Posté : mar. 12 mai 2009 10:24
Du spectacle… et des regrets !
La dernière levée du championnat a livré son verdict sans surprise samedi soir. De toute façon, les Carolomacériennes ne se faisaient guère d'illusions pour les play-offs mais elles ont rempli leur ultime devoir en pulvérisant 90-62 des Strasbourgeoises deuxièmes au classement avant l'entre-deux donné dans le cadre d'une soirée dédiée à la mucovucidose.
Le cinq initial montra vite qu'il avait du cœur sur le plancher explosant une défense visiteuse statique et complètement dépassée par la furia locale. Grâce à ce premier quart remporté 37-6, le FCBA avait déjà fait le plus dur face à un futur pensionnaire de Ligue féminine rarement laminé de cette façon en dix minutes.
Les filles de Romuald Yernaux ne rataient rien dans ce laps de temps au contraire de visiteuses shootant précipitamment. Le jeu carolo etait mis en orbite dans les deux zones avec des rebonds fructueux. Annoncées solides à l'intérieur, Schmitt-Sender et Nsoki ne gobaient pas les balles, muselées aussi par un dispositif qui fit rapidement ses preuves.
A l'image de Floriane Herrscher, qui aux côtés de Dana Boonen, domina les airs dans la raquette : « On a tué tout de suite le match pour dérouler du début à la fin. Notre travail tactique a payé même si on n'avait pas trop de réponse en face. L'adresse était au rendez-vous, de même que le rythme imposé dans l'entame.
Herrscher : « On avait le potentiel »
On s'attendait à une zone-press mais leur système ne nous a pas perturbées plus que cela car elles étaient prises dans l'étau. L'équipe s'est montrée très présente aux rebonds et efficace en atteignant cette marque. Sachant pertinement que Toulouse vaincrait Voiron, on a abordé ce match concentrées sur le sujet sans nous occuper des autres. » Malgré une standing ovation, le public, sous l'œil attentif de Philippe Sauret, attendait certainement mieux de visiteuses qui ont complètement déjoué offrant un jeu marqué par de nombreux déchets aux tirs. La SIG réagissait trop tardivement en remportant tout de même la deuxième période de trois points.
La déception de ne pas participer aux play-offs l'emporte sur cette dernière sortie convaincante à Bayard où seul Limoges est reparti avec la feuille. Certainement le tournant de la saison car les points perdus ensuite à l'extérieur n'ont jamais été rattrapés.
Au moment de dresser un mini-bilan, Herrscher ne cache pas ses regrets : « Certes, on termine sur une bonne note mais avec la plus mauvaise place au final. Donc, l'objectif n'est pas atteint au bout d'une longue saison. Forcément, ça fout les boules quand on passe autant d'heures à répéter les gammes sur le parquet. Notre comportement à l'extérieur a été trop friable. En tous cas, on a montré ce soir (samedi) qu'on avait le potentiel pour jouer ce final à quatre. »
http://www.lunion.presse.fr
La dernière levée du championnat a livré son verdict sans surprise samedi soir. De toute façon, les Carolomacériennes ne se faisaient guère d'illusions pour les play-offs mais elles ont rempli leur ultime devoir en pulvérisant 90-62 des Strasbourgeoises deuxièmes au classement avant l'entre-deux donné dans le cadre d'une soirée dédiée à la mucovucidose.
Le cinq initial montra vite qu'il avait du cœur sur le plancher explosant une défense visiteuse statique et complètement dépassée par la furia locale. Grâce à ce premier quart remporté 37-6, le FCBA avait déjà fait le plus dur face à un futur pensionnaire de Ligue féminine rarement laminé de cette façon en dix minutes.
Les filles de Romuald Yernaux ne rataient rien dans ce laps de temps au contraire de visiteuses shootant précipitamment. Le jeu carolo etait mis en orbite dans les deux zones avec des rebonds fructueux. Annoncées solides à l'intérieur, Schmitt-Sender et Nsoki ne gobaient pas les balles, muselées aussi par un dispositif qui fit rapidement ses preuves.
A l'image de Floriane Herrscher, qui aux côtés de Dana Boonen, domina les airs dans la raquette : « On a tué tout de suite le match pour dérouler du début à la fin. Notre travail tactique a payé même si on n'avait pas trop de réponse en face. L'adresse était au rendez-vous, de même que le rythme imposé dans l'entame.
Herrscher : « On avait le potentiel »
On s'attendait à une zone-press mais leur système ne nous a pas perturbées plus que cela car elles étaient prises dans l'étau. L'équipe s'est montrée très présente aux rebonds et efficace en atteignant cette marque. Sachant pertinement que Toulouse vaincrait Voiron, on a abordé ce match concentrées sur le sujet sans nous occuper des autres. » Malgré une standing ovation, le public, sous l'œil attentif de Philippe Sauret, attendait certainement mieux de visiteuses qui ont complètement déjoué offrant un jeu marqué par de nombreux déchets aux tirs. La SIG réagissait trop tardivement en remportant tout de même la deuxième période de trois points.
La déception de ne pas participer aux play-offs l'emporte sur cette dernière sortie convaincante à Bayard où seul Limoges est reparti avec la feuille. Certainement le tournant de la saison car les points perdus ensuite à l'extérieur n'ont jamais été rattrapés.
Au moment de dresser un mini-bilan, Herrscher ne cache pas ses regrets : « Certes, on termine sur une bonne note mais avec la plus mauvaise place au final. Donc, l'objectif n'est pas atteint au bout d'une longue saison. Forcément, ça fout les boules quand on passe autant d'heures à répéter les gammes sur le parquet. Notre comportement à l'extérieur a été trop friable. En tous cas, on a montré ce soir (samedi) qu'on avait le potentiel pour jouer ce final à quatre. »
http://www.lunion.presse.fr