NF1 - Saison 2008 - 2009
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la zone
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Strasbourg - Pleyber-Christ : 92-74
Une entame désastreuse
Évolution des quarts temps: 31-11, 16-24, 23-18, 22-21.
STRASBOURG: Chapays 17, Gandega 0, Cayot 19, Ratzel 10, M'Boma 19, Servage 10, Vanhoutrève 0, Washington 17.
PLEYBER-CHRIST: Kernévez 13, Lix-Boubala 18, Le Fé 6, M. Venier 8, Thos 4, Désert 17, Puc 6, A. Chemineau 2.
Après leur belle victoire face à La Roche-Vendée, les Bretonnes de Pleyber-Christ espéraient ouvrir leur compteur à l'extérieur. Hélas pour elles, il leur faudra attendre encore un peu car les locales ont contrecarré leurs ambitions.
Dès la fin du premier quart-temps, la cause était entendue puisque les Strasbourgeoises comptaient déjà 20 points d'avance. Incapables de s'organiser en défense, léthargiques dans la raquette, les Bretonnes laissaient le champ libre à Washington qui s'en donnait à coeur joie au rebond et qui servait sur un plateau les Cayol. M'Boma concrétisaient allègrement au cours d'un premier quart qui s'achevait sur la marque de 31-11 pour les filles du cru. Conscientes du désastre qui les guettait, les Bretonnes revenaient sur le parquet avec une défense modifiée qui surprenait cette fois les locales qui ne s'attendaient pas à une telle réaction.
Un changement de jeu
Plus appliquées à la conclusion, plus rigoureuses dans leur défense de zone, les visiteuses inversaient la tendance face à une équipe strasbourgeoise trop vite démobilisée et qui perdait une grande partie de son bénéfice (47-35). Las pour elles, les Pleybériennes se faisaient à nouveau surprendre en début de troisième quart-temps. À nouveau à la peine dans leur zone défensive, elles perdaient de nombreux ballons dont profitaient à nouveau les Strasbourgeoises pour prendre leurs distances. Malgré un regain d'énergie, en fin de troisième acte, les Bretonnes voyaient leur déficit s'aggraver avant l'entame du dernier quart (70-53). Fortes de cette avance, les Strasbourgeoises n'avaient plus à forcer leur talent pour juguler le baroud d'honneur des Pleybériennes dans l'ultime quart-temps. Mais avec une Washington qui confisquait tous les ballons au rebond, les visiteuses ne pouvaient plus remettre le moins du monde en cause le légitime succès des filles de Strasbourg.
R.B. - www.letelegramme.com
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Sans abnégation, point de salut (16 février 2009)
Certes, la victoire de Strasbourg ne surprendra pas. Sixième contre avant-dernière, la logique a été respectée. Mais si la défaite des Pleybériennes est logique sur le fond, elle est beaucoup plus inquiétante dans sa forme.
Et c'est ce point qui chagrinait énormément Franck Simon à la fin de cette rencontre qui, en fait, n'aura duré qu'un quart-temps. Au terme du premier, ses joueuses accusaient déjà un déficit de 20 points. Un premier quart durant lequel les Pleybériennes ont coulé à pic. «Les filles semblaient totalement absentes. Elles ont regardé jouer les Strasbourgeoises qui n'avaient pas besoin de cela pour gagner. C'était une équipe de Nationale 1 contre des touristes. Elles ont laissé le champ libre à Washington pour leur donner une leçon de basket sans la moindre réaction. Elles ont déroulé sous les pieds des Strasbourgeoises un tapis rouge sur lequel ces dernières se sont baladées. Ensuite, mes joueuses se sont bien reprises. Nous avons changé de système de défense et grâce à Céline Boubala et Laura Désert, elles ont enfin commencé à jouer et ont même largement remporté cette deuxième manche. Tant et si bien qu'au repos, notre retard avait nettement régressé et laissé encore planer l'espoir d'inquiéter les Strasbourgeoises. Mais le début du troisième quart-temps a été une fois encore très laborieux. Nous avons vendangé de nombreux ballons à nouveau et offert ainsi aux locales l'opportunité d'étouffer dans l'oeuf les quelques velléités de rébellion que nous avions eu durant le deuxième quart-temps. Le reste du match n'est que péripétie.»
Plus fortes dans les têtes
Cette défaite vient jeter une ombre sur le satisfecit qui avait été celui du coach après la très honorable défaite à Toulouse et la belle victoire face à La Roche. Pour lui, elle vient d'un manque d'abnégation de ses joueuses. «Pour espérer nous en sortir, il nous faut être plus forts que les autres dans les têtes. Nous savons que nous n'avons pas les moyens de rivaliser techniquement, physiquement avec les autres équipes du groupe. Si nous ne compensons pas ces lacunes par une volonté, une envie plus développée, nous ne pouvons pas gagner. Il reste encore des matchs à disputer. Samedi prochain, c'est Limoges qui sera sur notre parquet, le premier du groupe. Il est clair que si les filles ne parviennent pas à trouver en elles les ressources morales pour faire face, nous allons subir une nouvelle défaite. Nous avons une semaine pour y réfléchir ensemble.» Il est clair qu'à dix journées du terme maintenant, le PCBC va aborder, hormis le match contre Limoges, une série de matchs qui décideront de son avenir en N1. Et pour les gagner, il lui faudra énormément d'abnégation.
R.B. - www.letelegramme.com
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ARMENTIERES SO - RENNES AVENIR: 87 - 47
Hier soir, face à Rennes, il n'y a pas eu de match
Pauvres Rennaises qui, hier soir, n'ont pu qu'assister au cavalier seul armentiérois.
On va finir par croire que Stéphane Lalart pèche par excès de prudence lorsqu'il annonce la rencontre du jour comme étant à risques. Hier soir, ses filles ont tout bonnement fait cavalier seul face à une équipe rennaise pourtant annoncée comme potentiellement dangereuse. De danger, on n'en a vu aucun côté rennais et les « Noires et Blanches » se sont donné les moyens de passer une soirée tranquille.
Pour ses vingt ans, Maïwenn Catrix a été particulièrement gâtée : avec ses copines, elles se sont offert la tête de Rennes. Pour commencer une soirée de fête, on ne pouvait rêver mieux. Mais, avant de sabrer le champagne, la jeune ailière armentiéroise et les SOA ont dû faire face à une équipe qui, de ce que l'on en savait, aurait pu venir jouer les trouble-fêtes. On craignait surtout l'Américaine de Bretagne, Nadja Morgan qui tourne habituellement à plus de 17 points et près de 9 rebonds par match. Hier soir, les stats de l'intérieure rennaise furent à l'image de son équipe : inexistante ! Pour tout dire, les Bretonnes ne menèrent que deux minutes, les deux premières du match (0-4) avant d'encaisser un 16-0 qui laissait présager de ce que serait la rencontre. Du côté du banc rennais, on devait penser que le pire était passé et qu'après avoir pris une correction en premier quart, on ne pourrait que se relever. Le deuxième acte aurait pu conforter Frédérique Prud'Homme dans cette idée, ses filles faisant presque jeu égal avec celles de Lalart (20-15). Mais le pire était à venir... Maladroites (30 % à deux points, 25 à trois points), statiques et débordées dans tous les secteurs de jeu, les Rennaises allaient boire le calice jusqu'à la lie dans le troisième quart. Côté armentiérois, Bremont, Merlot et Coumba ne faisaient pas dans le sentiment et enfonçaient un peu plus le clou... 32-11, l'humiliation n'était pas loin. Et quand, dans le quatrième quart, Armentières poussait jusqu'à compter 42 points d'avance (76-34) sans vraiment forcer ses talents, on en venait presque à plaindre les pauvres Rennaises, impuissantes malgré quelques rares sursauts d'orgueil. Quarante points d'écart à l'issue de la rencontre, c'est deux fois plus de bougies que celles soufflées par Maïwenn Catrix hier soir ! •
FLORENCE PIAZZETA - www.armentieres.maville.com (15 février 2009)
Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord
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Armentières sans forcer
Match facile pour les Armentiéroises.
ARMENTIÈRES - RENNES
87-47 (17-8, 20-15, 32-11, 18-13)
ARMENTIÈRES • Coumba 14, Bremont 19, Quicque 6, Nemmouchi 3, Lalart 4, Demets 7, Pilyashenko 13, Catrix 7, Merlot 11, Megoeuil 3.
RENNES • Gorjeu 9, Prodhomme 0, Assilamehou 8, Kevorkian 8, Samson 2, Leclair 4, Medenou 4, Minte 3, Morgan 6, Lokoka 3.
Après la défaite à Graffenstaden le week-end précédent, les Armentiéroises avaient à coeur de rebondir. Et ce sont les pauvres Rennaises qui en ont fait les frais !
Les Bretonnes ont été littéralement humiliées par une déferlante noire et blanche à l'étonnante efficacité. Il est vrai également que les Rennaises n'étaient pas au mieux de leur forme. Transparentes, à l'image de leur fer de lance, l'Américaine Morgan, les filles de Frédérique Prud'Homme faisaient même peine à voir. Et si Stéphane Lalart ne cachait pas sa satisfaction quant à la prestation de ses filles, il ne pouvait s'empêcher d'avoir une pensée pour ses malheureuses adversaires. « Je suis triste pour Rennes. Je connais bien l'entraîneur et elle fait du bon boulot. Franchement, ce soir, on n'a pas vu le vrai visage de l'équipe rennaise. » Ceci étant dit, force est de reconnaître que ses filles ont également fait ce qu'il fallait pour museler et contrecarrer les plans bretons. Particulièrement agressives en défense et faisant preuve d'une insolente adresse, les Armentiéroises n'ont jamais été inquiétées.
D'un bout à l'autre de la rencontre, elles maîtrisèrent tous les secteurs de jeu. On en voudra pour exemple le troisième quart dans lequel les Rennaises encaissèrent un humiliant 32-11. Elles ne devaient pas s'en relever et devaient se résoudre à rentrer à la maison les valises chargées de 40 points. Dur... •
FLORENCE PIAZZETA - www.armentieres.maville.com (16.02.2009)
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LIMOGES - DMBC : 89-65
(21-18, 20-14, 24-14, 24-19).
DMBC : Detry 4, Duquesne 7, Delépine, Brumermane 12, Carlier, Fresnais 14, Adler 4, Fombonne 22, Bal 2.
Le DMBC paye le sursaut d'orgueil de Limoges
Marlène Duquesne et ses coéquipières de Dunkerque n'ont pas pesé lourd face à Limoges.
Après la défaite face Nice, il était certain qu'une réaction allait se produire dans les rangs limougeauds. Hélas, ce sont les Dunkerquoises qui en ont fait les frais. Si une défaite était prévisible, Christian Devos ne s'attendait pas à une telle carence de ses filles aux rebonds. À l'arrivée, il n'y a pas photo (89-65).
Pourtant, après les dix premières minutes, rien ne laissait songer à un tel écart au coup de sifflet final. Menées 2-10, puis 8-17, les Limougeaudes, après un démarrage poussif, retrouvèrent leur basket pour recoller (18-21, 10e)). La suite fut un festival de ballons gagnés, aux rebonds, par les Abécistes. « On ne peut pas espérer gagner un match si l'on se fait dominer aux rebonds comme ce fut le cas samedi. Limoges prend 51 rebonds dont 20 offensifs. Nous, 32. La différence est trop énorme. Dans les autres secteurs, nous avons fait jeu égal. Mais bien sûr, ça n'est pas suffisant pour inquiéter le leader. » Malgré Bénédicte Fombonne (22 points, 21 d'évaluation) et Amélie Fresnais très en verve, le DMBC a baissé pavillon. Ayissi, Duval et Senghor s'amusaient des Nordistes sous les paniers.
Très vite dépassées par les événements durant le deuxième quart temps, les Dunkerquoises furent une proie facile pour les locales.
Seule bonne nouvelle, DMBC n'a pas perdu de points sur ses poursuivants. Seule la formation de Laveyron s'est imposée. Pour entretenir l'espoir de sauver sa peau en N1F, le DMBC se doit de l'emporter, samedi, face à Ifs. •
A. B. - www.dunkerque.maville.com (17 février 2009)
Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord
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Colomiers.
Benoît Badet écarté au profit de Stefan Pettersson
Il avait amené l'équipe senior féminine de N3 en N2 puis en N1 mais les résultats ne sont plus à la hauteur des espérances.
Colomiers.
Explications... «Nous nous étions préparés pour que l'équipe féminine reste en Nationale 2. En dernière minute nous avons pu accéder en Nationale 1. On savait que ce serait difficile. Les événements nous ont donné raison. Pourtant malgré notre dernière place après la défaite contre La Roche-sur-Yon que nous menions au score encore à trois minutes de la fin du match, nous n'avons jamais décroché au classement. Notre problème est que nous avons perdu sept matches pour pas grand-chose. Il nous fallait donc agir, produire un électrochoc. Nous avons choisi d'écarter l'entraîneur Benoît Badet et son adjointe Martine Campi ».
Une décision difficile à prendre
Lorsque le président de l'USC basket évoque cette décision, on sent des regrets dans sa voix. Il confirme d'ailleurs : « Benoît est à la tête de l'équipe féminine depuis cinq ans à Colomiers. On a vécu avec lui la montée de N3 en N2 et de N2 en N1. Mais aujourd'hui la spirale est négative. On ne peut pas se contenter d'une attitude de résignation. Il fallait donner une impulsion nouvelle sans pour autant tout remettre en cause aux 2/3 de la saison. Il reste en effet encore dix matches à assurer ».
Benoît Badet ne va pas pour autant quitter le club. « Compte tenu de sa collaboration, explique René Lorenzi, il assurera une grande fonction qui reste à définir ».
Pour Martine Campi, ancienne joueuse de haut niveau du mythique BAC Mirande, reconvertie à Colomiers dans l'encadrement, rien n'est encore semble-t-il prévu.
Un défi pour Stefan Pettersson
Pour remplacer Benoît Badet, l'USC a fait venir un suédois, Stefan Pettersson, 37 ans, entraîneur d'une équipe de 1ère ligue masculine (pro) dans son pays, après avoir dirigé pendant deux ans une équipe de 1ère ligue féminine, et entraîné l'équipe nationale féminine des moins de 20 ans.
« Il souhaitait avoir une expérience à l'étranger, explique le président. À Colomiers il doit relever le défi de garder l'équipe féminine en N1 cette saison. S'il réussit, son contrat sera prolongé. Il lui faut réussir absolument, d'autant que nous avons fait de gros efforts de recrutement avec notamment Rosalie Mason, une joueuse internationale anglaise, Kristina Cesnaviciute, la plus grande joueuse de France avec ses 2,03 mètres ».
Arrivé il y a quelques jours, Stefan Pettersson a à peine eu le temps de poser ses valises. Ce soir l'équipe féminine reçoit en effet au complexe René Piquemal, dans le cadre des 1/16ème de la coupe de France, celle de Tarbes leader de la ligue féminine professionnelle, qui évolue donc une division au dessus avec Bourges et Valenciennes.
Et samedi, les Columérines recevront dans le cadre du championnat cette fois, leurs homologues de Strasbourg. « Cette équipe de milieu de tableau est à notre portée », commente René Lorenzi. Une seconde occasion de voir cette semaine, si l'électrochoc espéré s'est produit.
Jean-Michel Lamotte - www.ladepeche.fr (18/02/2009)
Une entame désastreuse
Évolution des quarts temps: 31-11, 16-24, 23-18, 22-21.
STRASBOURG: Chapays 17, Gandega 0, Cayot 19, Ratzel 10, M'Boma 19, Servage 10, Vanhoutrève 0, Washington 17.
PLEYBER-CHRIST: Kernévez 13, Lix-Boubala 18, Le Fé 6, M. Venier 8, Thos 4, Désert 17, Puc 6, A. Chemineau 2.
Après leur belle victoire face à La Roche-Vendée, les Bretonnes de Pleyber-Christ espéraient ouvrir leur compteur à l'extérieur. Hélas pour elles, il leur faudra attendre encore un peu car les locales ont contrecarré leurs ambitions.
Dès la fin du premier quart-temps, la cause était entendue puisque les Strasbourgeoises comptaient déjà 20 points d'avance. Incapables de s'organiser en défense, léthargiques dans la raquette, les Bretonnes laissaient le champ libre à Washington qui s'en donnait à coeur joie au rebond et qui servait sur un plateau les Cayol. M'Boma concrétisaient allègrement au cours d'un premier quart qui s'achevait sur la marque de 31-11 pour les filles du cru. Conscientes du désastre qui les guettait, les Bretonnes revenaient sur le parquet avec une défense modifiée qui surprenait cette fois les locales qui ne s'attendaient pas à une telle réaction.
Un changement de jeu
Plus appliquées à la conclusion, plus rigoureuses dans leur défense de zone, les visiteuses inversaient la tendance face à une équipe strasbourgeoise trop vite démobilisée et qui perdait une grande partie de son bénéfice (47-35). Las pour elles, les Pleybériennes se faisaient à nouveau surprendre en début de troisième quart-temps. À nouveau à la peine dans leur zone défensive, elles perdaient de nombreux ballons dont profitaient à nouveau les Strasbourgeoises pour prendre leurs distances. Malgré un regain d'énergie, en fin de troisième acte, les Bretonnes voyaient leur déficit s'aggraver avant l'entame du dernier quart (70-53). Fortes de cette avance, les Strasbourgeoises n'avaient plus à forcer leur talent pour juguler le baroud d'honneur des Pleybériennes dans l'ultime quart-temps. Mais avec une Washington qui confisquait tous les ballons au rebond, les visiteuses ne pouvaient plus remettre le moins du monde en cause le légitime succès des filles de Strasbourg.
R.B. - www.letelegramme.com
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Sans abnégation, point de salut (16 février 2009)
Certes, la victoire de Strasbourg ne surprendra pas. Sixième contre avant-dernière, la logique a été respectée. Mais si la défaite des Pleybériennes est logique sur le fond, elle est beaucoup plus inquiétante dans sa forme.
Et c'est ce point qui chagrinait énormément Franck Simon à la fin de cette rencontre qui, en fait, n'aura duré qu'un quart-temps. Au terme du premier, ses joueuses accusaient déjà un déficit de 20 points. Un premier quart durant lequel les Pleybériennes ont coulé à pic. «Les filles semblaient totalement absentes. Elles ont regardé jouer les Strasbourgeoises qui n'avaient pas besoin de cela pour gagner. C'était une équipe de Nationale 1 contre des touristes. Elles ont laissé le champ libre à Washington pour leur donner une leçon de basket sans la moindre réaction. Elles ont déroulé sous les pieds des Strasbourgeoises un tapis rouge sur lequel ces dernières se sont baladées. Ensuite, mes joueuses se sont bien reprises. Nous avons changé de système de défense et grâce à Céline Boubala et Laura Désert, elles ont enfin commencé à jouer et ont même largement remporté cette deuxième manche. Tant et si bien qu'au repos, notre retard avait nettement régressé et laissé encore planer l'espoir d'inquiéter les Strasbourgeoises. Mais le début du troisième quart-temps a été une fois encore très laborieux. Nous avons vendangé de nombreux ballons à nouveau et offert ainsi aux locales l'opportunité d'étouffer dans l'oeuf les quelques velléités de rébellion que nous avions eu durant le deuxième quart-temps. Le reste du match n'est que péripétie.»
Plus fortes dans les têtes
Cette défaite vient jeter une ombre sur le satisfecit qui avait été celui du coach après la très honorable défaite à Toulouse et la belle victoire face à La Roche. Pour lui, elle vient d'un manque d'abnégation de ses joueuses. «Pour espérer nous en sortir, il nous faut être plus forts que les autres dans les têtes. Nous savons que nous n'avons pas les moyens de rivaliser techniquement, physiquement avec les autres équipes du groupe. Si nous ne compensons pas ces lacunes par une volonté, une envie plus développée, nous ne pouvons pas gagner. Il reste encore des matchs à disputer. Samedi prochain, c'est Limoges qui sera sur notre parquet, le premier du groupe. Il est clair que si les filles ne parviennent pas à trouver en elles les ressources morales pour faire face, nous allons subir une nouvelle défaite. Nous avons une semaine pour y réfléchir ensemble.» Il est clair qu'à dix journées du terme maintenant, le PCBC va aborder, hormis le match contre Limoges, une série de matchs qui décideront de son avenir en N1. Et pour les gagner, il lui faudra énormément d'abnégation.
R.B. - www.letelegramme.com
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ARMENTIERES SO - RENNES AVENIR: 87 - 47
Hier soir, face à Rennes, il n'y a pas eu de match
Pauvres Rennaises qui, hier soir, n'ont pu qu'assister au cavalier seul armentiérois.
On va finir par croire que Stéphane Lalart pèche par excès de prudence lorsqu'il annonce la rencontre du jour comme étant à risques. Hier soir, ses filles ont tout bonnement fait cavalier seul face à une équipe rennaise pourtant annoncée comme potentiellement dangereuse. De danger, on n'en a vu aucun côté rennais et les « Noires et Blanches » se sont donné les moyens de passer une soirée tranquille.
Pour ses vingt ans, Maïwenn Catrix a été particulièrement gâtée : avec ses copines, elles se sont offert la tête de Rennes. Pour commencer une soirée de fête, on ne pouvait rêver mieux. Mais, avant de sabrer le champagne, la jeune ailière armentiéroise et les SOA ont dû faire face à une équipe qui, de ce que l'on en savait, aurait pu venir jouer les trouble-fêtes. On craignait surtout l'Américaine de Bretagne, Nadja Morgan qui tourne habituellement à plus de 17 points et près de 9 rebonds par match. Hier soir, les stats de l'intérieure rennaise furent à l'image de son équipe : inexistante ! Pour tout dire, les Bretonnes ne menèrent que deux minutes, les deux premières du match (0-4) avant d'encaisser un 16-0 qui laissait présager de ce que serait la rencontre. Du côté du banc rennais, on devait penser que le pire était passé et qu'après avoir pris une correction en premier quart, on ne pourrait que se relever. Le deuxième acte aurait pu conforter Frédérique Prud'Homme dans cette idée, ses filles faisant presque jeu égal avec celles de Lalart (20-15). Mais le pire était à venir... Maladroites (30 % à deux points, 25 à trois points), statiques et débordées dans tous les secteurs de jeu, les Rennaises allaient boire le calice jusqu'à la lie dans le troisième quart. Côté armentiérois, Bremont, Merlot et Coumba ne faisaient pas dans le sentiment et enfonçaient un peu plus le clou... 32-11, l'humiliation n'était pas loin. Et quand, dans le quatrième quart, Armentières poussait jusqu'à compter 42 points d'avance (76-34) sans vraiment forcer ses talents, on en venait presque à plaindre les pauvres Rennaises, impuissantes malgré quelques rares sursauts d'orgueil. Quarante points d'écart à l'issue de la rencontre, c'est deux fois plus de bougies que celles soufflées par Maïwenn Catrix hier soir ! •
FLORENCE PIAZZETA - www.armentieres.maville.com (15 février 2009)
Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord
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Armentières sans forcer
Match facile pour les Armentiéroises.
ARMENTIÈRES - RENNES
87-47 (17-8, 20-15, 32-11, 18-13)
ARMENTIÈRES • Coumba 14, Bremont 19, Quicque 6, Nemmouchi 3, Lalart 4, Demets 7, Pilyashenko 13, Catrix 7, Merlot 11, Megoeuil 3.
RENNES • Gorjeu 9, Prodhomme 0, Assilamehou 8, Kevorkian 8, Samson 2, Leclair 4, Medenou 4, Minte 3, Morgan 6, Lokoka 3.
Après la défaite à Graffenstaden le week-end précédent, les Armentiéroises avaient à coeur de rebondir. Et ce sont les pauvres Rennaises qui en ont fait les frais !
Les Bretonnes ont été littéralement humiliées par une déferlante noire et blanche à l'étonnante efficacité. Il est vrai également que les Rennaises n'étaient pas au mieux de leur forme. Transparentes, à l'image de leur fer de lance, l'Américaine Morgan, les filles de Frédérique Prud'Homme faisaient même peine à voir. Et si Stéphane Lalart ne cachait pas sa satisfaction quant à la prestation de ses filles, il ne pouvait s'empêcher d'avoir une pensée pour ses malheureuses adversaires. « Je suis triste pour Rennes. Je connais bien l'entraîneur et elle fait du bon boulot. Franchement, ce soir, on n'a pas vu le vrai visage de l'équipe rennaise. » Ceci étant dit, force est de reconnaître que ses filles ont également fait ce qu'il fallait pour museler et contrecarrer les plans bretons. Particulièrement agressives en défense et faisant preuve d'une insolente adresse, les Armentiéroises n'ont jamais été inquiétées.
D'un bout à l'autre de la rencontre, elles maîtrisèrent tous les secteurs de jeu. On en voudra pour exemple le troisième quart dans lequel les Rennaises encaissèrent un humiliant 32-11. Elles ne devaient pas s'en relever et devaient se résoudre à rentrer à la maison les valises chargées de 40 points. Dur... •
FLORENCE PIAZZETA - www.armentieres.maville.com (16.02.2009)
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LIMOGES - DMBC : 89-65
(21-18, 20-14, 24-14, 24-19).
DMBC : Detry 4, Duquesne 7, Delépine, Brumermane 12, Carlier, Fresnais 14, Adler 4, Fombonne 22, Bal 2.
Le DMBC paye le sursaut d'orgueil de Limoges
Marlène Duquesne et ses coéquipières de Dunkerque n'ont pas pesé lourd face à Limoges.
Après la défaite face Nice, il était certain qu'une réaction allait se produire dans les rangs limougeauds. Hélas, ce sont les Dunkerquoises qui en ont fait les frais. Si une défaite était prévisible, Christian Devos ne s'attendait pas à une telle carence de ses filles aux rebonds. À l'arrivée, il n'y a pas photo (89-65).
Pourtant, après les dix premières minutes, rien ne laissait songer à un tel écart au coup de sifflet final. Menées 2-10, puis 8-17, les Limougeaudes, après un démarrage poussif, retrouvèrent leur basket pour recoller (18-21, 10e)). La suite fut un festival de ballons gagnés, aux rebonds, par les Abécistes. « On ne peut pas espérer gagner un match si l'on se fait dominer aux rebonds comme ce fut le cas samedi. Limoges prend 51 rebonds dont 20 offensifs. Nous, 32. La différence est trop énorme. Dans les autres secteurs, nous avons fait jeu égal. Mais bien sûr, ça n'est pas suffisant pour inquiéter le leader. » Malgré Bénédicte Fombonne (22 points, 21 d'évaluation) et Amélie Fresnais très en verve, le DMBC a baissé pavillon. Ayissi, Duval et Senghor s'amusaient des Nordistes sous les paniers.
Très vite dépassées par les événements durant le deuxième quart temps, les Dunkerquoises furent une proie facile pour les locales.
Seule bonne nouvelle, DMBC n'a pas perdu de points sur ses poursuivants. Seule la formation de Laveyron s'est imposée. Pour entretenir l'espoir de sauver sa peau en N1F, le DMBC se doit de l'emporter, samedi, face à Ifs. •
A. B. - www.dunkerque.maville.com (17 février 2009)
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Colomiers.
Benoît Badet écarté au profit de Stefan Pettersson
Il avait amené l'équipe senior féminine de N3 en N2 puis en N1 mais les résultats ne sont plus à la hauteur des espérances.
Colomiers.
Explications... «Nous nous étions préparés pour que l'équipe féminine reste en Nationale 2. En dernière minute nous avons pu accéder en Nationale 1. On savait que ce serait difficile. Les événements nous ont donné raison. Pourtant malgré notre dernière place après la défaite contre La Roche-sur-Yon que nous menions au score encore à trois minutes de la fin du match, nous n'avons jamais décroché au classement. Notre problème est que nous avons perdu sept matches pour pas grand-chose. Il nous fallait donc agir, produire un électrochoc. Nous avons choisi d'écarter l'entraîneur Benoît Badet et son adjointe Martine Campi ».
Une décision difficile à prendre
Lorsque le président de l'USC basket évoque cette décision, on sent des regrets dans sa voix. Il confirme d'ailleurs : « Benoît est à la tête de l'équipe féminine depuis cinq ans à Colomiers. On a vécu avec lui la montée de N3 en N2 et de N2 en N1. Mais aujourd'hui la spirale est négative. On ne peut pas se contenter d'une attitude de résignation. Il fallait donner une impulsion nouvelle sans pour autant tout remettre en cause aux 2/3 de la saison. Il reste en effet encore dix matches à assurer ».
Benoît Badet ne va pas pour autant quitter le club. « Compte tenu de sa collaboration, explique René Lorenzi, il assurera une grande fonction qui reste à définir ».
Pour Martine Campi, ancienne joueuse de haut niveau du mythique BAC Mirande, reconvertie à Colomiers dans l'encadrement, rien n'est encore semble-t-il prévu.
Un défi pour Stefan Pettersson
Pour remplacer Benoît Badet, l'USC a fait venir un suédois, Stefan Pettersson, 37 ans, entraîneur d'une équipe de 1ère ligue masculine (pro) dans son pays, après avoir dirigé pendant deux ans une équipe de 1ère ligue féminine, et entraîné l'équipe nationale féminine des moins de 20 ans.
« Il souhaitait avoir une expérience à l'étranger, explique le président. À Colomiers il doit relever le défi de garder l'équipe féminine en N1 cette saison. S'il réussit, son contrat sera prolongé. Il lui faut réussir absolument, d'autant que nous avons fait de gros efforts de recrutement avec notamment Rosalie Mason, une joueuse internationale anglaise, Kristina Cesnaviciute, la plus grande joueuse de France avec ses 2,03 mètres ».
Arrivé il y a quelques jours, Stefan Pettersson a à peine eu le temps de poser ses valises. Ce soir l'équipe féminine reçoit en effet au complexe René Piquemal, dans le cadre des 1/16ème de la coupe de France, celle de Tarbes leader de la ligue féminine professionnelle, qui évolue donc une division au dessus avec Bourges et Valenciennes.
Et samedi, les Columérines recevront dans le cadre du championnat cette fois, leurs homologues de Strasbourg. « Cette équipe de milieu de tableau est à notre portée », commente René Lorenzi. Une seconde occasion de voir cette semaine, si l'électrochoc espéré s'est produit.
Jean-Michel Lamotte - www.ladepeche.fr (18/02/2009)
Modifié en dernier par la zone le lun. 30 mars 2009 22:22, modifié 4 fois.
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21ème journée
Les rencontres du 21/02/2009
20:00 S.I. GRAFFENSTADEN / TOULOUSE METROPOLE BASKET
20:00 ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES / ROCHE VENDEE BC
20:00 U.S. COLOMIERS BASKET / STRASBOURG ALSACE BC
20:00 PLEYBER CHRIST BASKET CLUB / LIMOGES ABC EN LIMOUSIN
20:00 DUNKERQUE MALO BASKET CLUB / CLUB BASKET D'IFS
20:00 NICE CAVIGAL OLYMPIC / US LAVEYRON
17:30 CENTRE FEDERAL BB / ARMENTIERES SO
20:00 RENNES AVENIR / ETOILE DE VOIRON FEMININ
20:00 S.I. GRAFFENSTADEN / TOULOUSE METROPOLE BASKET
20:00 ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES / ROCHE VENDEE BC
20:00 U.S. COLOMIERS BASKET / STRASBOURG ALSACE BC
20:00 PLEYBER CHRIST BASKET CLUB / LIMOGES ABC EN LIMOUSIN
20:00 DUNKERQUE MALO BASKET CLUB / CLUB BASKET D'IFS
20:00 NICE CAVIGAL OLYMPIC / US LAVEYRON
17:30 CENTRE FEDERAL BB / ARMENTIERES SO
20:00 RENNES AVENIR / ETOILE DE VOIRON FEMININ
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Les Armentiéroises ont les cartes en main pour se faciliter la tâche au Centre Fédéral
Caroline Lalart et les SOA ne devraient pas être en danger au Centre Fédéral.
Normalement, la rencontre de cet après-midi au Centre Fédéral ne devrait pas poser de problèmes insurmontables aux filles de Lalart. Aussi pétries de talents que soient les jeunes Parisiennes, elles ne semblent pas encore être en mesure d'inquiéter d'expérimentées « Noires et Blanches ». Stéphane Lalart ne l'avouera jamais mais cette 21e journée devrait permettre à ses protégées de conforter leur belle deuxième place.
On les a vues parfaitement maîtres du jeu la semaine dernière face à Rennes. Les pauvres Bretonnes, littéralement humiliées sur le parquet de Léo-Lagrange, peuvent en témoigner : quand les Armentiéroises jouent comme ça, bien malin celui qui pourrait les battre. « C'est le résultat d'une bonne semaine d'entraînement, confie Stéphane Lalart. Après la défaite à Graffenstaden, on s'est entraîné deux fois plus et, cette semaine, on a fait pareil. » Les Parisiennes sont donc averties : les « Noires et Blanches » entendent bien ne pas être la première équipe du Top 5 à chuter dans la capitale. Et ce, même si les jeunes basketteuses du Centre Fédéral n'en finissent plus de progresser. « Elles ont sorti Strasbourg du Top 5 en leur mettant presque 30 points et, hormis quelques faux pas, elles tiennent bien depuis décembre. On peut dire que le Centre Fédéral connaît un regain de forme et que l'équipe a pris en masse musculaire, en technique... » Du coup, le coach armentiérois se refuse à verser dans le triomphalisme, persuadé qu'il est que cette rencontre n'aura plus grand-chose à voir avec celle du match aller. D'autant plus que, ce jour-là, Stéphane Lalart rappelle qu'il manquait, dans les rangs parisiens, Diandra Tchatchouang, l'espoir du basket féminin français. « C'est une fille très difficile à contrôler et je suis persuadé que, lorsqu'elle quittera le Centre, on la retrouvera dans l'une des quatre plus grosses équipes de Ligue », prédit l'entraîneur des SOA.
Démarrer pied au plancher
Si elles ont leur destin en main sur cette rencontre, les Armentiéroises devront donc toutefois rendre une copie propre. Et soigner l'entame, « pour ne pas laisser croire au Centre Fédéral que la victoire est possible ». Car, si la force de l'équipe parisienne n'est pas à chercher au niveau de l'expérience, on sait que les espoirs du basket français possèdent un esprit combatif que les SOA se devront de tuer dans l'oeuf. Pour y parvenir, Stéphane Lalart pourra compter sur tout son effectif. Et au taquet puisque, comme le clame le technicien armentiérois, « physiquement, les filles font tout pour aborder les matchs sereinement ». On a vu le résultat de ce travail samedi dernier, on espère le voir encore cet après-midi. •
FLORENCE PIAZZETA - www.armentieres.maville.com
Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord
Caroline Lalart et les SOA ne devraient pas être en danger au Centre Fédéral.
Normalement, la rencontre de cet après-midi au Centre Fédéral ne devrait pas poser de problèmes insurmontables aux filles de Lalart. Aussi pétries de talents que soient les jeunes Parisiennes, elles ne semblent pas encore être en mesure d'inquiéter d'expérimentées « Noires et Blanches ». Stéphane Lalart ne l'avouera jamais mais cette 21e journée devrait permettre à ses protégées de conforter leur belle deuxième place.
On les a vues parfaitement maîtres du jeu la semaine dernière face à Rennes. Les pauvres Bretonnes, littéralement humiliées sur le parquet de Léo-Lagrange, peuvent en témoigner : quand les Armentiéroises jouent comme ça, bien malin celui qui pourrait les battre. « C'est le résultat d'une bonne semaine d'entraînement, confie Stéphane Lalart. Après la défaite à Graffenstaden, on s'est entraîné deux fois plus et, cette semaine, on a fait pareil. » Les Parisiennes sont donc averties : les « Noires et Blanches » entendent bien ne pas être la première équipe du Top 5 à chuter dans la capitale. Et ce, même si les jeunes basketteuses du Centre Fédéral n'en finissent plus de progresser. « Elles ont sorti Strasbourg du Top 5 en leur mettant presque 30 points et, hormis quelques faux pas, elles tiennent bien depuis décembre. On peut dire que le Centre Fédéral connaît un regain de forme et que l'équipe a pris en masse musculaire, en technique... » Du coup, le coach armentiérois se refuse à verser dans le triomphalisme, persuadé qu'il est que cette rencontre n'aura plus grand-chose à voir avec celle du match aller. D'autant plus que, ce jour-là, Stéphane Lalart rappelle qu'il manquait, dans les rangs parisiens, Diandra Tchatchouang, l'espoir du basket féminin français. « C'est une fille très difficile à contrôler et je suis persuadé que, lorsqu'elle quittera le Centre, on la retrouvera dans l'une des quatre plus grosses équipes de Ligue », prédit l'entraîneur des SOA.
Démarrer pied au plancher
Si elles ont leur destin en main sur cette rencontre, les Armentiéroises devront donc toutefois rendre une copie propre. Et soigner l'entame, « pour ne pas laisser croire au Centre Fédéral que la victoire est possible ». Car, si la force de l'équipe parisienne n'est pas à chercher au niveau de l'expérience, on sait que les espoirs du basket français possèdent un esprit combatif que les SOA se devront de tuer dans l'oeuf. Pour y parvenir, Stéphane Lalart pourra compter sur tout son effectif. Et au taquet puisque, comme le clame le technicien armentiérois, « physiquement, les filles font tout pour aborder les matchs sereinement ». On a vu le résultat de ce travail samedi dernier, on espère le voir encore cet après-midi. •
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S.I. GRAFFENSTADEN / TOULOUSE METROPOLE BASKET
SIG : ce serait énorme
Encore un gros match pour Darline Nsoki et ses partenaires. Un 16e succès leur permettrait de penser sérieusement au final four.
Lancées sur une formidable dynamique et installées à la 3e place de NF1, les promues illkirchoises peuvent ce samedi (20 h) dans leur hall écarter Toulouse, l’un de leurs rivaux dans la course au final four.
Le cercle Saint-Symphorien de la SIG à Illkirch se prépare une fois de plus à vibrer. Au gré du tonitruant parcours de ses joueuses, inattendues 3es de NF1 après 20 des 30 journées au menu, le public, toujours fidèle et bruyant, se prend à rêver : et si les filles de Philippe Breitenbucher, promues, allaient chercher leur ticket pour le final four ?
L’été passé, l’idée aurait pu paraître saugrenue. Aux intéressées et à leur entraîneur d’abord. Mais 15 victoires et 5 défaites plus tard, elle n’étonne plus guère. Et elle pourrait étonner encore moins si Audrey Kopp et ses partenaires venaient, demain à 20 h dans leur salle chauffée à blanc, à mater pour la 2e fois l’ogre Toulouse.
A l’aller, les Illkirchoises avaient créé une jolie sensation en s’imposant 72-67 en Haute-Garonne. Depuis, les Toulousaines, emmenées par Emmanuelle Hermouët, l’internationale qu’Allison Vernerey a croisée en stage avec les Bleues début janvier, ont mis en route. Mais elles n’ont pas résorbé le retard accumulé à cause de quelques ratés initiaux. Malgré leur série de quatre succès (dont le dernier, particulièrement probant, contre Charleville – 67-56 – avec 29 points de Hermouët et 28 de Nadia Peruch), les joueuses de Valérie Garnier accusent toujours deux longueurs de retard sur la SIG. La perte de leur pivot Anda Jekabsone, out pour une rupture des ligaments croisés du genou, a été compensée par l’arrivée comme pigiste médical de l’expérimentée Justine Agbatan (34 ans, ex-Valenciennes, Aix, Reims, Clermont), sans club depuis la liquidation de Mourenx.
« Un match qui compte double »
Même si ses filles sont toujours invaincues en championnat en 2009 (5 succès), Philippe Breitenbucher sait que le morceau à digérer ce samedi est à la fois de choix et indigeste. « C’est un match qui compte double, parce que Toulouse, candidat à l’accession en Ligue, va plus ou moins jouer sa saison chez nous. En gagnant, il reviendrait à un point de la 4eplace. En revanche, si nous l’emportions, nous le relèguerions trois victoires derrière et, à neuf journées de la fin, pourrions commencer à songer sérieusement à une qualification au final four. »
Privé de Marie-Noémie Privet, victime d’une entorse de la main la veille du déplacement victorieux à Voiron samedi (67-62), out de 4 à 6 semaines et remplacée par Pauline Schultz, l’entraîneur illkirchois s’attend à une opposition plus homogène qu’à l’aller. « Avec le renfort d’Agbatan, l’équipe toulousaine est plus équilibrée, donc plus forte. A l’aller, elle n’était pas au point. Ensuite, il y a eu des blessures. Là, elle a récupéré tout le monde. Avec Charleville, c’est, selon moi, le plus bel effectif de la poule, avec une super joueuse, Hermouët, la meilleure ailière française qui bonifie un collectif. C’est vraiment une grosse affiche. En début de saison, nous n’aurions pas tablé sur la moindre victoire dans notre double confrontation avec Toulouse. Nous avons remporté la première manche et devant une salle comble, nous ferons tout pour remporter la 2e, même si nous savons que ce sera difficile. S’il y avait de la folie dans le hall, ça nous aiderait. »
S.G. - www.alsapresse.com
-------------------------------------------------- ---------------------------
Graffenstaden - Toulouse MB.
Le Toulouse MB en Alsace pour continuer à rêver.
Le TMB compte sur une Emmanuelle Hermouet plus efficace qu'aller et Colomiers mise sur l'apport de Rosalie Mason.
La victoire sur Charleville-Mézières a démontré que Toulouse conserve intacte ses chances d'accéder au dernier carré, celui qui disputera le « Final Four » attribuant une seconde place pour la LFB, sachant que la première est déjà presque dans la poche de Limoges, le solide leader du championnat.
Les joueuses de Valérie Garnier, qui étaient privées de Gauthier à l'aller et ont de fortes chances de jouer sans Minard cette fois, doivent gagner pour à la fois prendre leur revanche sur les promues alsaciennes qui étaient venues s'imposer à Toulouse et aussi ne pas se faire distancer par les équipes de tête. Graffenstaden n'a pas beaucoup changé son équipe de NF2. Mais les recrues de l'intersaison ont apporté une plus-value unique. Surtout Allison Vernerey qui a amené technique, fraicheur et même jeunesse puisqu'elle est née en 1991. Internationale junior, elle a déjà le niveau pour posséder du temps de jeu en Ligue, mais comme elle part poursuivre ses études en NCAA, elle ne devait pas disputer de championnat professionnel. Une aubaine pour Graffenstaden qui présente ainsi, avec Schmitt-Sendner, un duo intérieur 100 % français. À Agbatan de faire oublier Jekabsone aux côtés d'une Nedovic que l'on espère affûtée et à Hermouet d'évoluer à son niveau, elle qui n'avait inscrit que trois points à l'aller.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
SIG : ce serait énorme
Encore un gros match pour Darline Nsoki et ses partenaires. Un 16e succès leur permettrait de penser sérieusement au final four.
Lancées sur une formidable dynamique et installées à la 3e place de NF1, les promues illkirchoises peuvent ce samedi (20 h) dans leur hall écarter Toulouse, l’un de leurs rivaux dans la course au final four.
Le cercle Saint-Symphorien de la SIG à Illkirch se prépare une fois de plus à vibrer. Au gré du tonitruant parcours de ses joueuses, inattendues 3es de NF1 après 20 des 30 journées au menu, le public, toujours fidèle et bruyant, se prend à rêver : et si les filles de Philippe Breitenbucher, promues, allaient chercher leur ticket pour le final four ?
L’été passé, l’idée aurait pu paraître saugrenue. Aux intéressées et à leur entraîneur d’abord. Mais 15 victoires et 5 défaites plus tard, elle n’étonne plus guère. Et elle pourrait étonner encore moins si Audrey Kopp et ses partenaires venaient, demain à 20 h dans leur salle chauffée à blanc, à mater pour la 2e fois l’ogre Toulouse.
A l’aller, les Illkirchoises avaient créé une jolie sensation en s’imposant 72-67 en Haute-Garonne. Depuis, les Toulousaines, emmenées par Emmanuelle Hermouët, l’internationale qu’Allison Vernerey a croisée en stage avec les Bleues début janvier, ont mis en route. Mais elles n’ont pas résorbé le retard accumulé à cause de quelques ratés initiaux. Malgré leur série de quatre succès (dont le dernier, particulièrement probant, contre Charleville – 67-56 – avec 29 points de Hermouët et 28 de Nadia Peruch), les joueuses de Valérie Garnier accusent toujours deux longueurs de retard sur la SIG. La perte de leur pivot Anda Jekabsone, out pour une rupture des ligaments croisés du genou, a été compensée par l’arrivée comme pigiste médical de l’expérimentée Justine Agbatan (34 ans, ex-Valenciennes, Aix, Reims, Clermont), sans club depuis la liquidation de Mourenx.
« Un match qui compte double »
Même si ses filles sont toujours invaincues en championnat en 2009 (5 succès), Philippe Breitenbucher sait que le morceau à digérer ce samedi est à la fois de choix et indigeste. « C’est un match qui compte double, parce que Toulouse, candidat à l’accession en Ligue, va plus ou moins jouer sa saison chez nous. En gagnant, il reviendrait à un point de la 4eplace. En revanche, si nous l’emportions, nous le relèguerions trois victoires derrière et, à neuf journées de la fin, pourrions commencer à songer sérieusement à une qualification au final four. »
Privé de Marie-Noémie Privet, victime d’une entorse de la main la veille du déplacement victorieux à Voiron samedi (67-62), out de 4 à 6 semaines et remplacée par Pauline Schultz, l’entraîneur illkirchois s’attend à une opposition plus homogène qu’à l’aller. « Avec le renfort d’Agbatan, l’équipe toulousaine est plus équilibrée, donc plus forte. A l’aller, elle n’était pas au point. Ensuite, il y a eu des blessures. Là, elle a récupéré tout le monde. Avec Charleville, c’est, selon moi, le plus bel effectif de la poule, avec une super joueuse, Hermouët, la meilleure ailière française qui bonifie un collectif. C’est vraiment une grosse affiche. En début de saison, nous n’aurions pas tablé sur la moindre victoire dans notre double confrontation avec Toulouse. Nous avons remporté la première manche et devant une salle comble, nous ferons tout pour remporter la 2e, même si nous savons que ce sera difficile. S’il y avait de la folie dans le hall, ça nous aiderait. »
S.G. - www.alsapresse.com
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Graffenstaden - Toulouse MB.
Le Toulouse MB en Alsace pour continuer à rêver.
Le TMB compte sur une Emmanuelle Hermouet plus efficace qu'aller et Colomiers mise sur l'apport de Rosalie Mason.
La victoire sur Charleville-Mézières a démontré que Toulouse conserve intacte ses chances d'accéder au dernier carré, celui qui disputera le « Final Four » attribuant une seconde place pour la LFB, sachant que la première est déjà presque dans la poche de Limoges, le solide leader du championnat.
Les joueuses de Valérie Garnier, qui étaient privées de Gauthier à l'aller et ont de fortes chances de jouer sans Minard cette fois, doivent gagner pour à la fois prendre leur revanche sur les promues alsaciennes qui étaient venues s'imposer à Toulouse et aussi ne pas se faire distancer par les équipes de tête. Graffenstaden n'a pas beaucoup changé son équipe de NF2. Mais les recrues de l'intersaison ont apporté une plus-value unique. Surtout Allison Vernerey qui a amené technique, fraicheur et même jeunesse puisqu'elle est née en 1991. Internationale junior, elle a déjà le niveau pour posséder du temps de jeu en Ligue, mais comme elle part poursuivre ses études en NCAA, elle ne devait pas disputer de championnat professionnel. Une aubaine pour Graffenstaden qui présente ainsi, avec Schmitt-Sendner, un duo intérieur 100 % français. À Agbatan de faire oublier Jekabsone aux côtés d'une Nedovic que l'on espère affûtée et à Hermouet d'évoluer à son niveau, elle qui n'avait inscrit que trois points à l'aller.
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U.S. COLOMIERS BASKET / STRASBOURG ALSACE BC
SABC Défaite interdite
Absente depuis un mois, Djéné Diawara pourrait faire sa rentrée.
Pour garder une chance de se mêler à la lutte pour le final four de NF1, les Strasbourgeoises doivent l’emporter chez la lanterne rouge, Colomiers, en pleine crise.
Enfin ! Après quatre revers qui ont hypothéqué ses chances de participation au final four de NF1 et, donc, d’accession en Ligue, le Strasbourg ABC a décroché samedi contre Pleyber Christ (92-74) son premier succès 2009. Les filles de José Ruiz ont ainsi mis un terme à une série de cinq échecs (toutes compétitions confondues), mais n’ont évidemment pas recollé au quatuor de tête.
La 21e journée de ce samedi peut les aider à s’en rapprocher. Car deux chocs paraissent à même de servir leurs desseins : SIG (3e) – Toulouse (6e) et Charleville (5e) – Roche Vendée (4e). 7es, les Strasbourgeoises ont d’autres motifs de se réjouir. Contre Pleyber, le pivot franco-américain Mélissa Washington, hors sujet après la trêve hivernale, a confirmé qu’elle était sur la voie de la rédemption (17 points, 22 rebonds et une évaluation de 36). Laurence Cayot a elle aussi refait surface après un coup de moins bien (19 pts, 24 d’éval). Surtout, Eloïse Chapays a sorti le « big » match (17 points à 7/8, 22 d’évaluation).
S’il veut encore rêver d’accession, le SABC doit impérativement s’imposer chez la lanterne rouge Colomiers (4 victoires, 16 défaites). Repêchée de dernière minute pour l’accession, l’USCB a piqué sa crise après 5 revers de rang et vient de virer son entraîneur Benoit Badet et son assistante, l’ex-internationale Martine Campi, pour nommer un coach suédois, Stefan Pettersson. Il y a quelques semaines, l’intérieure tchèque Irena Spirkova avait été priée de faire ses valises. L’ailière forte internationale anglaise Rosalee Mason l’avait remplacée. Le pivot lituanien Kristina Cesnaviciute est lui aussi récemment arrivé, sans que la spirale négative ne s’inverse.
Pour ce long voyage, le SABC devrait enregistrer le retour de Djéné Diawara, out depuis un mois pour une fissure de fatigue au pied. La meilleure joueuse de NF1 devait recevoir le feu vert hier. « On ne peut pas espérer qu’elle soit en forme, mais même sur quelques minutes, elle peut nous apporter », juge José Ruiz. « La victoire contre Pleyber a fait du bien. Malheureusement, nous avons perdu en début d’année quatre points que nous n’aurions jamais dû perdre. Colomiers est très mal classé et j’en suis surpris, parce que sur le papier, c’est une très bonne équipe. La victoire est-elle impérative ? Je ne vais pas commencer à calculer. Ce que je sais, c’est que c’est loin d’être fini et que c’est à la fin de la foire que l’on comptera les bouses. »
S.G. - www.alsapresse.com
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Colomiers-Strasbourg.
Colomiers : une dernière carte pour le maintien
Ce soir, on va savoir. Savoir si un entraîneur de basket suédois peut faire des miracles. Savoir si ses consignes en Anglais (Stefan Pettersson ne parle pas la langue de Molière) seront mieux comprises et plus efficaces que celles prodiguées en Français par le duo Badet-Campi. Savoir si les bons passages entrevus mercredi en coupe de France contre Tarbes peuvent être réédités plus fréquemment. Savoir si Colomiers peut croire encore ses chances de maintien alors que le championnat aborde la dernière ligne droite. Ce que l'on sait déjà, par contre, c'est qu'accepter une accession par repêchage alors que saison de mutations est finie comportait des risques et que ces risques se sont avérés.
Strasbourg vient de lâcher du lest. Installée dans les tous premiers du championnat, l'équipe alsacienne, entraînée depuis cette saison par l'expérimenté José Ruiz (coach par le passé entre autres clubs de Clermont, Bordeaux, Montpellier, Tarbes), a vu la blessure de sa pivot Malienne Diawara complètement désorganiser son collectif. Et Strasbourg, par exemple, a perdu au Centre Fédéral où Colomiers avait gagné et se retrouve légèrement à la traîne du peloton de tête. Un nouvel échec et le « Final Four » s'éloigne pour les visiteuses. Les Columérines, qui avaient arraché les prolongations à l'aller, ont une carte à jouer. Sera-t-elle maîtresse ?
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
Ce soir, à 20 heures, salle Piquemal.
SABC Défaite interdite
Absente depuis un mois, Djéné Diawara pourrait faire sa rentrée.
Pour garder une chance de se mêler à la lutte pour le final four de NF1, les Strasbourgeoises doivent l’emporter chez la lanterne rouge, Colomiers, en pleine crise.
Enfin ! Après quatre revers qui ont hypothéqué ses chances de participation au final four de NF1 et, donc, d’accession en Ligue, le Strasbourg ABC a décroché samedi contre Pleyber Christ (92-74) son premier succès 2009. Les filles de José Ruiz ont ainsi mis un terme à une série de cinq échecs (toutes compétitions confondues), mais n’ont évidemment pas recollé au quatuor de tête.
La 21e journée de ce samedi peut les aider à s’en rapprocher. Car deux chocs paraissent à même de servir leurs desseins : SIG (3e) – Toulouse (6e) et Charleville (5e) – Roche Vendée (4e). 7es, les Strasbourgeoises ont d’autres motifs de se réjouir. Contre Pleyber, le pivot franco-américain Mélissa Washington, hors sujet après la trêve hivernale, a confirmé qu’elle était sur la voie de la rédemption (17 points, 22 rebonds et une évaluation de 36). Laurence Cayot a elle aussi refait surface après un coup de moins bien (19 pts, 24 d’éval). Surtout, Eloïse Chapays a sorti le « big » match (17 points à 7/8, 22 d’évaluation).
S’il veut encore rêver d’accession, le SABC doit impérativement s’imposer chez la lanterne rouge Colomiers (4 victoires, 16 défaites). Repêchée de dernière minute pour l’accession, l’USCB a piqué sa crise après 5 revers de rang et vient de virer son entraîneur Benoit Badet et son assistante, l’ex-internationale Martine Campi, pour nommer un coach suédois, Stefan Pettersson. Il y a quelques semaines, l’intérieure tchèque Irena Spirkova avait été priée de faire ses valises. L’ailière forte internationale anglaise Rosalee Mason l’avait remplacée. Le pivot lituanien Kristina Cesnaviciute est lui aussi récemment arrivé, sans que la spirale négative ne s’inverse.
Pour ce long voyage, le SABC devrait enregistrer le retour de Djéné Diawara, out depuis un mois pour une fissure de fatigue au pied. La meilleure joueuse de NF1 devait recevoir le feu vert hier. « On ne peut pas espérer qu’elle soit en forme, mais même sur quelques minutes, elle peut nous apporter », juge José Ruiz. « La victoire contre Pleyber a fait du bien. Malheureusement, nous avons perdu en début d’année quatre points que nous n’aurions jamais dû perdre. Colomiers est très mal classé et j’en suis surpris, parce que sur le papier, c’est une très bonne équipe. La victoire est-elle impérative ? Je ne vais pas commencer à calculer. Ce que je sais, c’est que c’est loin d’être fini et que c’est à la fin de la foire que l’on comptera les bouses. »
S.G. - www.alsapresse.com
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Colomiers-Strasbourg.
Colomiers : une dernière carte pour le maintien
Ce soir, on va savoir. Savoir si un entraîneur de basket suédois peut faire des miracles. Savoir si ses consignes en Anglais (Stefan Pettersson ne parle pas la langue de Molière) seront mieux comprises et plus efficaces que celles prodiguées en Français par le duo Badet-Campi. Savoir si les bons passages entrevus mercredi en coupe de France contre Tarbes peuvent être réédités plus fréquemment. Savoir si Colomiers peut croire encore ses chances de maintien alors que le championnat aborde la dernière ligne droite. Ce que l'on sait déjà, par contre, c'est qu'accepter une accession par repêchage alors que saison de mutations est finie comportait des risques et que ces risques se sont avérés.
Strasbourg vient de lâcher du lest. Installée dans les tous premiers du championnat, l'équipe alsacienne, entraînée depuis cette saison par l'expérimenté José Ruiz (coach par le passé entre autres clubs de Clermont, Bordeaux, Montpellier, Tarbes), a vu la blessure de sa pivot Malienne Diawara complètement désorganiser son collectif. Et Strasbourg, par exemple, a perdu au Centre Fédéral où Colomiers avait gagné et se retrouve légèrement à la traîne du peloton de tête. Un nouvel échec et le « Final Four » s'éloigne pour les visiteuses. Les Columérines, qui avaient arraché les prolongations à l'aller, ont une carte à jouer. Sera-t-elle maîtresse ?
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Ce soir, à 20 heures, salle Piquemal.
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ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES / ROCHE VENDEE BC
« Interdit de perdre »
Après leur défaite à Toulouse, les Flammes carolos de Carine Contessi n'ont pas le droit à l'erreur face aux Vendéennes.
Le FCBA de Carine Contessi a une obligation de résultat pour se relancer ce soir face à La Roche-sur-Yon.
Emmenées par Carine Contessi, les Flammes carolos, reléguées à la cinquième place, ont besoin d'un succès ce soir contre La Roche-sur-Yon (4e) pour rester dans la course aux play-offs.
Carine, avez-vous été perturbées de vous entraîner toute la semaine dans une salle sans chauffage ?
« Forcément, car ce n'est pas la première fois que ça se produit. Mais ce ne sera absolument pas une excuse en cas de mauvais résultat. »
Le fait d'avoir reculé à la cinquième place ajoute-t-il de la pression ?
« S'il existe de la pression, elle doit être positive. Le championnat est encore long. Si nous gagnons samedi (aujourd'hui), nous réintégrerons le podium. Je m'attends à un chassé-croisé jusqu'à la fin de la saison. »
La réception de La Roche-sur-Yon est-elle déjà décisive ?
« Elle est décisive dans le sens où nous sommes à domicile. Il est interdit de perdre. »
Serez-vous fixé sur votre avenir après les trois prochains matches de championnat face à La Roche-sur-Yon (4e), Strasbourg (7e) et Limoges (1er) ?
« Je n'en sais rien. Il s'agit de rencontres importantes. Nous nous sommes fixé le challenge de remporter les quatre matches à venir, en y incluant le huitième de finale de Coupe de France. Quand on a des objectifs aussi élevés que les nôtres, on doit gagner ces matches. Parce que si nous perdons, notre avenir dépendra des autres. Mais je préfère recevoir La Roche et Limoges, car nous aurons les cartes en mains. »
« On se fout de l'adversaire»
Avec trois points de retard, avez-vous fait une croix sur la première place ?
« Non. Tout le monde peut connaître des défaillances. Dans ce championnat, tout est très serré entre les sept premiers. L'important consiste à jouer à fond jusqu'au bout, car on peut encore assister à des surprises. Affirmer que nous visons seulement la qualification en play-offs reviendrait à un manque d'ambition. »
Quel regard portez-vous sur La Roche-sur-Yon qui, avec la meilleure attaque, a réussi un excellent début de saison ?
« Franchement, on se fout de l'adversaire. Avec tout le respect que j'ai pour cette équipe, le résultat dépendra surtout de nous et du jeu que nous lui imposerons. Car au match aller, nous avions déjoué en deuxième mi-temps. »
Votre invincibilité à domicile vous offre-t-elle des certitudes ?
« Ça nous aide, sans nous procurer de garantie. Nous avons besoin de perpétuer cette invincibilité, qui nous donne une force. Mais il ne faut pas se reposer là-dessus et ne surtout pas développer d'excès de confiance. »
Recueilli par Cédric Goure - www.lunion.presse.fr
« Interdit de perdre »
Après leur défaite à Toulouse, les Flammes carolos de Carine Contessi n'ont pas le droit à l'erreur face aux Vendéennes.
Le FCBA de Carine Contessi a une obligation de résultat pour se relancer ce soir face à La Roche-sur-Yon.
Emmenées par Carine Contessi, les Flammes carolos, reléguées à la cinquième place, ont besoin d'un succès ce soir contre La Roche-sur-Yon (4e) pour rester dans la course aux play-offs.
Carine, avez-vous été perturbées de vous entraîner toute la semaine dans une salle sans chauffage ?
« Forcément, car ce n'est pas la première fois que ça se produit. Mais ce ne sera absolument pas une excuse en cas de mauvais résultat. »
Le fait d'avoir reculé à la cinquième place ajoute-t-il de la pression ?
« S'il existe de la pression, elle doit être positive. Le championnat est encore long. Si nous gagnons samedi (aujourd'hui), nous réintégrerons le podium. Je m'attends à un chassé-croisé jusqu'à la fin de la saison. »
La réception de La Roche-sur-Yon est-elle déjà décisive ?
« Elle est décisive dans le sens où nous sommes à domicile. Il est interdit de perdre. »
Serez-vous fixé sur votre avenir après les trois prochains matches de championnat face à La Roche-sur-Yon (4e), Strasbourg (7e) et Limoges (1er) ?
« Je n'en sais rien. Il s'agit de rencontres importantes. Nous nous sommes fixé le challenge de remporter les quatre matches à venir, en y incluant le huitième de finale de Coupe de France. Quand on a des objectifs aussi élevés que les nôtres, on doit gagner ces matches. Parce que si nous perdons, notre avenir dépendra des autres. Mais je préfère recevoir La Roche et Limoges, car nous aurons les cartes en mains. »
« On se fout de l'adversaire»
Avec trois points de retard, avez-vous fait une croix sur la première place ?
« Non. Tout le monde peut connaître des défaillances. Dans ce championnat, tout est très serré entre les sept premiers. L'important consiste à jouer à fond jusqu'au bout, car on peut encore assister à des surprises. Affirmer que nous visons seulement la qualification en play-offs reviendrait à un manque d'ambition. »
Quel regard portez-vous sur La Roche-sur-Yon qui, avec la meilleure attaque, a réussi un excellent début de saison ?
« Franchement, on se fout de l'adversaire. Avec tout le respect que j'ai pour cette équipe, le résultat dépendra surtout de nous et du jeu que nous lui imposerons. Car au match aller, nous avions déjoué en deuxième mi-temps. »
Votre invincibilité à domicile vous offre-t-elle des certitudes ?
« Ça nous aide, sans nous procurer de garantie. Nous avons besoin de perpétuer cette invincibilité, qui nous donne une force. Mais il ne faut pas se reposer là-dessus et ne surtout pas développer d'excès de confiance. »
Recueilli par Cédric Goure - www.lunion.presse.fr
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DUNKERQUE MALO BASKET CLUB / CLUB BASKET D'IFS
DMBC a une occasion de se rapprocher du maintien
Jehanne Detry et les Dunkerquois peuvent faire un pas supplémentaire vers le maintien en N1 ce soir.
Le déplacement à Limoges, la semaine dernière, ne s'est pas déroulé comme le staff technique l'aurait souhaité. Il faut donc que les Dunkerquoises retrouvent le chemin de la victoire, ce soir, face à Ifs, afin d'éloigner un adversaire qui lutte pour son maintien, et ainsi se sécuriser pour la suite de la compétition en N1F.
La défaite à Limoges a démontré que DMBC avait des lacunes, ce que Christian Devos admet, mais avec un gros point d'interrogation. « Le rebond fut notre gros point noir à Limoges, et pourtant, depuis quinze jours, on travaillait cela à l'entraînement. Certes, à Limoges, il y a de la verticalité, mais dans ce cas-là, on gêne quand la balle est au sol. Hélas, ce ne fut pas le cas. Elles pensaient pouvoir rivaliser en dessous des paniers, ce fut le fiasco. » À savoir maintenant si les Maritimes ont retenu la leçon... Car ce soir, même si les Normandes n'ont pas les mêmes qualités que le leader, il faudra tout de même se défoncer pour venir à bout de leurs hôtes. Julie Villain (18,63 points de moyenne) sera l'atout majeur de la formation normande qui compte dans ses rangs d'autres joueuses de valeur comme l'intérieure Martha Chrzanowski et Sarah Goltze (11,8 points de moyenne), qui feront le maximum pour rentrer à la maison avec la victoire en poche.
Ça ne serait pas une bonne opération pour les Nordistes qui se doivent de se montrer intraitables à domicile, comme elles le firent face à Strasbourg. Avant de se déplacer à Laveyron, également sur le fil, DMBC doit assurer ses arrières, dès ce soir. Pour la réception d'Ifs, Christian Devos pourra compter sur le retour de Virginie Delépine, mais surtout sur une réaction d'orgueil de ses protégées. •
A. B. - www.lavoixdunord.fr
DMBC (9e) - Ifs (13e), ce soir à 20 h, salle Burnod.
- DMBC : Detry, Delépine, Venier, Duquesne Carlier, Brumermane, Fombonne, Fresnais, Adler, Bal.
DMBC a une occasion de se rapprocher du maintien
Jehanne Detry et les Dunkerquois peuvent faire un pas supplémentaire vers le maintien en N1 ce soir.
Le déplacement à Limoges, la semaine dernière, ne s'est pas déroulé comme le staff technique l'aurait souhaité. Il faut donc que les Dunkerquoises retrouvent le chemin de la victoire, ce soir, face à Ifs, afin d'éloigner un adversaire qui lutte pour son maintien, et ainsi se sécuriser pour la suite de la compétition en N1F.
La défaite à Limoges a démontré que DMBC avait des lacunes, ce que Christian Devos admet, mais avec un gros point d'interrogation. « Le rebond fut notre gros point noir à Limoges, et pourtant, depuis quinze jours, on travaillait cela à l'entraînement. Certes, à Limoges, il y a de la verticalité, mais dans ce cas-là, on gêne quand la balle est au sol. Hélas, ce ne fut pas le cas. Elles pensaient pouvoir rivaliser en dessous des paniers, ce fut le fiasco. » À savoir maintenant si les Maritimes ont retenu la leçon... Car ce soir, même si les Normandes n'ont pas les mêmes qualités que le leader, il faudra tout de même se défoncer pour venir à bout de leurs hôtes. Julie Villain (18,63 points de moyenne) sera l'atout majeur de la formation normande qui compte dans ses rangs d'autres joueuses de valeur comme l'intérieure Martha Chrzanowski et Sarah Goltze (11,8 points de moyenne), qui feront le maximum pour rentrer à la maison avec la victoire en poche.
Ça ne serait pas une bonne opération pour les Nordistes qui se doivent de se montrer intraitables à domicile, comme elles le firent face à Strasbourg. Avant de se déplacer à Laveyron, également sur le fil, DMBC doit assurer ses arrières, dès ce soir. Pour la réception d'Ifs, Christian Devos pourra compter sur le retour de Virginie Delépine, mais surtout sur une réaction d'orgueil de ses protégées. •
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DMBC (9e) - Ifs (13e), ce soir à 20 h, salle Burnod.
- DMBC : Detry, Delépine, Venier, Duquesne Carlier, Brumermane, Fombonne, Fresnais, Adler, Bal.
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21ème journée
Les résultats des rencontres du 21/02/2009
S.I. GRAFFENSTADEN - TOULOUSE METROPOLE BASKET: 80 - 57
ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES - ROCHE VENDEE BC: 83 - 65
U.S. COLOMIERS BASKET - STRASBOURG ALSACE BC: 74 - 70
PLEYBER CHRIST BASKET CLUB - LIMOGES ABC EN LIMOUSIN: 50 - 75
DUNKERQUE MALO BASKET CLUB - CLUB BASKET D'IFS: 77 - 66
NICE CAVIGAL OLYMPIC - US LAVEYRON: 71 - 77
CENTRE FEDERAL BB - ARMENTIERES SO:45 - 89
RENNES AVENIR - ETOILE DE VOIRON FEMININ: 70 - 62
S.I. GRAFFENSTADEN - TOULOUSE METROPOLE BASKET: 80 - 57
ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES - ROCHE VENDEE BC: 83 - 65
U.S. COLOMIERS BASKET - STRASBOURG ALSACE BC: 74 - 70
PLEYBER CHRIST BASKET CLUB - LIMOGES ABC EN LIMOUSIN: 50 - 75
DUNKERQUE MALO BASKET CLUB - CLUB BASKET D'IFS: 77 - 66
NICE CAVIGAL OLYMPIC - US LAVEYRON: 71 - 77
CENTRE FEDERAL BB - ARMENTIERES SO:45 - 89
RENNES AVENIR - ETOILE DE VOIRON FEMININ: 70 - 62
Modifié en dernier par la zone le dim. 22 févr. 2009 9:58, modifié 1 fois.
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jackyben
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Les réultats des rencontres
La ZONE a écrit NICE CAVIGAL 77 US Laveyron Drôme 71. C'est le contraire LAVEYRON a gagné 77-71.
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la zone
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Dernier quart-temps favorable à Dunkerque
DUNKERQUE - IFS : 77 - 66
(21-23, 17-14, 19-20, 20-9)
DUNKERQUE : Detry 11, Delépine 7, Carlier 2, Duquesne 4, Venier 2, Brumermane 23, Adler 10, Fombonne 18.
IFS • Seigneur, Gotze 16, Galiana 9, Attiogbe, Villain 29, Diagne 4, Prsa 4, Chrzanowski 2, Chourchoulis 2.
Dunkerque a dû donner le maximum.
Ce n'est que durant les dix dernières minutes de la rencontre que les Dunkerquoises prirent véritablement le match à leur compte, ce qui leur permit d'enregistrer une précieuse victoire : 77-66.
Début difficile pour les Dunkerquoises face à une formation normande bien emmenée par Julie Villain qui, suite à un panier primé de Sarah Goltze, activa son bras de façon à mettre les Nordistes dans de mauvaises dispositions : 2-6, 4-9.
Certes, il n'y avait pas le feu, mais il ne fallait pas continuer à laisser trop de libertés à la meilleure marqueuse du championnat. Bénédicte Fombonne et Jéhanne Detry s'employèrent à remettre le DMBC dans de bonnes dispositions : 12-13 (6e). Mais sans pour cela être capable de faire face à cette diablesse de Julie Villain : 21-23 au départ du second quart temps, que les Maritimes entamèrent vigoureusement, si bien qu'après treize minutes de jeu, la tendance avait basculé : 33-25. Mais cela ne fut qu'un feu de paille, puisque les Normandes, au jeu beaucoup plus élaboré, remettaient les gaz pour planter un 0-10 : 33-35 (18e). Mais le dernier mot avant le repos revenait malgré tout aux locales : 38-37.
Les Maritimes prenaient une douche froide dès la reprise, Sarah Goltze et, bien sûr, Julie Villain s'imposèrent à mi-distance, Dunkerque se voyait une nouvelle fois distancé : 40-47, mais retrouvait ensuite des automatismes qui leur permettaient de limiter la casse, et même de se mettre au niveau de leurs hôtes : 57-57 (30e). La rencontre bascula à la 33e mn, à la suite d'un panier bonifié de Jéhanne Detry, suivi d'un autre de Sonia Adler : 66-61. Cela donna des ailes aux protégées de Christian Devos, qui souligna : « On a joué avec les triples durant trente minutes et avec la tête durant le dernier quart temps. On a lâché notre basket durant ce temps », Lucie Carlier parachevant le score 77-66, d'un match que les Dunkerquoises abordèrent avec trop de pression. • ALAIN BEYAERT (CLP) - www.lavoixdunord.fr
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Dunkerque a répondu présent
Après avoir bataillé dur, Fombonne et Dunkerque ont fini par faire la différence.
Par les temps qui courent, le DMBC ne va pas faire la fine bouche sur un succès qui l'éloigne de la zone rouge.
Les protégées de Christian Devos ont souffert face à la formation normande, bien emmenée par Villain survoltée (29 points). Mais les Nordistes ont bien mené leur barque, puisque chaque fois que la marge se faisait trop large, elles trouvaient les moyens de revenir au score, et de mettre à leur tour leurs hôtes en position de chasseur. Il fallut attendre la douzième minute de jeu pour que les Dunkerquoises mènent enfin d'un point (24-23).
Si les supporters maritimes, venus nombreux, espéraient une grosse révolte de leur équipe après le repos, ils en furent pour leurs frais puisque d'entrée de jeu, Goltze, Villain et Chrzanowski placèrent la formation dunkerquoise à sept points (40-47). Le bleu de chauffe de sortie, le DMBC balaya, vite fait bien fait, le trou, et s'installa définitivement dans la rencontre, et si les réactions normandes étaient nombreuses, Dunkerque avait l'emprise sur la rencontre, qui se confirma dans le dernier quart. Un panier bonifié de Detry, suivi dans la foulée d'un autre d'Adler ouvraient une voie royale à la formation maritime (66-61, 33e).
Delepine, Brumermane impériales sous les paniers, et Carlier pour conclure permettaient à Dunkerque de s'oxygéner.
Christian Devos, l'entraîneur dunkerquois, était satisfait : « On a joué durant 30 minutes avec nos tripes. Alors que sur les dix dernières, on a évolué avec la tête. On a été performant au rebond, ce qui ne fut pas le cas à Limoges il y a une semaine. » •
ALAIN BEYAERT www.lavoixdessports.com
DUNKERQUE - IFS : 77 - 66
(21-23, 17-14, 19-20, 20-9)
DUNKERQUE : Detry 11, Delépine 7, Carlier 2, Duquesne 4, Venier 2, Brumermane 23, Adler 10, Fombonne 18.
IFS • Seigneur, Gotze 16, Galiana 9, Attiogbe, Villain 29, Diagne 4, Prsa 4, Chrzanowski 2, Chourchoulis 2.
Dunkerque a dû donner le maximum.
Ce n'est que durant les dix dernières minutes de la rencontre que les Dunkerquoises prirent véritablement le match à leur compte, ce qui leur permit d'enregistrer une précieuse victoire : 77-66.
Début difficile pour les Dunkerquoises face à une formation normande bien emmenée par Julie Villain qui, suite à un panier primé de Sarah Goltze, activa son bras de façon à mettre les Nordistes dans de mauvaises dispositions : 2-6, 4-9.
Certes, il n'y avait pas le feu, mais il ne fallait pas continuer à laisser trop de libertés à la meilleure marqueuse du championnat. Bénédicte Fombonne et Jéhanne Detry s'employèrent à remettre le DMBC dans de bonnes dispositions : 12-13 (6e). Mais sans pour cela être capable de faire face à cette diablesse de Julie Villain : 21-23 au départ du second quart temps, que les Maritimes entamèrent vigoureusement, si bien qu'après treize minutes de jeu, la tendance avait basculé : 33-25. Mais cela ne fut qu'un feu de paille, puisque les Normandes, au jeu beaucoup plus élaboré, remettaient les gaz pour planter un 0-10 : 33-35 (18e). Mais le dernier mot avant le repos revenait malgré tout aux locales : 38-37.
Les Maritimes prenaient une douche froide dès la reprise, Sarah Goltze et, bien sûr, Julie Villain s'imposèrent à mi-distance, Dunkerque se voyait une nouvelle fois distancé : 40-47, mais retrouvait ensuite des automatismes qui leur permettaient de limiter la casse, et même de se mettre au niveau de leurs hôtes : 57-57 (30e). La rencontre bascula à la 33e mn, à la suite d'un panier bonifié de Jéhanne Detry, suivi d'un autre de Sonia Adler : 66-61. Cela donna des ailes aux protégées de Christian Devos, qui souligna : « On a joué avec les triples durant trente minutes et avec la tête durant le dernier quart temps. On a lâché notre basket durant ce temps », Lucie Carlier parachevant le score 77-66, d'un match que les Dunkerquoises abordèrent avec trop de pression. • ALAIN BEYAERT (CLP) - www.lavoixdunord.fr
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Dunkerque a répondu présent
Après avoir bataillé dur, Fombonne et Dunkerque ont fini par faire la différence.
Par les temps qui courent, le DMBC ne va pas faire la fine bouche sur un succès qui l'éloigne de la zone rouge.
Les protégées de Christian Devos ont souffert face à la formation normande, bien emmenée par Villain survoltée (29 points). Mais les Nordistes ont bien mené leur barque, puisque chaque fois que la marge se faisait trop large, elles trouvaient les moyens de revenir au score, et de mettre à leur tour leurs hôtes en position de chasseur. Il fallut attendre la douzième minute de jeu pour que les Dunkerquoises mènent enfin d'un point (24-23).
Si les supporters maritimes, venus nombreux, espéraient une grosse révolte de leur équipe après le repos, ils en furent pour leurs frais puisque d'entrée de jeu, Goltze, Villain et Chrzanowski placèrent la formation dunkerquoise à sept points (40-47). Le bleu de chauffe de sortie, le DMBC balaya, vite fait bien fait, le trou, et s'installa définitivement dans la rencontre, et si les réactions normandes étaient nombreuses, Dunkerque avait l'emprise sur la rencontre, qui se confirma dans le dernier quart. Un panier bonifié de Detry, suivi dans la foulée d'un autre d'Adler ouvraient une voie royale à la formation maritime (66-61, 33e).
Delepine, Brumermane impériales sous les paniers, et Carlier pour conclure permettaient à Dunkerque de s'oxygéner.
Christian Devos, l'entraîneur dunkerquois, était satisfait : « On a joué durant 30 minutes avec nos tripes. Alors que sur les dix dernières, on a évolué avec la tête. On a été performant au rebond, ce qui ne fut pas le cas à Limoges il y a une semaine. » •
ALAIN BEYAERT www.lavoixdessports.com
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Armentières a largement dominé Centre Fédéral
CENTRE FÉDÉRAL - ARMENTIÈRES : 45 - 89
(9-17, 13-28, 11-25, 12-19).
CENTRE FÉDÉRAL : Eustache 2, Grossemy 3, Strunc 2, Okou Zouzouo 2, Akmouche 2, Konteh 4, Westelinck 4, Diallo 9, Lemonnier 9, Tchatchouang 5.
ARMENTIÈRES : Coumba 14, Bremont 9, Nemmouchi 10, C. Lalart 11, Demets 10, Pilyashenko 14, Catrix 7, Merlot 10, Megoeuil 4.
Rachel Coumba et les SOA... ont fait preuve d'un excellent collectif.
Ne pas tomber dans la facilité, ne jamais laisser la bride sur le cou aux pensionnaires du Centre Fédéral, bref, se montrer rigoureuses d'entrée pour s'éviter bien des misères, les Armentiéroises n'ont pas dérogé à ces principes samedi à l'INSEP, devant un rival contenu 78 à 51 à l'aller.
Le Centre Fédéral n'a cessé de courir après le score dans cette partie où le SO Armentières ne cessa d'appliquer une défense tout terrain, une individuelle stricte qui fit du dégât dans les rangs parisiens comme à l'aller. 9-17 après 10'puis 22-45 après vingt minutes, le Centre Fédéral en avait déjà complètement abandonné son allant et ses fondamentaux avec une bagatelle de 35 ballons perdus dans la nasse tissée habilement par les Lyssoises. Seul, le duo Lemonnier-Diallo parvint avec un ratio (tirs tentés-tirs réussis) moindre à tirer quelque peu son épingle du jeu. 9 malheureux petits points dans la rencontre c'est évidemment bien peu pour éviter que le bateau coule.
La voie d'eau largement ouverte durant les deux premières périodes ne cessa de s'agrandir face au collectif armentiérois à son affaire à l'image de Coumba, Nemmouchi, Caroline Lalart, Pilyashenko l'Ukrainienne, Merlot et Demets. Six filles à plus de dix points et pas une côté Fédéral, c'était plus qu'il n'en fallait pour sceller la rencontre. 33-70 à la 30e, le rouleau compresseur était en marche. Rien n'était plus en mesure de l'arrêter.
45 à 89 à l'arrivée, le SO Armentiéres signait une large victoire quinze jours avant de recevoir Nice, l'un des cinq matches où la troupe de Stéphane Lalart a jusqu'à présent eu l'infortune de chuter. De cinq points très précisément. Il y aura de la revanche dans l'air pour un groupe bien décidé à accrocher une place pour la poule finale d'accession après la quatrième place de l'an passé.
JACQUES COUDURIER. www.lavoixdunord.fr
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Armentières intraitable
Même si le Centre fédéral n'occupe que l'avant-dernière place du championnat de N1, c'est bien une impression de force qu'a dégagé Armentières en inscrivant deux fois plus de points que son adversaire, étouffé par la défense hermétique des Lyssoises. « On a la meilleure défense du groupe. On en a administré la preuve ici », se plaisait à souligner Stéphane Lalart.
Battues 78-51 à l'aller, les jeunes Tricolores ont, cette fois, fait pire encore : 89-45.
À la pause, les Armentièroises avaient déjà creusé l'écart (22-45) à la faveur d'une défense tout terrain, une individuelle stricte dont ne se remirent pas les pensionnaires du Centre fédéral. « Elles ont perdu 35 ballons, fait remarquer Stéphane Lalart. Les filles sont restées concentrées sur le collectif. Le danger, chez nous, est venu de six filles au moins. C'est ce qui a fait la différence. On a eu beaucoup plus de solutions intérieures et extérieures que le Centre fédéral. » Résultat : de 23 points à la pause, l'écart ne cessa de croître, pour culminer à 37 à la 30e (70-33), puis 44 à l'arrivée avec deux intérieures, Coumba et Pilyashenko, qui se sont régalées sous les panneaux avec 14 points chacune, sans compter le travail défensif ! •
JACQUES COUDURIER www.lavoixdessports.com
CENTRE FÉDÉRAL - ARMENTIÈRES : 45 - 89
(9-17, 13-28, 11-25, 12-19).
CENTRE FÉDÉRAL : Eustache 2, Grossemy 3, Strunc 2, Okou Zouzouo 2, Akmouche 2, Konteh 4, Westelinck 4, Diallo 9, Lemonnier 9, Tchatchouang 5.
ARMENTIÈRES : Coumba 14, Bremont 9, Nemmouchi 10, C. Lalart 11, Demets 10, Pilyashenko 14, Catrix 7, Merlot 10, Megoeuil 4.
Rachel Coumba et les SOA... ont fait preuve d'un excellent collectif.
Ne pas tomber dans la facilité, ne jamais laisser la bride sur le cou aux pensionnaires du Centre Fédéral, bref, se montrer rigoureuses d'entrée pour s'éviter bien des misères, les Armentiéroises n'ont pas dérogé à ces principes samedi à l'INSEP, devant un rival contenu 78 à 51 à l'aller.
Le Centre Fédéral n'a cessé de courir après le score dans cette partie où le SO Armentières ne cessa d'appliquer une défense tout terrain, une individuelle stricte qui fit du dégât dans les rangs parisiens comme à l'aller. 9-17 après 10'puis 22-45 après vingt minutes, le Centre Fédéral en avait déjà complètement abandonné son allant et ses fondamentaux avec une bagatelle de 35 ballons perdus dans la nasse tissée habilement par les Lyssoises. Seul, le duo Lemonnier-Diallo parvint avec un ratio (tirs tentés-tirs réussis) moindre à tirer quelque peu son épingle du jeu. 9 malheureux petits points dans la rencontre c'est évidemment bien peu pour éviter que le bateau coule.
La voie d'eau largement ouverte durant les deux premières périodes ne cessa de s'agrandir face au collectif armentiérois à son affaire à l'image de Coumba, Nemmouchi, Caroline Lalart, Pilyashenko l'Ukrainienne, Merlot et Demets. Six filles à plus de dix points et pas une côté Fédéral, c'était plus qu'il n'en fallait pour sceller la rencontre. 33-70 à la 30e, le rouleau compresseur était en marche. Rien n'était plus en mesure de l'arrêter.
45 à 89 à l'arrivée, le SO Armentiéres signait une large victoire quinze jours avant de recevoir Nice, l'un des cinq matches où la troupe de Stéphane Lalart a jusqu'à présent eu l'infortune de chuter. De cinq points très précisément. Il y aura de la revanche dans l'air pour un groupe bien décidé à accrocher une place pour la poule finale d'accession après la quatrième place de l'an passé.
JACQUES COUDURIER. www.lavoixdunord.fr
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Armentières intraitable
Même si le Centre fédéral n'occupe que l'avant-dernière place du championnat de N1, c'est bien une impression de force qu'a dégagé Armentières en inscrivant deux fois plus de points que son adversaire, étouffé par la défense hermétique des Lyssoises. « On a la meilleure défense du groupe. On en a administré la preuve ici », se plaisait à souligner Stéphane Lalart.
Battues 78-51 à l'aller, les jeunes Tricolores ont, cette fois, fait pire encore : 89-45.
À la pause, les Armentièroises avaient déjà creusé l'écart (22-45) à la faveur d'une défense tout terrain, une individuelle stricte dont ne se remirent pas les pensionnaires du Centre fédéral. « Elles ont perdu 35 ballons, fait remarquer Stéphane Lalart. Les filles sont restées concentrées sur le collectif. Le danger, chez nous, est venu de six filles au moins. C'est ce qui a fait la différence. On a eu beaucoup plus de solutions intérieures et extérieures que le Centre fédéral. » Résultat : de 23 points à la pause, l'écart ne cessa de croître, pour culminer à 37 à la 30e (70-33), puis 44 à l'arrivée avec deux intérieures, Coumba et Pilyashenko, qui se sont régalées sous les panneaux avec 14 points chacune, sans compter le travail défensif ! •
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Dans le froid de Pleyber-Christ, victoire du Limoges ABC 75-50
Pleyber Christ - Limoges ABC en Limousin : 50-75
(12-19; 28-37; 30-58; 50-75)
Limoges ABC en Limousin : Kowalik 17 (5 à 3 pts), Cousin 6 (1 à 3 pts), Jomby 15 (2 à 3 pts), Tayeau, Ayissi 19, Duval 11, Senghor-Sy 7, Djourovitch. De Colo n'a pas joué
Pleyber Christ : Kernevez 13, Chemineau M. 2, Lix-Boulaba 11 (1 à 3 pts), Le Fé 5 (1 à 2 pts), Venier, Thos 10, Désert 2, Puc 3, Soltisova 4, Chemineau A.
Un Gymnase non chauffé en février..., on peut vous assurer qu'il n'y fait pas chaud ! C'est ainsi à Pleyber-Christ, le matin et le soir puisqu'il n'y a pas de chauffage. Les survêtements, pulls et vestes n'étaient pas de trop pour essayer d'apprécier un match de NF1. Il fallait vraiment jouer pour se réchauffer et c'est ce que Limoges se décide à faire, à commencer par Maryska Kowalik qui ajuste la mire avec deux shoots longue distance (0-6 en 2') et à continuer par Frédérique Ayissi qui enquille les sept points suivants. La partie commence plutôt bien : 0-13 après 3'10. Le Fé ouvre la marque pour les locales mais Limoges finit à 12-19. Dans le deuxième quart-temps pourtant, les locales reviennent à deux points par leur capitaine Kernevez (26-28 à la 15') puis 28-30 par Soltisova (reprise après blessure), moment que choisit Bertrand Parvaud pour prendre un petit temps mort... Résultat : 28-37 à la mi-temps sur sept points des trois intérieures, Cora, Fred et Jeanne. Un score aux citrons un peu plus conforme à la physionomie du match.
Quelques minutes pour (essayer de) se décongeler et la partie reprend. Ce sera dorénavant beaucoup plus limpide tant la domination limougeaude va s'installer sur tous les secteurs de jeu. Sans souci, les visiteuses prennent le large, notamment par des shoots primés d'Anaïs (30-45 puis 36-56), qui marque dix points sur ce quart-temps, de Barbara et Maryska. Dominée à l'intérieur et impuissante à enrayer les shoots extérieurs, Pleyber-Christ continue à défendre en zone et Limoges continue à marquer. La cause est entendue (40-58 à la 30'). Le quatrième quart-temps confirme, et les filles déroulent, Frédérique, Jeanne, Maryska (deux shoots primés), Cora pour une conclusion à 50-75.
Dans cette salle Jean Coulon où Toulouse et Roche Vendée ont perdu et où Armentières a gagné uniquement après prolongations, Limoges n'a pas tremblé et a pris les deux points. Avant un week-end sans championnat, c'est bon pour le moral !
www.limogesabc.com
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Pleyber-Christ - Limoges : 50-75
Pleyber subit la loi du leader
Après avoir comblé le retard concédé en première période, Laura Désert et les Pleybériennes se sont logiquement inclinées face à une solide équipe Limougeaude.
Après un début de match catastrophique, les Pleybériennes ont su revenir dans le match et recoller au score avant de largement s'incliner face à des Limougeaudes très adroites.
Les joueuses de Limoges attaquent fort et marquent deux paniers à trois points (0-12, 3e). Rien ne rentre pour Pleyber qui, dépassé en défense, commet des fautes. Limoges joue vite et s'appuie au besoin sur ses grandes joueuses, mais C.Le Fé et M.Chemineau ouvrent le compteur local (8-18, 7e). La défense locale tient mieux sa raquette et les Pleybériennes peinent à se trouver en attaque mais reviennent quand même à (12-19, 10e). Le second quart-temps est plus équilibré. Les visiteuses restent difficiles à jouer en défense (18-24, 13e), mais Pleyber joue juste et trouve des solutions en variant son jeu.
Pleyber recolle au score
Irrésistiblement, les joueuses locales refont leur retard et reviennent à (28-30, 17e). Tous les scénarios paraissent possibles. Mais Limoges se refait plus pressante en défense, récupère des ballons et marque notamment cinq lancés-francs (28-37, 20e). Dès lors, les visiteuses accélèrent le jeu et étalent leur maîtrise du jeu avec quatre paniers à trois points, tandis que les Pleybériennes échouent souvent sur l'arceau (34-51, 26e).
Limoges creuse l'écart
L'affaire se corse avec dix-huit points d'écarts en fin de troisième quart-temps (40-58, 30e). D'autant que Limoges repart tambour battant mais commet à nouveau des fautes. Pleyber essaie d'augmenter sa vitesse de jeu et réduit légèrement le score (48-63, 35e). En fin de match, Limoges trouve beaucoup d'espaces en attaque et donne le tournis aux Pleybériennes (50-66, 38e) pour finir en beauté (50-75).
www.letelegramme.com
Pleyber Christ - Limoges ABC en Limousin : 50-75
(12-19; 28-37; 30-58; 50-75)
Limoges ABC en Limousin : Kowalik 17 (5 à 3 pts), Cousin 6 (1 à 3 pts), Jomby 15 (2 à 3 pts), Tayeau, Ayissi 19, Duval 11, Senghor-Sy 7, Djourovitch. De Colo n'a pas joué
Pleyber Christ : Kernevez 13, Chemineau M. 2, Lix-Boulaba 11 (1 à 3 pts), Le Fé 5 (1 à 2 pts), Venier, Thos 10, Désert 2, Puc 3, Soltisova 4, Chemineau A.
Un Gymnase non chauffé en février..., on peut vous assurer qu'il n'y fait pas chaud ! C'est ainsi à Pleyber-Christ, le matin et le soir puisqu'il n'y a pas de chauffage. Les survêtements, pulls et vestes n'étaient pas de trop pour essayer d'apprécier un match de NF1. Il fallait vraiment jouer pour se réchauffer et c'est ce que Limoges se décide à faire, à commencer par Maryska Kowalik qui ajuste la mire avec deux shoots longue distance (0-6 en 2') et à continuer par Frédérique Ayissi qui enquille les sept points suivants. La partie commence plutôt bien : 0-13 après 3'10. Le Fé ouvre la marque pour les locales mais Limoges finit à 12-19. Dans le deuxième quart-temps pourtant, les locales reviennent à deux points par leur capitaine Kernevez (26-28 à la 15') puis 28-30 par Soltisova (reprise après blessure), moment que choisit Bertrand Parvaud pour prendre un petit temps mort... Résultat : 28-37 à la mi-temps sur sept points des trois intérieures, Cora, Fred et Jeanne. Un score aux citrons un peu plus conforme à la physionomie du match.
Quelques minutes pour (essayer de) se décongeler et la partie reprend. Ce sera dorénavant beaucoup plus limpide tant la domination limougeaude va s'installer sur tous les secteurs de jeu. Sans souci, les visiteuses prennent le large, notamment par des shoots primés d'Anaïs (30-45 puis 36-56), qui marque dix points sur ce quart-temps, de Barbara et Maryska. Dominée à l'intérieur et impuissante à enrayer les shoots extérieurs, Pleyber-Christ continue à défendre en zone et Limoges continue à marquer. La cause est entendue (40-58 à la 30'). Le quatrième quart-temps confirme, et les filles déroulent, Frédérique, Jeanne, Maryska (deux shoots primés), Cora pour une conclusion à 50-75.
Dans cette salle Jean Coulon où Toulouse et Roche Vendée ont perdu et où Armentières a gagné uniquement après prolongations, Limoges n'a pas tremblé et a pris les deux points. Avant un week-end sans championnat, c'est bon pour le moral !
www.limogesabc.com
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Pleyber-Christ - Limoges : 50-75
Pleyber subit la loi du leader
Après avoir comblé le retard concédé en première période, Laura Désert et les Pleybériennes se sont logiquement inclinées face à une solide équipe Limougeaude.
Après un début de match catastrophique, les Pleybériennes ont su revenir dans le match et recoller au score avant de largement s'incliner face à des Limougeaudes très adroites.
Les joueuses de Limoges attaquent fort et marquent deux paniers à trois points (0-12, 3e). Rien ne rentre pour Pleyber qui, dépassé en défense, commet des fautes. Limoges joue vite et s'appuie au besoin sur ses grandes joueuses, mais C.Le Fé et M.Chemineau ouvrent le compteur local (8-18, 7e). La défense locale tient mieux sa raquette et les Pleybériennes peinent à se trouver en attaque mais reviennent quand même à (12-19, 10e). Le second quart-temps est plus équilibré. Les visiteuses restent difficiles à jouer en défense (18-24, 13e), mais Pleyber joue juste et trouve des solutions en variant son jeu.
Pleyber recolle au score
Irrésistiblement, les joueuses locales refont leur retard et reviennent à (28-30, 17e). Tous les scénarios paraissent possibles. Mais Limoges se refait plus pressante en défense, récupère des ballons et marque notamment cinq lancés-francs (28-37, 20e). Dès lors, les visiteuses accélèrent le jeu et étalent leur maîtrise du jeu avec quatre paniers à trois points, tandis que les Pleybériennes échouent souvent sur l'arceau (34-51, 26e).
Limoges creuse l'écart
L'affaire se corse avec dix-huit points d'écarts en fin de troisième quart-temps (40-58, 30e). D'autant que Limoges repart tambour battant mais commet à nouveau des fautes. Pleyber essaie d'augmenter sa vitesse de jeu et réduit légèrement le score (48-63, 35e). En fin de match, Limoges trouve beaucoup d'espaces en attaque et donne le tournis aux Pleybériennes (50-66, 38e) pour finir en beauté (50-75).
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Le Strasbourg ABC trop maladroit
Colomiers- - Strasbourg ABC : 74-70.
Quarts temps : 22-18, 19-16, 18-20, 15-16.
Colomiers : Mandiang 2, Billaud 13, Perotto 10, Dinga 4, Donnez 15, N’Diaye 14, Hippolyte 10, Cesnavicute 6.
SABC : Chapays 8, Cayot 18, Servage 4, Vanhoutreve 6, Washington 20, Mboma 14.
C’est un bien triste visage que le SABC a affiché samedi face à la lanterne rouge, Colomiers, équipe surmotivée car consciente que chaque victoire est importante dans l’optique du maintien. Les filles du SABC ont pour leur part délivré un match plus que médiocre. Dominées dans tous les secteurs de jeu avec une défense plus que défaillante (41 points encaissés à la mi-temps), elles comptent jusqu’à 9 longueurs de retard sur leurs adversaires à la pause. De retour des vestiaires, Washington et ses partenaires réagissent légèrement et se rapprochent à deux points de Colomiers. Mais elles perdent trop de balles et l’adresse de Donnez et Billaud donne la victoire aux joueuses locales.
www.alsapresse.com
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U.S. COLOMIERS BASKET - STRASBOURG ALSACE BC: 74 - 70
Le fameux choc psychologique
C'est ce qui a du se produire cette semaine et ce soir à Colomiers: l'arrivée du nouvel entraîneur suédois a dû galvaniser son équipe, car bien que dernière, elle est parvenue à triompher 74-70 de Strasbougeois pourtant a priori mieux armés.
Charline (SERVAGE) diminuée par un visible problème au genou, c'est tout l'équilibre de Strasbourg qui en prend un coup. On le comprend d'ailleurs tout de suite, les columérines menant déjà 15-7 après seulement 4 minutes de jeu. On sent déjà que la soirée va être longue pour les visiteuses... Les 2m03 de Kristina CESNAVICIUTE font du mal à Melissa WASHINGTON, et la tension règne. Un vif et long échange a d'ailleurs lieu entre Charline et Laurence CAYOT, ce qui oblige José (RUIZ), rapide sur ce coup-là, à faire sortir les deux joueuses pendant quelques minutes. L'explication se poursuivra d'ailleurs sur la touche, avant que les deux protagonistes ne reprennent leurs esprits et le chemin du parquet. C'est un tir primé à 2 secondes de la fin qui permettra aux strasbourgeoises de n'être menées que de 7 points à la mi-temps.
José profite de la pause pour recadrer successivement Charline et Laurence CAYOT. Mais Colomiers s'est installé en tête dès le début et ne compte pas se laisser déloger. Belinda MBOMA s'active mais tarde souvent à prendre les shoots ouverts. Claire VANHOUTREVE fait de bonnes apparitions en lieu et place de l'ancienne meneuse du BLMA, mais le secteur est décidément défaillant ce soir. En face, Flore perd certes 2 ballons mais délivre quelques belles passes et surtout "plante" quelques paniers de la plus haute importance. Strasbourg se défend, recolle parfois (64-66, 37ème par exemple ou encore 67-70, 39ème), mais ne passe jamais devant. C'est trop tard... Dommage seulement qu'Aurore FILLIATRE n'ait pu participer à l'évènement qu'en civil depuis le banc.
Colomiers remporte une belle victoire dont on en sait pas si elle lui servira dans sa quête de maintient, alors que Strasbourg dit certainement adieu à ses espoirs de montée.
....
article de D.B. sur www.lattesmontpellier-basket.com
Colomiers- - Strasbourg ABC : 74-70.
Quarts temps : 22-18, 19-16, 18-20, 15-16.
Colomiers : Mandiang 2, Billaud 13, Perotto 10, Dinga 4, Donnez 15, N’Diaye 14, Hippolyte 10, Cesnavicute 6.
SABC : Chapays 8, Cayot 18, Servage 4, Vanhoutreve 6, Washington 20, Mboma 14.
C’est un bien triste visage que le SABC a affiché samedi face à la lanterne rouge, Colomiers, équipe surmotivée car consciente que chaque victoire est importante dans l’optique du maintien. Les filles du SABC ont pour leur part délivré un match plus que médiocre. Dominées dans tous les secteurs de jeu avec une défense plus que défaillante (41 points encaissés à la mi-temps), elles comptent jusqu’à 9 longueurs de retard sur leurs adversaires à la pause. De retour des vestiaires, Washington et ses partenaires réagissent légèrement et se rapprochent à deux points de Colomiers. Mais elles perdent trop de balles et l’adresse de Donnez et Billaud donne la victoire aux joueuses locales.
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U.S. COLOMIERS BASKET - STRASBOURG ALSACE BC: 74 - 70
Le fameux choc psychologique
C'est ce qui a du se produire cette semaine et ce soir à Colomiers: l'arrivée du nouvel entraîneur suédois a dû galvaniser son équipe, car bien que dernière, elle est parvenue à triompher 74-70 de Strasbougeois pourtant a priori mieux armés.
Charline (SERVAGE) diminuée par un visible problème au genou, c'est tout l'équilibre de Strasbourg qui en prend un coup. On le comprend d'ailleurs tout de suite, les columérines menant déjà 15-7 après seulement 4 minutes de jeu. On sent déjà que la soirée va être longue pour les visiteuses... Les 2m03 de Kristina CESNAVICIUTE font du mal à Melissa WASHINGTON, et la tension règne. Un vif et long échange a d'ailleurs lieu entre Charline et Laurence CAYOT, ce qui oblige José (RUIZ), rapide sur ce coup-là, à faire sortir les deux joueuses pendant quelques minutes. L'explication se poursuivra d'ailleurs sur la touche, avant que les deux protagonistes ne reprennent leurs esprits et le chemin du parquet. C'est un tir primé à 2 secondes de la fin qui permettra aux strasbourgeoises de n'être menées que de 7 points à la mi-temps.
José profite de la pause pour recadrer successivement Charline et Laurence CAYOT. Mais Colomiers s'est installé en tête dès le début et ne compte pas se laisser déloger. Belinda MBOMA s'active mais tarde souvent à prendre les shoots ouverts. Claire VANHOUTREVE fait de bonnes apparitions en lieu et place de l'ancienne meneuse du BLMA, mais le secteur est décidément défaillant ce soir. En face, Flore perd certes 2 ballons mais délivre quelques belles passes et surtout "plante" quelques paniers de la plus haute importance. Strasbourg se défend, recolle parfois (64-66, 37ème par exemple ou encore 67-70, 39ème), mais ne passe jamais devant. C'est trop tard... Dommage seulement qu'Aurore FILLIATRE n'ait pu participer à l'évènement qu'en civil depuis le banc.
Colomiers remporte une belle victoire dont on en sait pas si elle lui servira dans sa quête de maintient, alors que Strasbourg dit certainement adieu à ses espoirs de montée.
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Charleville fait coup double
Charleville-Mézières bat La Roche-sur-Yon 83-65
(23-15, 22-14, 25-19, 13-17). 1.063 spectateurs.
Arbitres : M. Bouillaud et Mlle Amghar.
CHARLEVILLE-MEZIERES : 33 paniers sur 55 tirs, dont 4 sur 8 à trois points. 13 lancers francs sur 17. 15 fautes. Eliminée : Boonen (35e). 21 rebonds (Herradas 6). 11 passes décisives (Fromholz 5). 17 balles perdues.
Contessi 17, Kusion 6, Fromholz 19, Boonen 8, Herrscher 12, puis Cailleux 2, Bouderra 4, Herradas 15, Lanzoni, Constantin.
LA ROCHE-SUR-YON : 22 paniers sur 49 tirs, dont 4 sur 14 à trois points. 17 lancers francs sur 21. 19 fautes. 22 rebonds (S. Grelier, Libicova 4). 9 passes décisives (Vignola, S. Grelier, Demortier 2). 15 balles perdues.
Vignola 2, Balat 8, Demortier 11, Fouquez 12, Libicova 2, puis Galand 4, Laskova 6, S. Grelier 16, Guillot 4, P. Grelier.
A l'image de Fromholz, les Carolomacériennes ont su tenir en respect de coriaces vendéennes.
Sereines et solides, les Ardennaises s'offrent un précieux succès dans la course aux play-offs.
Sous pression avant d'accueillir un concurrent direct pour la qualification en play-offs, les Flammes carolos ont non seulement préservé leur invincibilité à domicile, mais aussi repris le panier-average à La Roche-sur-Yon hier soir à la faveur d'un match parfaitement maîtrisé devant une salle pratiquement comble.
LES SOLUTIONS A L'INTÉRIEUR (23-15)
Après une entame équilibrée au cours de laquelle les Ardennaises trouvaient des solutions à l'intérieur, à l'image de Herrscher (8 points), une défense particulièrement hermétique permettait au FCBA d'enchaîner offensivement avec un sévère 12-0 concrétisé sur une pénétration de Boonen. S. Grelier stoppait l'hémorragie sur une séquence à 2+3 avant que la fin du premier quart-temps ne se termine dans la confusion à cause d'une panne de chronomètre (23-15, 10e).
AVANCE CONFORTABLE (45-29)
Les Vendéennes semblaient les plus perturbées par les caprices du tableau d'affichage. Car Fromholz terminait une série à sept points par un bonifié. Avec Contessi à la conclusion, Charleville infligeait même un 9-0 à un hôte secoué (34-19, 14e). Si Fouquez tenait son équipe à bout de bras, Herradas (9 points) trouvait des failles sous le cercle yonnais pour offrir une avance déjà conséquente à sa formation (45-29, 20e).
SOUS CONTRÔLE (70-48 )
Les ennuis techniques résolus à la mi-temps, les Carolomacériennes répondaient par un 6-0 à un bonus de S. Grelier. Les Vendéennes connaissaient les pires difficultés à arrêter la paire Herrscher-Boonen, même si la Belge était contrainte de rejoindre le banc après sa quatrième faute. Mais Fromholz et Contessi donnaient plus de vingt points d'avance aux Flammes carolos sur deux primés consécutifs (64-43, 27e). Un écart que Fromholz maintenait derrière la ligne de lancers francs, alors que Laskova tentait vainement de relancer La Roche (70-48, 30e).
LEGER RELÂCHEMENT (83-65)
Appuyées sur leur avantage, les Ardennaises commettaient quelques approximations dont les Vendéennes ne profitaient que partiellement. Même sans Boonen, définitivement éliminée pour cinq fautes, Charleville conservait une pression défensive constante, même si Fouquez répondait du tac à au tac à Contessi derrière l'arc de cercle. La victoire en poche, les Caromacériennes pouvaient laisser filer le dernier quart-temps. L'essentiel était ailleurs…
Cédric Goure - www.lunion.presse.fr
-------------------------------------------------- -----------------------
Le troisième tiers payant ?
Perturbée par une blessure à la cuisse en début de semaine, Alexia Kusion a néanmoins contribué à replacer le FCBA parmi les quatre premiers.
Charleville se trouve dans une situation paradoxale. Avec trois points de retard sur le leader Limoges qu'elles recevront dans trois semaines, les Flammes carolos n'ont pas abandonné l'espoir d'atteindre la première place. Mais à neuf journées de la fin, elles n'ont en rien assuré une qualification pour les play-offs.
« Nous nourrissions des regrets après les défaites à Armentières et à Toulouse, affirme Alexia Kusion. Alors battre un concurrent direct est très bon pour le moral. »
Une affluence record
Grâce à sa victoire contre La Roche-sur-Yon (83-65), l'équipe ardennaise s'est en effet repositionnée parmi les qualifiés potentiels pour le final four, tout en reprenant l'ascendant sur les Vendéennes par le biais du panier-average. « A cause de la situation, il existait une pression positive autour de la rencontre, explique l'ailière carolomacérienne. Comme nous souhaitions effacer les deux dernières défaites à l'extérieur, nous avons mis beaucoup d'envie. Les entraînements très intensifs effectués durant toute la semaine ont payé. »
Invincible à domicile, où il a signé son dixième succès de la saison devant la meilleure affluence de son histoire (1.063 spectateurs), le FCBA devra aussi mieux négocier ses quatre derniers déplacements (Strasbourg BC, Centre Fédéral, Dunkerque, Colomiers) pour continuer à rêver d'accession en Ligue féminine.
« La décision n'interviendra qu'en fin de championnat, prédit la jeune Béarnaise. La différence se fera sur le mental et le physique. Quand on ressent de la fatigue, l'aspect psychologique prend le dessus. Aujourd'hui, le plus important consiste à rester au contact des premiers. »
Grâce aux nombreuses confrontations directes restant à disputer, aucun bouleversement n'est à exclure au cours d'un dernier tiers de compétition où les mal classés ont l'habitude de se révolter pour éviter la relégation.
Favorites en coupe
Mais le calendrier ouvre désormais une parenthèse enchantée avec un déplacement samedi à Ouistreham (N2) en huitième de finale de la Coupe de France. Si les Ardennaises ne se trompent pas d'objectif, comment ne pas songer à la perspective de recevoir Bourges (ou Rezé-Nantes) en quart de finale (21 mars) ?
« Nous serons favorites, alors il faudra gagner , résume Alexia Kusion. La coupe doit nous permettre de prendre du plaisir. »
C'est aussi l'occasion d'en donner…
Cédric Goure www.lunion.presse.fr
Charleville-Mézières bat La Roche-sur-Yon 83-65
(23-15, 22-14, 25-19, 13-17). 1.063 spectateurs.
Arbitres : M. Bouillaud et Mlle Amghar.
CHARLEVILLE-MEZIERES : 33 paniers sur 55 tirs, dont 4 sur 8 à trois points. 13 lancers francs sur 17. 15 fautes. Eliminée : Boonen (35e). 21 rebonds (Herradas 6). 11 passes décisives (Fromholz 5). 17 balles perdues.
Contessi 17, Kusion 6, Fromholz 19, Boonen 8, Herrscher 12, puis Cailleux 2, Bouderra 4, Herradas 15, Lanzoni, Constantin.
LA ROCHE-SUR-YON : 22 paniers sur 49 tirs, dont 4 sur 14 à trois points. 17 lancers francs sur 21. 19 fautes. 22 rebonds (S. Grelier, Libicova 4). 9 passes décisives (Vignola, S. Grelier, Demortier 2). 15 balles perdues.
Vignola 2, Balat 8, Demortier 11, Fouquez 12, Libicova 2, puis Galand 4, Laskova 6, S. Grelier 16, Guillot 4, P. Grelier.
A l'image de Fromholz, les Carolomacériennes ont su tenir en respect de coriaces vendéennes.
Sereines et solides, les Ardennaises s'offrent un précieux succès dans la course aux play-offs.
Sous pression avant d'accueillir un concurrent direct pour la qualification en play-offs, les Flammes carolos ont non seulement préservé leur invincibilité à domicile, mais aussi repris le panier-average à La Roche-sur-Yon hier soir à la faveur d'un match parfaitement maîtrisé devant une salle pratiquement comble.
LES SOLUTIONS A L'INTÉRIEUR (23-15)
Après une entame équilibrée au cours de laquelle les Ardennaises trouvaient des solutions à l'intérieur, à l'image de Herrscher (8 points), une défense particulièrement hermétique permettait au FCBA d'enchaîner offensivement avec un sévère 12-0 concrétisé sur une pénétration de Boonen. S. Grelier stoppait l'hémorragie sur une séquence à 2+3 avant que la fin du premier quart-temps ne se termine dans la confusion à cause d'une panne de chronomètre (23-15, 10e).
AVANCE CONFORTABLE (45-29)
Les Vendéennes semblaient les plus perturbées par les caprices du tableau d'affichage. Car Fromholz terminait une série à sept points par un bonifié. Avec Contessi à la conclusion, Charleville infligeait même un 9-0 à un hôte secoué (34-19, 14e). Si Fouquez tenait son équipe à bout de bras, Herradas (9 points) trouvait des failles sous le cercle yonnais pour offrir une avance déjà conséquente à sa formation (45-29, 20e).
SOUS CONTRÔLE (70-48 )
Les ennuis techniques résolus à la mi-temps, les Carolomacériennes répondaient par un 6-0 à un bonus de S. Grelier. Les Vendéennes connaissaient les pires difficultés à arrêter la paire Herrscher-Boonen, même si la Belge était contrainte de rejoindre le banc après sa quatrième faute. Mais Fromholz et Contessi donnaient plus de vingt points d'avance aux Flammes carolos sur deux primés consécutifs (64-43, 27e). Un écart que Fromholz maintenait derrière la ligne de lancers francs, alors que Laskova tentait vainement de relancer La Roche (70-48, 30e).
LEGER RELÂCHEMENT (83-65)
Appuyées sur leur avantage, les Ardennaises commettaient quelques approximations dont les Vendéennes ne profitaient que partiellement. Même sans Boonen, définitivement éliminée pour cinq fautes, Charleville conservait une pression défensive constante, même si Fouquez répondait du tac à au tac à Contessi derrière l'arc de cercle. La victoire en poche, les Caromacériennes pouvaient laisser filer le dernier quart-temps. L'essentiel était ailleurs…
Cédric Goure - www.lunion.presse.fr
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Le troisième tiers payant ?
Perturbée par une blessure à la cuisse en début de semaine, Alexia Kusion a néanmoins contribué à replacer le FCBA parmi les quatre premiers.
Charleville se trouve dans une situation paradoxale. Avec trois points de retard sur le leader Limoges qu'elles recevront dans trois semaines, les Flammes carolos n'ont pas abandonné l'espoir d'atteindre la première place. Mais à neuf journées de la fin, elles n'ont en rien assuré une qualification pour les play-offs.
« Nous nourrissions des regrets après les défaites à Armentières et à Toulouse, affirme Alexia Kusion. Alors battre un concurrent direct est très bon pour le moral. »
Une affluence record
Grâce à sa victoire contre La Roche-sur-Yon (83-65), l'équipe ardennaise s'est en effet repositionnée parmi les qualifiés potentiels pour le final four, tout en reprenant l'ascendant sur les Vendéennes par le biais du panier-average. « A cause de la situation, il existait une pression positive autour de la rencontre, explique l'ailière carolomacérienne. Comme nous souhaitions effacer les deux dernières défaites à l'extérieur, nous avons mis beaucoup d'envie. Les entraînements très intensifs effectués durant toute la semaine ont payé. »
Invincible à domicile, où il a signé son dixième succès de la saison devant la meilleure affluence de son histoire (1.063 spectateurs), le FCBA devra aussi mieux négocier ses quatre derniers déplacements (Strasbourg BC, Centre Fédéral, Dunkerque, Colomiers) pour continuer à rêver d'accession en Ligue féminine.
« La décision n'interviendra qu'en fin de championnat, prédit la jeune Béarnaise. La différence se fera sur le mental et le physique. Quand on ressent de la fatigue, l'aspect psychologique prend le dessus. Aujourd'hui, le plus important consiste à rester au contact des premiers. »
Grâce aux nombreuses confrontations directes restant à disputer, aucun bouleversement n'est à exclure au cours d'un dernier tiers de compétition où les mal classés ont l'habitude de se révolter pour éviter la relégation.
Favorites en coupe
Mais le calendrier ouvre désormais une parenthèse enchantée avec un déplacement samedi à Ouistreham (N2) en huitième de finale de la Coupe de France. Si les Ardennaises ne se trompent pas d'objectif, comment ne pas songer à la perspective de recevoir Bourges (ou Rezé-Nantes) en quart de finale (21 mars) ?
« Nous serons favorites, alors il faudra gagner , résume Alexia Kusion. La coupe doit nous permettre de prendre du plaisir. »
C'est aussi l'occasion d'en donner…
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Modifié en dernier par la zone le lun. 23 févr. 2009 15:19, modifié 1 fois.
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La SIG prend le large
SIG — Toulouse : 80-57.
Quarts temps : 24-11, 18-17, 19-7, 19-22.
Arbitres : M. Corrado et Mle Vidot. 800 spectateurs.
SIG : Schmitt-Sendner 18, Nsoki 15, Konaté 14, Vernerey 14, De Amorim 6, Battaglia 5, Fischbach 5, Kopp 3, Nussbaumer, Schultz.
Toulouse : Nedovic 20, Peruch 13, Hermouet 9, Gauthier 4, Agbatan 4, Lacrabe 4 Lebouc 3, Minard, Noirez, Tavares.
Encore un large succès pour les Illkirchoises, qui ont dominé les débats samedi face à une formation toulousaine dépassée (80-57).
Les Toulousaines prennent l’avantage dès les premières secondes, en imposant leur rythme et en trouvant facilement le chemin du panier (3-4 à la 3e). Les joueuses locales ne se laissent pas dominer longtemps. Elles rectifient leur défense, obligeant leurs adversaires à prendre des shoots trop précipités. Allison Vernerey et Céline Schmitt scorent tour à tour sous l’anneau (9-4 à la 5e). Le jeu est rapide, la SIG maîtrise et construit un beau jeu collectif, malgré quelques mauvaises passes et des pertes de balle (24-11 à la 10e).
A l’entame du second quart temps, les Bas-Rhinoises encaissent un 5-0 (24-16 à la 12e). Aline Fischbach marque derrière la ligne des 6,25 m. Les Toulousaines, emmenées par leur immense intérieure Anda Nedovic (20 points, 5 rebonds, 20 d’évaluation) ne se laissent pas distancer (29-21 à la 16e). Mais les Illkirchoises sont sur un nuage. Darline Nsoki, Aminata Konaté puis Céline Schmitt trouvent le chemin du panier et permettent à leurs coéquipières de gagner les vestiaires avec une avance de 14 longueurs (42-28 ).
Dès leur retour sur le parquet, les Illkirchoises montrent un visage déterminé et font preuve de persévérance, laissant peu de chances à leurs adversaires (49-28 à la 24e). L’écart augmente doucement mais sûrement en faveur des Alsaciennes, plus appliquées et concentrées (55-32 à la 26e, 59-34 à la 28e). Les Toulousaines semblent se réveiller à l’entame du quatrième acte. Elles déploient une défense tout-terrain très sportive, mais il en fallait plus pour déconcerter les joueuses locales, qui trouvent des solutions. Intouchables, elles offrent un véritable festival aux 800 supporters présents. Désabusées, les Toulousaines lâchent le morceau et laissent les Illkirchoises savourer leur victoire (80-57). La SIG continue son chemin parmi l’élite et occupe la seconde place du classement, à égalité de points avec Armentières.
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SIG — Toulouse : 80-57.
Quarts temps : 24-11, 18-17, 19-7, 19-22.
Arbitres : M. Corrado et Mle Vidot. 800 spectateurs.
SIG : Schmitt-Sendner 18, Nsoki 15, Konaté 14, Vernerey 14, De Amorim 6, Battaglia 5, Fischbach 5, Kopp 3, Nussbaumer, Schultz.
Toulouse : Nedovic 20, Peruch 13, Hermouet 9, Gauthier 4, Agbatan 4, Lacrabe 4 Lebouc 3, Minard, Noirez, Tavares.
Encore un large succès pour les Illkirchoises, qui ont dominé les débats samedi face à une formation toulousaine dépassée (80-57).
Les Toulousaines prennent l’avantage dès les premières secondes, en imposant leur rythme et en trouvant facilement le chemin du panier (3-4 à la 3e). Les joueuses locales ne se laissent pas dominer longtemps. Elles rectifient leur défense, obligeant leurs adversaires à prendre des shoots trop précipités. Allison Vernerey et Céline Schmitt scorent tour à tour sous l’anneau (9-4 à la 5e). Le jeu est rapide, la SIG maîtrise et construit un beau jeu collectif, malgré quelques mauvaises passes et des pertes de balle (24-11 à la 10e).
A l’entame du second quart temps, les Bas-Rhinoises encaissent un 5-0 (24-16 à la 12e). Aline Fischbach marque derrière la ligne des 6,25 m. Les Toulousaines, emmenées par leur immense intérieure Anda Nedovic (20 points, 5 rebonds, 20 d’évaluation) ne se laissent pas distancer (29-21 à la 16e). Mais les Illkirchoises sont sur un nuage. Darline Nsoki, Aminata Konaté puis Céline Schmitt trouvent le chemin du panier et permettent à leurs coéquipières de gagner les vestiaires avec une avance de 14 longueurs (42-28 ).
Dès leur retour sur le parquet, les Illkirchoises montrent un visage déterminé et font preuve de persévérance, laissant peu de chances à leurs adversaires (49-28 à la 24e). L’écart augmente doucement mais sûrement en faveur des Alsaciennes, plus appliquées et concentrées (55-32 à la 26e, 59-34 à la 28e). Les Toulousaines semblent se réveiller à l’entame du quatrième acte. Elles déploient une défense tout-terrain très sportive, mais il en fallait plus pour déconcerter les joueuses locales, qui trouvent des solutions. Intouchables, elles offrent un véritable festival aux 800 supporters présents. Désabusées, les Toulousaines lâchent le morceau et laissent les Illkirchoises savourer leur victoire (80-57). La SIG continue son chemin parmi l’élite et occupe la seconde place du classement, à égalité de points avec Armentières.
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