NF1 - Saison 2008 - 2009
Modérateur : Modérateurs LFB
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La Calaisienne Mariame Dia renforce la raquette de DMBC
Dunkerque vient d'enregistrer un renfort de taille dans la perspective de la saison prochaine. Mariame Dia, rompue aux joutes de la Ligue, a donné son accord à DMBC. Les jeunes Sophie Watrelot et Leslie Mantaga ont également signé.
En coulisse, le club dunkerquois avance dans son recrutement. Logique après les arrêts de Jehanne Detry, Virginie Delepine et le retrait avant la fin de saison d'Émilie Venier. Sans oublier la non-prolongation du contrat de Rasa Zémantauskaite.
Pour être compétitif, dans ce compliqué championnat de N1F, il ne fallait pas rester inactif sur le marché. Si le retour à Dunkerque, après trois saisons à l'INSEP, de Sophie Watrelot (18 ans) fut annoncé dès la fin du championnat, DMBC a fait son choix pour apporter du soutien, à Dace Brumermane, sous les paniers. La Calaisienne Mariame Dia s'est engagée pour deux saisons. Âgée de 30 ans et mesurant 1,86 m, la Sénégalaise a disputé le championnat du monde au Brésil en 2006.
Depuis quatre saisons à Calais, celle-ci avait évolué auparavant à Perpignan, et à Dijon (2001-2005).
Apres l'expérience, Sébastien Devos et Régis Fischelle ont misé sur la jeunesse en enrôlant Leslie Mantaga (18 ans, 1,75 m), meneuse en Nationale 2, la saison passée, de la formation valenciennoise. « Elle poursuivra, comme Sophie Watrelot, sa formation chez nous », commente Sébastien Devos, qui ne cache pas son désir d'incorporer des jeunes du club dans son groupe, mais aussi d'engager une seconde intérieure. Ce qui fut tout près de se faire, mais le silence fit suite à un accord verbal avec la joueuse en question. Le DMBC est reparti en recherches. •
A. B. - www.dunkerque.maville.com
Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord
Dunkerque vient d'enregistrer un renfort de taille dans la perspective de la saison prochaine. Mariame Dia, rompue aux joutes de la Ligue, a donné son accord à DMBC. Les jeunes Sophie Watrelot et Leslie Mantaga ont également signé.
En coulisse, le club dunkerquois avance dans son recrutement. Logique après les arrêts de Jehanne Detry, Virginie Delepine et le retrait avant la fin de saison d'Émilie Venier. Sans oublier la non-prolongation du contrat de Rasa Zémantauskaite.
Pour être compétitif, dans ce compliqué championnat de N1F, il ne fallait pas rester inactif sur le marché. Si le retour à Dunkerque, après trois saisons à l'INSEP, de Sophie Watrelot (18 ans) fut annoncé dès la fin du championnat, DMBC a fait son choix pour apporter du soutien, à Dace Brumermane, sous les paniers. La Calaisienne Mariame Dia s'est engagée pour deux saisons. Âgée de 30 ans et mesurant 1,86 m, la Sénégalaise a disputé le championnat du monde au Brésil en 2006.
Depuis quatre saisons à Calais, celle-ci avait évolué auparavant à Perpignan, et à Dijon (2001-2005).
Apres l'expérience, Sébastien Devos et Régis Fischelle ont misé sur la jeunesse en enrôlant Leslie Mantaga (18 ans, 1,75 m), meneuse en Nationale 2, la saison passée, de la formation valenciennoise. « Elle poursuivra, comme Sophie Watrelot, sa formation chez nous », commente Sébastien Devos, qui ne cache pas son désir d'incorporer des jeunes du club dans son groupe, mais aussi d'engager une seconde intérieure. Ce qui fut tout près de se faire, mais le silence fit suite à un accord verbal avec la joueuse en question. Le DMBC est reparti en recherches. •
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Chloé Westelynck à la SIG.
Brillantes quatrièmes de NF1 pour leur première saison à ce niveau, les joueuses de la SIG enregistrent une première arrivée pour la saison 2009-2010 en la personne de la prometteuse Chloé Westelynck (18 ans). Formée à Wasquehal, cette longiligne intérieure (1,86m) évoluait au centre fédéral la saison dernière (3 points, 3 rebonds de moyenne). Elle aura la lourde charge de remplacer Alison Vernerey, partie rejoindre l’Université de Duke (NCAA), aux Etats-Unis.
www.alsapresse.com
Brillantes quatrièmes de NF1 pour leur première saison à ce niveau, les joueuses de la SIG enregistrent une première arrivée pour la saison 2009-2010 en la personne de la prometteuse Chloé Westelynck (18 ans). Formée à Wasquehal, cette longiligne intérieure (1,86m) évoluait au centre fédéral la saison dernière (3 points, 3 rebonds de moyenne). Elle aura la lourde charge de remplacer Alison Vernerey, partie rejoindre l’Université de Duke (NCAA), aux Etats-Unis.
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Graffenstaden 56 Toulouse MB 58
Toulouse termine troisième.
MT : 33-37. (13-17, 20-20, 9-8, 14-13). 400 spectateurs.
Arbitres : MM. Belkacem Belarbi et Patrick Barouillet.
GRAFFENSTADEN : Verneray 12, N'Soki 10, Schmitt-Sendner 5, Konaté 2, Privet 2 puis Nussbaumer 14, Fischbach 11, Battaglia, Kopp et Schultz.
19 tirs réussis sur 54 dont 5 sur 17 à 3 points. 13 sur 18 aux lancers francs. 32 rebonds (Verneray 10). 11 passes décisives. 18 balles perdues. 10 interceptions. 19 fautes.
TOULOUSE : Lacrabe 18, Nedovic 12, Gauthier 8, Hermouet 7, Péruch 4 puis Agbatan 9, Tavares, Minard, Lebouc et Noirez.
22 tirs réussis sur 52 dont 1 sur 13 à 3 points. 13 sur 19 aux lancers francs. 35 rebonds (Nédovic 10, Agbatan 6). 14 passes décisives (Hermouet 7). 20 balles perdues. 11 interceptions. 18 fautes.
Les regrets du Toulouse MB
La hargne d'Anna Nedovic a permis au TMB de finir au troisième rang.
Avant cette petite finale du championnat de France Valérie Garnier, l'entraîneur du Toulouse Métropole Basket, ne pouvait éviter de penser à la demi-finale perdue seulement dans le dernier quart-temps : « Les titres de la presse locale et du web sont trop élogieux pour Limoges qui a douté trente-cinq minutes durant. Il ne nous a pas manqué grand-chose pour nous imposer. Mener de dix points à la 25e minute nous a desservies. C'était trop tôt dans la partie. Aujourd'hui, pour cette petite finale, j'attends une réaction de quelques joueuses qui sont légèrement passées au travers de la rencontre hier au soir. »
Ce match pour la troisième place fut, comme la veille, un combat en défense. Avec Anna Nedovic retrouvée et Amandine Lacrabe, encore une fois excellente, les Toulousaines, irréprochables de vaillance, n'ont pas laissé passer leur chance. Même si menant 58-49 à deux minutes du final, sur le seul panier à trois points du jour signé « Manue » Hermouet, elles ont laissé les Alsaciennes, qui les avaient battues deux fois en saison régulière, recoller au score.
En coulisses, on espère…
Le mot de la fin était pour le vice-président, Christophe Fourcade : « Cette victoire va nous permettre de déposer un dossier de candidature pour la Ligue féminine. »
Il est vrai qu'avec tous les clubs que l'on annonce en faillite ou en grosses difficultés financières, il y a peut-être une chance à saisir.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
Toulouse termine troisième.
MT : 33-37. (13-17, 20-20, 9-8, 14-13). 400 spectateurs.
Arbitres : MM. Belkacem Belarbi et Patrick Barouillet.
GRAFFENSTADEN : Verneray 12, N'Soki 10, Schmitt-Sendner 5, Konaté 2, Privet 2 puis Nussbaumer 14, Fischbach 11, Battaglia, Kopp et Schultz.
19 tirs réussis sur 54 dont 5 sur 17 à 3 points. 13 sur 18 aux lancers francs. 32 rebonds (Verneray 10). 11 passes décisives. 18 balles perdues. 10 interceptions. 19 fautes.
TOULOUSE : Lacrabe 18, Nedovic 12, Gauthier 8, Hermouet 7, Péruch 4 puis Agbatan 9, Tavares, Minard, Lebouc et Noirez.
22 tirs réussis sur 52 dont 1 sur 13 à 3 points. 13 sur 19 aux lancers francs. 35 rebonds (Nédovic 10, Agbatan 6). 14 passes décisives (Hermouet 7). 20 balles perdues. 11 interceptions. 18 fautes.
Les regrets du Toulouse MB
La hargne d'Anna Nedovic a permis au TMB de finir au troisième rang.
Avant cette petite finale du championnat de France Valérie Garnier, l'entraîneur du Toulouse Métropole Basket, ne pouvait éviter de penser à la demi-finale perdue seulement dans le dernier quart-temps : « Les titres de la presse locale et du web sont trop élogieux pour Limoges qui a douté trente-cinq minutes durant. Il ne nous a pas manqué grand-chose pour nous imposer. Mener de dix points à la 25e minute nous a desservies. C'était trop tôt dans la partie. Aujourd'hui, pour cette petite finale, j'attends une réaction de quelques joueuses qui sont légèrement passées au travers de la rencontre hier au soir. »
Ce match pour la troisième place fut, comme la veille, un combat en défense. Avec Anna Nedovic retrouvée et Amandine Lacrabe, encore une fois excellente, les Toulousaines, irréprochables de vaillance, n'ont pas laissé passer leur chance. Même si menant 58-49 à deux minutes du final, sur le seul panier à trois points du jour signé « Manue » Hermouet, elles ont laissé les Alsaciennes, qui les avaient battues deux fois en saison régulière, recoller au score.
En coulisses, on espère…
Le mot de la fin était pour le vice-président, Christophe Fourcade : « Cette victoire va nous permettre de déposer un dossier de candidature pour la Ligue féminine. »
Il est vrai qu'avec tous les clubs que l'on annonce en faillite ou en grosses difficultés financières, il y a peut-être une chance à saisir.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
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Une montée, un titre et une MVP : c'est la consécration pour Armentières ! (mardi 26.05.2009)
Les dirigeants armentiérois ont préparé la montée en coulisses. Les joueuses l'ont concrétisée sur le terrain.
Deuxièmes à l'issue de la saison régulière, les Armentiéroises disputaient, ce week-end, le final four de NF 1 dans le mythique palais des sports limougeaud, Beaublanc. À la clé de ces deux jours de compétition, il y avait le deuxième ticket pour l'accession à décrocher ainsi qu'un titre de champion de France. Quatre équipes étaient en lice : Limoges (1er de la saison et déjà accédant en LFB), Graffenstaden (3e), Toulouse (4e) et donc Armentières.
Tous les scénarios avaient été envisagés. Du pire, qui voyait les Armentiéroises, défaites en demi-finale par Graffenstaden, revenir bredouilles de leur périple limougeaud au meilleur où les Sports ouvriers armentiérois (SOA) gagnaient leur place en finale face à Limoges s'assurant, du même coup, l'accession... Mais ce qui s'est joué ce week-end, les Armentiérois n'auraient même jamais osé l'imaginer.
« Gagner ici, dans cette salle mythique, chez et face au leader incontesté et incontestable du championnat, on l'avait rêvé... », confiait d'ailleurs Stéphane Lalart, le coach armentiérois, à l'issue de la rencontre. Et ils n'étaient pas nombreux ceux qui auraient parié un kopek sur la victoire des SOA. Interrogés, 14 des 16 coachs de NF 1 donnaient d'ailleurs Limoges vainqueur. C'était bien mal connaître l'équipe des bords de la Lys, une équipe composée de copines, pour la plupart du cru, et qui ne compte qu'une seule professionnelle dans ses rangs, l'Ukrainienne Kateryna Pilyashenko.
Un budget assez solide
Armentières, c'est aussi le plus petit budget de NF 1. À une heure où certains clubs sont menacés de relégation suite à des déboires financiers, les SOA se sont démenés, cette année, avec 300 000 E. Et ont prudemment posé les bases d'une accession sereine. Qualifié l'an dernier aussi en play-off, Armentières avait prévenu qu'il refuserait la montée, quoi qu'il arrive, estimant ne pas avoir les reins assez solides. La saison 2008-2009 a donc permis aux dirigeants de travailler dans l'ombre afin d'offrir aux filles la possibilité de briguer une place dans l'élite. « Pour la saison prochaine, nous pourrons tabler sur un budget de 830 000 E. Nous avons réussi à tripler notre budget sponsors pour arriver à un ratio de 60 % de financement institutionnel et 40 % de privé », confiait le président, Bruno Tytgat, heureux d'annoncer avoir reçu un « avis favorable » de la DNCG.
Message reçu cinq sur cinq par ses protégées qui, ce week-end, ont raflé tout ce qui était en jeu à Limoges. Elles en reviennent avec l'accession, le titre et le sacre de leur jeune meneuse, Virginie Bremont. •
FLORENCE PIAZZETA - www.lavoixdessports.com
**************************
Armentières au paradis (lundi 25.05.2009)
La joie des Armentiéroises.
En début de semaine, les dirigeants des SOA avaient été reçus par la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion (DNCG), histoire de vérifier que le club avait les reins assez solides pour assumer une montée en LFB.
À l'issue de l'entretien, Bruno Tytgat, le président armentiérois, ne cachait pas sa satisfaction : alors que de nombreuses équipes de LFB sont actuellement sous le coup d'une menace de relégation, son club a obtenu le feu vert des instances.
Ne restait donc plus à ses filles qu'à faire un coup au Final Four. Plusieurs scénarios étaient possibles... Et les Armentiéroises ont finalement choisi le meilleur en se payant la peau de Graffenstaden, en demi-finale, samedi, avant de l'emporter sur Limoges, devant quelque 2000 spectateurs tout acquis à la cause locale.
Dès le départ, les filles de Stéphane Lalart prenaient les commandes de la finale. Aussi efficaces que la veille en défense, les Armentiéroises avaient cependant bien moins de réussite à l'approche des paniers. Fort heureusement, la qualité défensive compensait le manque d'adresse et Limoges avait, lui aussi, bien du mal à trouver le chemin des paniers. Le premier quart tournait donc en faveur des SOA (18-12). Mais la tendance s'inversa lors du quart suivant. Les Noire et Blanche n'en finissaient plus de flirter avec l'anneau et si, au lieu de rouler sur le cadre, le ballon avait choisi de tomber, les SOA auraient pu prendre le large.
Au lieu de cela, ce sont les Limougeaudes qui recollèrent au score, pour ne plus compter qu'un point de retard à la pause (29-30). Trois minutes plus tard, Limoges passait devant pour la première fois de la rencontre et terminait le troisième quart avec deux points d'avance (45-47).
Armentières continuait à pilonner, toujours sans réussite. Chacune leur tour, Demets, Bremont et Lalart ne trouvèrent que le cercle. Limoges n'avait pas plus de réussite et il fallut attendre la 4e minute du dernier quart pour voir Rachel Coumba débloquer la marque (47-47). Une magnifique interception de Bremont relança la dynamique armentiéroise et les SOA terminaient en roue libre, infligeant aux Limougeaudes un sévère14-5. La montée samedi, le titre hier... Le champagne pouvait couler ! •
FLORENCE PIAZZETA - www.lavoixdessports.com
DEMI-FINALE : ARMENTIÈRES - GRAFFENSTADEN
73-61(24-16, 20-17, 13-15, 16-13)
ARMENTIÈRES • Coumba 6, Bremont 13, Quicque 2, Lalart 6, Demets 18, Pilyashenko 10, Catrix 8, Merlot 10.
FINALE : LIMOGES - ARMENTIÈRES
52-59(12-18, 17-12, 18-15, 5-14)
ARMENTIÈRES • Coumba 6, Bremont 16, Lalart 5, Demets 8, Pilyashenko 7, Merlot 8, Megoeuil 9.
LIMOGES • Kowalik 9, Cousin 5, Jomby 7, Tayeau 4, Ayissi 6, Duval 4, Senghor 17.
Les dirigeants armentiérois ont préparé la montée en coulisses. Les joueuses l'ont concrétisée sur le terrain.
Deuxièmes à l'issue de la saison régulière, les Armentiéroises disputaient, ce week-end, le final four de NF 1 dans le mythique palais des sports limougeaud, Beaublanc. À la clé de ces deux jours de compétition, il y avait le deuxième ticket pour l'accession à décrocher ainsi qu'un titre de champion de France. Quatre équipes étaient en lice : Limoges (1er de la saison et déjà accédant en LFB), Graffenstaden (3e), Toulouse (4e) et donc Armentières.
Tous les scénarios avaient été envisagés. Du pire, qui voyait les Armentiéroises, défaites en demi-finale par Graffenstaden, revenir bredouilles de leur périple limougeaud au meilleur où les Sports ouvriers armentiérois (SOA) gagnaient leur place en finale face à Limoges s'assurant, du même coup, l'accession... Mais ce qui s'est joué ce week-end, les Armentiérois n'auraient même jamais osé l'imaginer.
« Gagner ici, dans cette salle mythique, chez et face au leader incontesté et incontestable du championnat, on l'avait rêvé... », confiait d'ailleurs Stéphane Lalart, le coach armentiérois, à l'issue de la rencontre. Et ils n'étaient pas nombreux ceux qui auraient parié un kopek sur la victoire des SOA. Interrogés, 14 des 16 coachs de NF 1 donnaient d'ailleurs Limoges vainqueur. C'était bien mal connaître l'équipe des bords de la Lys, une équipe composée de copines, pour la plupart du cru, et qui ne compte qu'une seule professionnelle dans ses rangs, l'Ukrainienne Kateryna Pilyashenko.
Un budget assez solide
Armentières, c'est aussi le plus petit budget de NF 1. À une heure où certains clubs sont menacés de relégation suite à des déboires financiers, les SOA se sont démenés, cette année, avec 300 000 E. Et ont prudemment posé les bases d'une accession sereine. Qualifié l'an dernier aussi en play-off, Armentières avait prévenu qu'il refuserait la montée, quoi qu'il arrive, estimant ne pas avoir les reins assez solides. La saison 2008-2009 a donc permis aux dirigeants de travailler dans l'ombre afin d'offrir aux filles la possibilité de briguer une place dans l'élite. « Pour la saison prochaine, nous pourrons tabler sur un budget de 830 000 E. Nous avons réussi à tripler notre budget sponsors pour arriver à un ratio de 60 % de financement institutionnel et 40 % de privé », confiait le président, Bruno Tytgat, heureux d'annoncer avoir reçu un « avis favorable » de la DNCG.
Message reçu cinq sur cinq par ses protégées qui, ce week-end, ont raflé tout ce qui était en jeu à Limoges. Elles en reviennent avec l'accession, le titre et le sacre de leur jeune meneuse, Virginie Bremont. •
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Armentières au paradis (lundi 25.05.2009)
La joie des Armentiéroises.
En début de semaine, les dirigeants des SOA avaient été reçus par la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion (DNCG), histoire de vérifier que le club avait les reins assez solides pour assumer une montée en LFB.
À l'issue de l'entretien, Bruno Tytgat, le président armentiérois, ne cachait pas sa satisfaction : alors que de nombreuses équipes de LFB sont actuellement sous le coup d'une menace de relégation, son club a obtenu le feu vert des instances.
Ne restait donc plus à ses filles qu'à faire un coup au Final Four. Plusieurs scénarios étaient possibles... Et les Armentiéroises ont finalement choisi le meilleur en se payant la peau de Graffenstaden, en demi-finale, samedi, avant de l'emporter sur Limoges, devant quelque 2000 spectateurs tout acquis à la cause locale.
Dès le départ, les filles de Stéphane Lalart prenaient les commandes de la finale. Aussi efficaces que la veille en défense, les Armentiéroises avaient cependant bien moins de réussite à l'approche des paniers. Fort heureusement, la qualité défensive compensait le manque d'adresse et Limoges avait, lui aussi, bien du mal à trouver le chemin des paniers. Le premier quart tournait donc en faveur des SOA (18-12). Mais la tendance s'inversa lors du quart suivant. Les Noire et Blanche n'en finissaient plus de flirter avec l'anneau et si, au lieu de rouler sur le cadre, le ballon avait choisi de tomber, les SOA auraient pu prendre le large.
Au lieu de cela, ce sont les Limougeaudes qui recollèrent au score, pour ne plus compter qu'un point de retard à la pause (29-30). Trois minutes plus tard, Limoges passait devant pour la première fois de la rencontre et terminait le troisième quart avec deux points d'avance (45-47).
Armentières continuait à pilonner, toujours sans réussite. Chacune leur tour, Demets, Bremont et Lalart ne trouvèrent que le cercle. Limoges n'avait pas plus de réussite et il fallut attendre la 4e minute du dernier quart pour voir Rachel Coumba débloquer la marque (47-47). Une magnifique interception de Bremont relança la dynamique armentiéroise et les SOA terminaient en roue libre, infligeant aux Limougeaudes un sévère14-5. La montée samedi, le titre hier... Le champagne pouvait couler ! •
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DEMI-FINALE : ARMENTIÈRES - GRAFFENSTADEN
73-61(24-16, 20-17, 13-15, 16-13)
ARMENTIÈRES • Coumba 6, Bremont 13, Quicque 2, Lalart 6, Demets 18, Pilyashenko 10, Catrix 8, Merlot 10.
FINALE : LIMOGES - ARMENTIÈRES
52-59(12-18, 17-12, 18-15, 5-14)
ARMENTIÈRES • Coumba 6, Bremont 16, Lalart 5, Demets 8, Pilyashenko 7, Merlot 8, Megoeuil 9.
LIMOGES • Kowalik 9, Cousin 5, Jomby 7, Tayeau 4, Ayissi 6, Duval 4, Senghor 17.
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Voiron
"A peine la saison 2008-2009 est terminée que nous préparons 2009-2010. Après le nouveau coach de l'équipe une, le staff annonce une intérieure pour cette nouvelle saison : Nadja Morgan qui officiait la saison passée à Rennes. Avec 17 pts de moyenne par match, cette américaine de 1m88 devient le pillier du secteur intérieur voironnais."
http://www.edv-basket-feminin.fr/Prewie ... -2010.html
"A peine la saison 2008-2009 est terminée que nous préparons 2009-2010. Après le nouveau coach de l'équipe une, le staff annonce une intérieure pour cette nouvelle saison : Nadja Morgan qui officiait la saison passée à Rennes. Avec 17 pts de moyenne par match, cette américaine de 1m88 devient le pillier du secteur intérieur voironnais."
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Michalak au CSP Rezé
Le Cercle Saint Paul a enregistré hier sa première signature avec l'arrivée de Charlotte Michalak qui évoluait la saison dernière en Nationale 2 à Challes les Eaux après ètre passé par Villeurbanne et Valenciennes . Cette toute jeune joueuse de 22 ans et d'1,65 m, née le 16 juin 1987 à Saint Saulve dans le Nord évoluera au poste de meneuse - arrière au sein de l'équipe fanion en Nationale 1 la saison prochaine.
http://cspbasket.c.la/
Le Cercle Saint Paul a enregistré hier sa première signature avec l'arrivée de Charlotte Michalak qui évoluait la saison dernière en Nationale 2 à Challes les Eaux après ètre passé par Villeurbanne et Valenciennes . Cette toute jeune joueuse de 22 ans et d'1,65 m, née le 16 juin 1987 à Saint Saulve dans le Nord évoluera au poste de meneuse - arrière au sein de l'équipe fanion en Nationale 1 la saison prochaine.
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CHARLEVILLE-MEZIERES
« Pas une saison ratée »
Malgré une 5e place, le président carolo David Gidoin caresse le rêve d'accéder en Ligue féminine. Ce sera en tout cas sans Floriane Herrscher qui ne portera plus couleurs du FCBA.
Pour David Gidoin, son président, la saison du FCBA est plutôt une réussite malgré l'échec de l'équipe première, seulement 5e.
Cinquièmes de la saison régulière, les Flammes Carolos n'ont pas disputé la finale à quatre qui a vu Armentières décrocher l'accession en Ligue dans la foulée de Limoges.
Une déception ? Forcément même si David Gidoin a plutôt tendance à minimiser l'échec.
« Niveau d'ensemble moins fort »
David Gidoin, estimez-vous la saison de votre équipe décevante par rapport à l'objectif initial qui était de participer aux play-offs ?
« Si on parle des play-offs, oui. Au vu du niveau de certaines formations qui y ont participé, ça fait un peu mal au cœur de ne pas y avoir été. Mais on a toujours affirmé que l'équipe première était là pour tirer l'ensemble du club vers le haut. Il y a donc des objectifs de haut niveau sur l'ensemble de la structure. Et quand on regarde les résultats d'ensemble, on ne peut pas être déçu. Dans chaque catégorie d'âge, on a soit des champions de Champagne-Ardenne soit des champions de quelque chose. Ils ont tous atteint des objectifs raisonnables. Sportivement, c'est donc une saison pleine pour le club. »
Malgré le faux pas de la locomotive…
« On a trop habitué les gens à jouer du haut niveau. On a oublié une chose essentielle : on est en deuxième division nationale et il y a avec nous des villes comme Toulouse, Nice, Rennes, Dunkerque ou Strasbourg, énormes par rapport à nous. Et, il ne faut qu'un champion. Armentières a fait une saison pleine. Limoges, qui a terminé 2e, travaille depuis dix ans dans l'antichambre de la Ligue féminine. Même si c'est compliqué à analyser, ce n'est pas une saison ratée. Parce que derrière, ça a travaillé, des structures se sont mises en place pour que cette fusée puisse décoller et bien se positionner à l'étage au-dessus. »
Comment expliquez votre championnat en dents de scie ? Le vestiaire ne vivait-il pas moins bien que les saisons précédentes ?
« Au contraire. On avait des filles en or cette année, avec un état d'esprit formidable. De vraies pros, dans le bon sens du terme. Pas des filles qui venaient seulement chercher leur chèque. On avait voulu constituer le groupe de manière différente de la saison précédente. On savait qu'on arrivait à la fin d'un cycle. Notre ossature, qui venait de la Nationale 2, avait besoin d'autres challenges, d'autres discours. Nous aussi dirigeants, nous avions besoin d'autre chose. Changer un groupe profondément n'est pas simple. Nous nous étions donné une orientation particulière. On a voulu constituer le groupe avec des joueuses cadre pour le tirer vers le haut. Elles ont parfaitement joué leur rôle. On savait malgré tout que le niveau d'ensemble de l'équipe était légèrement en dessous de celui de la saison précédente. »
« Herrscher ne sera plus là »
Faut-il s'attendre à des changements ? Qui reste, qui s'en va ?
« On ne sait pas où nous allons évoluer la saison prochaine. Nous sommes dans le flou. Les filles sont suffisamment respectueuses pour attendre. Je peux seulement dire que pour des choix personnels, Floriane Herrscher ne sera plus parmi nous la saison prochaine. On a pu lire dans la presse spécialisée que Dana Boonen avait signé à Montpellier. Pour l'instant, c'est faux. Nous avons également déjà recruté, quel que soit le niveau, mais on ne peut pas encore dire qui. »
L'entraîneur (Romuald Yernaux) reste aussi la saison prochaine ?
« Il est encore sous contrat. »
Recueilli par Sylvain POHU - www.lunion.presse.fr
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En salle d'attente
Dans quelle division évoluera le FCBA la saison prochaine ? Si, sportivement, les Carolomacériennes n'ont pas obtenu le droit d'évoluer en Ligue, elles pourraient y accéder sur tapis vert. Du moins, c'est le rêve que caresse David Gidoin. « Au 15 juin, nous devrions être fixés », admet-il.
La Ligue a effectivement décidé de faire le ménage dans la division en assainissant les comptes. Par conséquent, plusieurs clubs sont menacés de rétrogradation. « Nous sommes calés en 5e position. Nous n'avons rien à dire. On écoute et on observe. Le club est potentiellement montant malgré tout », confie le président ardennais qui concède avoir obtenu « des tendances » lors du « Final four » de Limoges. Il ne cache pas que l'accession au plus haut niveau du basket féminin a « toujours constitué l'objectif du club ». « Mais pour avoir un vrai rôle a jouer, avoue-t-il. Nous voulons monter correctement, dans les meilleures conditions possibles. »
Quoi qu'il advienne, les dirigeants de l'ASPTT Charleville continueront le travail qui a été accompli jusqu'ici, notamment dans la formation. « Tout ça demande du temps et de l'énergie. Mais, du temps, nous en avons. Tout est cependant envisagé. Nous travaillons en tout cas pour être prêt, au cas où… »
S.P. - www.lunion.presse.fr
« Pas une saison ratée »
Malgré une 5e place, le président carolo David Gidoin caresse le rêve d'accéder en Ligue féminine. Ce sera en tout cas sans Floriane Herrscher qui ne portera plus couleurs du FCBA.
Pour David Gidoin, son président, la saison du FCBA est plutôt une réussite malgré l'échec de l'équipe première, seulement 5e.
Cinquièmes de la saison régulière, les Flammes Carolos n'ont pas disputé la finale à quatre qui a vu Armentières décrocher l'accession en Ligue dans la foulée de Limoges.
Une déception ? Forcément même si David Gidoin a plutôt tendance à minimiser l'échec.
« Niveau d'ensemble moins fort »
David Gidoin, estimez-vous la saison de votre équipe décevante par rapport à l'objectif initial qui était de participer aux play-offs ?
« Si on parle des play-offs, oui. Au vu du niveau de certaines formations qui y ont participé, ça fait un peu mal au cœur de ne pas y avoir été. Mais on a toujours affirmé que l'équipe première était là pour tirer l'ensemble du club vers le haut. Il y a donc des objectifs de haut niveau sur l'ensemble de la structure. Et quand on regarde les résultats d'ensemble, on ne peut pas être déçu. Dans chaque catégorie d'âge, on a soit des champions de Champagne-Ardenne soit des champions de quelque chose. Ils ont tous atteint des objectifs raisonnables. Sportivement, c'est donc une saison pleine pour le club. »
Malgré le faux pas de la locomotive…
« On a trop habitué les gens à jouer du haut niveau. On a oublié une chose essentielle : on est en deuxième division nationale et il y a avec nous des villes comme Toulouse, Nice, Rennes, Dunkerque ou Strasbourg, énormes par rapport à nous. Et, il ne faut qu'un champion. Armentières a fait une saison pleine. Limoges, qui a terminé 2e, travaille depuis dix ans dans l'antichambre de la Ligue féminine. Même si c'est compliqué à analyser, ce n'est pas une saison ratée. Parce que derrière, ça a travaillé, des structures se sont mises en place pour que cette fusée puisse décoller et bien se positionner à l'étage au-dessus. »
Comment expliquez votre championnat en dents de scie ? Le vestiaire ne vivait-il pas moins bien que les saisons précédentes ?
« Au contraire. On avait des filles en or cette année, avec un état d'esprit formidable. De vraies pros, dans le bon sens du terme. Pas des filles qui venaient seulement chercher leur chèque. On avait voulu constituer le groupe de manière différente de la saison précédente. On savait qu'on arrivait à la fin d'un cycle. Notre ossature, qui venait de la Nationale 2, avait besoin d'autres challenges, d'autres discours. Nous aussi dirigeants, nous avions besoin d'autre chose. Changer un groupe profondément n'est pas simple. Nous nous étions donné une orientation particulière. On a voulu constituer le groupe avec des joueuses cadre pour le tirer vers le haut. Elles ont parfaitement joué leur rôle. On savait malgré tout que le niveau d'ensemble de l'équipe était légèrement en dessous de celui de la saison précédente. »
« Herrscher ne sera plus là »
Faut-il s'attendre à des changements ? Qui reste, qui s'en va ?
« On ne sait pas où nous allons évoluer la saison prochaine. Nous sommes dans le flou. Les filles sont suffisamment respectueuses pour attendre. Je peux seulement dire que pour des choix personnels, Floriane Herrscher ne sera plus parmi nous la saison prochaine. On a pu lire dans la presse spécialisée que Dana Boonen avait signé à Montpellier. Pour l'instant, c'est faux. Nous avons également déjà recruté, quel que soit le niveau, mais on ne peut pas encore dire qui. »
L'entraîneur (Romuald Yernaux) reste aussi la saison prochaine ?
« Il est encore sous contrat. »
Recueilli par Sylvain POHU - www.lunion.presse.fr
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En salle d'attente
Dans quelle division évoluera le FCBA la saison prochaine ? Si, sportivement, les Carolomacériennes n'ont pas obtenu le droit d'évoluer en Ligue, elles pourraient y accéder sur tapis vert. Du moins, c'est le rêve que caresse David Gidoin. « Au 15 juin, nous devrions être fixés », admet-il.
La Ligue a effectivement décidé de faire le ménage dans la division en assainissant les comptes. Par conséquent, plusieurs clubs sont menacés de rétrogradation. « Nous sommes calés en 5e position. Nous n'avons rien à dire. On écoute et on observe. Le club est potentiellement montant malgré tout », confie le président ardennais qui concède avoir obtenu « des tendances » lors du « Final four » de Limoges. Il ne cache pas que l'accession au plus haut niveau du basket féminin a « toujours constitué l'objectif du club ». « Mais pour avoir un vrai rôle a jouer, avoue-t-il. Nous voulons monter correctement, dans les meilleures conditions possibles. »
Quoi qu'il advienne, les dirigeants de l'ASPTT Charleville continueront le travail qui a été accompli jusqu'ici, notamment dans la formation. « Tout ça demande du temps et de l'énergie. Mais, du temps, nous en avons. Tout est cependant envisagé. Nous travaillons en tout cas pour être prêt, au cas où… »
S.P. - www.lunion.presse.fr
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Basket La SIG supplante le SABC
L’information n’est pas encore officielle, mais le deviendra, sauf surprise, dans quelques jours : la municipalité de Strasbourg a décidé d’attribuer désormais la subvention de haut niveau à la SIG plutôt qu’au Strasbourg ABC. Si un rapprochement entre les deux entités n’est pas exclu, le club illkirchois va cependant devenir le fer de lance féminin de l’agglomération.
C’est un courrier adressé par le président du Strasbourg ABC, Marc Bouté, au sénateur-maire de Strasbourg Roland Ries et arrivé dans les bureaux de « L’Alsace » qui a soulevé le lièvre. La municipalité strasbourgeoise se prépare à transférer sa subvention (128 000 euros cette saison) du SABC, 8 e de Nationale 1 féminine, à la SIG, 3 e de la saison régulière et 4e après les récents play-offs à Limoges.
Marc Bouté, très étonné de retrouver à la rédaction d’un journal une missive qu’il avait envoyée à la mairie, a formellement protesté auprès de Roland Ries contre une décision qui pourrait rayer son club – au moins son équipe d’élite — de la carte.
Ce changement d’orientation de la Ville deviendra pourtant officiel dans quelques jours. Pour Serge Oehler, l’adjoint aux sports à l’origine de cette redistribution des cartes et des subsides, la décision est guidée par deux considérations : « Un, j’ai toujours dit que je voulais pour Strasbourg un seul club de haut niveau féminin et je rappelle que la Ville est partenaire d’un club, pas d’une association. Deux, voilà des mois que je réclame les comptes du SABC. Les derniers chiffres qui m’ont été fournis datent de février ou mars et faisaient état d’un trou en fin de saison de 150 000 euros, avec un sponsoring privé annoncé de 100 000, mais dans les faits, limité à 7 000. Au jour d’aujourd’hui, c’est tout ce que j’ai. Et le passif de 155 000 euros qu’avaient laissé la saison précédente les dirigeants du SABC lorsqu’ils étaient encore dans le giron du Racing omnisport me laisse éminemment perplexe. Que faire ? Pour moi, le SABC ne pourra pas s’aligner l’année prochaine en NF1. Que je sache, il s’est mis de lui-même fin mars en redressement judiciaire. Ce ne me paraît pas être le signe d’une bonne santé financière. »
« Le SABC irait au dépôt de bilan »
Les dirigeants strasbourgeois préfèrent parler d’une mise sous tutelle administrative qui, selon le président Bouté (« L’Alsace » du 30 mai), a permis de limiter le déficit et même de le combler avec l’arrivée en dernière minute de nouveaux sponsors. « Marc Bouté peut dire ce qu’il veut », coupe S. Oehler, convaincu que le processus engagé est irréversible, « moi, je ne m’appuie que sur la réalité des chiffres. J’ai déjà eu à maintes reprises l’occasion de dire que les subventions municipales ne sont pas destinées à boucher les trous de la saison précédente. »
Si le dossier suscite encore un débat au sein de la municipalité ( « J’ai du mal à comprendre pourquoi la Ville de Strasbourg financerait un club illkirchois », s’interroge ainsi le premier adjoint Robert Herrmann), l’issue ne semble pas faire de doute, à en croire le directeur de cabinet du maire Patrick Pincet. « Le débat n’est pas tranché. Mais une chose est sûre : si le SABC était le seul club de haut niveau sur la place, le problème serait le même pour lui. Nous irions tout simplement au dépôt de bilan, parce que son budget, présenté à l’automne, ne tenait pas la route et est structurellement déficitaire depuis des années. Or, ni la Ville, ni le Conseil régional, ni le Conseil général n’a vocation à subventionner les déficits passés. Il n’est pas question pour eux de mettre plus d’argent. Les chiffres donnés par Serge Oehler sont justes. Alors, plutôt que d’enterrer purement et simplement le SABC, nous réfléchissons à l’idée de faire de la SIG un club strasbourgo-illkirchois, qui intégrerait les meilleures joueuses du SABC pour bâtir une équipe plus performante, et permettrait de faire émerger un projet ambitieux à engagement financier constant pour les collectivités. D’ici 8 à 10 jours, la décision définitive sera annoncée. Ce me paraît être un délai raisonnable. »
Ce que tout le monde pressentait depuis des mois dans le landerneau du basket bas-rhinois deviendra alors réalité : la SIG supplantera le SABC.
Stéphane Godin
http://www.lalsace.fr/fr/sports/article/1663257,21 9/Basket-La-SIG-supplante-le-SABC.html
L’information n’est pas encore officielle, mais le deviendra, sauf surprise, dans quelques jours : la municipalité de Strasbourg a décidé d’attribuer désormais la subvention de haut niveau à la SIG plutôt qu’au Strasbourg ABC. Si un rapprochement entre les deux entités n’est pas exclu, le club illkirchois va cependant devenir le fer de lance féminin de l’agglomération.
C’est un courrier adressé par le président du Strasbourg ABC, Marc Bouté, au sénateur-maire de Strasbourg Roland Ries et arrivé dans les bureaux de « L’Alsace » qui a soulevé le lièvre. La municipalité strasbourgeoise se prépare à transférer sa subvention (128 000 euros cette saison) du SABC, 8 e de Nationale 1 féminine, à la SIG, 3 e de la saison régulière et 4e après les récents play-offs à Limoges.
Marc Bouté, très étonné de retrouver à la rédaction d’un journal une missive qu’il avait envoyée à la mairie, a formellement protesté auprès de Roland Ries contre une décision qui pourrait rayer son club – au moins son équipe d’élite — de la carte.
Ce changement d’orientation de la Ville deviendra pourtant officiel dans quelques jours. Pour Serge Oehler, l’adjoint aux sports à l’origine de cette redistribution des cartes et des subsides, la décision est guidée par deux considérations : « Un, j’ai toujours dit que je voulais pour Strasbourg un seul club de haut niveau féminin et je rappelle que la Ville est partenaire d’un club, pas d’une association. Deux, voilà des mois que je réclame les comptes du SABC. Les derniers chiffres qui m’ont été fournis datent de février ou mars et faisaient état d’un trou en fin de saison de 150 000 euros, avec un sponsoring privé annoncé de 100 000, mais dans les faits, limité à 7 000. Au jour d’aujourd’hui, c’est tout ce que j’ai. Et le passif de 155 000 euros qu’avaient laissé la saison précédente les dirigeants du SABC lorsqu’ils étaient encore dans le giron du Racing omnisport me laisse éminemment perplexe. Que faire ? Pour moi, le SABC ne pourra pas s’aligner l’année prochaine en NF1. Que je sache, il s’est mis de lui-même fin mars en redressement judiciaire. Ce ne me paraît pas être le signe d’une bonne santé financière. »
« Le SABC irait au dépôt de bilan »
Les dirigeants strasbourgeois préfèrent parler d’une mise sous tutelle administrative qui, selon le président Bouté (« L’Alsace » du 30 mai), a permis de limiter le déficit et même de le combler avec l’arrivée en dernière minute de nouveaux sponsors. « Marc Bouté peut dire ce qu’il veut », coupe S. Oehler, convaincu que le processus engagé est irréversible, « moi, je ne m’appuie que sur la réalité des chiffres. J’ai déjà eu à maintes reprises l’occasion de dire que les subventions municipales ne sont pas destinées à boucher les trous de la saison précédente. »
Si le dossier suscite encore un débat au sein de la municipalité ( « J’ai du mal à comprendre pourquoi la Ville de Strasbourg financerait un club illkirchois », s’interroge ainsi le premier adjoint Robert Herrmann), l’issue ne semble pas faire de doute, à en croire le directeur de cabinet du maire Patrick Pincet. « Le débat n’est pas tranché. Mais une chose est sûre : si le SABC était le seul club de haut niveau sur la place, le problème serait le même pour lui. Nous irions tout simplement au dépôt de bilan, parce que son budget, présenté à l’automne, ne tenait pas la route et est structurellement déficitaire depuis des années. Or, ni la Ville, ni le Conseil régional, ni le Conseil général n’a vocation à subventionner les déficits passés. Il n’est pas question pour eux de mettre plus d’argent. Les chiffres donnés par Serge Oehler sont justes. Alors, plutôt que d’enterrer purement et simplement le SABC, nous réfléchissons à l’idée de faire de la SIG un club strasbourgo-illkirchois, qui intégrerait les meilleures joueuses du SABC pour bâtir une équipe plus performante, et permettrait de faire émerger un projet ambitieux à engagement financier constant pour les collectivités. D’ici 8 à 10 jours, la décision définitive sera annoncée. Ce me paraît être un délai raisonnable. »
Ce que tout le monde pressentait depuis des mois dans le landerneau du basket bas-rhinois deviendra alors réalité : la SIG supplantera le SABC.
Stéphane Godin
http://www.lalsace.fr/fr/sports/article/1663257,21 9/Basket-La-SIG-supplante-le-SABC.html
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Focus Toujours à Illkirch
Un peu gêné pour évoquer un dossier brûlant, le président de la SIG amateur, Luc Pfister, assure en préambule que « la Ville de Strasbourg a pris contact avec nous et non l’inverse. Les discussions ont abouti. Ça va se faire. » En progression sur le plan sportif, financièrement saine, la SIG, qui bénéficie d’un soutien populaire indéniable (Ndlr : le SABC évolue dans un Tivoli souvent désert), s’apprête donc à changer de dimension. Son budget (350 000 euros pour la section amateur, dont 180 000 pour l’équipe 1 féminine) va subir un coup d’accélérateur. « Il devrait avoisiner 450 000 euros, dont 260 000 pour l’équipe de NF1 », détaille L. Pfister. « Nous allons engager une ou deux joueuses professionnelles pour la première fois de notre histoire. »
Malgré le soutien sonnant et trébuchant de la municipalité strasbourgeoise, les Illkirchoises continueront à jouer au Cercle Saint-Symphorien d’Illkirch. Mais comme le dévoile le président Pfister, « la SIG organisera un certain nombre d’actions et d’activités à Strasbourg. Elle délocalisera ainsi salle de la Rotonde son tournoi d’avant-saison (Trophée du Crédit Mutuel) qui réunissait jusqu’ici des équipes de N 2, mais regroupera désormais des formations de N 1. Le promu Charnay-et-Mâcon et Rennes nous ont déjà donné leur accord. Nous y jouerons sans doute aussi en Coupe de France, mais ça reste à voir en fonction des disponibilités de la salle. Enfin, nos joueuses professionnelles pourront être mises à disposition de la Ville de Strasbourg pour des interventions dans les quartiers. »
S.G.
http://www.lalsace.fr/fr/permalien/article/1663287 /Focus-Toujours-a-Illkirch.html
Un peu gêné pour évoquer un dossier brûlant, le président de la SIG amateur, Luc Pfister, assure en préambule que « la Ville de Strasbourg a pris contact avec nous et non l’inverse. Les discussions ont abouti. Ça va se faire. » En progression sur le plan sportif, financièrement saine, la SIG, qui bénéficie d’un soutien populaire indéniable (Ndlr : le SABC évolue dans un Tivoli souvent désert), s’apprête donc à changer de dimension. Son budget (350 000 euros pour la section amateur, dont 180 000 pour l’équipe 1 féminine) va subir un coup d’accélérateur. « Il devrait avoisiner 450 000 euros, dont 260 000 pour l’équipe de NF1 », détaille L. Pfister. « Nous allons engager une ou deux joueuses professionnelles pour la première fois de notre histoire. »
Malgré le soutien sonnant et trébuchant de la municipalité strasbourgeoise, les Illkirchoises continueront à jouer au Cercle Saint-Symphorien d’Illkirch. Mais comme le dévoile le président Pfister, « la SIG organisera un certain nombre d’actions et d’activités à Strasbourg. Elle délocalisera ainsi salle de la Rotonde son tournoi d’avant-saison (Trophée du Crédit Mutuel) qui réunissait jusqu’ici des équipes de N 2, mais regroupera désormais des formations de N 1. Le promu Charnay-et-Mâcon et Rennes nous ont déjà donné leur accord. Nous y jouerons sans doute aussi en Coupe de France, mais ça reste à voir en fonction des disponibilités de la salle. Enfin, nos joueuses professionnelles pourront être mises à disposition de la Ville de Strasbourg pour des interventions dans les quartiers. »
S.G.
http://www.lalsace.fr/fr/permalien/article/1663287 /Focus-Toujours-a-Illkirch.html
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BASKET-BALL / Ligue féminine
Les jours les plus longs
Un appel rejeté, un recours adressé au CNOSF et le soutien affiché de la Ville… L'avenir du Reims Basket Féminin en LFB est en train de se jouer.
CETTE semaine fut particulièrement mouvementée dans les coulisses du Reims Basket Féminin. Les prochains jours seront assurément décisifs pour l'avenir du club.
L'inquiétude a grandi quand, mercredi, le président Lavergne apprenait par fax que la Chambre d'appel de la FFBB confirmait la décision prise le 20 mai par la Commission de Contrôle de Gestion. Cette dernière avait jugé les garanties budgétaires insuffisantes pour autoriser un engagement en LFB. Dans ces conditions, la sanction tombait : rétrogradation en N1F ! Une sévère désillusion pour une équipe qui avait acquis confortablement son maintien parmi l'élite ces deux dernières saisons.
« La Fédération veut des garanties »
Pour autant, le comité d'administration du club, réuni le soir-même, a décidé de tenter un ultime recours auprès du CNOSF. Dès jeudi, la requête était adressée.
Entre-temps, Bernard Lavergne s'est entretenu au téléphone avec le président de la Commission de Contrôle de Gestion qui lui a répété que « tout était encore ouvert » et qu'une lettre d'intention de la Ville, dans laquelle elle indique qu'elle apporte son soutien, suffirait à maintenir le club en Ligue féminine. « La Fédération veut des garanties », explique le président qui, jusqu'ici, n'a pu obtenir aucun engagement écrit de son premier financeur.
« Le soutien de la Ville est effectif, rappelle Christine Michel, adjointe en charge des Sports. La subvention est passée de 335.000 euros en 2008 à 405.000 euros en 2009. Nous allons proposer au Conseil municipal une rallonge de 100.000 euros dans le cadre du budget supplémentaire. La Ville affiche son soutien mais ne peut pas compenser le désengagement du Conseil Général ».
Rendez-vous lundi avec Adeline Hazan
Bernard Lavergne l'admet : « Même si on veut toujours plus, il faut reconnaître que la Ville nous soutient et qu'elle vient encore de l'exprimer publiquement, mais la Fédération exige un courrier d'intention ».
« Si on doit fournir un écrit confirmant le soutien pour cette année, on le fera mais on ne peut pas s'engager pour 2010 », précise Christine Michel qui, par ailleurs, se dit prête à s'entretenir par téléphone avec les représentants de la FFBB.
« Je n'ai reçu aucun appel de la Commission », lance-t-elle. Bernard Lavergne, reçu lundi après-midi par la maire Adeline Hazan, espère pouvoir mettre la Ville et la Fédération en contact. « Je vais appeler la Fédé, ça pourrait se décanter ainsi », confie-t-il.
Cela suffira-t-il ? Ou faudra-t-il attendre l'ultime décision du CNOSF ? Le temps presse. Dans cette bataille, le RBF pourrait, déjà, perdre une joueuse. L'ex-Mondevillaise Pauline Jannault, qui s'était engagée avec Reims, serait sur le point de signer à Tarbes…
Nicolas ROY
http://www.lunion.presse.fr
Les jours les plus longs
Un appel rejeté, un recours adressé au CNOSF et le soutien affiché de la Ville… L'avenir du Reims Basket Féminin en LFB est en train de se jouer.
CETTE semaine fut particulièrement mouvementée dans les coulisses du Reims Basket Féminin. Les prochains jours seront assurément décisifs pour l'avenir du club.
L'inquiétude a grandi quand, mercredi, le président Lavergne apprenait par fax que la Chambre d'appel de la FFBB confirmait la décision prise le 20 mai par la Commission de Contrôle de Gestion. Cette dernière avait jugé les garanties budgétaires insuffisantes pour autoriser un engagement en LFB. Dans ces conditions, la sanction tombait : rétrogradation en N1F ! Une sévère désillusion pour une équipe qui avait acquis confortablement son maintien parmi l'élite ces deux dernières saisons.
« La Fédération veut des garanties »
Pour autant, le comité d'administration du club, réuni le soir-même, a décidé de tenter un ultime recours auprès du CNOSF. Dès jeudi, la requête était adressée.
Entre-temps, Bernard Lavergne s'est entretenu au téléphone avec le président de la Commission de Contrôle de Gestion qui lui a répété que « tout était encore ouvert » et qu'une lettre d'intention de la Ville, dans laquelle elle indique qu'elle apporte son soutien, suffirait à maintenir le club en Ligue féminine. « La Fédération veut des garanties », explique le président qui, jusqu'ici, n'a pu obtenir aucun engagement écrit de son premier financeur.
« Le soutien de la Ville est effectif, rappelle Christine Michel, adjointe en charge des Sports. La subvention est passée de 335.000 euros en 2008 à 405.000 euros en 2009. Nous allons proposer au Conseil municipal une rallonge de 100.000 euros dans le cadre du budget supplémentaire. La Ville affiche son soutien mais ne peut pas compenser le désengagement du Conseil Général ».
Rendez-vous lundi avec Adeline Hazan
Bernard Lavergne l'admet : « Même si on veut toujours plus, il faut reconnaître que la Ville nous soutient et qu'elle vient encore de l'exprimer publiquement, mais la Fédération exige un courrier d'intention ».
« Si on doit fournir un écrit confirmant le soutien pour cette année, on le fera mais on ne peut pas s'engager pour 2010 », précise Christine Michel qui, par ailleurs, se dit prête à s'entretenir par téléphone avec les représentants de la FFBB.
« Je n'ai reçu aucun appel de la Commission », lance-t-elle. Bernard Lavergne, reçu lundi après-midi par la maire Adeline Hazan, espère pouvoir mettre la Ville et la Fédération en contact. « Je vais appeler la Fédé, ça pourrait se décanter ainsi », confie-t-il.
Cela suffira-t-il ? Ou faudra-t-il attendre l'ultime décision du CNOSF ? Le temps presse. Dans cette bataille, le RBF pourrait, déjà, perdre une joueuse. L'ex-Mondevillaise Pauline Jannault, qui s'était engagée avec Reims, serait sur le point de signer à Tarbes…
Nicolas ROY
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Ce que tout le monde pressentait depuis des mois dans le landerneau du basket bas-rhinois deviendra alors réalité : la SIG supplantera le SABC.
Stéphane Godin
http://www.lalsace.fr/fr/sports/article/1663257,21 9/Basket-La-SIG-supplante-le-SABC.html[/quote]
après tant d'années de dettes il était temps que çà s'arrête... et puis au moins la SIG est un club structuré avec plusieurs équipes Seniors Fém et Masc, des équipes de jeunes dans toutes les catégories et des entraîneurs Alsaciens...
MAIS POURQUOI N'Y A-T'IL PAS EU D'ARTICLES DANS LES DNA?
Stéphane Godin
http://www.lalsace.fr/fr/sports/article/1663257,21 9/Basket-La-SIG-supplante-le-SABC.html[/quote]
après tant d'années de dettes il était temps que çà s'arrête... et puis au moins la SIG est un club structuré avec plusieurs équipes Seniors Fém et Masc, des équipes de jeunes dans toutes les catégories et des entraîneurs Alsaciens...
MAIS POURQUOI N'Y A-T'IL PAS EU D'ARTICLES DANS LES DNA?
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