Strasbourg ABC – Charleville Mézières : 67-59.
Le SABC en pleine forme
Quarts temps : 15-17, 22-17 (mi-temps 37-34), 12-10, 18-15. Arbitres : MM. Groll et Castera. 180 spectateurs.
SABC : 14 fautes ; Servage 22, Cayot 17, M’Boma 14, Washington 6, Chapays 5, Ratzel 3.
Charleville Mézières : 21 fautes ; Herrscher 19, Boonen 10, Herradas 9, Contessi 6, Kusion 6, Bouderra 5, Fromholz 4, Cailleux.
Le SABC a finalement fait pencher la balance en sa faveur à l’issue d’un match face à Charleville Mézières longtemps indécis (67-59).
Auréolé de sa victoire face à la SIG en Coupe du Crédit Mutuel, le Strasbourg ABC a confirmé son net regain de forme face à un candidat à la montée. C’est Charleville Mézières qui ouvre les débats. Chapays réplique pour les joueuses locales mais les Ardennaises font grimper le score (2-8 à la 3e). Les Strasbourgeoises, fébriles en attaque, ont du mal à trouver la mire face à une défense adverse très en jambes. Deux paniers bonifiés de Cayot et Servage permettent au SABC de recoller. Charleville Mézières reprend les devants suite à une faute technique de Cayot (8-13) par Contessi et Bouderra et vire en tête à la fin du premier quart temps (15-17). Ratzel, par un nouveau panier primé, permet à son équipe de prendre l’avantage pour la première fois. Bien affûtées, les deux équipes se rendent paniers sur paniers et Strasbourg, grâce à 5 tirs bonifiés dans ce quart temps par Servage et Cayot, prend un léger ascendant sur les Carolomacériennes (33-30 à la 16e). Deux temps morts du coach ardennais ne suffisent pas à enrayer la machine strasbourgeoise qui vire en tête à la mi-temps : 37-34.
Les joueuses locales, par M’Boma et Washington, peu en vue dans ce match, créent un premier écart (42-34 à la 22e). Dès lors, les défenses prennent le pas sur les attaques et l’on assiste à un chassé croisé de part et d’autre sans aucune finition. Charleville Mézières revient dans la partie (44-42 à la 25e) et José Ruiz fait souffler ses filles. Servage se relance et permet à son équipe de rester en tête à la fin du troisième acte (49-44). Les deux équipes recherchent leur second souffle et Charleville Mézières réduit l’écart après deux minutes de jeu par un tir primé de Bouderra (49-47). M’Boma et Cayot permettent au SABC de prendre une avance conséquente (62-51 à 3’27’’ du coup de sifflet final). Strasbourg gère son avance malgré le sursaut et les 10 points de Herrscher. Servage clôture la marque par une série de lancers francs et permet au SABC de l’emporter 67-59.
Les six joueuses locales ont bouclé une prestation de qualité (13 paniers à 3 pts contre 2 pour Charleville Mézières) avec une mention à Cayot (17 pts, 13 rebonds et 25 d’évaluation) et Servage (22 pts). Le mot de la fin revient à Charline Servage : « Je suis déjà en phase de préparation pour le derby de samedi prochain. A nous de bien le préparer afin de nous replacer dans la course aux places qualificatives ».
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Yernaux : « Inadmissible ! »
Plus que le résultat, c'est la manière avec laquelle se sont inclinées ses protégées samedi soir en Alsace (défaite 67-59 au Strasbourg BC) qui a chagriné Romuald Yernaux.
Même deux jours après, le technicien avait du mal à dissimuler sa colère. Cette semaine, il va remettre ses joueuses devant leurs responsabilités avant le choc contre Limoges.
Romuald, comment analysez-vous avec un peu de recul votre septième défaite de la saison à l'extérieur ?
« C'est inadmissible ! Perdre, c'est possible mais pas dans ce contexte-là . Nous sommes loin d'avoir tout donné. ça n'a rien à voir avec ce que nous proposons à domicile. L'agressivité, la gnac, la détermination, ces valeurs ardennaises, n'étaient pas là . J'ai un sentiment de honte sur ce match-là . Quand je vois les entreprises qui déposent le bilan, je considère que nous faisons un métier privilégié. Sans les crocs, c'est dur d'y arriver. »
« On se laisse marcher dessus »
Vous reprochez donc un manque d'implication à vos joueuses ?
« Il faut être dans le combat. On se laisse marcher dessus. En plus, nous n'avons pas été adroites face à quarante minutes de zone. Pour moi, on a joué à Strasbourg, pas contre Strasbourg. Il y a trop de respect. Nous sommes trop vulnérables à l'extérieur. Pourtant, les filles n'ont pas un mauvais état d'esprit. Elles se battent simplement dans le vide. Il faut savoir se battre tout le temps. Pour l'instant, ça passe à domicile mais jusqu'au jour où… Mon niveau d'exigence est là . »
Comment allez-vous gérer la semaine d'entraînement avant le choc face au leader limougeaud samedi sur le parquet de la salle Bayard ?
« Nous devons nous remobiliser tous ensemble parce que j'ai des torts aussi. Nous avons une semaine devant nous pour nous retrousser les manches et faire ce qu'il faut pour gagner samedi contre Limoges. »
Le psychologique va donc prendre le pas sur le jeu cette semaine ?
« A ce niveau-là , nous pouvons inquiéter tout le monde. Mais, pour ça, il faut également avoir les crocs. Je dois donc trouver les mots justes pour que mon équipe arrête de cogiter. Nous devons être plus agressifs. »
Recueilli par Sylvain Pohu - www.lunion.presse.fr
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Toulouse MB 73 - Rennes 71
Le TMB tient les rênes jusqu'au bout
Toulouse ne s'est pas raté.
(23-16, 20-17, 22-16, 8-22). MT : 43-33.
à Toulouse, Petit Palais des sports.-
Arbitres : Salim Esfih et Mathieu Bourette.
Toulouse : Hermouet 17, Lacrabe 15, Nédovic 11, Gauthier 10, Péruch 7 puis Agbatan 8, Noirez 2, Tavares 2, Minard 1 et Lebouc.
26 tirs réussis sur 52 dont 3 sur 15 à 3 points ; 18 sur 28 aux lancers francs.
28 rebonds (Agbatan 10) / 16 passes décisives (Hermouet 5). 23 fautes.
Rennes : Morgan 18, Médenou 8, Assilaméhou 8, Lokoka 6, Kévorkian 5 puis Minte 9, Prodhomme 9, Gorjeu 6 et Leclair 2.
26 tirs réussis sur 60 dont 4 sur 15 à 3 points ; 15 sur 22 aux lancers francs.
34 rebonds (Lokoka 8 ). 25 fautes / 1 joueuse éliminée, Morgan (40e).
Avec une adresse insolente (8 sur 10 aux tirs en 7 minutes) à la conclusion de précises combinaisons offensives, le TMB s'installe largement en tête : 19-5. Lacrabe enfile les paniers comme des perles. Gauthier rivalise physiquement avec les athlétiques visiteuses et provoque rapidement deux fautes de Kévorkian. Mais Rennes rentre enfin dans la partie et arrive à démarquer Morgan : 7-0 pour les visiteuses qui sont revenues dans la partie à l'issue de la première période : 23-16.
Gauthier continue sur sa lancée mais Hermouet commet sa 2e faute et est rappelée sur le banc. Lokoka bondit des deux côtés du terrain pour seconder Morgan. Malgré un bon passage d'Agbatan et Nédovic, Minte et Prodhomme permettent à Rennes de devenir dangereux : 35-33. Temps mort local. Hermouet revient en jeu. Avec deux paniers primés, elle assomme Rennes et le moral de ses équipières est ainsi regonflé à la pause : 43-33.
plus fort aux rebonds
La troisième période sera aussi remportée par le TMB qui se permet même le luxe, grâce à Agbatan, de dominer aux rebonds. Morgan est toujours aussi efficace mais Hermouet justifie son standing, tant en attaque, bien démarquée par Agbatan, qu'en défense, où elle intercepte une kyrielle de ballons. Les visiteuses commettent de nombreuses fautes et voient leur retard augmenter : 57-44, 61-46 et 65-49 à l'entame d'un interminable dernier quart-temps où lancers francs et temps morts vont s'y succéder en nombre. Les Toulousaines se relâchent et subissent la pression de Rennaises affûtées, à l'instar de Médenou et Assilaméhou, qui viennent mourir à deux points.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
Le TMB tient les rênes jusqu'au bout
Toulouse ne s'est pas raté.
(23-16, 20-17, 22-16, 8-22). MT : 43-33.
à Toulouse, Petit Palais des sports.-
Arbitres : Salim Esfih et Mathieu Bourette.
Toulouse : Hermouet 17, Lacrabe 15, Nédovic 11, Gauthier 10, Péruch 7 puis Agbatan 8, Noirez 2, Tavares 2, Minard 1 et Lebouc.
26 tirs réussis sur 52 dont 3 sur 15 à 3 points ; 18 sur 28 aux lancers francs.
28 rebonds (Agbatan 10) / 16 passes décisives (Hermouet 5). 23 fautes.
Rennes : Morgan 18, Médenou 8, Assilaméhou 8, Lokoka 6, Kévorkian 5 puis Minte 9, Prodhomme 9, Gorjeu 6 et Leclair 2.
26 tirs réussis sur 60 dont 4 sur 15 à 3 points ; 15 sur 22 aux lancers francs.
34 rebonds (Lokoka 8 ). 25 fautes / 1 joueuse éliminée, Morgan (40e).
Avec une adresse insolente (8 sur 10 aux tirs en 7 minutes) à la conclusion de précises combinaisons offensives, le TMB s'installe largement en tête : 19-5. Lacrabe enfile les paniers comme des perles. Gauthier rivalise physiquement avec les athlétiques visiteuses et provoque rapidement deux fautes de Kévorkian. Mais Rennes rentre enfin dans la partie et arrive à démarquer Morgan : 7-0 pour les visiteuses qui sont revenues dans la partie à l'issue de la première période : 23-16.
Gauthier continue sur sa lancée mais Hermouet commet sa 2e faute et est rappelée sur le banc. Lokoka bondit des deux côtés du terrain pour seconder Morgan. Malgré un bon passage d'Agbatan et Nédovic, Minte et Prodhomme permettent à Rennes de devenir dangereux : 35-33. Temps mort local. Hermouet revient en jeu. Avec deux paniers primés, elle assomme Rennes et le moral de ses équipières est ainsi regonflé à la pause : 43-33.
plus fort aux rebonds
La troisième période sera aussi remportée par le TMB qui se permet même le luxe, grâce à Agbatan, de dominer aux rebonds. Morgan est toujours aussi efficace mais Hermouet justifie son standing, tant en attaque, bien démarquée par Agbatan, qu'en défense, où elle intercepte une kyrielle de ballons. Les visiteuses commettent de nombreuses fautes et voient leur retard augmenter : 57-44, 61-46 et 65-49 à l'entame d'un interminable dernier quart-temps où lancers francs et temps morts vont s'y succéder en nombre. Les Toulousaines se relâchent et subissent la pression de Rennaises affûtées, à l'instar de Médenou et Assilaméhou, qui viennent mourir à deux points.
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ARMENTIÈRES - NICE: 76-66
Armentières fait oublier l'aller
Les Niçoises Guerra et Moua ont mené la vie dure aux Armentiéroises.
(22-8, 16-24, 23-12, 15-22)
ARMENTIÈRES• Coumba 4, Bremont 18, Quicque 7, Nemmouchi 4, Lalart 3, Demets 7, Pilyashenko 8, Catrix 4, Merlot 6, Megoeuil 15;
NICE• Micaletto 12, Bacquet 4, Moua 19, Gomis 13, Mirvic 5, Gérard 5, Slabecka 4, Guerra 4.
Sur les cinq défaites encaissées par ses protégées depuis le début de l'exercice, deux restent particulièrement en travers de la gorge de Stéphane Lalart : celle de Nice et celle de Toulouse. Et, samedi soir, c'était justement les Niçoises qui étaient à Léo-Lagrange... Les Armentiéroises n'ont pas laissé passer leur chance et, malgré un tardif sursaut d'orgueil azuréen, se sont offert une belle revanche sur le match aller.
Pourtant, la rencontre commença de manière poussive. Les défenses faisaient des miracles et on se demandait comment l'une ou l'autre allait pouvoir passer la muraille adverse. Durant trois longues minutes, pas une Niçoise ni une Armentiéroise pour trouver le chemin des paniers ! Les malheureux points qui ornaient le tableau de marque n'étant que les conséquences de lancers francs transformés... C'est Anne-Charlotte Quicque qui ouvrit la première brèche (4-1) imitée par Gomis (6-4). Côté niçois, seules Slabecka et Moua suivront la voie inscrivant chacune deux points. À l'issue des dix premières minutes, les filles d'Odile Santaniello n'avaient donc réussi à entrer que trois malheureux paniers (22-8 ).
La défense armentiéroise tenait le choc... mais allait être mise à mal lors d'un deuxième acte où Moua s'illustra : 18 points pour l'intérieure en dix minutes ! La néo-Niçoise évitait la correction à ses couleurs (38-32, 20e).
Mais ce ne fut qu'un feu de paille puisque, dès le retour sur le parquet, les filles de Lalart reprenaient les commandes de la rencontre. « On s'est fait remonter les bretelles dans les vestiaires ! », racontait une Sabrina Megoeuil à l'efficacité retrouvée. On assista donc à un cavalier seul des SOA dans le troisième quart (23-12) suivi d'un cavalier seul niçois dans le dernier (15-22).
« On a joué par intermittence, râlait Stéphane Lalart. C'est sûr, on a empêché Nice de faire son jeu mais nous avons manqué de rigueur. » Du coup, le coach armentiérois, perfectionniste, en oubliait peut-être l'essentiel : ses filles ont quand même engrangé les deux points de la victoire et réussi à préserver leur invincibilité à domicile. •
FLORENCE PIAZZETA - www.lavoixdessports.com
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(22-8, 16-24, 23-12, 15-22)
ARMENTIÈRES• Coumba 4, Bremont 18, Quicque 7, Nemmouchi 4, Lalart 3, Demets 7, Pilyashenko 8, Catrix 4, Merlot 6, Megoeuil 15;
NICE• Micaletto 12, Bacquet 4, Moua 19, Gomis 13, Mirvic 5, Gérard 5, Slabecka 4, Guerra 4.
Sur les cinq défaites encaissées par ses protégées depuis le début de l'exercice, deux restent particulièrement en travers de la gorge de Stéphane Lalart : celle de Nice et celle de Toulouse. Et, samedi soir, c'était justement les Niçoises qui étaient à Léo-Lagrange... Les Armentiéroises n'ont pas laissé passer leur chance et, malgré un tardif sursaut d'orgueil azuréen, se sont offert une belle revanche sur le match aller.
Pourtant, la rencontre commença de manière poussive. Les défenses faisaient des miracles et on se demandait comment l'une ou l'autre allait pouvoir passer la muraille adverse. Durant trois longues minutes, pas une Niçoise ni une Armentiéroise pour trouver le chemin des paniers ! Les malheureux points qui ornaient le tableau de marque n'étant que les conséquences de lancers francs transformés... C'est Anne-Charlotte Quicque qui ouvrit la première brèche (4-1) imitée par Gomis (6-4). Côté niçois, seules Slabecka et Moua suivront la voie inscrivant chacune deux points. À l'issue des dix premières minutes, les filles d'Odile Santaniello n'avaient donc réussi à entrer que trois malheureux paniers (22-8 ).
La défense armentiéroise tenait le choc... mais allait être mise à mal lors d'un deuxième acte où Moua s'illustra : 18 points pour l'intérieure en dix minutes ! La néo-Niçoise évitait la correction à ses couleurs (38-32, 20e).
Mais ce ne fut qu'un feu de paille puisque, dès le retour sur le parquet, les filles de Lalart reprenaient les commandes de la rencontre. « On s'est fait remonter les bretelles dans les vestiaires ! », racontait une Sabrina Megoeuil à l'efficacité retrouvée. On assista donc à un cavalier seul des SOA dans le troisième quart (23-12) suivi d'un cavalier seul niçois dans le dernier (15-22).
« On a joué par intermittence, râlait Stéphane Lalart. C'est sûr, on a empêché Nice de faire son jeu mais nous avons manqué de rigueur. » Du coup, le coach armentiérois, perfectionniste, en oubliait peut-être l'essentiel : ses filles ont quand même engrangé les deux points de la victoire et réussi à préserver leur invincibilité à domicile. •
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LAVEYRON - DUNKERQUE: 80-72
Dunkerque a raté le coche
(23-19, 21-15, 21-13, 15-24)
Arbitres MM. Olivier et Hongrois
LAVEYRON• Ayi 10, Carmona 20, Candelier 3, Gassama 16 Aïssani 10 puis Papadopoulou 6, Verjuin 4, Soubeyrand 11, Mandon 0, Joud 0.
DUNKERQUE• Delépine 4, Duquesne 3, Brumermane 29, Fresnais 0, Fombonne 15 puis Detry 6, Carlier 0, Venier 2, Adler 13.
Larges vainqueurs du match aller, les Dunkerquoises s'attendaient à un match autrement plus difficile dans le Doubs face à un rival direct, déterminé à assurer son maintien. Elles n'ont pas été déçues et n'ont pu que conserver le goal-average (+ 19 à Burnod).
Venues cueillir un deuxième succès à l'extérieur, elles sont tombées sur un grand Laveyron que les 29 points et les rebonds de l'intérieure Dace Brumermane n'ont pas suffi à écoeurer.
Bien revenu à la fin du premier quart-temps (23-19), le DMBC se retrouva vite à 15 longueurs derrière (41-26, 17e) et encaissa encore un un 21-13 dans le troisième quart-temps.
Durant le dernier acte, Sonia Adler réussit coup sur coup deux paniers à trois points (67-56) mais en face, Pulcherie Ayi pris le relais au scoring de l'intérieure Aurélie Carmona, auteur d'une grosse première période (16 pts, 5 rebonds). L'arrière était déchaînée.
Dès lors, les filles d'Étienne Faye ne lâchèrent plus rien malgré plusieurs paniers bonifiés d'Adler et le rush de Dunkerquoises parties bien trop tard. Et vendredi, c'est le derby face à Armentières, solide dauphin de Limoges, qui les attend... •
JACQUES BRUYERE - www.lavoixdessports.com
Dunkerque a raté le coche
(23-19, 21-15, 21-13, 15-24)
Arbitres MM. Olivier et Hongrois
LAVEYRON• Ayi 10, Carmona 20, Candelier 3, Gassama 16 Aïssani 10 puis Papadopoulou 6, Verjuin 4, Soubeyrand 11, Mandon 0, Joud 0.
DUNKERQUE• Delépine 4, Duquesne 3, Brumermane 29, Fresnais 0, Fombonne 15 puis Detry 6, Carlier 0, Venier 2, Adler 13.
Larges vainqueurs du match aller, les Dunkerquoises s'attendaient à un match autrement plus difficile dans le Doubs face à un rival direct, déterminé à assurer son maintien. Elles n'ont pas été déçues et n'ont pu que conserver le goal-average (+ 19 à Burnod).
Venues cueillir un deuxième succès à l'extérieur, elles sont tombées sur un grand Laveyron que les 29 points et les rebonds de l'intérieure Dace Brumermane n'ont pas suffi à écoeurer.
Bien revenu à la fin du premier quart-temps (23-19), le DMBC se retrouva vite à 15 longueurs derrière (41-26, 17e) et encaissa encore un un 21-13 dans le troisième quart-temps.
Durant le dernier acte, Sonia Adler réussit coup sur coup deux paniers à trois points (67-56) mais en face, Pulcherie Ayi pris le relais au scoring de l'intérieure Aurélie Carmona, auteur d'une grosse première période (16 pts, 5 rebonds). L'arrière était déchaînée.
Dès lors, les filles d'Étienne Faye ne lâchèrent plus rien malgré plusieurs paniers bonifiés d'Adler et le rush de Dunkerquoises parties bien trop tard. Et vendredi, c'est le derby face à Armentières, solide dauphin de Limoges, qui les attend... •
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BFidf
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la zone a écrit :LAVEYRON - DUNKERQUE: 80-72
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Larges vainqueurs du match aller, les Dunkerquoises s'attendaient à un match autrement plus difficile dans le Doubs face à un rival direct, déterminé à assurer son maintien. Elles n'ont pas été déçues et n'ont pu que conserver le goal-average (+ 19 à Burnod).
Venues cueillir un deuxième succès à l'extérieur, elles sont tombées sur un grand Laveyron que les 29 points et les rebonds de l'intérieure Dace Brumermane n'ont pas suffi à écoeurer.
Bien revenu à la fin du premier quart-temps (23-19), le DMBC se retrouva vite à 15 longueurs derrière (41-26, 17e) et encaissa encore un un 21-13 dans le troisième quart-temps.
Durant le dernier acte, Sonia Adler réussit coup sur coup deux paniers à trois points (67-56) mais en face, Pulcherie Ayi pris le relais au scoring de l'intérieure Aurélie Carmona, auteur d'une grosse première période (16 pts, 5 rebonds). L'arrière était déchaînée.
Dès lors, les filles d'Étienne Faye ne lâchèrent plus rien malgré plusieurs paniers bonifiés d'Adler et le rush de Dunkerquoises parties bien trop tard. Et vendredi, c'est le derby face à Armentières, solide dauphin de Limoges, qui les attend... •
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on a des journalistes specialistes de la géographie « Nous sommes conditionnés à croire que le succès est de travailler dur et d'avoir beaucoup d'argent.
La société ne croit pas que le succès est d'avoir une famille heureuse.»
La société ne croit pas que le succès est d'avoir une famille heureuse.»
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la zone
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25 ou 26, c'est très proche....BFidf a écrit :la zone a écrit :LAVEYRON - DUNKERQUE: 80-72
Dunkerque a raté le coche
(23-19, 21-15, 21-13, 15-24)
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Larges vainqueurs du match aller, les Dunkerquoises s'attendaient à un match autrement plus difficile dans le Doubs face à un rival direct, déterminé à assurer son maintien. Elles n'ont pas été déçues et n'ont pu que conserver le goal-average (+ 19 à Burnod).
Venues cueillir un deuxième succès à l'extérieur, elles sont tombées sur un grand Laveyron que les 29 points et les rebonds de l'intérieure Dace Brumermane n'ont pas suffi à écoeurer.
Bien revenu à la fin du premier quart-temps (23-19), le DMBC se retrouva vite à 15 longueurs derrière (41-26, 17e) et encaissa encore un un 21-13 dans le troisième quart-temps.
Durant le dernier acte, Sonia Adler réussit coup sur coup deux paniers à trois points (67-56) mais en face, Pulcherie Ayi pris le relais au scoring de l'intérieure Aurélie Carmona, auteur d'une grosse première période (16 pts, 5 rebonds). L'arrière était déchaînée.
Dès lors, les filles d'Étienne Faye ne lâchèrent plus rien malgré plusieurs paniers bonifiés d'Adler et le rush de Dunkerquoises parties bien trop tard. Et vendredi, c'est le derby face à Armentières, solide dauphin de Limoges, qui les attend... •
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Merci d'avoir lu avec attention...et fait la remarque avec humour...
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LIMOGES - COLOMIERS 78-59
Bonne opération pour le LABC
(20-18, 21-18, 22-10, 15-18 ).
Arbitres : Mme Roux et M. Burron.
Limoges : Kowalik 12, Cousin 14, Jomby 8, Tayeau 6, Ayissi 18, De Colo 2, Duval 6, Senghor 12. 25 fautes. Une joueuse exclue (Tayeau, 39e)
Colomiers : Causse 2, Mandiang 6, Billaud 6, Perotto 8, Dinga 3, Mason 18, Donnez 6, N’Diaye 3, Hippolyte 4, Cesnavicuite 3. 26 fautes. Une joueuse exclue (Hippolyte, 35e).
Le LABC, accroché en première mi-temps a fait parler son physique pour s’imposer largement (78-59) face à une équipe de Colomiers dépassée. Les Limougeaudes font une superbe opération au classement.
Limoges a souffert une mi-temps avant de s’offrir une large victoire. Colomiers a bien changé de visage depuis l’arrivée de Stefan Petterson, son nouveau coach suédois. Longtemps, les Columérines ont fait mieux que rivaliser avec les Abécistes avant de s’écrouler dans le 3e quart-temps. Physiquement ce LABC est impressionnant.
Dans le premier quart-temps, Colomiers pouvait compter sur Rosalee Mason, l’une de ses recrues pour prendre le meilleur départ (5-9, 3e). Jeanne Senghor ne connaissait pas sa réussite habituelle, mais le LABC revenait dans la partie grâce à l’adresse de ses joueuses extérieures. Jomby et Kowalik faisaient tour à tour mouche à trois points et Limoges repassait devant (15-12, 6e). En faveur d’une série de lancers-francs, les Abécistes prenaient même une avance substantielle (20-13, 8e), mais Colomiers parvenait à revenir à deux petits points à l’issue du premier quart-temps (20-18 ) grâce à un tir primé de Billaud.
Cette dernière débutait le 2e quart-temps de la même manière et Colomiers reprenait l’avantage. Les deux équipes restaient au coude à coude (28-28, 16e). Jeanne Senghor souffrait toujours d’un manque criant de réussite. Mais le LABC pouvait à chaque fois compter sur la réussite d’une des siennes. Cette fois, le rôle du leader revenait à Barbara Cousin. La meneuse inscrivait 8 points dans cette période dont un tir longue distance qui permettait à ses partenaires de conserver la tête à l’aube de la 2e mi-temps (43-38 ).
Le réveil de Jeanne
Les Limougeaudes avaient souffert dans ce premier acte. Elles allaient surnager le second. Colomiers semblait avoir jeté toutes ses forces en première période.
Jeanne Senghor retrouvait enfin son efficacité, Ayissi empilait les points dans la raquette et le LABC prenait le large (57-43, 27e), sur une série de contre-attaques. Les Columérines n’y étaient plus et la troupe de Bertrand Parvaud ne se privait pas de sanctionner son adversaire. Elle remportait le 3e quart-temps 22-10.
Le dernier acte allait être une simple formalité. Kowalik et Senghor se chargeaient de faire fructifier l’avance des Abécistes. La messe était dite depuis bien longtemps. Le LABC s’imposait finalement sur un score fleuve (78-59), et profitait à merveille des faux pas de Graffenstaden et Charleville.
De quoi aborder sereinement les quatre “chocsâ€
Bonne opération pour le LABC
(20-18, 21-18, 22-10, 15-18 ).
Arbitres : Mme Roux et M. Burron.
Limoges : Kowalik 12, Cousin 14, Jomby 8, Tayeau 6, Ayissi 18, De Colo 2, Duval 6, Senghor 12. 25 fautes. Une joueuse exclue (Tayeau, 39e)
Colomiers : Causse 2, Mandiang 6, Billaud 6, Perotto 8, Dinga 3, Mason 18, Donnez 6, N’Diaye 3, Hippolyte 4, Cesnavicuite 3. 26 fautes. Une joueuse exclue (Hippolyte, 35e).
Le LABC, accroché en première mi-temps a fait parler son physique pour s’imposer largement (78-59) face à une équipe de Colomiers dépassée. Les Limougeaudes font une superbe opération au classement.
Limoges a souffert une mi-temps avant de s’offrir une large victoire. Colomiers a bien changé de visage depuis l’arrivée de Stefan Petterson, son nouveau coach suédois. Longtemps, les Columérines ont fait mieux que rivaliser avec les Abécistes avant de s’écrouler dans le 3e quart-temps. Physiquement ce LABC est impressionnant.
Dans le premier quart-temps, Colomiers pouvait compter sur Rosalee Mason, l’une de ses recrues pour prendre le meilleur départ (5-9, 3e). Jeanne Senghor ne connaissait pas sa réussite habituelle, mais le LABC revenait dans la partie grâce à l’adresse de ses joueuses extérieures. Jomby et Kowalik faisaient tour à tour mouche à trois points et Limoges repassait devant (15-12, 6e). En faveur d’une série de lancers-francs, les Abécistes prenaient même une avance substantielle (20-13, 8e), mais Colomiers parvenait à revenir à deux petits points à l’issue du premier quart-temps (20-18 ) grâce à un tir primé de Billaud.
Cette dernière débutait le 2e quart-temps de la même manière et Colomiers reprenait l’avantage. Les deux équipes restaient au coude à coude (28-28, 16e). Jeanne Senghor souffrait toujours d’un manque criant de réussite. Mais le LABC pouvait à chaque fois compter sur la réussite d’une des siennes. Cette fois, le rôle du leader revenait à Barbara Cousin. La meneuse inscrivait 8 points dans cette période dont un tir longue distance qui permettait à ses partenaires de conserver la tête à l’aube de la 2e mi-temps (43-38 ).
Le réveil de Jeanne
Les Limougeaudes avaient souffert dans ce premier acte. Elles allaient surnager le second. Colomiers semblait avoir jeté toutes ses forces en première période.
Jeanne Senghor retrouvait enfin son efficacité, Ayissi empilait les points dans la raquette et le LABC prenait le large (57-43, 27e), sur une série de contre-attaques. Les Columérines n’y étaient plus et la troupe de Bertrand Parvaud ne se privait pas de sanctionner son adversaire. Elle remportait le 3e quart-temps 22-10.
Le dernier acte allait être une simple formalité. Kowalik et Senghor se chargeaient de faire fructifier l’avance des Abécistes. La messe était dite depuis bien longtemps. Le LABC s’imposait finalement sur un score fleuve (78-59), et profitait à merveille des faux pas de Graffenstaden et Charleville.
De quoi aborder sereinement les quatre “chocsâ€
Modifié en dernier par la zone le mar. 10 mars 2009 14:04, modifié 1 fois.
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LAVEYRON - DUNKERQUE : 80-72
Dunkerque se traîne sur la route du maintien
Dace Brumermane (29 points, 13 rebonds) a fait le chantier dans la raquette ! Seul souci, elle était un peu esseulée....
Le DMBC a manqué l'occasion de faire un grand pas vers le maintien en NF1 en s'inclinant dans la Drôme, à Laveyron (80-72). À huit journées de la fin du championnat, Dunkerque (9e) garde son destin entre ses mains, mais pas une marge de manoeuvre illimitée. Ce n'est pas le moment de s'affaisser.
Mêmes maux, même défaite.
Face à un adversaire direct pour le maintien (Laveyron est 12e), les Dunkerquoises avaient déjà perdu le match à l'issue de la troisième période (65-47). Elles ont néanmoins eu le bon goût de préserver dans l'ultime quart-temps le point-average (85-64 à l'aller). « Encore une fois, on est laminés au niveau du rebond (45 à 34). Le rebond, c'est une partie de coeur et d'enthousiasme. En face, elles voulaient aussi, je pense, se racheter par rapport au match aller. On est revenus au début du 3e quart-temps, on peut encore espérer gagner dans le quatrième, mais on fait des erreurs de gamines. Ça ne pardonne pas », relevait Christian Devos, qui avait dû bouillir en voyant ses filles tirer les lancers-francs en première période. « À la pause, on est à 2/12 ! On finit à 13/24. Elles, à 19/26. Cette saison, c'est l'un de nos points faibles. »
La situation comptable
Après cette défaite, Dunkerque pointe au 9e rang du championnat. Sur les 16 équipes de NF1, quatre descendront. Ce n'est pas la 13e équipe qui sera la dernière formation condamnée à jouer en N2 la saison prochaine, mais la 12e, puisque le Centre fédéral (15e) est assuré du maintien dans une optique de formation de la future élite du basket français.
Du coup, les équipières de Bénédicte Fombonne ne possèdent qu'un point d'avance (et le point-average) sur les 12e. Autrement dit, sur... Laveyron. « On a encore notre destin entre nos mains. On a les cartouches. Il faut bien les utiliser », synthétise Christian Devos.
Le DMBC accueillera les deux derniers, le Centre fédéral et Pleyber-Christ, mais a aussi des déplacements compliqués au programme à Rennes ou Graffenstaden.
Avant ça, il faudra tenter de surprendre Armentières, le dauphin du leader limougeaud.
Le derby, c'est vendredi
Dunkerque-Malo - Armentières a été avancé. « Ils ont la fête de leur club le samedi. On a accepté de déplacer la rencontre au vendredi (20 h) », explique Christian Devos. Ce ne sera pas une partie de tout repos pour les Dunkerquoises face à des Armentiéroises très performantes cette saison (17 victoires, 5 défaites). « Armentières, c'est très fort actuellement. Il faudra réaliser une grosse performance.» Cela aurait le mérite de bien avancer le chantier du maintien. Cette seule perspective n'aurait fait rêver personne en début de saison. Mais une fois cette quête achevée, le DMBC pourra au moins penser plus librement à l'exercice 2009-2010. •
FRÉDÉRIC SOURICE - www.lavoixdunord.fr
Dunkerque se traîne sur la route du maintien
Dace Brumermane (29 points, 13 rebonds) a fait le chantier dans la raquette ! Seul souci, elle était un peu esseulée....
Le DMBC a manqué l'occasion de faire un grand pas vers le maintien en NF1 en s'inclinant dans la Drôme, à Laveyron (80-72). À huit journées de la fin du championnat, Dunkerque (9e) garde son destin entre ses mains, mais pas une marge de manoeuvre illimitée. Ce n'est pas le moment de s'affaisser.
Mêmes maux, même défaite.
Face à un adversaire direct pour le maintien (Laveyron est 12e), les Dunkerquoises avaient déjà perdu le match à l'issue de la troisième période (65-47). Elles ont néanmoins eu le bon goût de préserver dans l'ultime quart-temps le point-average (85-64 à l'aller). « Encore une fois, on est laminés au niveau du rebond (45 à 34). Le rebond, c'est une partie de coeur et d'enthousiasme. En face, elles voulaient aussi, je pense, se racheter par rapport au match aller. On est revenus au début du 3e quart-temps, on peut encore espérer gagner dans le quatrième, mais on fait des erreurs de gamines. Ça ne pardonne pas », relevait Christian Devos, qui avait dû bouillir en voyant ses filles tirer les lancers-francs en première période. « À la pause, on est à 2/12 ! On finit à 13/24. Elles, à 19/26. Cette saison, c'est l'un de nos points faibles. »
La situation comptable
Après cette défaite, Dunkerque pointe au 9e rang du championnat. Sur les 16 équipes de NF1, quatre descendront. Ce n'est pas la 13e équipe qui sera la dernière formation condamnée à jouer en N2 la saison prochaine, mais la 12e, puisque le Centre fédéral (15e) est assuré du maintien dans une optique de formation de la future élite du basket français.
Du coup, les équipières de Bénédicte Fombonne ne possèdent qu'un point d'avance (et le point-average) sur les 12e. Autrement dit, sur... Laveyron. « On a encore notre destin entre nos mains. On a les cartouches. Il faut bien les utiliser », synthétise Christian Devos.
Le DMBC accueillera les deux derniers, le Centre fédéral et Pleyber-Christ, mais a aussi des déplacements compliqués au programme à Rennes ou Graffenstaden.
Avant ça, il faudra tenter de surprendre Armentières, le dauphin du leader limougeaud.
Le derby, c'est vendredi
Dunkerque-Malo - Armentières a été avancé. « Ils ont la fête de leur club le samedi. On a accepté de déplacer la rencontre au vendredi (20 h) », explique Christian Devos. Ce ne sera pas une partie de tout repos pour les Dunkerquoises face à des Armentiéroises très performantes cette saison (17 victoires, 5 défaites). « Armentières, c'est très fort actuellement. Il faudra réaliser une grosse performance.» Cela aurait le mérite de bien avancer le chantier du maintien. Cette seule perspective n'aurait fait rêver personne en début de saison. Mais une fois cette quête achevée, le DMBC pourra au moins penser plus librement à l'exercice 2009-2010. •
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ETOILE DE VOIRON FEMININ - CENTRE FEDERAL BB: 92 - 55
www.basquetebol.org
Retour sur la journée #22 de NF1
commentaires
12. Posté par yop le 10/03/2009 22:44
Le centre fédéral : bonjour tristesse,
J ai vu les jeunes pousses du centre fédéral à l oeuvre ce week end, j ai juste envie de dire bonjour tristesse.
Je ne me permettrai pas de juger des aspects techniques, je pense que ces joueuses ont des qualités techniques indéniables mais pourquoi ces visages d'une tristesse dramatique, aucune envie de jouer, une combativité plutot moyenne , et des sourires au vestiaire. si vous les aviez vu apres le match alignées comme des fantomes sur le banc de touche à telephoner , franchement , mesdames , messieurs les dirigeants du centre fédéral descender de la planète lune et venez faire un tour sur la planète terre. Vous formez quoi des robots, vous etes même pas capables de venir parlez avec les clubs apres les matchs , Franchement vous etes triste à pleurer et voue vous demandez pourquoi nos équipes de france ne réussisent pas . Donnez leur l envie ,de se faire plaisir avant toutes choses , le basket est un jeu et rien qu'un jeu ( c'est pas parce que il est un peu sclérosé par le fric de quelques imbéciles qu il faut vous prendre pour des caids)Poser vos costumes de gentleman , venez parler dans les clubs au lieu de les snober , et bon dieu détentez vous , et si vous n'y arrivez pas , ........petez un bon coup cela vous fera du bien au moins !!!:!:!!!!
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12. Posté par yop le 10/03/2009 22:44
Le centre fédéral : bonjour tristesse,
J ai vu les jeunes pousses du centre fédéral à l oeuvre ce week end, j ai juste envie de dire bonjour tristesse.
Je ne me permettrai pas de juger des aspects techniques, je pense que ces joueuses ont des qualités techniques indéniables mais pourquoi ces visages d'une tristesse dramatique, aucune envie de jouer, une combativité plutot moyenne , et des sourires au vestiaire. si vous les aviez vu apres le match alignées comme des fantomes sur le banc de touche à telephoner , franchement , mesdames , messieurs les dirigeants du centre fédéral descender de la planète lune et venez faire un tour sur la planète terre. Vous formez quoi des robots, vous etes même pas capables de venir parlez avec les clubs apres les matchs , Franchement vous etes triste à pleurer et voue vous demandez pourquoi nos équipes de france ne réussisent pas . Donnez leur l envie ,de se faire plaisir avant toutes choses , le basket est un jeu et rien qu'un jeu ( c'est pas parce que il est un peu sclérosé par le fric de quelques imbéciles qu il faut vous prendre pour des caids)Poser vos costumes de gentleman , venez parler dans les clubs au lieu de les snober , et bon dieu détentez vous , et si vous n'y arrivez pas , ........petez un bon coup cela vous fera du bien au moins !!!:!:!!!!
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23ème journée
Les rencontres des 13 et 14/03/2009
20:00 S.I. GRAFFENSTADEN / STRASBOURG ALSACE BC
20:00 ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES / LIMOGES ABC EN LIMOUSIN
20:00 U.S. COLOMIERS BASKET / CLUB BASKET D'IFS
20:00 PLEYBER CHRIST BASKET CLUB / US LAVEYRON
20:00 DUNKERQUE MALO BASKET CLUB / ARMENTIERES SO
Rencontre se déroulant le 13/03/2009
20:00 NICE CAVIGAL OLYMPIC / ETOILE DE VOIRON FEMININ
20:00 CENTRE FEDERAL BB / TOULOUSE METROPOLE BASKET
20:00 RENNES AVENIR / ROCHE VENDEE BC
20:00 S.I. GRAFFENSTADEN / STRASBOURG ALSACE BC
20:00 ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES / LIMOGES ABC EN LIMOUSIN
20:00 U.S. COLOMIERS BASKET / CLUB BASKET D'IFS
20:00 PLEYBER CHRIST BASKET CLUB / US LAVEYRON
20:00 DUNKERQUE MALO BASKET CLUB / ARMENTIERES SO
Rencontre se déroulant le 13/03/2009
20:00 NICE CAVIGAL OLYMPIC / ETOILE DE VOIRON FEMININ
20:00 CENTRE FEDERAL BB / TOULOUSE METROPOLE BASKET
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Virginie Bremont, meilleure meneuse de NF 1
Depuis cinq ans, le site basquetbol.org, spécialiste du basket féminin, organise un vote pour élire les meilleures joueuses de NF 1 par catégorie.
Au rang des votants, on trouve la rédaction du site mais également les coachs des différentes équipes. C'est ce jury qui a donc élu Virginie Bremont MVP meneuse. La jeune Armentiéroise a fait l'unanimité puisqu'elle a été citée 13 fois dont neuf fois en première position. Elle termine à la 7e place du classement des joueuses françaises tandis que sa coéquipière, Rachel Coumba, pointe à la 10e place. •
www.armentieres.maville.com - Les rédactions de La Voix du Nord
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Depuis cinq ans, le site basquetbol.org, spécialiste du basket féminin, organise un vote pour élire les meilleures joueuses de NF 1 par catégorie.
Au rang des votants, on trouve la rédaction du site mais également les coachs des différentes équipes. C'est ce jury qui a donc élu Virginie Bremont MVP meneuse. La jeune Armentiéroise a fait l'unanimité puisqu'elle a été citée 13 fois dont neuf fois en première position. Elle termine à la 7e place du classement des joueuses françaises tandis que sa coéquipière, Rachel Coumba, pointe à la 10e place. •
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Virginie Delépine : « Nous ne sommes pas des grands-mères ! »
Virginie Delépine: «Il ne faut pas faire de complexes face à Armentières.»
Ce soir, salle Burnod, Armentières et Dunkerque joueront une carte importante pour leur avenir. Si les visiteuses tenteront de consolider leur 2e place, les maritimes évolueront pour sauver leur peau en N1F. Virginie Delépine vit à Dunkerque une troisième saison éprouvante pour les nerfs. L'intérieure dunkerquoise ne masque pas ses responsabilités, mais rejette la thèse d'une équipe vieillissante. Elle espère que le DMBC va bien rebondir en créant une petite surprise face aux voisines armentièroises, dauphines des Limougeaudes.
VDN : A huit journées de la fin du championnat, Dunkerque n'a pas son avenir assuré. Vous vous attendiez à une saison aussi difficile ?
V. D : « Non ! Avec l'apport de Bénédicte Fombonne et Amélie Fresnais, je pensais bien que l'on allait terminer dans les quatre premiers. On avait raté cela de peu la saison dernière. C'était pratiquement une évidence. »
Quelles sont les raisons de cet échec ?
« Le niveau de N1F est très élevé même si nous avons également recruté pour jouer les premiers rôles. Nous n'avons pas toujours été au niveau, moi la première. Je tiens à le souligner. On a connu un manque de régularité. On est incapables de gagner à l'extérieur face à des formations d'égale valeur. Ce fut encore le cas à Laveyron samedi dernier. »
Le groupe est-il trop vieillissant ?
« Nous ne sommes pas des grands-mères ! Et si l'on regarde de plus près, entre Armentières et Dunkerque, la moyenne d'âge est pratiquement identique. Et pourtant, les Armentiéroises caracolent. »
Dans la raquette, Dace Brumermane semble parfois isolée. Qu'en pensez-vous ?
« Nous sommes là (avec Émilie Venier) pour l'épauler, mais comme je l'ai dit avant, nous n'avons pas toujours été dans le coup. Alors, Dace doit faire le boulot seule. »
Face à Armentières, quelles sont les clés pour réussir une petite surprise ?
« Si on a le déclic, on passera. C'est un derby, on se connaît bien. Et puis on a une revanche à prendre, les vingt points qu'elles nous ont mis à l'aller sont encore dans les mémoires. Il faut que l'on sorte de cette zone rouge. Pour cela, il ne faut pas faire de complexe face à Armentières. » •
PROPOS RECUEILLIS PAR A. B. - www.dunkerque.maville.com (13/03)
DMBC (9e) - ARMENTIÈRES (2e), ce soir, 20 h, salle Burnod.
- Incertaine : Bal (raisons personnelles).
- DMBC : Detry, Adler, Fombonne, Carlier, Fresnais, Delépine, Venier, Duquesne, Brumermane.
- Absente SOA : Cappelle.
- SOA : Lalart, Bremond, Quicque, Merlot, Catrix, Megoeuil, Coumba, Pilyashenko, Demets, Nemmouchi.
Les rédactions de La Voix du Nord
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Virginie Delépine: «Il ne faut pas faire de complexes face à Armentières.»
Ce soir, salle Burnod, Armentières et Dunkerque joueront une carte importante pour leur avenir. Si les visiteuses tenteront de consolider leur 2e place, les maritimes évolueront pour sauver leur peau en N1F. Virginie Delépine vit à Dunkerque une troisième saison éprouvante pour les nerfs. L'intérieure dunkerquoise ne masque pas ses responsabilités, mais rejette la thèse d'une équipe vieillissante. Elle espère que le DMBC va bien rebondir en créant une petite surprise face aux voisines armentièroises, dauphines des Limougeaudes.
VDN : A huit journées de la fin du championnat, Dunkerque n'a pas son avenir assuré. Vous vous attendiez à une saison aussi difficile ?
V. D : « Non ! Avec l'apport de Bénédicte Fombonne et Amélie Fresnais, je pensais bien que l'on allait terminer dans les quatre premiers. On avait raté cela de peu la saison dernière. C'était pratiquement une évidence. »
Quelles sont les raisons de cet échec ?
« Le niveau de N1F est très élevé même si nous avons également recruté pour jouer les premiers rôles. Nous n'avons pas toujours été au niveau, moi la première. Je tiens à le souligner. On a connu un manque de régularité. On est incapables de gagner à l'extérieur face à des formations d'égale valeur. Ce fut encore le cas à Laveyron samedi dernier. »
Le groupe est-il trop vieillissant ?
« Nous ne sommes pas des grands-mères ! Et si l'on regarde de plus près, entre Armentières et Dunkerque, la moyenne d'âge est pratiquement identique. Et pourtant, les Armentiéroises caracolent. »
Dans la raquette, Dace Brumermane semble parfois isolée. Qu'en pensez-vous ?
« Nous sommes là (avec Émilie Venier) pour l'épauler, mais comme je l'ai dit avant, nous n'avons pas toujours été dans le coup. Alors, Dace doit faire le boulot seule. »
Face à Armentières, quelles sont les clés pour réussir une petite surprise ?
« Si on a le déclic, on passera. C'est un derby, on se connaît bien. Et puis on a une revanche à prendre, les vingt points qu'elles nous ont mis à l'aller sont encore dans les mémoires. Il faut que l'on sorte de cette zone rouge. Pour cela, il ne faut pas faire de complexe face à Armentières. » •
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DMBC (9e) - ARMENTIÈRES (2e), ce soir, 20 h, salle Burnod.
- Incertaine : Bal (raisons personnelles).
- DMBC : Detry, Adler, Fombonne, Carlier, Fresnais, Delépine, Venier, Duquesne, Brumermane.
- Absente SOA : Cappelle.
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Ce soir, y'a du derby dans l'air du côté de la cité de Jean-Bart
Aux rebonds, Rachel Coumba sera précieuse pour museler Fombonne ou Brumermane.
En novembre, lors du match aller, les Armentiéroises avaient enregistré une première victoire face à Dunkerque. Le début d'une longue série ? Le classement pourrait le laisser supposer tant, sur le papier, la rencontre de ce soir paraît déséquilibrée. Armentières, seul dauphin de Limoges depuis le week-end dernier, pourrait fort bien enfoncer un peu plus Dunkerque, une formation dont les ambitions de début de saison ont laissé place à une lutte pour le maintien.
Depuis ce fameux match aller du mois de novembre, le capital confiance semble avoir changé de camp. Alors que, jusqu'à présent, les Dunkerquoises dominaient outrageusement leurs voisines armentiéroises, ce sont les filles de Stéphane Lalart qui partent favorites pour la rencontre de ce soir. « Pour sortir de la zone rouge, il ne faudra pas faire de complexe d'infériorité face à Armentières », confie d'ailleurs Virginie Delépine, l'intérieure dunkerquoise qui a encore en mémoire les vingt points pris à l'aller.
« Complexe d'infériorité », le mot est lâché et le complexe semble avoir gagné les rangs dunkerquois. Les filles de Christian Devos ont effectivement matière à nourrir pareil complexe au vu des résultats des deux équipes qui, pourtant, en début de saison, ne semblaient pas jouer dans la même division.
Une défense de fer
Malgré cela, les filles de Lalart ne s'étaient pas privées de jouer un sale coup aux Dunkerquoises en début de saison. Il faut dire qu'à l'époque déjà, huit places et trois points séparaient les deux équipes. Ajoutez à cela que les SOA avaient à coeur de se racheter de leur contre-perf niçoise et vous obtenez le derby de la 8e journée de championnat qui, une fois n'est pas coutume, avait largement et rapidement tourné en faveur des « Noires et Blanches » auteurs d'un quasi sans-faute en défense.
Ce soir, c'est très certainement de ce côté qu'il faudra chercher, une fois encore, la clé du match. Pour peu qu'elles parviennent à museler Brumermane (29 points la semaine dernière contre Laveyron) et Fombonne (15) comme elles l'avaient fait à l'aller, les filles de Stéphane Lalart devraient réussir à se ménager une soirée tranquille.
D'autant plus que l'effectif armentiérois, même si on ne l'a pas vu au meilleur de sa forme la semaine dernière, semble être particulièrement bien rôdé.
Stéphane Lalart peut désormais composer avec un groupe de dix filles susceptibles d'entrer sur le parquet à n'importe quel moment. Maïwenn Catrix, Sarah Nemmouchi et surtout Sabrina Megoeuil sont maintenant au diapason de leurs coéquipières et ont prouvé, lors des dernières semaines, qu'elles avaient largement les arguments nécessaires pour apporter leur pierre à l'édifice armentiérois. •
FLORENCE PIAZZETA - www.armentieres.maville.com (13/03 )
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Aux rebonds, Rachel Coumba sera précieuse pour museler Fombonne ou Brumermane.
En novembre, lors du match aller, les Armentiéroises avaient enregistré une première victoire face à Dunkerque. Le début d'une longue série ? Le classement pourrait le laisser supposer tant, sur le papier, la rencontre de ce soir paraît déséquilibrée. Armentières, seul dauphin de Limoges depuis le week-end dernier, pourrait fort bien enfoncer un peu plus Dunkerque, une formation dont les ambitions de début de saison ont laissé place à une lutte pour le maintien.
Depuis ce fameux match aller du mois de novembre, le capital confiance semble avoir changé de camp. Alors que, jusqu'à présent, les Dunkerquoises dominaient outrageusement leurs voisines armentiéroises, ce sont les filles de Stéphane Lalart qui partent favorites pour la rencontre de ce soir. « Pour sortir de la zone rouge, il ne faudra pas faire de complexe d'infériorité face à Armentières », confie d'ailleurs Virginie Delépine, l'intérieure dunkerquoise qui a encore en mémoire les vingt points pris à l'aller.
« Complexe d'infériorité », le mot est lâché et le complexe semble avoir gagné les rangs dunkerquois. Les filles de Christian Devos ont effectivement matière à nourrir pareil complexe au vu des résultats des deux équipes qui, pourtant, en début de saison, ne semblaient pas jouer dans la même division.
Une défense de fer
Malgré cela, les filles de Lalart ne s'étaient pas privées de jouer un sale coup aux Dunkerquoises en début de saison. Il faut dire qu'à l'époque déjà, huit places et trois points séparaient les deux équipes. Ajoutez à cela que les SOA avaient à coeur de se racheter de leur contre-perf niçoise et vous obtenez le derby de la 8e journée de championnat qui, une fois n'est pas coutume, avait largement et rapidement tourné en faveur des « Noires et Blanches » auteurs d'un quasi sans-faute en défense.
Ce soir, c'est très certainement de ce côté qu'il faudra chercher, une fois encore, la clé du match. Pour peu qu'elles parviennent à museler Brumermane (29 points la semaine dernière contre Laveyron) et Fombonne (15) comme elles l'avaient fait à l'aller, les filles de Stéphane Lalart devraient réussir à se ménager une soirée tranquille.
D'autant plus que l'effectif armentiérois, même si on ne l'a pas vu au meilleur de sa forme la semaine dernière, semble être particulièrement bien rôdé.
Stéphane Lalart peut désormais composer avec un groupe de dix filles susceptibles d'entrer sur le parquet à n'importe quel moment. Maïwenn Catrix, Sarah Nemmouchi et surtout Sabrina Megoeuil sont maintenant au diapason de leurs coéquipières et ont prouvé, lors des dernières semaines, qu'elles avaient largement les arguments nécessaires pour apporter leur pierre à l'édifice armentiérois. •
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S.I. GRAFFENSTADEN / STRASBOURG ALSACE BC
Attendues au tournant
A l’aller au Tivoli, devant 700 spectateurs, Laurence Cayot et le SABC avaient pris le dessus sur Audrey Kopp et la SIG. Elles ont récidivé il y a 15 jours en Coupe CMDP. Et ce soir ?
A 20 h au cercle Saint-Symphorien d’Illkirch, le derby entre les féminines de la SIG et leurs homologues du Strasbourg ABC pourrait contribuer à décanter la situation en NF1.
C’était il y a sept mois à peine. Le Strasbourg ABC, successeur de feu le Racing, affichait clairement son ambition : l’accession en Ligue. Autrement dit, la qualification pour le final four de NF1 qui délivrera un ticket pour l’échelon supérieur(1). Dans le même temps, la SIG, promue, confiait ses simples envies de maintien, pour son retour dans l’antichambre du basket féminin, une dizaine d’années après sa précédente expérience.
En cette mi-mars, le premier déchante passablement pendant que l’autre n’en finit plus de chanter le cœur léger. Deuxièmes à la trêve de Noël, les Strasbourgeoises ont débuté 2009 par 5 défaites en 6 matches et commencent tout juste à relever la tête, repoussées à une 7e place qui ne leur autorise plus aucun faux pas. Il y a 15 jours, elles ont dominé… la SIG en quart de finale de Coupe du Crédit Mutuel (78-74). Puis samedi dernier, elles ont maté l’un des favoris à l’accession, Charleville-Mézières (67-59). Deux victoires d’affilée qui ont remis du baume au cœur d’une équipe guère épargnée par les soucis depuis deux mois : retour tardif de Melissa Washington après la trêve de Noël, blessure au genou d’Eloïse Chapays, bronchiolite de Belinda M’Boma, douleur récurrente au genou de Charline Servage et, surtout, fissure de fatigue de la meilleure joueuse de NF1, Djéné Diawara, out depuis janvier.
En face, la SIG reste, elle, sur deux échecs : en Coupe CMDP face au SABC et il y a une semaine à Roche Vendée (76-62) avec qui elle partage désormais la 3e place. « A La Roche, nous n’avons pas fait un mauvais match. Nous sommes juste tombés sur plus fort que nous », relativise le coach Philippe Breitenbucher dont les filles avaient auparavant aligné six succès en championnat.
La SIG ne se cache plus
A l’aube d’un derby très attendu, notamment par un public qui devrait prendre d’assaut le Cercle Saint-Symphorien, ses joueuses possèdent encore trois victoires d’avance sur celles de José Ruiz. Jamais dévoilé depuis que le maintien est assuré, leur objectif est désormais très clair. « Nous n’allons plus nous cacher », annonce « Breit ». « A huit journées de la fin, nous sommes dans les quatre premiers et nous nous y sentons bien. Nous avons tous envie de finir de la meilleure des façons un truc chouette ensemble. J’ai dit aux filles que ce que nous vivons ne se reproduirait pas tous les ans et qu’il fallait en profiter. Nous avons notre chance. Il faut tout faire pour la saisir. Ce derby est un match à gagner pour les deux équipes. Mais si nous le perdons, nous aurons encore la possibilité de finir dans le Top 4. A l’inverse, si les Strasbourgeoises perdent, ce sera pratiquement fini pour elles, avec 4 défaites de plus à 7 journées de la fin. Il restera alors 5 équipes pour 4 places et nous serons du lot. »
Son homologue José Ruiz estime cependant que la pression ne sera pas nécessairement sur les épaules de ses filles. « Je n’arrête pas de leur répéter qu’au point où nous en sommes, nous n’avons plus rien à perdre. Nous avons connu trop d’impondérables pour être à la place où nous devrions être, sur les talons de Limoges. Je n’avais jamais coaché une saison à 30 matches. J’ai peut-être mal jugé la profondeur de banc nécessaire et nous l’avons payé. On sait qu’après ses deux défaites contre nous, la SIG va avoir envie de gagner et d’en finir avec cette série défavorable.»
A l’aller, le SABC avait en effet asphyxié une SIG privée de Darline Nsoki et qui venait à peine de récupérer Allison Vernerey, de retour des Etats-Unis (79-65). Avec la Coupe du Crédit Mutuel, il mène 2-0. « On n’y pense pas, pas plus qu’à la notion de derby », assure P. Breitenbucher. Les Illkirchoises ont autre chose en tête.
(1) Le premier de la saison régulière monte automatiquement en Ligue, ainsi que le vainqueur du final four. Si la même équipe remporte les deux, le finaliste du top 4 est lui aussi promu.
Stéphane Godin www.alsapresse.com
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Le match
Diawara de retour
Il y a 15 jours en Coupe du Crédit Mutuel, la SIG avait joué sans sa meneuse Aminata Konaté, ménagée, ni Marie-Noémie Privet, victime d’une fracture de la main. La première sera présente ce soir, la deuxième, toujours pas. « Marie-No s’est fait poser des vis et passera une radio de contrôle la semaine prochaine. Nous ignorons la durée de son indisponibilité », indique Philippe Breitenbucher qui devrait la remplacer par Pauline Schultz. « Malgré nos deux défaites face au SABC, qui ne se ressemblaient pas, malgré, aussi, notre échec à Roche Vendée, nous nous préparons avec sérénité, sérieux et envie, en sachant qu’il faudra jouer avec intensité et engagement pour gagner. Les dirigeants des deux clubs sont sans doute très attachés à la notion de derby. Moi, pas du tout. Les filles non plus, si l’on excepte Céline Sendner et Jessica de Amorim, qui ont joué au Racing.»
De son côté, le SABC, privé depuis deux mois de la meilleure joueuse de NF1, Djéné Diawara (victime d’une fissure de fatigue au pied gauche), la récupérera en soirée. La Malienne a repris l’entraînement mercredi. « Après une telle indisponibilité, il ne faudra pas attendre de miracle », prévient José Ruiz. « Elle ne retrouvera pas son rendement optimal avant 3 ou 4 semaines. »
En deux mois, les Strasbourgeoises ont du reste adapté leur façon de jouer à l’absence de leur fer de lance sous le cercle. « L’équipe est beaucoup plus mobile en attaque », juge son entraîneur, « et notre défense a besoin de se montrer plus solidaire. L’arrière Laurence Cayot a terminé meilleure rebondeuse de la dernière journée (13 rebonds). C’est significatif de notre évolution. »
S.G. - www.alsapresse.com (14/03)
Attendues au tournant
A l’aller au Tivoli, devant 700 spectateurs, Laurence Cayot et le SABC avaient pris le dessus sur Audrey Kopp et la SIG. Elles ont récidivé il y a 15 jours en Coupe CMDP. Et ce soir ?
A 20 h au cercle Saint-Symphorien d’Illkirch, le derby entre les féminines de la SIG et leurs homologues du Strasbourg ABC pourrait contribuer à décanter la situation en NF1.
C’était il y a sept mois à peine. Le Strasbourg ABC, successeur de feu le Racing, affichait clairement son ambition : l’accession en Ligue. Autrement dit, la qualification pour le final four de NF1 qui délivrera un ticket pour l’échelon supérieur(1). Dans le même temps, la SIG, promue, confiait ses simples envies de maintien, pour son retour dans l’antichambre du basket féminin, une dizaine d’années après sa précédente expérience.
En cette mi-mars, le premier déchante passablement pendant que l’autre n’en finit plus de chanter le cœur léger. Deuxièmes à la trêve de Noël, les Strasbourgeoises ont débuté 2009 par 5 défaites en 6 matches et commencent tout juste à relever la tête, repoussées à une 7e place qui ne leur autorise plus aucun faux pas. Il y a 15 jours, elles ont dominé… la SIG en quart de finale de Coupe du Crédit Mutuel (78-74). Puis samedi dernier, elles ont maté l’un des favoris à l’accession, Charleville-Mézières (67-59). Deux victoires d’affilée qui ont remis du baume au cœur d’une équipe guère épargnée par les soucis depuis deux mois : retour tardif de Melissa Washington après la trêve de Noël, blessure au genou d’Eloïse Chapays, bronchiolite de Belinda M’Boma, douleur récurrente au genou de Charline Servage et, surtout, fissure de fatigue de la meilleure joueuse de NF1, Djéné Diawara, out depuis janvier.
En face, la SIG reste, elle, sur deux échecs : en Coupe CMDP face au SABC et il y a une semaine à Roche Vendée (76-62) avec qui elle partage désormais la 3e place. « A La Roche, nous n’avons pas fait un mauvais match. Nous sommes juste tombés sur plus fort que nous », relativise le coach Philippe Breitenbucher dont les filles avaient auparavant aligné six succès en championnat.
La SIG ne se cache plus
A l’aube d’un derby très attendu, notamment par un public qui devrait prendre d’assaut le Cercle Saint-Symphorien, ses joueuses possèdent encore trois victoires d’avance sur celles de José Ruiz. Jamais dévoilé depuis que le maintien est assuré, leur objectif est désormais très clair. « Nous n’allons plus nous cacher », annonce « Breit ». « A huit journées de la fin, nous sommes dans les quatre premiers et nous nous y sentons bien. Nous avons tous envie de finir de la meilleure des façons un truc chouette ensemble. J’ai dit aux filles que ce que nous vivons ne se reproduirait pas tous les ans et qu’il fallait en profiter. Nous avons notre chance. Il faut tout faire pour la saisir. Ce derby est un match à gagner pour les deux équipes. Mais si nous le perdons, nous aurons encore la possibilité de finir dans le Top 4. A l’inverse, si les Strasbourgeoises perdent, ce sera pratiquement fini pour elles, avec 4 défaites de plus à 7 journées de la fin. Il restera alors 5 équipes pour 4 places et nous serons du lot. »
Son homologue José Ruiz estime cependant que la pression ne sera pas nécessairement sur les épaules de ses filles. « Je n’arrête pas de leur répéter qu’au point où nous en sommes, nous n’avons plus rien à perdre. Nous avons connu trop d’impondérables pour être à la place où nous devrions être, sur les talons de Limoges. Je n’avais jamais coaché une saison à 30 matches. J’ai peut-être mal jugé la profondeur de banc nécessaire et nous l’avons payé. On sait qu’après ses deux défaites contre nous, la SIG va avoir envie de gagner et d’en finir avec cette série défavorable.»
A l’aller, le SABC avait en effet asphyxié une SIG privée de Darline Nsoki et qui venait à peine de récupérer Allison Vernerey, de retour des Etats-Unis (79-65). Avec la Coupe du Crédit Mutuel, il mène 2-0. « On n’y pense pas, pas plus qu’à la notion de derby », assure P. Breitenbucher. Les Illkirchoises ont autre chose en tête.
(1) Le premier de la saison régulière monte automatiquement en Ligue, ainsi que le vainqueur du final four. Si la même équipe remporte les deux, le finaliste du top 4 est lui aussi promu.
Stéphane Godin www.alsapresse.com
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Le match
Diawara de retour
Il y a 15 jours en Coupe du Crédit Mutuel, la SIG avait joué sans sa meneuse Aminata Konaté, ménagée, ni Marie-Noémie Privet, victime d’une fracture de la main. La première sera présente ce soir, la deuxième, toujours pas. « Marie-No s’est fait poser des vis et passera une radio de contrôle la semaine prochaine. Nous ignorons la durée de son indisponibilité », indique Philippe Breitenbucher qui devrait la remplacer par Pauline Schultz. « Malgré nos deux défaites face au SABC, qui ne se ressemblaient pas, malgré, aussi, notre échec à Roche Vendée, nous nous préparons avec sérénité, sérieux et envie, en sachant qu’il faudra jouer avec intensité et engagement pour gagner. Les dirigeants des deux clubs sont sans doute très attachés à la notion de derby. Moi, pas du tout. Les filles non plus, si l’on excepte Céline Sendner et Jessica de Amorim, qui ont joué au Racing.»
De son côté, le SABC, privé depuis deux mois de la meilleure joueuse de NF1, Djéné Diawara (victime d’une fissure de fatigue au pied gauche), la récupérera en soirée. La Malienne a repris l’entraînement mercredi. « Après une telle indisponibilité, il ne faudra pas attendre de miracle », prévient José Ruiz. « Elle ne retrouvera pas son rendement optimal avant 3 ou 4 semaines. »
En deux mois, les Strasbourgeoises ont du reste adapté leur façon de jouer à l’absence de leur fer de lance sous le cercle. « L’équipe est beaucoup plus mobile en attaque », juge son entraîneur, « et notre défense a besoin de se montrer plus solidaire. L’arrière Laurence Cayot a terminé meilleure rebondeuse de la dernière journée (13 rebonds). C’est significatif de notre évolution. »
S.G. - www.alsapresse.com (14/03)
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la zone
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ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES / LIMOGES ABC EN LIMOUSIN
« Relever la tête »
Patrick Créty espère rapidement retrouver le sourire.
Avant de recevoir le leader Limoges, le manager général Patrick Créty a placé les joueuses du FCBA devant leurs responsabilités.
Accompagné du président David Gidoin, le manager général Patrick Créty a recadré les Flammes carolos avant la réception de Limoges.
Patrick, quel discours avez-vous tenu mercredi soir devant le groupe ?
« Il ne s'agissait pas d'une réunion de crise, mais nous avons placé tout le monde devant ses responsabilités. Avec le président, nous avons rappelé quel était l'objectif du club, à savoir la qualification pour les play-offs. »
Comment l'effectif a-t-il réagi ?
« Le groupe s'est montré réceptif. Les filles ne comprennent pas ce qu'il s'est passé. Elles se sont pris les pieds dans le tapis à Strasbourg avec une adresse de 2 sur 19 à trois points. Elles étaient pourtant prévenues qu'elles affronteraient quarante minutes de défense de zone. »
Partagez-vous l'analyse de Romuald Yernaux qui considère cette défaite comme inadmissible ?
« Je cautionne à 300 %. La production s'est révélée lamentable. Entre les matches à domicile et les rencontres à l'extérieur, l'équipe présente un double visage. »
L'effectif manque-t-il de caractère pour s'imposer plus souvent à l'extérieur ?
« Complètement. Nous manquons de gnac, d'esprit guerrier. Nous avons tenté une expérience en bâtissant une équipe jeune. Ce choix comporte beaucoup d'avantages, car le groupe vit bien. Il est simple à gérer, mais il repose surtout sur deux cadres. Ça pose un problème lorsque les joueuses majeures n'évoluent pas à leur niveau. »
La perspective d'affronter Bourges en Coupe de France a-t-elle pu hanter les esprits ?
« Nous savons depuis le début de la compétition que nous n'irons pas à Paris-Bercy. Le tirage étant connu d'avance, il nous fallait nécessairement croiser Bourges ou l'Union Hainaut à un moment. Recevoir les championnes de France constitue la cerise sur le gâteau. Ça nous donnera un match référence, car l'objectif du club est d'accéder à la Ligue féminine à l'avenir. Que ce soit le coach ou moi, nous avons bien rappelé que la priorité était donnée au championnat. »
« Réaliser un sans-faute »
Une remobilisation est impérative à l'heure d'accueillir Limoges…
« Il nous faut impérativement la victoire ! Ça gommerait ainsi partiellement la défaite enregistrée à Strasbourg. Il reste huit matches, il nous faut pratiquement réaliser un sans-faute. Ça rajoute de la pression, mais j'ai confiance en ce groupe. Nous nous sommes tiré une balle dans le pied à Strasbourg, mais il nous reste une jambe pour marcher. »
Rater le final four constituerait-il un échec ?
« Ce serait une faute professionnelle. Si ça devait arriver, ça donnerait raison à nos détracteurs qui nous plaçaient à la sixième position en début de saison. Mais nous n'avons jamais envisagé cette éventualité. »
Votre calendrier de fin de saison semble plus favorable…
« Depuis nos défaites à Toulouse et Armentières, nous avons abandonné l'idée de terminer premiers. Il nous reste cinq matches à domicile et trois à l'extérieur face à des équipes de la deuxième moitié de tableau. Si nous restons sur notre dynamique à Bayard, nous garderons notre destin en mains. Mais si nous perdons face à Limoges, il faudra surveiller les résultats de nos concurrents directs. Or, le FCBA est une petite PME. Aujourd'hui, l'ensemble du club doit relever la tête. »
Recueilli par Cédric Goure - www.lunion.presse.fr(14/03)
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Une question d'orgueil
Depuis deux mois, les Flammes carolos fonctionnent sur courant alternatif (trois victoires à domicile, autant de défaites à l'extérieur), si bien qu'elles ont reculé à la 5e place. « Le revers concédé à Strasbourg a causé un traumatisme, avoue Romuald Yernaux. Alors, nous avons reconsidéré notre situation pour rester mobilisés. »
Invaincues à domicile, les Ardennaises auront-elles suffisamment d'orgueil pour infliger au leader limougeaud, emmené par l'ex-Carolomacérienne Jeanne Senghor, une quatrième défaite cette saison ? « Limoges est une formation complète à tous les postes, juge l'entraîneur du FCBA. Son jeu n'a rien de révolutionnaire, mais présente de la densité à tous les postes. »
On attend par conséquent une chaude ambiance à la salle Bayard, dont la capacité a été portée à 1.600 places assises en prévision de la réception de Bourges, vendredi, en Coupe de France.
www.lunion.presse.fr (14/03)
« Relever la tête »
Patrick Créty espère rapidement retrouver le sourire.
Avant de recevoir le leader Limoges, le manager général Patrick Créty a placé les joueuses du FCBA devant leurs responsabilités.
Accompagné du président David Gidoin, le manager général Patrick Créty a recadré les Flammes carolos avant la réception de Limoges.
Patrick, quel discours avez-vous tenu mercredi soir devant le groupe ?
« Il ne s'agissait pas d'une réunion de crise, mais nous avons placé tout le monde devant ses responsabilités. Avec le président, nous avons rappelé quel était l'objectif du club, à savoir la qualification pour les play-offs. »
Comment l'effectif a-t-il réagi ?
« Le groupe s'est montré réceptif. Les filles ne comprennent pas ce qu'il s'est passé. Elles se sont pris les pieds dans le tapis à Strasbourg avec une adresse de 2 sur 19 à trois points. Elles étaient pourtant prévenues qu'elles affronteraient quarante minutes de défense de zone. »
Partagez-vous l'analyse de Romuald Yernaux qui considère cette défaite comme inadmissible ?
« Je cautionne à 300 %. La production s'est révélée lamentable. Entre les matches à domicile et les rencontres à l'extérieur, l'équipe présente un double visage. »
L'effectif manque-t-il de caractère pour s'imposer plus souvent à l'extérieur ?
« Complètement. Nous manquons de gnac, d'esprit guerrier. Nous avons tenté une expérience en bâtissant une équipe jeune. Ce choix comporte beaucoup d'avantages, car le groupe vit bien. Il est simple à gérer, mais il repose surtout sur deux cadres. Ça pose un problème lorsque les joueuses majeures n'évoluent pas à leur niveau. »
La perspective d'affronter Bourges en Coupe de France a-t-elle pu hanter les esprits ?
« Nous savons depuis le début de la compétition que nous n'irons pas à Paris-Bercy. Le tirage étant connu d'avance, il nous fallait nécessairement croiser Bourges ou l'Union Hainaut à un moment. Recevoir les championnes de France constitue la cerise sur le gâteau. Ça nous donnera un match référence, car l'objectif du club est d'accéder à la Ligue féminine à l'avenir. Que ce soit le coach ou moi, nous avons bien rappelé que la priorité était donnée au championnat. »
« Réaliser un sans-faute »
Une remobilisation est impérative à l'heure d'accueillir Limoges…
« Il nous faut impérativement la victoire ! Ça gommerait ainsi partiellement la défaite enregistrée à Strasbourg. Il reste huit matches, il nous faut pratiquement réaliser un sans-faute. Ça rajoute de la pression, mais j'ai confiance en ce groupe. Nous nous sommes tiré une balle dans le pied à Strasbourg, mais il nous reste une jambe pour marcher. »
Rater le final four constituerait-il un échec ?
« Ce serait une faute professionnelle. Si ça devait arriver, ça donnerait raison à nos détracteurs qui nous plaçaient à la sixième position en début de saison. Mais nous n'avons jamais envisagé cette éventualité. »
Votre calendrier de fin de saison semble plus favorable…
« Depuis nos défaites à Toulouse et Armentières, nous avons abandonné l'idée de terminer premiers. Il nous reste cinq matches à domicile et trois à l'extérieur face à des équipes de la deuxième moitié de tableau. Si nous restons sur notre dynamique à Bayard, nous garderons notre destin en mains. Mais si nous perdons face à Limoges, il faudra surveiller les résultats de nos concurrents directs. Or, le FCBA est une petite PME. Aujourd'hui, l'ensemble du club doit relever la tête. »
Recueilli par Cédric Goure - www.lunion.presse.fr(14/03)
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Une question d'orgueil
Depuis deux mois, les Flammes carolos fonctionnent sur courant alternatif (trois victoires à domicile, autant de défaites à l'extérieur), si bien qu'elles ont reculé à la 5e place. « Le revers concédé à Strasbourg a causé un traumatisme, avoue Romuald Yernaux. Alors, nous avons reconsidéré notre situation pour rester mobilisés. »
Invaincues à domicile, les Ardennaises auront-elles suffisamment d'orgueil pour infliger au leader limougeaud, emmené par l'ex-Carolomacérienne Jeanne Senghor, une quatrième défaite cette saison ? « Limoges est une formation complète à tous les postes, juge l'entraîneur du FCBA. Son jeu n'a rien de révolutionnaire, mais présente de la densité à tous les postes. »
On attend par conséquent une chaude ambiance à la salle Bayard, dont la capacité a été portée à 1.600 places assises en prévision de la réception de Bourges, vendredi, en Coupe de France.
www.lunion.presse.fr (14/03)