Je n'ai pas votre expérience de la LFB, pour pouvoir apprécier le potentiel de cette équipe dans ce nouvel environnement de LFB.
Le CCBF Chartres garde l'ossature de son équipe qui s'est construite, en 2 années consécutives en finale des play-off de LF2 : à part malheureusement Emma Peytour, notre tireuse à 3 points, partie à la Roche Vendée, et Helena Delaruelle, jeune et talentueuse, partie, je ne sais où pour l'instant et Uju Ugoka, partie également après une demi-année d'exercice à cause de blessures.
Après la phase régulière dans la Halle Jean Cochet, belle salle de 1100 places maxi en mettant des gens debout, mais qui tournait autour de 800 spectateurs durant la saison, une nouvelle enceinte de quasi 4000 places, Le Colisée, a été inaugurée au moment du début des play-off (C'est Chartres Hand-Ball qui a une équipe en ProA qui l'a inaugurée... et y a perdu tous ses matchs depuis....). Le CCBF y a gagné tous ces matches de play-off avec un nombre de spectateurs en nombre croissant de 2000 à 4000 (je pourrais vérifier les chiffres exacts). Jamais je n'aurais pu croire que le CCBF aurait pu rassembler un tel nombre de spectateurs. Cette équipe a acquis un capital sympathie incroyable notamment avec Elise Marié, la meneuse de jeu, fidèle au club depuis 2015, élue à plusieurs reprises MVP pour son poste en LF2, discrète de caractère mais patronne sur le terrain et qui donne une belle identité à l'équipe.
En gardant l'identité du groupe, le CCBF pourrait peut-être réussir à fidéliser un public pour les matchs de basket, car pour la soutenabilité du projet, il faut dépasser la moyenne (évaluée au doigt levé) de 800 spectateurs et resté sur l'élan du nombre de spectateurs des play-off. Le recrutement de Nicole Enabosi, qui revient au club après 1 an à Toulouse, qui descendait de LFB et finaliste des play-off, reste dans cette lignée. Nicole Enabosi avait fait des merveilles, l'année de sa venue, . Le recrutement de Kendall Cooper, MVP de LF2, est cohérent dans cet ensemble. La jeune Stella Colas, du Pôle France, mise sur un potentiel futur. Il manque un 1-2 pour compenser le départ de Héléna Delaruelle.
Je trouve plutôt bien que ce groupe, qui après sa défaite en finale l'an dernier contre Charnay, avait déclaré aussitôt que l'objectif était la montée en LFB pour l'année suivante, qui s'est renforcé de façon équilibrée, garde l'ossature (enfin celles qui ont voulu rester) pour cette montée historique de ce club en LFB.
Cela suffira-t-il ? Charnay l'an dernier, qui avait battu Chartres en finale des Play-Off, a maintenu le cadre de son équipe et l'a complété avec des joueuses de LF2 et a fait une belle saison. La différence est que Charnay venait de descendre de LFB quand l'équipe est aussitôt remontée.
Le CCBF pourra-t-il se maintenir ?