Posté : sam. 28 mars 2009 9:04
SABC : d’une blessure à l’autre
La saison est a priori terminée pour Eloïse Chapays (fracture de fatigue).
Alors que la meilleure joueuse du championnat, Djéné Diawara, effectuera sa grande rentrée à 20 h au Tivoli contre son ancien club, le leader Limoges, le club strasbourgeois a perdu cette semaine Eloïse Chapays, victime d’une fracture de fatigue.
José Ruiz ne tient surtout pas à passer pour une « pleureuse ». Mais le coach du Strasbourg ABC se dit « ébranlé » par l’interminable série de pépins qui affectent un effectif déjà juste quantitativement. Alors qu’il accueille à 20 h au Tivoli l’épatant leader limougeaud, toujours privé de l’ex-ailière du Racing Strasbourg, Elodie Chieze (opérée des ligaments croisés du genou et out pour la saison), le technicien bas-rhinois vient de perdre une nouvelle joueuse : Eloïse Chapays, qui traînait une douleur au pied depuis quelque temps, souffre d’une fracture de fatigue. La blessure dont se remet à peine la meilleure joueuse de NF1, l’intérieure Djéné Diawara.
Tout à l’heure, la Malienne retrouvera les parquets après deux mois d’absence. Sa jeune coéquipière, en forme ascendante ces dernières semaines, les quittera pour une durée équivalente. « En 30 ans de carrière, je n’ai jamais vu ça. J’étais venu à Strasbourg avec la ferme conviction de faire quelque chose. Là, je ressens un fantastique sentiment d’impuissance », avoue Ruiz, « Le pire, c’est qu’il n’y a pas dans l’équipe de souci d’ambiance. Sur le travail fourni, la qualité de jeu et la valeur des joueuses, je n’ai rien à redire. Les filles sont vaillantes. Je n’ai rien à leur reprocher. Mais je me remets moi-même en cause. A-t-on bien fait les choses ?»
« Sortir des calculs »
Avec 6 échecs en 8 journées en 2009, le SABC a plombé son excellente première partie de saison. 2e à la fin du cycle aller à Noël, 7e aujourd’hui, l’équipe de José Ruiz compte, à 7 journées de la fin, 3 victoires de retard sur le 4e et dernier qualifié pour le final four. Un handicap a priori insurmontable. Mais le coach strasbourgeois refuse d’abdiquer. « En quinze jours d’entraînement, Djéné a montré toute l’étendue de son talent. Et c’est un atout majeur. Mathématiquement, ça reste possible. Mais il faut se sortir des calculs. C’est la bonne attitude à avoir. Nous allons recevoir Limoges avec l’intention de le taper. Sans nous comporter une seconde en victimes expiatoires. »
Il le faudra pour déstabiliser une formation limougeaude dont l’ambition de départ était le Top 4 et qui fait désormais de l’accession directe sa priorité. Entre l’internationale sénégalaise Jeanne Senghor (9,2 rebonds), Marie-Frédérique Ayissi (14,6 points), Jessie de Colo (la sœur de l’international choletais Nando) et la révélation canadienne Cora Duval - pour ne citer qu’elles - le Limoges ABC présente un collectif d’une grande homogénéité. Il n’est pas invincible pour autant. La SIG l’a démontré en lui infligeant deux de ses trois revers de la saison. Un exemple à suivre pour Belinda M’Boma et les autres.
S.G. - www.alsapresse.com
La saison est a priori terminée pour Eloïse Chapays (fracture de fatigue).
Alors que la meilleure joueuse du championnat, Djéné Diawara, effectuera sa grande rentrée à 20 h au Tivoli contre son ancien club, le leader Limoges, le club strasbourgeois a perdu cette semaine Eloïse Chapays, victime d’une fracture de fatigue.
José Ruiz ne tient surtout pas à passer pour une « pleureuse ». Mais le coach du Strasbourg ABC se dit « ébranlé » par l’interminable série de pépins qui affectent un effectif déjà juste quantitativement. Alors qu’il accueille à 20 h au Tivoli l’épatant leader limougeaud, toujours privé de l’ex-ailière du Racing Strasbourg, Elodie Chieze (opérée des ligaments croisés du genou et out pour la saison), le technicien bas-rhinois vient de perdre une nouvelle joueuse : Eloïse Chapays, qui traînait une douleur au pied depuis quelque temps, souffre d’une fracture de fatigue. La blessure dont se remet à peine la meilleure joueuse de NF1, l’intérieure Djéné Diawara.
Tout à l’heure, la Malienne retrouvera les parquets après deux mois d’absence. Sa jeune coéquipière, en forme ascendante ces dernières semaines, les quittera pour une durée équivalente. « En 30 ans de carrière, je n’ai jamais vu ça. J’étais venu à Strasbourg avec la ferme conviction de faire quelque chose. Là, je ressens un fantastique sentiment d’impuissance », avoue Ruiz, « Le pire, c’est qu’il n’y a pas dans l’équipe de souci d’ambiance. Sur le travail fourni, la qualité de jeu et la valeur des joueuses, je n’ai rien à redire. Les filles sont vaillantes. Je n’ai rien à leur reprocher. Mais je me remets moi-même en cause. A-t-on bien fait les choses ?»
« Sortir des calculs »
Avec 6 échecs en 8 journées en 2009, le SABC a plombé son excellente première partie de saison. 2e à la fin du cycle aller à Noël, 7e aujourd’hui, l’équipe de José Ruiz compte, à 7 journées de la fin, 3 victoires de retard sur le 4e et dernier qualifié pour le final four. Un handicap a priori insurmontable. Mais le coach strasbourgeois refuse d’abdiquer. « En quinze jours d’entraînement, Djéné a montré toute l’étendue de son talent. Et c’est un atout majeur. Mathématiquement, ça reste possible. Mais il faut se sortir des calculs. C’est la bonne attitude à avoir. Nous allons recevoir Limoges avec l’intention de le taper. Sans nous comporter une seconde en victimes expiatoires. »
Il le faudra pour déstabiliser une formation limougeaude dont l’ambition de départ était le Top 4 et qui fait désormais de l’accession directe sa priorité. Entre l’internationale sénégalaise Jeanne Senghor (9,2 rebonds), Marie-Frédérique Ayissi (14,6 points), Jessie de Colo (la sœur de l’international choletais Nando) et la révélation canadienne Cora Duval - pour ne citer qu’elles - le Limoges ABC présente un collectif d’une grande homogénéité. Il n’est pas invincible pour autant. La SIG l’a démontré en lui infligeant deux de ses trois revers de la saison. Un exemple à suivre pour Belinda M’Boma et les autres.
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