[POULE D] 10ème journée RETOUR

[Borange]

"avoir la main chaude ne sert à rien si ton équipe n 'est pas victorieuse au final.. Alors dans la défaite tu te consoles du score de tel ou tel.. et tu oublies que le basket est un sport d 'équipe .....

[Lambda]

1 seule victoire à l'extérieur ... et la (très) bonne affaire pour le PJBC qui se rapproche de la ligne de flottaison et lâche (définitivement ) ses (derniers) adversaires pour le maintien ... et fin des espoirs griesois

+5 : ETOILE SPORTIVE PRISSE MACON 2002
+4 : FC MULHOUSE
+3 : W.O.S.B.
+2 : GRIES/OBERHOFFEN BC

+1 : UNION STE MARIE METZ BASKET, AS KAYSERSBERG AMMERSCHWIHR BCA, E CERGY OSNY PONTOISE BB
0 : TREMBLAY ATHLETIQUE CLUB, ST CHARLES CHARENTON ST MAURICE, UNION SPORTIVE CHARITOISE

******* ligne de flottaison

-1 : POLIGNY JURA BASKET COMTE

-3 : GET VOSGES, EFFORT BASKET MIRECOURT

-10 : UNION SPORTIVE ALFORTVILLE

Equipes soulignées ... elles se déplaçaient ... lors de la 10ème journée retour

[fabulousfab]

Poligny a sorti ses gros bras

Poligny a réussi une énorme performance en dominant de la tête et des épaules le 3 e dans sa salle. Une victoire samedi contre La Charité lui assurerait presque le maintien en N2.

Gries-Oberhoffen….……81 Poligny………………….…101
À Gries, Poligny bat BC Gries-Oberhoffen 101 à 81 (31-20, 23-22, 22-17, 25-22).

Arbitres : MM. Loison et Sengsouli.

Gries-Oberhoffen : Majstrorovic (16), Kaerle (16), Huttel (13), Kabore (6), Lazare (5), Lamadji (4), Kasperzec (16), Dieye (5), Schaeffer (0).

Poligny : Nicollin (9), Kasiulevicius (5), Sacco (2), Blévin (19), Pingliez (8), Favre (13), Soumaoro (27), Selmani (18).

Cette rencontre entre le troisième et le douzième de la poule s’annonçait a priori déséquilibrée. Défaits (89-87) à l’aller après un final complètement manqué (+14 à quatre minutes de fin), les hommes de François Ladenburger s’étaient promis une revanche ; mais, déficients dans l’envie, manquant d’intensité et d’implication, les locaux n’ont pas été en mesure de tenir cette promesse.

Mis en selle par Blévin, auteur des onze premiers points de son équipe, Poligny, n’a jamais été inquiété par le BCGO. Profitant de l’apathie de la défense des locaux, les joueurs de Stéphane Jung inscrivent 19 points en cinq minutes (8-19, 5 e) et terminent le quart-temps avec une confortable avance grâce à l’abattage de leur paire d’intérieurs Blévin et Soumaoro (20-31, 10 e).

Obligé de se regrouper en zone, le BCGO continue de subir les intentions des Polignois. Le score évolue rapidement. On note successivement 24-33 (12 e), 26-40 (14 e), puis 29-46 (16 e) ! Poligny gère son affaire à sa guise, avant que Kaerlé et Majstorovic ne rapprochent quelque peu leur équipe, permettant d’entretenir l’espoir à la mi-temps (42-54, 20 e).

L’entame de la troisième période laisse présager d’un possible retour des locaux lorsque Fabien Kaerlé ramène l’écart à 7 points (49-56, 22 e). Ceci n’est toutefois qu’un feu de paille. Retrouvant Soumaoro, auteur d’un excellent match (27 points), les visiteurs créent un nouvel écart (51-65, 25 e), avant que Selmani n’enfonce le clou par ses tirs à longue distance (59-76, 30 e).

Le dernier quart-temps n’est qu’une formalité pour le Poligny Jura Basket, l’écart atteignant même 27 points après 2 lancers francs de Sacco (73-100, 38 e). Ce n’est qu’à cause d’un relâchement visiteur en toute fin de match que l’écart ne sera pas plus important au coup de sifflet final.

Le Progrès

[fabulousfab]

« On ne dépend plus que de nous »

En réalisant l’exploit de la journée à Gries-Oberhoffen, Poligny est sorti de la zone rouge et a repris son destin en mains. Yves Roy, l’un des deux présidents, savoure et espère.

entretien avec le co-président Yves Roy

Avec le succès à Gries, Poligny sort de la zone rouge pour la première fois depuis longtemps (voir ci-dessous). Quel est votre sentiment ?

« C’est bien, très bien même. Maintenant, on ne dépend plus que de nous. Si on gagne les trois derniers matchs, nous sommes sûrs de nous maintenir et nous l’aurons mérité. Même si le programme à venir est lourd, c’est à nous de jouer.

Gagner à Gries avec un tel écart, ce n’est pas rien.

C’est vrai. Ils ont fait un match maîtrisé, en gagnant les quatre quart-temps. C’est une grosse performance.

Depuis la prise de fonction de Stéphane Jung, le PJBC a remporté cinq des sept derniers matchs. Qu’est ce qui a changé ?

J’ai l’impression qu’on met plus d’intensité défensive, que le collectif prime. L’état d’esprit du groupe est plus fort, l’équipe plus solidaire. Et l’état d’esprit part de la défense, de la récupération de la balle. C’est la grosse différence. Aussi, le travail paie. Les gars s’entraînent beaucoup beaucoup, énormément même. Et très sérieusement.

L’arrivée du nouveau coach n’a-t-elle pas fait office d’électrochoc ?

Oui, peut-être. Mais la défense est beaucoup plus travaillée qu’elle ne l’était avant.

Pourtant, Poligny n’est pas vraiment connu pour ça.

Si, si. Du temps de Christian Vivier, ça défendait très fort. Peut-être un peu moins ces dernières années, c’est vrai. Mais bon, ce week-end, on prend quand même 81 points (rires).

Quelles sont les chances de Poligny de se maintenir en Nationale 2 ?

C’est sûr qu’aujourd’hui, je suis plus confiant qu’il y a deux mois. L’état d’esprit que nous avons affiché peut nous maintenir. Et les adversaires qui jouent Poligny maintenant doivent être un peu plus inquiets. Samedi, il y a La Charité. J’espère qu’ils ne nous rendront pas le match aller (57-83). Nous avons notre destin en mains. On va prendre match après match. C’est un poncif mais aujourd’hui, c’est ainsi que nous voyons les choses. »

Ces trois dernières saisons, Gries-Oberhoffen, habitué du podium de N2, n’avait jamais encaissé plus de cent points au cours d’un match, à domicile comme à l’extérieur. C’est dire la performance de l’équipe polinoise samedi soir (81-101). De plus, les rouges, qui s’étaient déjà imposés en Alsace l’an dernier d’un petit point (73-74), ont infligé aux Griesois leur plus large défaite sur leur parquet lors de ces trois saisons. Seul Tremblay, lors de la quatrième journée de l’opus 2010-2011, s’en était rapproché (68-84, + 16)

Le progrès