Posté : sam. 23 mai 2009 11:51
Les dirigeants des SOA ont reçu un « avis favorable » de la DNCG
samedi 23.05.2009, 04:48 - La Voix du Nord
Bruno Tytgat et Arnaud Marié étaient, lundi, à Paris pour défendre le dossier des SOA face à la DNCG. PHOTO FRÉDÉRIC DOUCHET Bruno Tytgat et Arnaud Marié étaient, lundi, à Paris pour défendre le dossier des SOA face à la DNCG. PHOTO FRÉDÉRIC DOUCHET
| BASKET-BALL - FINAL FOUR |
L'an dernier, les Armentiéroises avaient gagné, in extremis, le droit de disputer le Final Four. Pourtant, avant même de boucler leurs valises, les « Noires et Blanches » avaient été prévenues : même si, sportivement, elles décrochaient la montée, le club la refuserait, estimant ne pas être prêt à l'assumer. Cette année, en terminant deuxièmes, elles sont à nouveau dans la charrette des finalistes. Mais, cette fois, elles ont le feu vert du club. Que s'est-il donc passé ces douze derniers mois pour qu'aujourd'hui Armentières ait l'ambition et les moyens d'envisager rejoindre l'élite du basket féminin français ?
Réponse de Bruno Tytgat, le président.
VQu'est-ce qui a changé par rapport à l'an dernier ?
« Aujourd'hui, nous sommes un peu plus préparés puisque, par rapport à l'an dernier, nous avons pu travailler dans l'optique d'une montée.
Ensuite nous avons le soutien de la municipalité et celui de nos partenaires. C'est bien simple, avec le travail effectué, nous avons triplé notre budget sponsors pour arriver à un ratio de 60 % de financement institutionnel et 40 % de privé. Nous pouvons donc tabler sur un budget de 830 000 E (NDLR, contre 300 000 Ecette année). Mais il subsiste une grosse interrogation sur l'engagement de LMCU. » > Vous avez été reçu, cette semaine, à la DNCG. Que s'est-il passé ?
« La direction nationale de contrôle de gestion a analysé nos comptes. On a dû développer et argumenter sur toutes nos recettes et toutes nos dépenses. Il faut savoir qu'il y a un cahier des charges à respecter pour évoluer en LFB : un budget minimum, un centre de formation, une équipe en cadettes France, une équipe B en championnat national, des entraîneurs de niveau BE 2, une salle de 1 000 places, un parquet... Pour certaines de ces obligations, nous pouvons obtenir des dérogations. Sur le budget, par contre, nous avons reçu un avis favorable. » > Justement, en cette période de crise, comment un club fait-il pour attirer des financeurs ?
« Le plus dur, ce n'est pas de trouver des partenaires mais de les garder. Ici, à Armentières, on vend une image, une mentalité, celle d'un club convivial, agréable, où il y a du public et où le travail est fait sérieusement. On essaye de faire vivre des moments de plaisir à nos partenaires.
Aujourd'hui, nous en avons une soixantaine et, parmi eux, certains ont promis qu'ils multiplieraient leur participation, parfois jusqu'à 10 fois. » •
PROPOS RECUEILLIS PAR FLORENCE PIAZZETA
samedi 23.05.2009, 04:48 - La Voix du Nord
Bruno Tytgat et Arnaud Marié étaient, lundi, à Paris pour défendre le dossier des SOA face à la DNCG. PHOTO FRÉDÉRIC DOUCHET Bruno Tytgat et Arnaud Marié étaient, lundi, à Paris pour défendre le dossier des SOA face à la DNCG. PHOTO FRÉDÉRIC DOUCHET
| BASKET-BALL - FINAL FOUR |
L'an dernier, les Armentiéroises avaient gagné, in extremis, le droit de disputer le Final Four. Pourtant, avant même de boucler leurs valises, les « Noires et Blanches » avaient été prévenues : même si, sportivement, elles décrochaient la montée, le club la refuserait, estimant ne pas être prêt à l'assumer. Cette année, en terminant deuxièmes, elles sont à nouveau dans la charrette des finalistes. Mais, cette fois, elles ont le feu vert du club. Que s'est-il donc passé ces douze derniers mois pour qu'aujourd'hui Armentières ait l'ambition et les moyens d'envisager rejoindre l'élite du basket féminin français ?
Réponse de Bruno Tytgat, le président.
VQu'est-ce qui a changé par rapport à l'an dernier ?
« Aujourd'hui, nous sommes un peu plus préparés puisque, par rapport à l'an dernier, nous avons pu travailler dans l'optique d'une montée.
Ensuite nous avons le soutien de la municipalité et celui de nos partenaires. C'est bien simple, avec le travail effectué, nous avons triplé notre budget sponsors pour arriver à un ratio de 60 % de financement institutionnel et 40 % de privé. Nous pouvons donc tabler sur un budget de 830 000 E (NDLR, contre 300 000 Ecette année). Mais il subsiste une grosse interrogation sur l'engagement de LMCU. » > Vous avez été reçu, cette semaine, à la DNCG. Que s'est-il passé ?
« La direction nationale de contrôle de gestion a analysé nos comptes. On a dû développer et argumenter sur toutes nos recettes et toutes nos dépenses. Il faut savoir qu'il y a un cahier des charges à respecter pour évoluer en LFB : un budget minimum, un centre de formation, une équipe en cadettes France, une équipe B en championnat national, des entraîneurs de niveau BE 2, une salle de 1 000 places, un parquet... Pour certaines de ces obligations, nous pouvons obtenir des dérogations. Sur le budget, par contre, nous avons reçu un avis favorable. » > Justement, en cette période de crise, comment un club fait-il pour attirer des financeurs ?
« Le plus dur, ce n'est pas de trouver des partenaires mais de les garder. Ici, à Armentières, on vend une image, une mentalité, celle d'un club convivial, agréable, où il y a du public et où le travail est fait sérieusement. On essaye de faire vivre des moments de plaisir à nos partenaires.
Aujourd'hui, nous en avons une soixantaine et, parmi eux, certains ont promis qu'ils multiplieraient leur participation, parfois jusqu'à 10 fois. » •
PROPOS RECUEILLIS PAR FLORENCE PIAZZETA