeune coach. Mais sur le côté irritable, faut qu'il progresse encore…»
Même son de cloche du côté de sa joueuse Marie Butard. «Il a appris à moins stresser mais il reste un gagneur avant tout qui apporte beaucoup de rigueur.» En trois ans, l'ancien meneur de jeu du CBB a eu le temps d'apprendre son métier au fil des aléas du championnat. Surtout qu'il découvrait cette profession un peu par hasard. «Je n'avais jamais pensé à ça et j'avais prévu de poursuivre ma carrière une saison de plus. Mais l'opportunité était alléchante.»
Le Breton a alors dû apprendre qu'une basketteuse n'est pas un basketteur. «L'approche psychologique est essentielle. Soit les filles te font confiance et suivent complètement ton discours, soit elles n'y croient pas et mieux vaut partir en courant. Elles sont moins individualistes que les gars.»
Préparateur physique à l'ACH
Sa réputation de coach ultra-exigeant, de pro au milieu des amateurs, Ferrini l'a gagnée en travaillant dur et en apportant des méthodes inhabituelles à la N2 féminine. Le travail vidéo - «Le week-end dernier, je me suis tapé 1.200 bornes pour voir le match de Tours et le filmer, il faut mettre toutes les chances de notre côté» -, le suivi médical - «Un ostéopathe passe deux fois par semaine et deux podologues nous accompagnent».
Et puis la préparation physique évidemment, orchestrée par celui qui deux fois par semaine dirige des séances de musculation chez les handballeuses de l'ACH. «Je crois que ça paie. Certaines filles n'ont plus de problèmes musculaires récurrents. Mais c'est une bagarre permanente: je leur fais prendre du muscle et elles n'en ont pas très envie.»
Le joueur qui avait changé de club à huit reprises se découvre entraîneur longue durée, soucieux de continuité. Et terriblement désireux de poursuivre son aventure au COC. «Ma priorité, c'est de rester ici. J'ai très envie de continuer avec ce groupe-là. J'attends une proposition des dirigeants qui tardent un peu…»
De son côté, Gérard Valentin assure que l'avenir de Jérôme Ferrini se situe à La Couronne. «Les résultats sont là. C'est quelqu'un de très rigoureux qui réussit de belles choses avec un effectif réduit. Pour nous, il sera encore là la saison prochaine. Le résultat de samedi n'aura pas d'influence sur son avenir.»
sports.charentelibre.com
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La Couronne - BVLU
ÇA PASSE OU ÇA CASSE…
Sébastien Nivet et sa bande jouent gros ce soir.
Condamnées à rejouer la sixième journée de championnat, les Tourangelles joueront à cette occasion leur place en play-off.
Un simple incident de jeu en fin de rencontre, une réserve technique posée par le coach de La Couronne, des instances fédérales qui tranchent (étrangement) dans le sens de l'équipe charentaise défaite sur leur terrain et voilà comment on (re)joue finalement la sixième journée de championnat après la 26e.
L'anecdote pourrait faire sourire, sauf que cette bis-repetita sera décisive dans la course au play-off, le BVLU 2e à deux points du leader Rezé affrontant son poursuivant immédiat (un point derrière). Voilà qui offre un dénouement à la saison régulière particulièrement tendue : « Si l'on gagne face à La Couronne, on prend la première place du groupe et on jouera en play-off contre Nice, explique Sébastien Nivet. Si l'on perd de moins de 11 points, on termine 2e de la poule derrière Rezé et on jouera Le Havre en play-off. En revanche, si l'on perd de plus de onze points, on termine 3e et on ne joue pas le play-off… »
Et si le BVLU perd tout juste de onze points ? Mauvaise question à moins d'avoir un doctorat en mathématiques pour pouvoir comprendre le système de goal-average particulier et de coefficient. De toute façon, le coach du BVLU entend bien ne pas avoir à sortir sa calculatrice : « Je ne pars pas en me disant que l'on a un matelas de onze points en début de rencontre. On y va pour gagner. On a plus de pression que nos adversaires car nous avons affiché notre objectif de montée en début de saison. Si l'on ne se qualifiait pas, ce serait une grosse désillusion. Mais j'ai des joueuses qui ont l'expérience pour gérer ce genre de rencontre. »
De l'expérience et de la qualité. Les filles du BVLU, au complet, l'ont encore prouvé le week-end dernier en se qualifiant pour la finale du Trophée Coupe de France. « Lundi, on était repos. Mardi, on a eu une réception, une séance photo et on pensait encore à Bercy. Mais mercredi, on a remis la tête dans le championnat, rassure Sébastien Nivet. En tout cas, le week-end dernier, on a montré qu'on avait les armes pour battre des équipes plus fortes que La Couronne. »
Un succès qui ferait particulièrement plaisir au coach tourangeau, agacé par l'attitude de son homologue charentais : « Moi, je ne règle pas mes comptes dans les journaux. Lui (Jérôme Ferrini), aime cela et passe son temps à parler du BVLU. Je n'ai pas de revanche à prendre, mais la meilleure réponse, ce serait de lui répondre sur le terrain. On a gagné chez nous, on les avait battus là-bas, alors… »
Frédéric Launay - www.lanouvellerepublique.fr
Coup d'envoi à 20 heures.
Jérôme Ferrini, coach à tout faire de la Couronne
Jérôme Ferrini avait la réputation d'être un coach rigide. Cette année, il s'est mis au yoga et fait mentir la rumeur •
Cela lui prend une heure et demie par semaine. Des exercices de respiration, quelques mouvements relaxants et un peu d'assouplissement. «Je me suis mis au yoga cette année, pour être plus zen et apprendre le détachement. Tout le monde se fout de ma gueule mais ça marche!»
Entraîneur du COC depuis trois ans, Jérôme Ferrini commence à faire mentir sa réputation de coach rigide, râleur et défensif. La Couronne est cette saison la troisième meilleure attaque du championnat. Et une équipe un peu folle, habituée à renverser le score en toute fin de match.
«En trois ans, j'ai appris à laisser plus de liberté aux filles. On se connaît tellement bien maintenant, j'ai totalement confiance en elles. Et puis, elles ont de vraies qualités offensives. Je suis obligé de m'adapter.» Apprendre à faire avec son groupe, à grandir avec lui, c'est sans doute la clé du métier.
«Un gagneur avant tout»
Et parvenir à dompter son naturel pour le bien de l'équipe.«Au début, je voulais gagner en écrasant l'adversaire. Maintenant, je me dis que l'essentiel, c'est de marquer un point de plus. La défaite, elle, reste très dure à avaler.»
Son ancien coéquipier Eric Courant constate le changement, amusé. «Avant, il n'écoutait pas, il suivait sa ligne directrice et voilà. Il a fait beaucoup de progrès là-dessus. C'est normal, c'est un jeune coach. Mais sur le côté irritable, faut qu'il progresse encore…»
Même son de cloche du côté de sa joueuse Marie Butard. «Il a appris à moins stresser mais il reste un gagneur avant tout qui apporte beaucoup de rigueur.» En trois ans, l'ancien meneur de jeu du CBB a eu le temps d'apprendre son métier au fil des aléas du championnat. Surtout qu'il découvrait cette profession un peu par hasard. «Je n'avais jamais pensé à ça et j'avais prévu de poursuivre ma carrière une saison de plus. Mais l'opportunité était alléchante.»
Le Breton a alors dû apprendre qu'une basketteuse n'est pas un basketteur. «L'approche psychologique est essentielle. Soit les filles te font confiance et suivent complètement ton discours, soit elles n'y croient pas et mieux vaut partir en courant. Elles sont moins individualistes que les gars.»
Préparateur physique à l'ACH
Sa réputation de coach ultra-exigeant, de pro au milieu des amateurs, Ferrini l'a gagnée en travaillant dur et en apportant des méthodes inhabituelles à la N2 féminine. Le travail vidéo - «Le week-end dernier, je me suis tapé 1.200 bornes pour voir le match de Tours et le filmer, il faut mettre toutes les chances de notre côté» -, le suivi médical - «Un ostéopathe passe deux fois par semaine et deux podologues nous accompagnent».
Et puis la préparation physique évidemment, orchestrée par celui qui deux fois par semaine dirige des séances de musculation chez les handballeuses de l'ACH. «Je crois que ça paie. Certaines filles n'ont plus de problèmes musculaires récurrents. Mais c'est une bagarre permanente: je leur fais prendre du muscle et elles n'en ont pas très envie.»
Le joueur qui avait changé de club à huit reprises se découvre entraîneur longue durée, soucieux de continuité. Et terriblement désireux de poursuivre son aventure au COC. «Ma priorité, c'est de rester ici. J'ai très envie de continuer avec ce groupe-là. J'attends une proposition des dirigeants qui tardent un peu…»
De son côté, Gérard Valentin assure que l'avenir de Jérôme Ferrini se situe à La Couronne. «Les résultats sont là. C'est quelqu'un de très rigoureux qui réussit de belles choses avec un effectif réduit. Pour nous, il sera encore là la saison prochaine. Le résultat de samedi n'aura pas d'influence sur son avenir.»
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La Couronne - BVLU
ÇA PASSE OU ÇA CASSE…
Sébastien Nivet et sa bande jouent gros ce soir.
Condamnées à rejouer la sixième journée de championnat, les Tourangelles joueront à cette occasion leur place en play-off.
Un simple incident de jeu en fin de rencontre, une réserve technique posée par le coach de La Couronne, des instances fédérales qui tranchent (étrangement) dans le sens de l'équipe charentaise défaite sur leur terrain et voilà comment on (re)joue finalement la sixième journée de championnat après la 26e.
L'anecdote pourrait faire sourire, sauf que cette bis-repetita sera décisive dans la course au play-off, le BVLU 2e à deux points du leader Rezé affrontant son poursuivant immédiat (un point derrière). Voilà qui offre un dénouement à la saison régulière particulièrement tendue : « Si l'on gagne face à La Couronne, on prend la première place du groupe et on jouera en play-off contre Nice, explique Sébastien Nivet. Si l'on perd de moins de 11 points, on termine 2e de la poule derrière Rezé et on jouera Le Havre en play-off. En revanche, si l'on perd de plus de onze points, on termine 3e et on ne joue pas le play-off… »
Et si le BVLU perd tout juste de onze points ? Mauvaise question à moins d'avoir un doctorat en mathématiques pour pouvoir comprendre le système de goal-average particulier et de coefficient. De toute façon, le coach du BVLU entend bien ne pas avoir à sortir sa calculatrice : « Je ne pars pas en me disant que l'on a un matelas de onze points en début de rencontre. On y va pour gagner. On a plus de pression que nos adversaires car nous avons affiché notre objectif de montée en début de saison. Si l'on ne se qualifiait pas, ce serait une grosse désillusion. Mais j'ai des joueuses qui ont l'expérience pour gérer ce genre de rencontre. »
De l'expérience et de la qualité. Les filles du BVLU, au complet, l'ont encore prouvé le week-end dernier en se qualifiant pour la finale du Trophée Coupe de France. « Lundi, on était repos. Mardi, on a eu une réception, une séance photo et on pensait encore à Bercy. Mais mercredi, on a remis la tête dans le championnat, rassure Sébastien Nivet. En tout cas, le week-end dernier, on a montré qu'on avait les armes pour battre des équipes plus fortes que La Couronne. »
Un succès qui ferait particulièrement plaisir au coach tourangeau, agacé par l'attitude de son homologue charentais : « Moi, je ne règle pas mes comptes dans les journaux. Lui (Jérôme Ferrini), aime cela et passe son temps à parler du BVLU. Je n'ai pas de revanche à prendre, mais la meilleure réponse, ce serait de lui répondre sur le terrain. On a gagné chez nous, on les avait battus là-bas, alors… »
Frédéric Launay - www.lanouvellerepublique.fr
Coup d'envoi à 20 heures.
Modifié en dernier par la zone le dim. 26 avr. 2009 11:18, modifié 1 fois.
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Martini
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la zone
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Classement officiel de la FFBB à l'issue de la 26ème journée
1 BASKET VAL DE LOIRE UNION 37
2 CERCLE SAINT PAUL REZE
-------------------------------------------------- ------------------------
3 C.O. COURONNAIS
4 ARGENTONNAISES THOUARS B 79
5 CA BRIVE CORREZE SECTION BASKET
6 ANGERS - UNION FEMININE BASKET
7 GARNACHE
8 STADE POITEVIN BASKETBALL
9 US TALENCE
10 E. SP. GIMONTOISE BB
11 JSA BORDEAUX BASKET
12 TARBES GESPE BIGORRE
13 PUILBOREAU BBP
1 BASKET VAL DE LOIRE UNION 37
2 CERCLE SAINT PAUL REZE
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3 C.O. COURONNAIS
4 ARGENTONNAISES THOUARS B 79
5 CA BRIVE CORREZE SECTION BASKET
6 ANGERS - UNION FEMININE BASKET
7 GARNACHE
8 STADE POITEVIN BASKETBALL
9 US TALENCE
10 E. SP. GIMONTOISE BB
11 JSA BORDEAUX BASKET
12 TARBES GESPE BIGORRE
13 PUILBOREAU BBP
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jim44
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- Enregistré le : sam. 20 sept. 2008 10:01
Félicitations aux filles du BVLU, victoire de 11 pts ce soir à la Couronne
. J'attends des réactions des 2 côtés. Koprose, au moins un déplacement avec une victoire chez les gros
Place à Nice pour vous, " maillot de bain oblige" et de plus elles ont 3 blessées du 5 majeurs, source sure. Un gros pied pour le BVLU en N1 la saison prochaine

Place à Nice pour vous, " maillot de bain oblige" et de plus elles ont 3 blessées du 5 majeurs, source sure. Un gros pied pour le BVLU en N1 la saison prochaine
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Koprose
- Sophomore
- Messages : 118
- Enregistré le : lun. 07 avr. 2008 9:06
Merci Jim mais non, pas si gros que çà !!! Mais l'ambiance y était...très bien d'ailleurs................mais le yoga n'a pas suffit, et la vidéo non plus !!!!!jim44 a écrit :Félicitations aux filles du BVLU, victoire de 11 pts ce soir à la Couronne![]()
. J'attends des réactions des 2 côtés. Koprose, au moins un déplacement avec une victoire chez les gros
![]()
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![]()
Place à Nice pour vous, " maillot de bain oblige" et de plus elles ont 3 blessées du 5 majeurs, source sure. Un gros pied pour le BVLU en N1 la saison prochaine![]()
Mais je crois qu'il va se mettre à la boxe !!!!
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la zone
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- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
La Couronne - BVLU : 48-59
LE BVLU DÉFIERA NICE
La Couronne : 48
Val de Loire : 59
Spectateurs : 400.
Quarts temps : 16-14, 9-14 (25-28 ), 10-16 (35-44), 13-15 (48-59).
La Couronne : Butard 16, Rozmanowski 7, Levant 8, Demolliens 1, Chalumeau 11, Chambord 3, Labrunie 2.
BVLU : Cazaux 2, Belleville 8, M'Bah Nerriere 22, Libicova 11, Anguelova 12, Saunier 2, Perrussel 2.
Ça passe pour Perrussel et ses camarades, qui continuent leur route.
Les filles de Sébastien Nivet arrachent leur qualification dans une grosse ambiance.
Même s'il y a de la déception dans les rangs locaux, la fête est tout de même au rendez-vous. Mais, en face, Val de Loire a mieux géré l'événement et s'octroie donc le droit de jouer les play-offs face à Nice. Les Charentaises, solides défensivement, ont perdu le match à cause d'un manque de réalisme. Pourtant, après avoir été menées 4-0 d'entrée de match, les Couronnaises passent devant et mènent 10-4. La salle explose et tous les supporters poussent les leurs pour les emmener en phase finale.
Mais en face, l'expérience parle. Les Tourangelles laissent passer l'orage et corrigent leurs erreurs après être menées 16-14 à la fin du premier quart-temps : « Sur la première période, on leur offre 6, 7 points car on joue avec trop d'approximations », analysera Sébastien Nivet, le coach de Val de Loire. La tendance est inversée, et les Couronnaises vont courir après le score tout au long du match. « Nous nous sommes battues toutes seules, on a fait un gros match défensif, mais on a péché sur les shoots », dira Jérôme Ferrini dans le camp adverse.
De l'autre côté, les Tourangelles engrangent. Malgré des efforts incessants des joueuses locales, l'expérience visiteuse est un sacré obstacle pour les locales. « J'ai des joueuses qui ont du vécu et de l'expérience, qui savent foncer lors des temps forts et temporiser lors des temps faibles », confirme le coach tourangeau.
De l'intensité jusqu'au bout
A deux secondes de la fin, les deux entraîneurs montent en intensité. Le coach visiteur demande un temps mort. Au retour de celui-ci, les joueuses tourangelles changent de côté pour évoluer et finir le match devant leur public, ce qui a le don d'agacer Ferrini : « Leur comportement est inadmissible. Elles nous ont laissées de côté. Elles nous ont battues, c'est normal, mais j'ai tout de même tenu à dire à l'entraîneur d'en face ce que je pensais. »
« Ferrini aime bien faire monter les choses, moi c'est le sportif qui m'importe, lui entre ses déclarations dans la presse et son comportement, il est un peu court », se défend Sébastien Nivet. Qu'importe, la fête n'est pas gâchée et Tours jouera les play-offs. Pour La Couronne, malgré une belle saison, il faudra patienter une saison de plus.
www.lanouvellerepublique.fr
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Sébastien Nivet (coach du BVLU) : « C'était un milieu hostile avec beaucoup d'ambiance, il a fallu s'acclimater. Nous sommes très heureux de cette qualification. Je n'ai jamais eu peur même si lors du premier quart-temps on a fait beaucoup d'erreurs. On a su gérer notre match. Désormais, on va tout faire pour venir à bout de Nice et assurer notre montée. Car, pour nous, la saison n'est pas bouclée. Les filles doivent aller au bout d'elles-mêmes. »
Jérôme Ferrini (coach de La Couronne) : « C'est la première fois que je voyais une telle ambiance dans cette salle, c'était énorme. On a vécu une superbe soirée de basket. Cela récompense le travail et le parcours des filles. La montée n'est pas là, mais on a quand même fait une jolie saison. »
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LE BVLU DÉFIERA NICE
La Couronne : 48
Val de Loire : 59
Spectateurs : 400.
Quarts temps : 16-14, 9-14 (25-28 ), 10-16 (35-44), 13-15 (48-59).
La Couronne : Butard 16, Rozmanowski 7, Levant 8, Demolliens 1, Chalumeau 11, Chambord 3, Labrunie 2.
BVLU : Cazaux 2, Belleville 8, M'Bah Nerriere 22, Libicova 11, Anguelova 12, Saunier 2, Perrussel 2.
Ça passe pour Perrussel et ses camarades, qui continuent leur route.
Les filles de Sébastien Nivet arrachent leur qualification dans une grosse ambiance.
Même s'il y a de la déception dans les rangs locaux, la fête est tout de même au rendez-vous. Mais, en face, Val de Loire a mieux géré l'événement et s'octroie donc le droit de jouer les play-offs face à Nice. Les Charentaises, solides défensivement, ont perdu le match à cause d'un manque de réalisme. Pourtant, après avoir été menées 4-0 d'entrée de match, les Couronnaises passent devant et mènent 10-4. La salle explose et tous les supporters poussent les leurs pour les emmener en phase finale.
Mais en face, l'expérience parle. Les Tourangelles laissent passer l'orage et corrigent leurs erreurs après être menées 16-14 à la fin du premier quart-temps : « Sur la première période, on leur offre 6, 7 points car on joue avec trop d'approximations », analysera Sébastien Nivet, le coach de Val de Loire. La tendance est inversée, et les Couronnaises vont courir après le score tout au long du match. « Nous nous sommes battues toutes seules, on a fait un gros match défensif, mais on a péché sur les shoots », dira Jérôme Ferrini dans le camp adverse.
De l'autre côté, les Tourangelles engrangent. Malgré des efforts incessants des joueuses locales, l'expérience visiteuse est un sacré obstacle pour les locales. « J'ai des joueuses qui ont du vécu et de l'expérience, qui savent foncer lors des temps forts et temporiser lors des temps faibles », confirme le coach tourangeau.
De l'intensité jusqu'au bout
A deux secondes de la fin, les deux entraîneurs montent en intensité. Le coach visiteur demande un temps mort. Au retour de celui-ci, les joueuses tourangelles changent de côté pour évoluer et finir le match devant leur public, ce qui a le don d'agacer Ferrini : « Leur comportement est inadmissible. Elles nous ont laissées de côté. Elles nous ont battues, c'est normal, mais j'ai tout de même tenu à dire à l'entraîneur d'en face ce que je pensais. »
« Ferrini aime bien faire monter les choses, moi c'est le sportif qui m'importe, lui entre ses déclarations dans la presse et son comportement, il est un peu court », se défend Sébastien Nivet. Qu'importe, la fête n'est pas gâchée et Tours jouera les play-offs. Pour La Couronne, malgré une belle saison, il faudra patienter une saison de plus.
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Sébastien Nivet (coach du BVLU) : « C'était un milieu hostile avec beaucoup d'ambiance, il a fallu s'acclimater. Nous sommes très heureux de cette qualification. Je n'ai jamais eu peur même si lors du premier quart-temps on a fait beaucoup d'erreurs. On a su gérer notre match. Désormais, on va tout faire pour venir à bout de Nice et assurer notre montée. Car, pour nous, la saison n'est pas bouclée. Les filles doivent aller au bout d'elles-mêmes. »
Jérôme Ferrini (coach de La Couronne) : « C'est la première fois que je voyais une telle ambiance dans cette salle, c'était énorme. On a vécu une superbe soirée de basket. Cela récompense le travail et le parcours des filles. La montée n'est pas là, mais on a quand même fait une jolie saison. »
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