NF1 POULE A 2025-2026
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
Postup France
Geispolsheim leader mais un promu et un voisin lui mettent la pression !
. Une semaine après son carton à domicile face au Poinçonnet (84-56), Geispolsheim a poursuivi sur sa lancée. En déplacement en Côte d’Or, les filles de Laurence Lemarchand ont imposé leur loi face à des Dijonnaises qui avaient pourtant bien lancé la partie (22-19, 10′). Sans trembler, Brandy Beasley (15 pts) et les siennes ont rectifié le tir avant la pause (36-37, 20′) et ce n’était que le début de leur marche en avant qui a été plus magistrale encore dans le troisième quart-temps (12-24). Alexia Perro (13 pts) et le promu dijonnais avait alors un genou à terre et n’ont jamais pu s’en relever.
. Le promu, Chauray, lançait sa saison devant son public. Les banlieusardes niortaises ont été tenaces durant la première période (36-30, 20′) sous la houlette de Clarisse Sahun et Zénabou Sieza(16 et 17 pts respectivement). Mieux habituées à la NF1 que leurs adversaires, les Martégales ont totalement renversé la vapeur en revenant des vestiaires en s’appuyant sur un trio composé de Chloé Macé (23 pts), Aude Kernevez (19 pts) et Zélie Tissot (18 pts) pour dominer outrageusement la deuxième mi-temps et remporter ce match.
. Les Poinçonnoises ont visiblement appris de la leçon reçue la semaine précédente à Geispolsheim. Ce samedi, ce sont elles qui en ont donné une aux Columérines. Très vite, les protégées de François Ménival ont pris le dessus (27-11, 10′). Pas de quoi faire trembler les joueuses de la région toulousaine qui, montraient un autre visage dans le QT2 (38-30, 20′). Dès lors, il pouvait clairement y avoir match… sauf que les locales ont alors pris feu, à l’image de Elisia Grissett (26 pts) dont le retour fait du bien à l'équipe du Poinçonnet qui était intouchable seconde mi-temps pour s’envoler vers sa première victoire de la saison.
. Grosse empoignade à Haguenau où le BCNA a souffert face à Saint-Delphin. D’entrée, les deux équipes se sont regardées les yeux dans les yeux (18-16, 10′) avant que Amélie Guillon (15 pts) ne prenne les choses en mains dans les rangs girondins (33-36, 20′). Rien n’était fait cependant car, après un nouveau round d’observation dans le ST3 (14-13), le collectif nord-alsacien s’est remis en marche pour inverser la tendance et s’imposer dans sa salle.
. Le match entre les cadettes de l’INSEP et Montferrand s’est soldé par un forfait des premières citées en raison d’un grand nombre de blessées dans leur effectif.
Geispolsheim leader mais un promu et un voisin lui mettent la pression !
. Une semaine après son carton à domicile face au Poinçonnet (84-56), Geispolsheim a poursuivi sur sa lancée. En déplacement en Côte d’Or, les filles de Laurence Lemarchand ont imposé leur loi face à des Dijonnaises qui avaient pourtant bien lancé la partie (22-19, 10′). Sans trembler, Brandy Beasley (15 pts) et les siennes ont rectifié le tir avant la pause (36-37, 20′) et ce n’était que le début de leur marche en avant qui a été plus magistrale encore dans le troisième quart-temps (12-24). Alexia Perro (13 pts) et le promu dijonnais avait alors un genou à terre et n’ont jamais pu s’en relever.
. Le promu, Chauray, lançait sa saison devant son public. Les banlieusardes niortaises ont été tenaces durant la première période (36-30, 20′) sous la houlette de Clarisse Sahun et Zénabou Sieza(16 et 17 pts respectivement). Mieux habituées à la NF1 que leurs adversaires, les Martégales ont totalement renversé la vapeur en revenant des vestiaires en s’appuyant sur un trio composé de Chloé Macé (23 pts), Aude Kernevez (19 pts) et Zélie Tissot (18 pts) pour dominer outrageusement la deuxième mi-temps et remporter ce match.
. Les Poinçonnoises ont visiblement appris de la leçon reçue la semaine précédente à Geispolsheim. Ce samedi, ce sont elles qui en ont donné une aux Columérines. Très vite, les protégées de François Ménival ont pris le dessus (27-11, 10′). Pas de quoi faire trembler les joueuses de la région toulousaine qui, montraient un autre visage dans le QT2 (38-30, 20′). Dès lors, il pouvait clairement y avoir match… sauf que les locales ont alors pris feu, à l’image de Elisia Grissett (26 pts) dont le retour fait du bien à l'équipe du Poinçonnet qui était intouchable seconde mi-temps pour s’envoler vers sa première victoire de la saison.
. Grosse empoignade à Haguenau où le BCNA a souffert face à Saint-Delphin. D’entrée, les deux équipes se sont regardées les yeux dans les yeux (18-16, 10′) avant que Amélie Guillon (15 pts) ne prenne les choses en mains dans les rangs girondins (33-36, 20′). Rien n’était fait cependant car, après un nouveau round d’observation dans le ST3 (14-13), le collectif nord-alsacien s’est remis en marche pour inverser la tendance et s’imposer dans sa salle.
. Le match entre les cadettes de l’INSEP et Montferrand s’est soldé par un forfait des premières citées en raison d’un grand nombre de blessées dans leur effectif.
"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
Henri François d'Aguesseau (1668-1751).
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
La semaine des Pyrénées
Conseil municipal de Tarbes : de vives inquiétudes autour de l’avenir du TGB !
Le TGB va-t-il pouvoir repartir en régionale cette saison ? La question est posée et les élus de Tarbes s’interrogent, ils sont très inquiets.
Le conseil municipal de Tarbes devait se prononcer lundi dernier sur l’attribution d’une subvention de 50.000 € au club de basket du TGB. Ce fut l’occasion pour les élus de débattre de l’avenir de ce club.
Il a été proposé de conditionner le versement de cette subvention à l’inscription officielle de l’équipe première du TGB à un niveau régional ou supérieur.
. Pierre Lagonelle, pour "Tarbes pour Tous", a demandé la parole : "La seule différence qu’il y a entre la délibération qui figure dans la convocation pour le conseil municipal et celle qui est sur table, c’est le caractère conditionnel que vous introduisez pour verser la subvention au TGB. Or cette subvention est due depuis longtemps, elle aurait donc dû être déjà versée il y a plusieurs mois".
. Gérard Trémège, maire de Tarbes, a rétorqué : "Non, monsieur, parce que la délibération n’a pas encore été prise. La preuve, on la prend aujourd’hui !" .
. Pierre Lagonelle a insisté : "Vous avez écrit au club il n’y a pas longtemps pour dire qu’il y aurait une régularisation au cours de ce conseil municipal. Donc il est malvenu de créer une condition alors qu’il n’y en a jamais eu. Vous créez une condition qui n’a pas lieu d’être, puisque cette subvention de 50 000 € aurait dû être versée depuis longtemps et que vous vous êtes engagé auprès du TGB à la verser à titre de régularisation".
. Gérard Trémège a répondu : "À condition que le TGB continue d’exister. Vous êtes d’accord ? C’est la condition que je viens d’ajouter !".
. Pierre Lagonelle a repris la main : "Donc vous modifiez les règles au fur et à mesure. Vous ne tenez pas votre engagement !".
. Gérard Trémège a poursuivi : "Je ne modifie aucune règle. C’est le conseil municipal qui décide aujourd’hui. La règle a été édictée aujourd’hui. Ce qui est malvenu, voyez-vous, c’est qu’aujourd’hui on ne sait même pas si le club va exister dans quelques semaines. Moi, je défends les deniers publics. Je ne vois pas l’intérêt. Il y a quelques semaines, j’ai dit que cette subvention serait payée quand la Fédération française a demandé des engagements des collectivités en général sur l’ensemble des soutiens, bien évidemment dans la perspective que le club soit engagé sur une des compétitions possibles dans la Fédération. On était en Ligue 1, on espérait être en Ligue 2, ensuite en NF1 puis on est en Régionale… et maintenant qu’on est en régionale, on ne sait même pas si le club va exister. Alors donc, je réponds : si le club existe dans les semaines qui viennent, bien sûr que la subvention sera versée. Et si le club n’existe plus, je ne vois pas l’intérêt de verser des deniers publics à une association qui va être en liquidation de biens. Et si elle est en liquidation de biens, ce ne sera pas notre faute, parce que je peux vous dire que le passif excède largement les éléments d’actif, et de bien au-delà de 50 000 €".
. Pascal Claverie, ancien premier adjoint au maire, s’est également exprimé : "Je suis d’accord avec vous, monsieur le maire. Et vous avez tout à fait raison de conditionner ce versement à la participation à une compétition, parce que sinon vous allez verser cette somme dans les mains d’un mandataire judiciaire, c’est-à-dire que ça va tomber dans un trou béant. La question que l’on doit se poser collectivement, tout en ménageant une certaine discrétion, est : qu’est-ce qu’on peut faire pour aider ce club collectivement, les entreprises, la collectivité publique, et quelles sont les visibilités que nous avons sur ces comptes ? Tous les jours, on nous demande ce qu’il y a dans ces comptes. Il y a une opacité qui est reprochée. Peut-être que si on pouvait avoir ces comptes détaillés, si tout est comptabilisé, si toutes les factures sont saisies… là peut-être on pourrait avoir une visibilité et savoir si on peut aider et sauver ce club. Il y a des entreprises – pas moi seul – qui, au cours de cet été, ont fait des virements. On sait très bien que c’est tombé dans un trou. Vous avez raison de conditionner, à mon avis. Parce que s’ils sont liquidés, c’est de l’argent qui est brûlé".
. Gérard Trémège a réagi de nouveau : "Je vous remercie de votre intervention. J’ai les comptes qui m’ont été donnés. S’ils vous intéressent, je suis prêt à vous les communiquer. Je les ai dans mon bureau en bas, il n’y a aucun problème. Et vous verrez, puisque vous êtes un homme d’entreprise, que ces comptes sont d’une sincérité discutable, c’est le moins qu’on puisse dire. Il y a à l’actif des valeurs réalisables et disponibles de plus d’un million d’euros dont on se demande à quoi elles correspondent, et que, si c’étaient des éléments réalisables, encore moins disponibles bien évidemment, il y a belle lurette qu’ils auraient été en tout ou partie encaissés et auraient permis de payer un passif. Dans le passif, qui est de plus d’un million également, il y a, sur les seules dépenses sociales, 628 000 € (Urssaf, retraite…). Voilà pourquoi je m’interroge sur la viabilité de cette structure telle qu’elle existe. Je vous remercie de partager mon point de vue, de même que je vous remercie du soutien que vous avez accordé il y a quelques semaines à ce club avec tambour et trompette, en disant que grâce à votre don important, vous alliez sauver le club. Désolé, malgré tous les efforts que vous avez faits et les nôtres, on ne le sauve pas. J’en profite pour rappeler que ce que fait la ville de Tarbes pour ce club, c’est près de 500 000 € par an, avec les personnels mis à disposition, avec les installations sportives. J’ai discuté avec le maire de Mont-de-Marsan quand nous étions en finale : il m’a dit qu’il donnait 45 000 € par an et qu’il leur faisait payer un loyer pour les installations. Ils ont 400 partenaires, 2 000 abonnés sur 2 500 places. C’est un mode de gestion avec des équipes de bénévoles qui font un boulot remarquable. Je veux dire : la situation que nous vivons en ce moment ne nous est pas tombée dessus du jour au lendemain. Je suis désolé, j’ai été le premier à défendre l’équipe dirigeante du TGB lors de l’assemblée générale de l’année précédente, alors que déjà ça commençait à tousser dans les rangs. Mais je constate que ceux qui toussaient dans les rangs et s’interrogeaient avaient raison. Aujourd’hui, si le club est inscrit, même en régional, on donnera les 50 000 €, mais si le club est liquidé, non, je ne les donnerai pas, parce qu’il y a une condition que nous allons voter ce soir. Et ceux qui ne veulent pas la voter, eh bien, ils ne la voteront pas".
. Pierre Lagonelle a redemandé la parole. "Vous dites que vous avez les comptes du club. Je suppose que ce sont des comptes certifiés par le commissaire aux comptes. Donc pourquoi remettez-vous en cause la sincérité de ces comptes s’ils ont été certifiés par le commissaire aux comptes ?".
. Gérard Trémège a répondu : "C’est vous qui dites qu’ils ont été certifiés par le commissaire aux comptes. Moi, je dis que je n’ai pas vu de certification du commissaire aux comptes. À mon avis, ce ne sont pas des comptes définitifs, ce sont les comptes qui ont été remis à la FFBB !".
. Pierre Lagonelle a poursuivi : "Si tous les partenaires agissent comme vous, monsieur Trémège, comment voulez-vous que ce club s’en sorte si les engagements fermes ne sont pas tenus ? Si tout le monde fait comme vous, c’est évident que le club va tout droit à la disparition".
. Gérard Trémège a rétorqué : "Monsieur Lagonelle, vous êtes sourd ou quoi ? Nous avons donné à ce club près de 500 000 € !". »
. Pierre Lagonelle a poursuivi : "Non, ça n’a rien à voir. Ça, ça n’a rien à voir. Le palais des sports est la propriété de la ville. Vous savez très bien les reproches qui vous sont faits par les clubs qui l’utilisent : comme quoi il est vétuste et vous le reconnaissez vous-même. Il est usé jusqu’à la corde. Ça fait 15 ans que vous promettez tous les ans des travaux qui ne se font pas. Vous savez très bien que pour avoir du sport de haut niveau, il faut des partenaires privés. Ils viennent s’ils ont des prestations, notamment des loges, et c’est très difficile pour les clubs de trouver des partenaires. Donc ne jouez pas ce soir le rôle de dire que toute la responsabilité est due au club. C’est vrai qu’il y a une responsabilité qui est due au club. C’est vrai que le club n’a certainement pas été bien géré tout le temps. Mais ça fait 10 ans que le TGB est en difficulté. Je rappelle qu’il y a 10 ans, le club avait déjà été rétrogradé de Ligue 1 à Ligue 2. Donc ce ne sont pas des problèmes nouveaux. La difficulté, c’est que le club ne dispose pas d’un palais des sports performant, moderne, et que c’est difficile pour lui de trouver des partenaires. Vous verrez que demain, peut-être, l’Union aura les mêmes difficultés si le club veut progresser. Et nous avons aussi un gros problème dans notre ville : le manque de dynamisme économique. Vous vous comparez à Mont-de-Marsan ? Eh bien oui, c’est vrai, Mont-de-Marsan est beaucoup plus dynamique économiquement que Tarbes. Il n’y a pas photo".
. Gérard Trémège a répondu : "Vous n’avez pas honte de critiquer votre ville ? Est-ce qu’il n’y a pas des choses qui vont bien à Tarbes ? Tout ce que vous dites qui va mal, eh bien ça marche, c’est réussi, c’est formidable. Vous avez une telle vista que quand vous dites que quelque chose va mal, eh bien ça marche très bien !".
. Thomas Da Costa, adjoint aux sports, est intervenu dans ce débat : "Je suis ravi de voir, en tout cas, que vous appuyez notre projet pour le futur palais des sports. Nous sommes une municipalité qui subventionne des clubs sportifs. Nous ne remplaçons pas des partenaires. Nous n’avons pas mission à remplacer des partenaires privés. Vous parlez de dynamisme économique : là, effectivement, ce ne sont pas mes compétences et apparemment ça n’a pas l’air d’être les vôtres non plus, monsieur Lagonelle. Nous avons soutenu ce club. Nous avons lancé des projets pour continuer de le soutenir à travers le temps et surtout dans l’avenir. Malheureusement, nous ne pouvons pas nous substituer à une certaine gérance du club, à une gestion financière du club. Donc nous ne pouvons pas remplacer tous les partenaires privés qui manquaient à l’appel. Malheureusement, et je ne jette la pierre à absolument personne, il aurait simplement fallu ramener plus de partenaires privés pour qu’ils participent davantage. Ce n’est pas le rôle de la municipalité de le faire. Nous les avons aidés. Nous avons passé tout l’été à travailler sur ce sujet. Et quand je vous dis tout l’été, c’est bien deux mois à 100%, où tous les jours nous avions soit des nouvelles de la Fédération, soit nous essayions de contacter le club. Donc nous avons travaillé sur ce sujet et malheureusement les choses n’ont pas abouti. Aujourd’hui, nous proposons une subvention qui n’a pas été versée. Donc nous souhaitons régulariser si le club est engagé dans une compétition. On ne va pas verser de l’argent public dans un trou sans fond. Merci pour votre compréhension, monsieur Lagonelle !".
. Gérard Trémège a poursuivi : "Monsieur Lagonelle, si vous aviez, quand vous étiez adjoint aux sports, eu l’idée de rénover le palais des sports, peut-être que ça aurait été fait depuis. Sauf qu’à l’époque, adjoint chargé des sports, vous n’en avez même pas eu l’idée !".
. Pascal Claverie a ajouté : "Je crois que tout a été dit. Effectivement, ce qui apparaît choquant c’est qu’il y ait un actif d’un million d'Euros! Un actif estimé à un million, il faudra en connaître le détail. Je tombe des nues. C’est du vent ? Ou ce sont des apports de titres ? Ou c’est de l’immatériel ? Il faudrait savoir ce qu’il y a là-dessous. Verser 50 000 € à un club qui est en liquidation judiciaire, c’est mettre de l’argent dehors.
Mais en revanche, tout le monde est d’accord pour soutenir le club. Il ne faut pas faire de procès d’intention, ni au maire, ni aux entreprises, qui sont là pour l'aider !".
. Gérard Trémège a conclu : "Je vais dire combien je suis triste, évidemment, de cette situation. Et pourtant, tout a été mis en œuvre pour accompagner le club dans les meilleures conditions possibles. Après, critiquer sans arrêt, sans arrêt, la ville de Tarbes, dire que tout va mal à Tarbes… Je ne crois pas que ce soit de bonnes politiques. Ce n’est pas comme ça que vous allez rallier des suffrages, monsieur Lagonelle, en critiquant tout le temps. Il n’y a jamais rien de bien, jamais rien de bien. Je vous rappelle que depuis 2001, j’ai été réélu quatre fois malgré vous. Ce qui veut bien dire qu’une majorité de Tarbais ont considéré qu’il y avait des choses qui se faisaient et qui allaient bien. Voilà, c’est comme ça. Nous passons au vote sur cette délibération. Ceux qui sont contre le manifestent en levant la main".
La délibération du conseil municipal a été votée à l’unanimité.
Conseil municipal de Tarbes : de vives inquiétudes autour de l’avenir du TGB !
Le TGB va-t-il pouvoir repartir en régionale cette saison ? La question est posée et les élus de Tarbes s’interrogent, ils sont très inquiets.
Le conseil municipal de Tarbes devait se prononcer lundi dernier sur l’attribution d’une subvention de 50.000 € au club de basket du TGB. Ce fut l’occasion pour les élus de débattre de l’avenir de ce club.
Il a été proposé de conditionner le versement de cette subvention à l’inscription officielle de l’équipe première du TGB à un niveau régional ou supérieur.
. Pierre Lagonelle, pour "Tarbes pour Tous", a demandé la parole : "La seule différence qu’il y a entre la délibération qui figure dans la convocation pour le conseil municipal et celle qui est sur table, c’est le caractère conditionnel que vous introduisez pour verser la subvention au TGB. Or cette subvention est due depuis longtemps, elle aurait donc dû être déjà versée il y a plusieurs mois".
. Gérard Trémège, maire de Tarbes, a rétorqué : "Non, monsieur, parce que la délibération n’a pas encore été prise. La preuve, on la prend aujourd’hui !" .
. Pierre Lagonelle a insisté : "Vous avez écrit au club il n’y a pas longtemps pour dire qu’il y aurait une régularisation au cours de ce conseil municipal. Donc il est malvenu de créer une condition alors qu’il n’y en a jamais eu. Vous créez une condition qui n’a pas lieu d’être, puisque cette subvention de 50 000 € aurait dû être versée depuis longtemps et que vous vous êtes engagé auprès du TGB à la verser à titre de régularisation".
. Gérard Trémège a répondu : "À condition que le TGB continue d’exister. Vous êtes d’accord ? C’est la condition que je viens d’ajouter !".
. Pierre Lagonelle a repris la main : "Donc vous modifiez les règles au fur et à mesure. Vous ne tenez pas votre engagement !".
. Gérard Trémège a poursuivi : "Je ne modifie aucune règle. C’est le conseil municipal qui décide aujourd’hui. La règle a été édictée aujourd’hui. Ce qui est malvenu, voyez-vous, c’est qu’aujourd’hui on ne sait même pas si le club va exister dans quelques semaines. Moi, je défends les deniers publics. Je ne vois pas l’intérêt. Il y a quelques semaines, j’ai dit que cette subvention serait payée quand la Fédération française a demandé des engagements des collectivités en général sur l’ensemble des soutiens, bien évidemment dans la perspective que le club soit engagé sur une des compétitions possibles dans la Fédération. On était en Ligue 1, on espérait être en Ligue 2, ensuite en NF1 puis on est en Régionale… et maintenant qu’on est en régionale, on ne sait même pas si le club va exister. Alors donc, je réponds : si le club existe dans les semaines qui viennent, bien sûr que la subvention sera versée. Et si le club n’existe plus, je ne vois pas l’intérêt de verser des deniers publics à une association qui va être en liquidation de biens. Et si elle est en liquidation de biens, ce ne sera pas notre faute, parce que je peux vous dire que le passif excède largement les éléments d’actif, et de bien au-delà de 50 000 €".
. Pascal Claverie, ancien premier adjoint au maire, s’est également exprimé : "Je suis d’accord avec vous, monsieur le maire. Et vous avez tout à fait raison de conditionner ce versement à la participation à une compétition, parce que sinon vous allez verser cette somme dans les mains d’un mandataire judiciaire, c’est-à-dire que ça va tomber dans un trou béant. La question que l’on doit se poser collectivement, tout en ménageant une certaine discrétion, est : qu’est-ce qu’on peut faire pour aider ce club collectivement, les entreprises, la collectivité publique, et quelles sont les visibilités que nous avons sur ces comptes ? Tous les jours, on nous demande ce qu’il y a dans ces comptes. Il y a une opacité qui est reprochée. Peut-être que si on pouvait avoir ces comptes détaillés, si tout est comptabilisé, si toutes les factures sont saisies… là peut-être on pourrait avoir une visibilité et savoir si on peut aider et sauver ce club. Il y a des entreprises – pas moi seul – qui, au cours de cet été, ont fait des virements. On sait très bien que c’est tombé dans un trou. Vous avez raison de conditionner, à mon avis. Parce que s’ils sont liquidés, c’est de l’argent qui est brûlé".
. Gérard Trémège a réagi de nouveau : "Je vous remercie de votre intervention. J’ai les comptes qui m’ont été donnés. S’ils vous intéressent, je suis prêt à vous les communiquer. Je les ai dans mon bureau en bas, il n’y a aucun problème. Et vous verrez, puisque vous êtes un homme d’entreprise, que ces comptes sont d’une sincérité discutable, c’est le moins qu’on puisse dire. Il y a à l’actif des valeurs réalisables et disponibles de plus d’un million d’euros dont on se demande à quoi elles correspondent, et que, si c’étaient des éléments réalisables, encore moins disponibles bien évidemment, il y a belle lurette qu’ils auraient été en tout ou partie encaissés et auraient permis de payer un passif. Dans le passif, qui est de plus d’un million également, il y a, sur les seules dépenses sociales, 628 000 € (Urssaf, retraite…). Voilà pourquoi je m’interroge sur la viabilité de cette structure telle qu’elle existe. Je vous remercie de partager mon point de vue, de même que je vous remercie du soutien que vous avez accordé il y a quelques semaines à ce club avec tambour et trompette, en disant que grâce à votre don important, vous alliez sauver le club. Désolé, malgré tous les efforts que vous avez faits et les nôtres, on ne le sauve pas. J’en profite pour rappeler que ce que fait la ville de Tarbes pour ce club, c’est près de 500 000 € par an, avec les personnels mis à disposition, avec les installations sportives. J’ai discuté avec le maire de Mont-de-Marsan quand nous étions en finale : il m’a dit qu’il donnait 45 000 € par an et qu’il leur faisait payer un loyer pour les installations. Ils ont 400 partenaires, 2 000 abonnés sur 2 500 places. C’est un mode de gestion avec des équipes de bénévoles qui font un boulot remarquable. Je veux dire : la situation que nous vivons en ce moment ne nous est pas tombée dessus du jour au lendemain. Je suis désolé, j’ai été le premier à défendre l’équipe dirigeante du TGB lors de l’assemblée générale de l’année précédente, alors que déjà ça commençait à tousser dans les rangs. Mais je constate que ceux qui toussaient dans les rangs et s’interrogeaient avaient raison. Aujourd’hui, si le club est inscrit, même en régional, on donnera les 50 000 €, mais si le club est liquidé, non, je ne les donnerai pas, parce qu’il y a une condition que nous allons voter ce soir. Et ceux qui ne veulent pas la voter, eh bien, ils ne la voteront pas".
. Pierre Lagonelle a redemandé la parole. "Vous dites que vous avez les comptes du club. Je suppose que ce sont des comptes certifiés par le commissaire aux comptes. Donc pourquoi remettez-vous en cause la sincérité de ces comptes s’ils ont été certifiés par le commissaire aux comptes ?".
. Gérard Trémège a répondu : "C’est vous qui dites qu’ils ont été certifiés par le commissaire aux comptes. Moi, je dis que je n’ai pas vu de certification du commissaire aux comptes. À mon avis, ce ne sont pas des comptes définitifs, ce sont les comptes qui ont été remis à la FFBB !".
. Pierre Lagonelle a poursuivi : "Si tous les partenaires agissent comme vous, monsieur Trémège, comment voulez-vous que ce club s’en sorte si les engagements fermes ne sont pas tenus ? Si tout le monde fait comme vous, c’est évident que le club va tout droit à la disparition".
. Gérard Trémège a rétorqué : "Monsieur Lagonelle, vous êtes sourd ou quoi ? Nous avons donné à ce club près de 500 000 € !". »
. Pierre Lagonelle a poursuivi : "Non, ça n’a rien à voir. Ça, ça n’a rien à voir. Le palais des sports est la propriété de la ville. Vous savez très bien les reproches qui vous sont faits par les clubs qui l’utilisent : comme quoi il est vétuste et vous le reconnaissez vous-même. Il est usé jusqu’à la corde. Ça fait 15 ans que vous promettez tous les ans des travaux qui ne se font pas. Vous savez très bien que pour avoir du sport de haut niveau, il faut des partenaires privés. Ils viennent s’ils ont des prestations, notamment des loges, et c’est très difficile pour les clubs de trouver des partenaires. Donc ne jouez pas ce soir le rôle de dire que toute la responsabilité est due au club. C’est vrai qu’il y a une responsabilité qui est due au club. C’est vrai que le club n’a certainement pas été bien géré tout le temps. Mais ça fait 10 ans que le TGB est en difficulté. Je rappelle qu’il y a 10 ans, le club avait déjà été rétrogradé de Ligue 1 à Ligue 2. Donc ce ne sont pas des problèmes nouveaux. La difficulté, c’est que le club ne dispose pas d’un palais des sports performant, moderne, et que c’est difficile pour lui de trouver des partenaires. Vous verrez que demain, peut-être, l’Union aura les mêmes difficultés si le club veut progresser. Et nous avons aussi un gros problème dans notre ville : le manque de dynamisme économique. Vous vous comparez à Mont-de-Marsan ? Eh bien oui, c’est vrai, Mont-de-Marsan est beaucoup plus dynamique économiquement que Tarbes. Il n’y a pas photo".
. Gérard Trémège a répondu : "Vous n’avez pas honte de critiquer votre ville ? Est-ce qu’il n’y a pas des choses qui vont bien à Tarbes ? Tout ce que vous dites qui va mal, eh bien ça marche, c’est réussi, c’est formidable. Vous avez une telle vista que quand vous dites que quelque chose va mal, eh bien ça marche très bien !".
. Thomas Da Costa, adjoint aux sports, est intervenu dans ce débat : "Je suis ravi de voir, en tout cas, que vous appuyez notre projet pour le futur palais des sports. Nous sommes une municipalité qui subventionne des clubs sportifs. Nous ne remplaçons pas des partenaires. Nous n’avons pas mission à remplacer des partenaires privés. Vous parlez de dynamisme économique : là, effectivement, ce ne sont pas mes compétences et apparemment ça n’a pas l’air d’être les vôtres non plus, monsieur Lagonelle. Nous avons soutenu ce club. Nous avons lancé des projets pour continuer de le soutenir à travers le temps et surtout dans l’avenir. Malheureusement, nous ne pouvons pas nous substituer à une certaine gérance du club, à une gestion financière du club. Donc nous ne pouvons pas remplacer tous les partenaires privés qui manquaient à l’appel. Malheureusement, et je ne jette la pierre à absolument personne, il aurait simplement fallu ramener plus de partenaires privés pour qu’ils participent davantage. Ce n’est pas le rôle de la municipalité de le faire. Nous les avons aidés. Nous avons passé tout l’été à travailler sur ce sujet. Et quand je vous dis tout l’été, c’est bien deux mois à 100%, où tous les jours nous avions soit des nouvelles de la Fédération, soit nous essayions de contacter le club. Donc nous avons travaillé sur ce sujet et malheureusement les choses n’ont pas abouti. Aujourd’hui, nous proposons une subvention qui n’a pas été versée. Donc nous souhaitons régulariser si le club est engagé dans une compétition. On ne va pas verser de l’argent public dans un trou sans fond. Merci pour votre compréhension, monsieur Lagonelle !".
. Gérard Trémège a poursuivi : "Monsieur Lagonelle, si vous aviez, quand vous étiez adjoint aux sports, eu l’idée de rénover le palais des sports, peut-être que ça aurait été fait depuis. Sauf qu’à l’époque, adjoint chargé des sports, vous n’en avez même pas eu l’idée !".
. Pascal Claverie a ajouté : "Je crois que tout a été dit. Effectivement, ce qui apparaît choquant c’est qu’il y ait un actif d’un million d'Euros! Un actif estimé à un million, il faudra en connaître le détail. Je tombe des nues. C’est du vent ? Ou ce sont des apports de titres ? Ou c’est de l’immatériel ? Il faudrait savoir ce qu’il y a là-dessous. Verser 50 000 € à un club qui est en liquidation judiciaire, c’est mettre de l’argent dehors.
Mais en revanche, tout le monde est d’accord pour soutenir le club. Il ne faut pas faire de procès d’intention, ni au maire, ni aux entreprises, qui sont là pour l'aider !".
. Gérard Trémège a conclu : "Je vais dire combien je suis triste, évidemment, de cette situation. Et pourtant, tout a été mis en œuvre pour accompagner le club dans les meilleures conditions possibles. Après, critiquer sans arrêt, sans arrêt, la ville de Tarbes, dire que tout va mal à Tarbes… Je ne crois pas que ce soit de bonnes politiques. Ce n’est pas comme ça que vous allez rallier des suffrages, monsieur Lagonelle, en critiquant tout le temps. Il n’y a jamais rien de bien, jamais rien de bien. Je vous rappelle que depuis 2001, j’ai été réélu quatre fois malgré vous. Ce qui veut bien dire qu’une majorité de Tarbais ont considéré qu’il y avait des choses qui se faisaient et qui allaient bien. Voilà, c’est comme ça. Nous passons au vote sur cette délibération. Ceux qui sont contre le manifestent en levant la main".
La délibération du conseil municipal a été votée à l’unanimité.
"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
Henri François d'Aguesseau (1668-1751).
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
Ça semble être de plus en plus compliqué pour Tarbes...
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
Scène classique de conseil municipal, quelques mois avant une élection proche, avec le maire sortant qui ne se représente pas, et des futurs candidats à la succession.
Cela dit, cela semble plus que cuit pour le TGB.
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
Un club féminin de plus qui va disparaitre . . .
Tristesse et désolation !
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
Le million d’euros qui manque n’à peut-être pas disparu pour tout le monde.
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
Martigues Sport Basket
𝙋𝙍𝙊𝘾𝙃𝘼𝙄𝙉 𝙈𝘼𝙏𝘾𝙃
Nouveau combat à domicile, à venir ce samedi pour nos NF1 qui affronteront Limoges.
Venez nombreux les soutenir et les pousser vers leur première victoire de la saison sur leur parquet.
Nouveau combat à domicile, à venir ce samedi pour nos NF1 qui affronteront Limoges.
Venez nombreux les soutenir et les pousser vers leur première victoire de la saison sur leur parquet.
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
Limoges ABC
2ème choc de la saison !
Après Colomiers lors de la journée 1, direction
Martigues
pour la 3ème journée de championnat NF1.
Après Colomiers lors de la journée 1, direction
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
Be Basket
La FFBB est exaspérée par les dirigeants Tarbais qui ont même interpellé Emmanuel Macron !
Refusé en NF1, promis à la RF2 ou à la liquidation judiciaire, Tarbes Gespe Bigorre est dans une situation de plus en plus dramatique. Longtemps patiente, la FFBB ne cache plus son exaspération face aux dirigeants, qui ont tenté des pressions de tous bords cet été, allant jusqu'au Palais de l'Élysée.
Tarbes en élite féminine, c'est désormais de l’histoire ancienne !
Dans les colonnes de "La Nouvelle République des Pyrénées", on indique s’être procuré un document, indiquant que le feuilleton de Tarbes Gespe Bigorre a pris une tournure inédite…
En proie à de graves difficultés financières, le club bigourdan est allé jusqu’à solliciter le Président de la République pour tenter sauver sa place en Boulangère WonderLigue !
On y apprend aussi que Tarbes s'est offert une belle dernière saison sportive... malheureusement à crédit puisque le club afficherait plus d’un million de déficit et 630 000 euros de dette sociale.
Dans des propos rapportés par La Nouvelle République des Pyrénées, Jean-Pierre Hunckler, président de la FFBB, aurait indiqué avoir été contacté par le chargé des sports de l’Élysée : "Il m’a dit que le président Emmanuel Macron avait été interpellé par le club, lors de sa visite sur le Tour de France dans les Pyrénées, dans un message lui indiquant que le TGB était maltraité par la Fédération".
Si le dossier aurait ensuite circulé jusqu’au cabinet du Premier ministre, le dirigeant a jugé que cette manœuvre était "la plus mauvaise décision qu’ils ont pu prendre".
. Un risque de tribunal pénal
Les politiciens locaux ont également multiplié les interventions, et, lors du match France - Grande-Bretagne à Pau, une élue tarbaise aurait interpellé Jean-Pierre Hunckler : "Pourquoi vous ne sauvez pas le TGB ? Le club a donné toutes les garanties qu’il fallait !".
"Avez-vous vu le dossier ?" aurait répondu le président de la FFBB.
"Non, mais je sais de source sûre qu’il est complet", aurait admis l’élue, déclenchant l’ironie de Hunckler : "Moi, je l’ai lu et étudié. Je sais très bien ce qu’il y a dedans, vous devriez mieux vous renseigner !".
Ces démarches n’ont rien changé au fond du dossier : budget non conforme, redressement judiciaire en cours jusqu’en 2029, dirigeants incapables de fournir des garanties concrètes.
Jean-Pierre Hunckler, toujours cité par nos confrères de La Nouvelle République des Pyrénées, aurait ajouté que "ces dérives exposent désormais le club à un risque de tribunal pénal".
Longtemps conciliante avec le TGB, un club en redressement judiciaire depuis 2015, la FFBB a choisi la fermeté face à "des dirigeants racontant des bêtises", accusés de "s’être présentés les mains dans les poches" face au CNOSF, après lui avoir envoyé leur dossier 10h trop tard !
Refusée en Boulangère WonderLigue, la présidente Jeannie Cointre avait d’abord balayé d’un revers de main l’option NF1 : "c'est la Wonderligue ou rien pour le vice-champion de France" avant de la reconsidérer. Trop tard.
Désormais, Tarbes oscille entre la liquidation judiciaire et la RF2. Le plus funeste destin de l’histoire pour un club finaliste du championnat la saison précédente !
La FFBB est exaspérée par les dirigeants Tarbais qui ont même interpellé Emmanuel Macron !
Refusé en NF1, promis à la RF2 ou à la liquidation judiciaire, Tarbes Gespe Bigorre est dans une situation de plus en plus dramatique. Longtemps patiente, la FFBB ne cache plus son exaspération face aux dirigeants, qui ont tenté des pressions de tous bords cet été, allant jusqu'au Palais de l'Élysée.
Tarbes en élite féminine, c'est désormais de l’histoire ancienne !
Dans les colonnes de "La Nouvelle République des Pyrénées", on indique s’être procuré un document, indiquant que le feuilleton de Tarbes Gespe Bigorre a pris une tournure inédite…
En proie à de graves difficultés financières, le club bigourdan est allé jusqu’à solliciter le Président de la République pour tenter sauver sa place en Boulangère WonderLigue !
On y apprend aussi que Tarbes s'est offert une belle dernière saison sportive... malheureusement à crédit puisque le club afficherait plus d’un million de déficit et 630 000 euros de dette sociale.
Dans des propos rapportés par La Nouvelle République des Pyrénées, Jean-Pierre Hunckler, président de la FFBB, aurait indiqué avoir été contacté par le chargé des sports de l’Élysée : "Il m’a dit que le président Emmanuel Macron avait été interpellé par le club, lors de sa visite sur le Tour de France dans les Pyrénées, dans un message lui indiquant que le TGB était maltraité par la Fédération".
Si le dossier aurait ensuite circulé jusqu’au cabinet du Premier ministre, le dirigeant a jugé que cette manœuvre était "la plus mauvaise décision qu’ils ont pu prendre".
. Un risque de tribunal pénal
Les politiciens locaux ont également multiplié les interventions, et, lors du match France - Grande-Bretagne à Pau, une élue tarbaise aurait interpellé Jean-Pierre Hunckler : "Pourquoi vous ne sauvez pas le TGB ? Le club a donné toutes les garanties qu’il fallait !".
"Avez-vous vu le dossier ?" aurait répondu le président de la FFBB.
"Non, mais je sais de source sûre qu’il est complet", aurait admis l’élue, déclenchant l’ironie de Hunckler : "Moi, je l’ai lu et étudié. Je sais très bien ce qu’il y a dedans, vous devriez mieux vous renseigner !".
Ces démarches n’ont rien changé au fond du dossier : budget non conforme, redressement judiciaire en cours jusqu’en 2029, dirigeants incapables de fournir des garanties concrètes.
Jean-Pierre Hunckler, toujours cité par nos confrères de La Nouvelle République des Pyrénées, aurait ajouté que "ces dérives exposent désormais le club à un risque de tribunal pénal".
Longtemps conciliante avec le TGB, un club en redressement judiciaire depuis 2015, la FFBB a choisi la fermeté face à "des dirigeants racontant des bêtises", accusés de "s’être présentés les mains dans les poches" face au CNOSF, après lui avoir envoyé leur dossier 10h trop tard !
Refusée en Boulangère WonderLigue, la présidente Jeannie Cointre avait d’abord balayé d’un revers de main l’option NF1 : "c'est la Wonderligue ou rien pour le vice-champion de France" avant de la reconsidérer. Trop tard.
Désormais, Tarbes oscille entre la liquidation judiciaire et la RF2. Le plus funeste destin de l’histoire pour un club finaliste du championnat la saison précédente !
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
La Nouvelle République Indre
"Lele, c'est un avion de chasse !".
Grissett remet les gaz et Le Poinçonnet décolle !
Il n’a fallu qu’une semaine d'entraînement à LeLe Grissett pour redevenir elle-même.
Colomiers en a fait les frais !
Dans le sillage de LeLe Grissett, autrice de 26 pts, Le Poinçonnet a dominé Colomiers (96-60), samedi dernier, pour fêter son retour officiel dans son fief de la Forêt. Reste un problème : comment articuler l’équipe autour de son Américaine fétiche ? Quand LeLe Grissett avait quitté Le Poinçonnet, au printemps dernier, le club prévoyait de retirer son maillot n°24 et de l’accrocher au plafond du gymnase de la Forêt. Cette cérémonie officielle attendra car l’Américaine est revenue sur le parquet. Et elle a démontré, samedi dernier, qu’elle préfère les actes aux symboles afin de laisser son empreinte dans le fief historique du Poinçonnet Basket. Dix jours après avoir reposé ses valises dans l’Indre et après une petite semaine d’entraînement, LeLe est redevenue Grissett avec 26 pts et une quinzaine de rebonds à son actif.
"Lele, c'est un avion de chasse !".
Grissett remet les gaz et Le Poinçonnet décolle !
Il n’a fallu qu’une semaine d'entraînement à LeLe Grissett pour redevenir elle-même.
Colomiers en a fait les frais !
Dans le sillage de LeLe Grissett, autrice de 26 pts, Le Poinçonnet a dominé Colomiers (96-60), samedi dernier, pour fêter son retour officiel dans son fief de la Forêt. Reste un problème : comment articuler l’équipe autour de son Américaine fétiche ? Quand LeLe Grissett avait quitté Le Poinçonnet, au printemps dernier, le club prévoyait de retirer son maillot n°24 et de l’accrocher au plafond du gymnase de la Forêt. Cette cérémonie officielle attendra car l’Américaine est revenue sur le parquet. Et elle a démontré, samedi dernier, qu’elle préfère les actes aux symboles afin de laisser son empreinte dans le fief historique du Poinçonnet Basket. Dix jours après avoir reposé ses valises dans l’Indre et après une petite semaine d’entraînement, LeLe est redevenue Grissett avec 26 pts et une quinzaine de rebonds à son actif.
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
Colomiers Basket
.
Match NF1 : Colomiers - Dijon
.
Gymnase Piquemal, samedi 4 Octobre
.
20h
.
Vers une 1re victoire ? 
Venez vibrer !
.
.
.
.
Venez vibrer !
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
Journée 3 du 4/10 :
. Martigues - Limoges
. Geispolsheim - PFBB
. Montferrand - Haguenau
. Colomiers - Dijon
. Saint-Delphin - Chauray
Le Poinçonnet : exempt
. Martigues - Limoges
. Geispolsheim - PFBB
. Montferrand - Haguenau
. Colomiers - Dijon
. Saint-Delphin - Chauray
Le Poinçonnet : exempt
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
De la NF2 à la Boulangère Wonderligue en cinq ans !
Arrivée à Franconville dans l’anonymat de la NF2, il y a cinq ans, Cornelia Fondren (31 ans, 1,73 m), ancienne meneuse qui fit le bonheur de Nice en NF1 puis en Ligue 2, va jouer en Boulangère Wonderligue avec Landerneau, en tant que pigiste médicale recrutée afin de pallier les absences de Hélène Jakovljevic et de Camryn Taylor.
Le temps de quelques semaines, avant que le championnat ne soit interrompu par le Covid, elle évolua en NF2 en 2020 puis elle intégra l'effectif du Cavigal de Nice, dont elle devint très vite l’une des joueuses majeures. En 2023, elle contribua largement au doublé Trophée Coupe de France - Titre NF1 du club azuréen, avec lequel elle évolua ensuite en Ligue 2 durant la saison 2023-2024 où elle tourna à 13,3 pts, 6,8 rbds et 3,9 pds et disputa ensuite les play-off.
Elle peut évoluer sur tous les postes de 1 à 4, comme l'atteste la ligne de stats qu'elle produisit face Mondeville (20 pts, 16 rbds, 6 pds et 7 ints). "C’est elle qui porte l’équipe de Nice cette saison, on le savait", déclarait alors, après le match, le coach normand : Morgan Debrosse.
Arrivée à Franconville dans l’anonymat de la NF2, il y a cinq ans, Cornelia Fondren (31 ans, 1,73 m), ancienne meneuse qui fit le bonheur de Nice en NF1 puis en Ligue 2, va jouer en Boulangère Wonderligue avec Landerneau, en tant que pigiste médicale recrutée afin de pallier les absences de Hélène Jakovljevic et de Camryn Taylor.
Le temps de quelques semaines, avant que le championnat ne soit interrompu par le Covid, elle évolua en NF2 en 2020 puis elle intégra l'effectif du Cavigal de Nice, dont elle devint très vite l’une des joueuses majeures. En 2023, elle contribua largement au doublé Trophée Coupe de France - Titre NF1 du club azuréen, avec lequel elle évolua ensuite en Ligue 2 durant la saison 2023-2024 où elle tourna à 13,3 pts, 6,8 rbds et 3,9 pds et disputa ensuite les play-off.
Elle peut évoluer sur tous les postes de 1 à 4, comme l'atteste la ligne de stats qu'elle produisit face Mondeville (20 pts, 16 rbds, 6 pds et 7 ints). "C’est elle qui porte l’équipe de Nice cette saison, on le savait", déclarait alors, après le match, le coach normand : Morgan Debrosse.
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
La Nouvelle République Deux-Sèvres
Une entrée en matière frustrante pour Chauray dont les joueuses n’ont pas fait la rentrée espérée, à domicile face à Martigues samedi dernier : défaite (69-82). Avec un jeu collectif encore timide, elles ont ont été dominées et devront élever leur niveau pour pouvoir rivaliser en NF1.
Toujours joviale lorsqu’on lui demande de tirer le bilan d’un match, Fatou Dieng était un peu mitigée, devant l'entrée des vestiaires, à l'issue.de la rencontre face à Martigues : la meneuse du BC Chauray était partagée entre "le plaisir d'avoir enfin repris le championnat, qui plus est en NF1" (Chauray étant exempt lors de la journée 1) et la "frustration" : "On avait la chance de commencer à domicile et on s’incline", soufflait-elle. "Depuis que je suis arrivée ici, en 2023, on avait toujours remporté nos matchs d’ouverture... alors là, il y a forcément de la frustration".
Une entrée en matière frustrante pour Chauray dont les joueuses n’ont pas fait la rentrée espérée, à domicile face à Martigues samedi dernier : défaite (69-82). Avec un jeu collectif encore timide, elles ont ont été dominées et devront élever leur niveau pour pouvoir rivaliser en NF1.
Toujours joviale lorsqu’on lui demande de tirer le bilan d’un match, Fatou Dieng était un peu mitigée, devant l'entrée des vestiaires, à l'issue.de la rencontre face à Martigues : la meneuse du BC Chauray était partagée entre "le plaisir d'avoir enfin repris le championnat, qui plus est en NF1" (Chauray étant exempt lors de la journée 1) et la "frustration" : "On avait la chance de commencer à domicile et on s’incline", soufflait-elle. "Depuis que je suis arrivée ici, en 2023, on avait toujours remporté nos matchs d’ouverture... alors là, il y a forcément de la frustration".
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Re: NF1 POULE A 2025-2026
Postup France
Dans quelle mesure le haut de tableau va-t-il être chamboulé ?
. Geispolsheim recevra les cadettes de l’INSEP avec l'objectif de confirmer son très bon début de saison.
Arnaud Guppillotte, coach des jeunes du Pôle France pourra-t-il compter sur l’ensemble de son effectif ?
. Montferrand, nouveau promu invaincu, recevra une autre équipe invaincue : celle d'Haguenau.
Le promu auvergnat, qui avait démarré la saison par une victoire (77-63) face à Dijon, autre promu, s’attend à un match plus compliqué.
. Saint-Delphin avait donné du fil à retordre aux joueuses d'Haguenau la semaine dernière avant de s'incliner (69-63). Face au nouveau promu, Chauray (battu à domicile par Martigues samedi dernier), les Girondines souhaitent renouer avec la victoire sur leur parquet pour ne pas être décrochées au classement.
. Les Martégales accueilleront Limoges. Elles ont décroché leur première victoire samedi dernier à Chauray et voudront remporter leur première victoire à domicile de la saison et faire plaisir à leur public.
Les Limougeaudes, exemptes la semaine dernière, effectueront un long déplacement dans les Bouches-du-Rhône avec l'objectif de faire comme Haguenau qui s'y était imposé lors de la journée 1.
. Colomiers recevra Dijon avec l'objectif d'ouvrir son compteur de victoire cette saison, objectif qui sera aussi celui des visiteuses.
Dans quelle mesure le haut de tableau va-t-il être chamboulé ?
. Geispolsheim recevra les cadettes de l’INSEP avec l'objectif de confirmer son très bon début de saison.
Arnaud Guppillotte, coach des jeunes du Pôle France pourra-t-il compter sur l’ensemble de son effectif ?
. Montferrand, nouveau promu invaincu, recevra une autre équipe invaincue : celle d'Haguenau.
Le promu auvergnat, qui avait démarré la saison par une victoire (77-63) face à Dijon, autre promu, s’attend à un match plus compliqué.
. Saint-Delphin avait donné du fil à retordre aux joueuses d'Haguenau la semaine dernière avant de s'incliner (69-63). Face au nouveau promu, Chauray (battu à domicile par Martigues samedi dernier), les Girondines souhaitent renouer avec la victoire sur leur parquet pour ne pas être décrochées au classement.
. Les Martégales accueilleront Limoges. Elles ont décroché leur première victoire samedi dernier à Chauray et voudront remporter leur première victoire à domicile de la saison et faire plaisir à leur public.
Les Limougeaudes, exemptes la semaine dernière, effectueront un long déplacement dans les Bouches-du-Rhône avec l'objectif de faire comme Haguenau qui s'y était imposé lors de la journée 1.
. Colomiers recevra Dijon avec l'objectif d'ouvrir son compteur de victoire cette saison, objectif qui sera aussi celui des visiteuses.
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