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résultats Journée 5:

Mourenx-Villeneuve 45-56
Calais-Mondeville 61-76
Challes-Arras 87-67
Aix-Reims 76-45
Valenciennes-Tarbes 70-64
Bourges-St-Amand 72-64
Clermont-Montp. 89-75.
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VALENCIENNES 70 - TGB 64
QT : 20-14, 12-19, 18-18, 20-13.
Arbitres : E.Jean et S.Bourezg.
1 600 spectateurs.

USVO : 25 tirs réussis sur 58 tentés dont 3 sur 8 à trois points, 17 sur 17 aux lancers francs, 27 rebonds, 12 interceptions, 10 balles perdues.
Les points : Ohlde 14, Cserny 12, Gomis 18, Badé 4, Zara 11 puis Pochet 9, Reghaissia 2.

TARBES : 28 tirs réussis sur 54 tentés dont 1 sur 7 à trois points, 7 sur 12 aux lancers francs, 31 rebonds, 10 interceptions, 12 balles perdues.
Les points : Beikes 9, Savasta 4, Vega 16, Moeggenberg 10, Mann 12 puis Zlatanova 5, Nevzorova 8.

Valenciennes gère mieux que Tarbes les dernières possessions (70-64).
Tarbes échoue d'un rien


L e rendez-vous de la ligue était dominical. Salle du Hainaut, les deux équipes n'étaient pas dans le même état d'esprit. Tarbes avait la confiance après sa victoire en Eurocoupe alors que leVO doutait après sa défaite en Euroligue. Place donc au championnat. Les visiteuses ouvraient le score par Vega. En défense, le TGB serrait les boulons. Le VO inscrivait son premier panier à la 4e grâce à l'intérieure Ohlde.

Une fois le compteur débloqué, les Valenciennoises trouvaient la solution sur les tirs longue distance par Pochet et Zara. Les Tarbaises, maladroites en attaque, rataient des paniers faciles. Nevzorava, sortie du banc, marquait au buzzer (20-14 à la 10e).

Dès la reprise, Tarbes pressait son adversaire, Zlatanova réduisait le score 20-18. L'entraîneur valenciennois demandait alors un temps mort, histoire de couper la série en cours.

tarbes devant
Tarbes repartait de plus belle et Zlatanova égalisait à 22 partout. Le VO n'était pas au mieux, la preuve, lors d'un changement, l'ailière Koehn croyait qu'elle sortait, laissant ses équipières à quatre sur le terrain… Les « Jaune et bleue » étaient au coude à coude : 28-28 à la 16e. Tarbes rejoignait les vestiaires avec un point d'avance. Le TGB avait-il pris un ascendant psychologique ? Première possession pour les locales, Savasta, telle une sangsue, colle Ohlde, lui chope le ballon et va marquer. Le VO, ne sachant plus à quel saint se vouer, mitraille à tout va, mais sans succès. Tarbes continuait à poser son jeu et c'était efficace : 40-47 à la 25e.

Hervé Coudray était obligé de prendre un nouveau temps mort. Ses filles avaient reçu le message car Bade et Reghaissia trouvaient le chemin des filets : 44-47 à la 26e.

Les supporters se réveillaient enfin pour soutenir leur équipe. Le VO grignotait petit à petit son retard et, sur un tir à mi-distance, Cserny redonnait l'avantage aux locales : 50-49. Mais Mann se jouait de son défenseur pour marquer : 50-51 à la 30e.

chaude, la fin !
Les dix dernières minutes allaient être chaudes ! Le VO retrouvait sa défense et Tarbes ne trouvait pas de position de tir dans les 24 secondes deux fois consécutivement… la tension était palpable, Tarbes ne lâchait rien et le VO non plus… Il n'y avait qu'un point de différence : 52-53 puis 56-55.

Moeggenberg donnait trois points d'avance 56-59, mais l'action suivante Beikes prenait sa quatrième faute.

L'air devenait irrespirable, le KO était imminent. Il restait 1'20 et le score était de 64 à 64… Le VO gérait mieux les dernières possessions et l'emportait.

Tarbes rate d'un rien la victoire qui lui a si longtemps tendu les bras.
Source DDM
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PAYS D'AIX BASKET 13 76 - 45 SAINT JACQUES SPORT REIMS
Les Jacquistes sans solution


Les craintes de Philippe Sauret se sont vérifiées sur le parquet aixois avec un douloureux 76-45. « Nous avons un effectif réduit et quand une joueuse nous manque, cela se ressent forcément ». Marie-Laure Fleury-Kindoki, restée à la maison pour accélérer la guérison de sa cheville, le groupe jacquiste a dû procéder à une redistribution des rôles.
Frédérique Ayissi est ainsi entrée dans la rotation intérieure. Mais, son dynamisme, associé à celui de Klimesova et de Sy, n'a pas pesé bien lourd face aux… centimètres de Suez-Karni (188), Beuzelin (190), Lacroix (186), Lesdema (190), Da Silva Santos (191) et autre Jekabsone (190) ! « On ne peut pas dire pour autant que nous avons été archidominées physiquement ».
« On savait que le jour où l'adresse nous ferait défaut, nous allions souffrir »,
précise le coach jacquiste. Ce jour est arrivé à Aix. Les Provençales, requinquées par deux succès européens, ont bien joué le coup pour signer leur premier succès de la saison en Ligue.

« 15 ou 30 points c'est pareil »

« Nous avons eu les tirs, à peu près autant que nos rivales mais, nous n'avons pas mis dedans ». Les 37,7 % de la fiche de stats traduisent bien le désarroi rémois. « Comme nous n'avions pas de fixation intérieure, les Aixoises ont choisi de nous attendre, de ne pas trop défendre sur Fred (Ayissi) et Mame (Sy). En revanche, elles ont mis une grosse pression sur Anne-Marie (Parau) ».
Les lecteurs de DVD de tous les coaches ont dû chauffer ces derniers temps pour décortiquer les drives de la Roumaine. Ce n'est certainement pas un hasard si cinq passes décisives seulement ont été accordées à Saint-Jacques (deux à Parau). Aussi, quand un éventuel renversement de situation lui est apparu impossible – dans le milieu du troisième quart –, Philippe Sauret a ménagé sa meneuse, a beaucoup fait tourner son effectif (les neuf joueuses sont entrées sur le parquet).
« Perdre de 15 ou de 30 points, c'est pareil », poursuit le technicien. « Il faut surtout que l'on ne perde pas notre confiance. Les filles se sont battues jusqu'au bout en défense. C'est l'attaque qui nous a perdus. Nous n'avons pas trouvé les bonnes solutions ».
La semaine à venir parviendra-t-elle à corriger ce défaut, à rééquilibrer l'équipe ? Il faut le souhaiter car l'hôte des Jacquistes, samedi, sera Bourges. Pour affronter le finaliste 07/08 et la Rémoise Endene Miyem, Saint-Jacques se présentera certainement dans la même configuration qu'à Aix. « L'hématome de Marie-Laure (Fleury-Kindoki) commence à se résorber », annonce Sauret. « On verra en début de semaine. Mais, on ne prendra aucun risque avec sa cheville ».
Yves Dogué pour l'Union
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Jucimara Dantas fait déjà l’unanimité à l’ESBVA-LM :

Fatimatou Sacko et Shala Crawford peuvent sourire: Jucimara Dantas va désormais pouvoir les soulager dans la raquette. Très attendue par les joueuses et le staff villeneuvois, Jucimara Dantas, la remplaçante d’Iveta Marcauskaïte au poste de pivot, a été accueillie hier au Palacium.
(La Voix du Nord)
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Kathy Wambe - Bénédicte Fombonne , ou l’intimité d’une chambrée expérimentée

Pour la quatrième année consécutive, l’ESBVA-LM dispute la Coupe d’Europe (Eurocoupe FIBA). Chaque déplacement européen sera l’occasion pour nous d’entrer dans l’intimité des cinq chambrées qui composent l’équipe d’Abdou N’Diaye. Aujourd’hui, c’est la porte de la chambre 349 du Quality Hotel Park de Syracuse qui s’est ouverte. À l’intérieur : les inséparables Kathy Wambe et Bénédicte Fombonne.


Le partenaire : un choix ?
« Cela ne fait que deux saisons que nous partageons la chambre en déplacement alors que nous vivons cette année la cinquième saison en commun.
Mais sous l’ère Marc Silvert, c’est le coach qui désignait les paires. Ce qui ne nous empêchait pas de gruger quand c’était possible, une fois les clés remises. On s’arrangeait juste pour arriver en groupe au restaurant. »


Partenaires dans l’équipe, amies dans la vie ?
« Si j’ai besoin d’elle, je sais qu’elle sera toujours-là pour moi , explique Bénédicte. Et inversement. On est capable de quitter un entraînement et de se retrouver sur internet vingt minutes plus tard. On a les mêmes notions de la famille, de l’éducation, du respect de l’autre. Mardi, c’était l’anniversaire de Kathy (25 ans). Je lui ai offert le livre sur M. Pokora. »

La préparation des voyages
« Kathy est mon fournisseur de DVD , explique Bénédicte. On a quasiment les mêmes goûts. Chacune peut regarder un film de son côté mais quand il s’agit de la saison 2 de Desperate Housewives, il faut qu’on soit ensemble sur le même lecteur DVD. »
« Nos goûts musicaux sont différents , poursuit Kathy. Je préfère le rap et le R’NB ; “Ben”, c’est plus la chanson française. En déplacement, on essaie d’être le plus léger possible. Ce qui ne nous empêche pas d’amener chacune de notre côté les fameux magazines people… »

La vie en chambre
« On a tendance à y rester longtemps. Nous sommes deux filles très calmes. On discute de nos histoires personnelles » , explique Bénédicte.
« C’est moi qui dors le plus , poursuit Kathy. Avant de la connaître, c’était même beaucoup trop. Grâce à “Ben”, je me suis responsabilisée : je respecte mieux les horaires. »

Les petits secrets avouables
« Personne ne ronfle, mais quand je suis un peu malade, “Ben” doit avoir du mal à s’endormir , avoue Kathy. Quant au nounours que j’emmenais avant, il est désormais à côté de mon chéri. »
« C’est Kathy qui gère notre réveil , poursuit Bénédicte. Mais sa sonnerie de portable (des oiseaux) n’est pas forcément idéale pour cela. J’ai besoin de quelque chose plus violent. »

Les souvenirs européens
« L’hôtel luxueux de Vrsac (Serbie). Un très bon souvenir d’autant plus que nous avons gagné là-bas. Le pire ? Même si on en sourit aujourd’hui, le déplacement à Fenerbahce a été terrible. Une panne de courant dans la salle, beaucoup de neige dehors et un retour sur Villeneuve-d’Ascq laborieux. »
SÉBASTIEN DARNAUX - La Voix du Nord - www.lavoixdessports.com
Modifié en dernier par la zone le lun. 19 mai 2008 9:35, modifié 1 fois.
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Arras, trop tendre à l’extérieur, cherche le déclic dans ses bagages :
Les 29 points de Sheana Mosch n’ont pas suffi à un collectif qui s’est laissé marcher sur les pieds. En quatre déplacements, les Arrageoises n’ont jamais réussi à s’imposer, alors que leurs chances étaient réelles, notamment à Reims et à Challes.
À Challes, Arras a bataillé avant de s’écrouler
Deuxième déplacement de la semaine et deuxième défaite pour Sylvie Gruszczynski et Arras. Au coude à coude avec Challes pendant vingt minutes, les Arrageoises sont passées au travers du troisième quart-temps.
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Journée 7 - Les résultats:

Pays d'Aix-Calais 75 68
Mondeville-Reims 80 65
Villeneuve-Ascq St-Amand 60 48
Clermont-F.-Valenciennes 66 68
Challes-Tarbes 68 59
Bourges-Lattes-Montp. 74 49
Mourenx-Arras 81 88

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Semaine prolifique pour les Mondevillaises
Après Moscou (91-62), deuxième large victoire
de la semaine pour les Normandes, contre Reims samedi (80-65).


Une défense au rendez-vous. Pour la 4e fois de la saison, toutes compétitions confondues, Mondeville s'est imposé en laissant son adversaire autour des 60 points. La bonne tenue défensive des coéquipières d'Aubert, certes moins flamboyantes que mercredi dernier contre Moscou en Euroligue, leur a permis de passer un match finalement assez tranquille contre Reims samedi. « En deuxième mi-temps, on n'encaisse que 30 points, c'est bien, remarque Olivier Hirsch. La défense est montée en intensité au fil du match, sans faire trop de fautes, et derrière la réussite offensive est venue progressivement. »

Les promues rémoises ont tenté la moitié de leurs tirs sous le cercle, là où elles savaient leurs adversaires diminuées. Les Mondevillaises ont correctement compensé en redoublant de solidarité : « Les absences ont resserré le groupe, souligne Paoline Salagnac. Tout le monde est plus investi par la force des choses. »

Un fil directeur en attaque. On était loin du festival à trois points offert contre Moscou (35 % de réussite, contre près de 60 % face aux Russes), mais les stats offensives contre Calais restent tout à fait présentables (56 % de réussite), avec encore plus de 80 points marqués.

Pas vraiment dans le rythme en début de rencontre, un peu en retard sur les timings question shoots et transmissions, Mondeville a accéléré la cadence après la 15e minute. « On progresse dans notre recherche du jeu intérieur, et les pénétrations de Salagnac (20 points, dont 14 après le repos) nous ont bien soulagés » avance Hirsch. « On a bien su alterner jeu intérieur - jeu extérieur, ajoute Pauline Jannault, pas maladroite samedi. À force d'insister dans la raquette, on a aussi fini par trouver des tirs ouverts. »

Enchaîner, encore. Avec deux absentes et six éléments qui se partagent l'essentiel du temps de jeu, les Mondevillaises ont laissé pas mal de gomme cette semaine, inévitablement. Mais Olivier Hirsch évacue vite la question de la fatigue : « On leur laisse de bonnes plages de récupération, ça va » affirme t-il. Dès mercredi, il faudra remettre le couvert en Euroligue à Faenza, puis se déplacer à Montpellier samedi. « Quand la victoire est là, on sent moins les efforts fournis » sourit Salagnac. Classique. Conforté par sa dynamique actuelle, Mondeville affiche sa « confiance » : dans ces cas-là, c'est toujours plus facile d'enchaîner.

Et le joker ? La joker médicale de Diawara se fait toujours attendre, et ne sera pas là pour le déplacement à Faenza. « On espère pour Montpellier » glisse le président Dufour, dont le portable n'avait toujours pas sonné hier pour annoncer l'éventuelle bonne nouvelle. Mondeville lorgnait sur une intérieure américaine évoluant dans un club polonais qui ne la paye plus, et qui traîne des pieds pour délivrer sa lettre de sortie. « On traite avec un agent que l'on connaît mal, c'est compliqué, mais on a activé d'autres pistes au cas où, dont une qui pourrait vite se décanter » ajoute Dufour. Wait and see, donc.
Guillaume LAINÉ dans Ouest-France
Modifié en dernier par la zone le lun. 03 déc. 2007 11:30, modifié 3 fois.
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La Voix des Sports - 03/12/2007

L’ESBVA-LM s’offre un derby ultra-défensif

Les matches se suivent et se ressemblent avec l’ESBVA-LM. Ou plutôt les débuts de match. Depuis sept journées, le scénario est quasiment répété à l’identique, les adversaires du club villeneuvois devraient, selon toute logique, ne plus se faire surprendre. Et pourtant… Hier après-midi, au Palacium, c’est à Saint-Amand, voisin pourtant bien au parfum, que l’ESBVA-LM a infligé son « quart-temps de folie » (29-9) ! « La solution est de ne pas subir l’agressivité villeneuvoise et de se montrer patient en attaque pour ne pas trop vite leur redonner la balle.
On savait ce qui nous attendait, pourtant, on a joué à l’envers. Et logiquement, on a explosé en route ! » Fabrice Courcier regrette donc forcément cette entame de match manquée par ses filles. « Aix avait pris 20-0, Mondeville 26-6... et nous 29-9 ! » L’ESBVA-LM s’est, en effet, régalée, enchaînant deux séries meurtrières (de 0-2 à 9-2 et de 17-7 à 25-7) avec six scoreuses différentes. Un message clair pour Abdou N’Diaye, leur entraîneur, qui attendait une réaction d’orgueil de leur part après leur incompréhensible défaite (80-73), jeudi en Euroligue face à Naples.
Mais le coach villeneuvois leur avait aussi demandé de tenir leur rang sur quarante minutes. Et là, il a dû souffrir quand Saint-Amand a sorti le grand jeu dans le deuxième quart-temps, remontant quatorze points à des Villeneuvoises qui en avaient vingt d’avance, dix minutes auparavant. « On a remis de l’intensité dans le jeu et on a réussi à les faire douter. Elles n’ont marqué que quatre points dans cette période », sourit, en revanche, Fabrice Courcier.
Il faut dire que les Villeneuvoises ont, un instant, perdu leur latin. Les intérieures se trouvèrent obligées de prendre des tirs extérieurs, les meneuses se virent fermer l’accès au panier. Bref, Villeneuve-d’Ascq ne trouva plus de solutions face à la défense amandinoise.
Grâce notamment à une excellente Ljubica Drljaca (11 points en deuxième mi-temps, 18 au total), les Villeneuvoises trouvèrent à nouveau par la suite le chemin du panier. Mieux, en défendant bec et ongles leur partie de terrain, les filles d’Abdou N’Diaye, privées des services de Kathy Wambe à la 29e minute (lire ci-contre), ne concédèrent que vingt et un points à leurs voisines sur les vingt dernières minutes.
À 54-48, Saint-Amand tenta bien le tout pour le tout, mais l’ESBVA-LM ne céda pas cette fois à la panique, Bintou Dieme enfonçant le clou pour sceller un écart final de douze points, flatteur pour des Villeneuvoises encore à la peine.
Sébastien DARNAUX
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Journée 8

ARRAS 70 - 105 BOURGES
LATTES MONTPELLIER 92 - 75 MONDEVILLE
REIMS 75 - 72 VILLENEUVE D'ASCQ
CALAIS 84 - 72 MOURENX
SAINT-AMAND-LES-EAUX 73 - 50 CLERMONT-FERRAND
TARBES - AIX-EN-PROVENCE
VALENCIENNES - CHALLES-LES-EAUX
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Les joueuses de Mondeville ont lourdement chuté à Montpellier, en s'inclinant sur le score de 92 à 75.

Mondeville dans l'anonymat du milieu de tableau
Montpellier - Mondeville : 92-75.


Mondeville enregistre sa quatrième défaite en huit matches et s'enfonce dans le milieu du classement.
La sale semaine de Mondeville s'est achevée sur une sale défaite. Largement dominées dans l'agglomération de Montpellier, sur un score qui traduit largement leurs difficultés à exister hier, les Normandes n'ont fait que de la figuration chez un adversaire lui aussi battu dans la semaine sur le front européen. Elle aussi victime de blessures à répétition, puisque l'on a surtout parlé des blessées d'un côté et de l'autre depuis le début de la saison. Et la possibilité, sans suite jusqu'à hier, d'enrôler un bon joker médical.

Pendant longtemps, Digbeu essaya pourtant de colmater les brèches dans cette rencontre où le banc n'eut qu'un rôle mineur. Mais déjà son activité (11 points en 16 minutes) ne suffisait pas pour empêcher les Montpelliéraines de mettre la main sur le ballon, d'imposer leur rythme, plutôt rapide, à cette rencontre. Après un quart d'heure de jeu, un premier break avait été fait (29-22). À la mi-temps, pourtant, Mondeville était toujours vivant (39-35). Mais le pire était à venir.

Il survint dès la reprise, sur un numéro du duo Dijon - Basko. La première, reine de la raquette, la seconde de l'extérieur, ce qui faisait beaucoup de difficultés à régler d'un coup pour les filles de Mondeville. Mondeville ne tenait que par la grâce de Digbeu. Mais coulait collectivement, avec une adresse famélique au-delà de la ligne des 6,25 mètres. Ce qui est évidemment plutôt embêtant sans intérieure capable de compenser ces faiblesses. Vu le manque de rotation de Mondeville, Montpellier savait où porter son effort défensif (54-45, 27'). Il le fit tant est si bien que le score prit bientôt des proportions vertigineuses lorsque l'Américaine Daley se mêla à la fête pour aider ses partenaires à gonfler l'addition.

Adroite en contre-attaque comme dans les un contre un, elle apporta la touche finale à la domination des Héraultaises. Au bout du rouleau et surveillée de près, Digbeu cette fois n'y pouvait plus rien. Avec le duo Bonnan - Dijon dans la raquette, Montpellier trouvait ces rebonds qui lui permettaient de multiplier les solutions de shoots. Pour finir par largement gagner ce secteur de jeu 26 à 18. Mondeville cumulait bien trop de handicaps pour s'en sortir hier soir.
www.caen.maville.com/

MONTPELLIER : Basko 23, Jouandon 2, Manic 4, Bonnan 4, Moises Pinto 10, Dijon 28, Daley 21, Guerra. 37 paniers réussis sur 58 tentés, dont 6 sur 12 à trois points. 12 lancers-francs réussis sur 16 tentés. 26 rebonds (Bonnan, 9). 23 passes décisives (Basko, 5).

MONDEVILLE : Digbeu 21, Williams 16, Aubert 17, Jannault, Tanqueray, Salagnac 17, El Gargati 4, Grossin. 30 paniers réussis sur 60 tentés, dont 8 sur 26 à trois points. 7 lancers-francs réussis sur 8 tentés. 18 rebonds (El Gargati, 8 ). 13 passes décisives (Aubert, 5).
Ouest-France
Modifié en dernier par la zone le lun. 19 mai 2008 9:37, modifié 1 fois.
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Nouveau coach et changements à Tarbes
Le futur adversaire de Mondeville avait vécu un automne agité, avec le feuilleton de sa 3e Américaine, dont l'arrivée avait finalement été jugée non réglementaire. La suite n'avait pas été mieux, avec le limogeage de Pascal Pisan, le coach. Nouvelle surprise, son successeur, Patrick Maucouvert, a démissionné à l'issue du dernier match de championnat... Tarbes arrivera donc avec son 3e coach de la saison, François Gomez. Il était auparavant responsable de l'équipe de NF1 du Centre fédéral. Côté joueuses, ça bouge aussi. Une meneuse portugaise de 34 ans, Fatima Silva, vient relayer Savasta. Ce qui aboutira du coup au départ de Jaklyn Zlatanova. Celui-ci devrait intervenir à la fin du mois, lorsque reviendra Yacoubou, blessée. Car Tarbes n'aura plus le droit à 3e Européenne, le statut de joker médical étant révoqué.
Ouest-France
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Mondeville attaque le grand huit
Les Normandes lancent leur année en recevant Tarbes. Avec huit matches, janvier sera chargé et capital.

Programme. Au repos hier, les Mondevillaises auront profité de l'instant. Car les semaines à venir ne les verront pas mégoter. Elles remontent sur le pont en accueillant Tarbes, pour la 12e journée de championnat. Surtout, il ne faudra pas être sujet au vertige ni aux cadences infernales devant le grand huit s'annonçant. Après Tarbes, il faudra enchaîner au rayon championnat à Valenciennes (dimanche 6), héberger le trouble-fête Clermont le 12 puis l'outsider Challes le 20, s'exporter à Aix le 27. Relevez le tout de trois matches d'Euroligue, face à Pecs le mercredi 9, à Moscou le 16, devant Faenza le 23, et vous obtenez un plat consistant et savoureux... « A nous d'être dans les starting-blocks dès le départ, et de ne pas avoir de coup de pompe ensuite », annonce le coach Olivier Hirsch.

Ambition. Voilà le mot-clé de janvier. « Gagner nos huit matches, pourquoi pas ? lance Hirsch. Nous devons être ambitieux. A Valenciennes en championnat, à Moscou aussi en Euroligue, sachant que toute défaite à la maison sera interdite. Si nous gagnons nos trois rencontres européennes, nous pouvons finir à la 2e place de la poule. Vu ce que nous avons réalisé à Valence avant les vacances, rien n'est utopique. Notre jeu se met en place, et au complet nous avons une équipe très compétitive. »

Groupe. La trêve a permis à Jennifer Digbeu de soigner son entorse de la cheville, et au technicien calvadosien de compter sur un effectif de huit professionnelles. Seule Ingrid Tanqueray a été tracassée par des problèmes intestinaux : « Au complet, nous sommes blindés à tous les postes. Si les blessures nous laissent tranquilles, nous aurons un effectif assez large, et cela peut compter avec l'enchaînement des rencontres. Nous avons retravaillé physiquement pour remettre tout le monde à niveau. »

Janostinova. Ce sera le gros joker de Mondeville, si son pied tient... Silvia Janostinova doit de nouveau courir ce jeudi. Elle n'a pas joué depuis le début de saison, et sa rentrée a sans cesse été différée du fait de problèmes à l'aponévrose. « Cette fois, ce sera un peu ça passe ou ça casse, prévient Hirsch. Si nous pouvons compter sur Silvia, notre basket évoluera encore. Nous aurons une joueuse de plus, nous pourrons être plus dures en défense, mettre plus de pression, en nous souciant moins des fautes. » Sans compter l'apport offensif de la Slovaque, meilleure marqueuse du championnat 2005-2006. « Elle ne serait toutefois qu'une rotation supplémentaire dans un premier temps, lâche son coach. Nous n'allons pas lui mettre la pression, et elle ne rentrera pas en jeu lors des deux prochains matches. Il lui faudra du temps pour revenir en forme, retrouver son basket. Et ses coéquipières devront également modifier leurs repères. »
D. F. Ouest-France
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Mondeville sans droit à l'erreur, déjà
Mondeville - Tarbes
Les Normandes doivent s'imposer pour viser une place dans le Top 4 du championnat.
Non, ce ne sont pas les effets du réveillon. Par contre, mieux vaut avoir l'esprit clair pour comprendre le calendrier de la Ligue féminine, aussi lisible qu'une notice japonaise d'appareil hi-fi. Entamée en novembre, appelée à se finir le... 20 février, la 11e journée de championnat se poursuit. Si ce n'est pour Calais - Saint-Amand, programmé samedi. Du coup, on n'y verra pas forcément beaucoup plus clair dans un classement où l'on compte des équipes à 9, 10 ou 11 matches, et où Mondeville émarge au 8e rang, Tarbes au 12e.

Les données de la rencontre sont en revanche simples : « Toute défaite à domicile est interdite », rappelle le coach normand Olivier Hirsch. Janvier, avec huit matches, s'annonce comme un mois crucial. Les coéquipières d'Aubert n'ont pas le droit de dévisser sur le versant championnat. Malgré quatre défaites (Bourges à domicile, Challes, Montpellier, Villeneuve-d'Ascq à l'extérieur), elles demeurent dans les clous pour accrocher une place dans le top 4. C'est l'objectif avoué du club.

Attention, équipe revancharde

A Tarbes, décevant en diable jusqu'à présent, on aimerait que 2008 soit une année de progrès, et de calme... François Gomez, le 3e entraîneur depuis la fin octobre, a tout juste défait ses bagages qu'il a fallu monter dans l'avion. « Je suis arrivé le 31, notre nouvelle meneuse portugaise s'est blessée lors du 2e entraînement... C'est clair, nous ne sommes pas prêtes. Nous aurons besoin de temps. » L'ancien formateur du centre fédéral a en revanche trouvé son créneau : « Pas compétitives, mais compétitrices. » « Je n'ai pas senti un groupe démobilisé, et il y a de la qualité, du talent. Ces filles-là valent mieux que leur classement. »

De Shimek-Moeggenberg (2e derrière Maïga-Ba à l'évaluation l'an passé) à l'Hispano-argentine Vega en passant par Mann (WNBA, championne du monde espoir en 2003) en passant par Savasta ou Beikes, cette équipe a le profil d'un solide outsider. Mais l'absence de la tour Yacoubou la handicape à l'intérieur, les divergences ont germé en son sein. Autant de failles qui expliquent sa mauvaise situation.

A l'heure de découvrir la Ligue féminine, le sélectionneur des équipes de France jeunes ne partira toutefois pas dans l'inconnu face aux Mondevillaises : « J'ai quasiment appris à jouer à Salagnac, comme conseiller technique régional d'Auvergne, s'amuse Gomez. Nous avons été champions de France minimes ensemble. J'ai aussi gagné des médailles aux championnats d'Europe avec Pauline Jannault ou Jennifer Digbeu, vu El Gargati et Aubert en N1 ou en équipe de France. Les retrouvailles seront sympathiques. » Les Normandes se feraient un plaisir de les gâcher. C'est même une obligation.
D. F.


MONDEVILLE : Aubert, Salagnac, Williams (EU), El Gargati, Alexis (EU). Digbeu, Jannault, Tanqueray, Janostinova. Ent. Hirsch.

TARBES : Savasta, Beikes, Mann (EU), Shimek-Moeggenberg (EU), Vega (Espagne). Zlatanova (Bulgarie), Silva (Portugal), Leclair, Kusion. Ent. Gomez.
Ouest-France

USO MONDEVILLE 100 - 90 TARBES GESPE BIGORRE
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Un super kiné quitte le club de Bourges et le basket:
http://www.leberry.fr/bourges_basket-7563.html

Merci Jérôme. Vous allez nous manquer.
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Jérôme Baicry, le kiné basketteur, lâche la balle orange pour les crampons de VA
Le VAFC a un nouveau kiné. Après le départ de Pascal Guéry, c'est un « basketteur » qui rejoint le club. Jérôme Baicry était en effet le kiné de Bourges (Ligue féminine de basket) et de l'équipe de France féminine de basket, après avoir pratiqué dans la plupart des sports collectifs.
PAR PHILIPPE GUILBAUD

Une petite touche personnelle orne depuis quelques jours la salle de kiné du VAFC. Le (joli) calendrier des basketteuses de Bourges. Un peu de basket dans cet environnement de foot, ça pourrait paraître incongru. Pas autant que la présence du nouveau kiné du VAFC. Depuis huit ans, Jérôme Baicry était celui des Berruyères, les meilleures ennemies des joueuses de l'USVO. Le 1er janvier, il a troqué les baskets pour les crampons. « Je connaissais Thomas (Duée, l'autre kiné de VA) parce qu'il avait été speaker à la salle du Hainaut pour l'USVO et qu'il avait participé au livre que nous avons écrit avec Sabine (Juras, la kiné de l'USVO). C'est lui qui m'a dit qu'il y avait une place de libre à VA. » Il était alors en pleine interrogation sur la suite de sa carrière, la proposition était alléchante. « Le foot, je ne connaissais pas. Je ne m'imaginais même jamais y travailler. J'ai passé un entretien avec Antoine Kombouaré qui a fini de me convaincre. Je savais que c'était une opportunité unique. » Le voilà donc qui accroche un nouveau sport à son palmarès. « Avant Bourges et l'équipe de France de basket, j'ai été kiné d'une équipe de volley en Pro B, en rugby, football américain et handball. J'ai eu la chance d'avoir beaucoup d'expériences différentes. » Bourges d'accord pour le laisser partir (il a trouvé son successeur), il a pu basculer dans un environnement totalement différent. « Ce ne sont pas les mêmes moyens, tout est plus grand, plus pro, avec les déplacements, les médecins, l'organigramme.... » Tranquillement, il apprend à connaître les habitudes, les joueurs, et à collaborer avec Thomas Duée. « Travailler avec un collègue au quotidien est une grande source de partage et de progression. On échange nos expériences. Pour le moment, je le regarde beaucoup, car un strapping de footballeur, ce n'est pas celui d'une basketteuse... » Et puis, ce soir, il plongera dans le grand bain. Son premier match, sa première paire de crampons. « Je viens d'avoir ma licence et on m'a donné des chaussures, mes premières. Je commence par Saint-Etienne, c'est toute mon enfance, c'est amusant. A Bourges, j'essayais d'avoir le plus de recul possible sur le match, pour être lucide dès qu'il y avait quelque chose à faire. Là, je ne sais pas comment je vais être, il y a tellement de choses à faire et à voir. En tout cas, je ne regrette pas mon choix. J'aime tellement ce que je fais, je suis aux anges. » •
Jérôme Baicry.- 43 ans. Kiné de l'équipe de France de basket depuis 1995 et de Bourges depuis 1999.
Les rédactions de La Voix du Nord
La Voix du Nord
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Du basket au foot… à vélo
Durant sept ans, Jérôme BAICRY a massé, soigné, écouté, dorloté les demoiselles de Bourges laissant derrière lui bien des anecdotes savoureuses. Aujourd’hui, il donne une orientation nouvelle à sa carrière. Respectons son choix. L’une des dernières facéties de l’homme qui n’en était pas avare aura été de partir à… Valenciennes (version foot). La dernière étant de s’y rendre à vélo. Gageons que Gégé va vite comprendre qu’il existe plus d’une différence entre le confortable banc des basketteuses et le banc des footeux ouvert à tous vents.
lu sur "le rebond" n°332 (www.bourgesbasket.com)
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Janostinova a fini sa saison sans avoir joué
Silvia Janostinova ne jouera pas le moindre match officiel cette saison. Son pied la fait trop souffrir.
Depuis octobre, elle traîne son vague à l'âme dans les couloirs de la Halle Bérégovoy. Les yeux dans le vague, souvent. C'est autour d'elle qu'Olivier Hirsch avait bâti son secteur intérieur, c'est sans sa tour de contrôle qu'il a dû composer ses équipes. « C'est un très bon coach, soupire Silvia. Je l'avais eu à Bourges, j'aurais aimé jouer pour lui. » Dans le Berry, le genou de la Slovaque lui avait gâché un an et demi de basket. Cette fois, c'est son pied qui l'a reléguée sur le banc. L'aponévrosite diagnostiquée à l'automne n'a cessé de différer son retour. Avant que la nouvelle d'une excroissance osseuse près du talon n'écarte pour de bon l'hypothèse d'une participation à une rencontre.

« C'est gros d'un ou deux millimètres, mais ça m'empêche de courir, sauter, reprend la joueuse. C'est comme si j'avais un clou dans ma chaussure. » Depuis sa sortie du terrain contre Clermont en amical, mi-octobre, la 2e meilleure marqueuse du championnat 2005-2006 boîtait bas. Surtout, son moral s'effritait en voyant la date de la guérison repoussée de semaine en semaine. « C'était dur pour moi, pour le club aussi... J'ai fait trois infiltrations pour me remettre. Ça n'a pas fonctionné. Je me suis résolue à ne pas jouer cette saison, même si cela peut partir comme c'est venu. Les blessures, je commence à connaître... »

Ne pas songer à la fin de carrière

Ligaments croisés par le passé, doigt de pied fracturé l'an dernier. Cette fois, le flou qui entoure sa voûte plantaire embête plus que tout la néo-Française, titulaire de la double nationalité depuis l'hiver. Même si elle se refuse à envisager une fin de carrière prématurée, à 29 ans, et alors qu'elle arrive en fin de contrat en Normandie : « Je ne peux pas lutter contre mon corps. Mais je veux continuer. Je m'entretiens à vélo, en nageant. Je me soigne. Je vais essayer de m'en sortir. »

Demain encore, elle épaulera ses coéquipières du banc. Consciente que sa présence en Russie, comme depuis le début de saison, aurait pu changer le cours des choses. Solidifier un secteur crucial en Euroligue, et éviter à Mondeville de jouer deux matches couperets, à Moscou puis contre Faenza le 23. « Nous avons une belle équipe, talentueuse. J'aurais pu lui apporter de l'expérience, une rotation. Mais c'est comme ça. Les filles se sont débrouillées sans moi, à l'aller notamment contre Moscou. C'était un tourbillon sur le terrain. Ce sera sans doute plus compliqué, mais nous pouvons aller gagner là-bas. »

Beaucoup de ses espoirs ont été déçus, ces mois derniers. Mais Janostinova veut croire en des lendemains meilleurs.
Dominique FAURIE. Ouest-France
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La nouvelle vie de Meredith Alexis (Mondeville)

Dans le bus qui les emmène vers l'hôtel Proton, Meredith Alexis s'est endormie. L'improbable voyage dans lequel les Mondevillaises se sont embarquées a eu raison de l'Américaine de Mondeville. Départ lundi à 20 h 30 pour une courte nuit dans un hôtel à bas prix de Roissy. Mini-bus à 5 h 15. Retard du vol pour Copenhague, escale de deux heures au Danemark, une heure trente de retard vers Moscou, formalités de douanes, une heure de route pour l'hôtel. L'entraînement, prévu à 15 h 30, n'y a pas résisté. Meredith sourit : « Je n'étais pas franchement habituée à ça aux Etats-Unis, quand je jouais avec l'université. »

Débonnaire, Meredith a l'allure de la chic fille. Un peu pataude. Son accent US à couper à la hache a failli lui jouer des tours. Au moment de prendre l'avion à Noël, elle a failli atterrir à Dallas, Texas, plutôt qu'à Dulluc, l'aéroport de Washington. Ses goûts musicaux, son amour pour la musique country, font aussi quelque peu jaser dans l'équipe. « Je n'écoute pas que ça, se défend l'intérieure. J'aime aussi Franck Sinatra, d'autres genres, aussi. » On sourirait presque en apprenant qu'elle rêvait d'être pom-pom girl, avec son mètre 90 et un poids proche des 80 kg. Papa a insisté pour qu'elle aille se démener sur le terrain. Il a bien fait.

« Moi, à part le base-ball... »

Oui, elle fait un peu vieille école, Meredith, malgré ses 24 ans. Elle s'accommode en tout cas de ses premiers pas européens, malgré des débuts hésitants en Pologne, où elle n'était pas payée. C'est ce qui avait permis à Mondeville de la débaucher, comme joker médical de Diawara d'abord, puis comme joueuse à part entière. « Je voulais voyager, découvrir le monde, explique ce solide pvot. titulaire d'un diplôme de finance et de communication. C'est la 1e fois que je mets les pieds en Russie. C'est étrange, parce qu'une partie de ma famille est originaire de cette région. Mon arrière-grand-père, je crois. C'est pour ça que je porte ce nom plutôt européen. »

De la Russie du basket, elle ne sait pas grand-chose. Pas même que ce sont ces Russes qui ont mis fin à plus d'une décennie d'invincibilité de la sélection américaine, aux derniers mondiaux. « Je ne suis pas le sport. Moi, à part le base-ball. C'est ma passion. J'ai d'ailleurs joué à sa version féminine, le soft-ball. » Mais Meredith a lâché la batte pour la balle, et ses coéquipières ne s'en plaignent pas. En championnat, elle tourne à 15,75 points de moyenne. Trois fois plus que Diawara. En Euroligue, elle affiche 7,3 pt de rendement. La faute à un match raté, contre Pecs (2 pt). « J'ai été mauvaise, c'est tout », évacue-t-elle. Elle a tourné la page, pense à ce Dynamo qu'elle va découvrir : « Nous pouvons encore nous qualifier, même si ce sera chaud. Ça dépendra de notre défense. »

Mérédith est prête à continuer sa route, country dans les oreilles.
D. F. Ouest-France
Verrouillé