[topic unique] LIVRE

[Jean-Vahid]

Je conseille vivement les livres de Drieu la Rochelle (surtout Gilles), de Paul Morand, de Georges Bernanos, et de Robert Brasillach (dont Corneille), et enfin beaucoup plus connu Céline avec Voyage au bout de la nuit, et de la science fiction avec Maurice G. Dantec.

[Piolet le vendu]

viens de finir forteresse digitale...un peu déçu...y a quand meme des passages asser longs et répétitifs...totu ca pour décrire une scène qui pourrait l'etre en qq lignes.

un ptit rebondissement a la fin...mais rien de gégé...une pointe de déception quand meme

par contre je suis content...j'ai trouvé le code a la fin du bouquin...

[Hugues Marcel]

Je conseille vivement les livres de Drieu la Rochelle (surtout Gilles), de Paul Morand, de Georges Bernanos, et de Robert Brasillach (dont Corneille), et enfin beaucoup plus connu Céline avec Voyage au bout de la nuit, et de la science fiction avec Maurice G. Dantec.

Drieu, Morand, Bernanos, Brazillach, Celine, Dantec…
Fichtre.
Belle brochette de gauchistes !!!!

Bernanos : militant de l'Action Française et des Camelot du Roi, pote de Charles Mauras.

Morand : Ambassadeur du régime de Vichy exilé en Suisse en 45.

Drieu : Directeur de la Nouvelle Revue Française, l'organe intello de la collaboration. Se suicide en 45.

Brazillach : Fusillé en février 45.

Celine : Auteur de la célèbre maxime : "J'en veux à Hitler, car par sa faute on ne peut plus être antisémite."

Et enfin Dantec, exilé volontaire au Quebec pour échapper à la peste islamique. Il considère Le Pen comme trop mou.

Il y a de grands écrivains dans cette liste… mais idéologiquement… pfuiii…

[Jean-Vahid]

Je conseille vivement les livres de Drieu la Rochelle (surtout Gilles), de Paul Morand, de Georges Bernanos, et de Robert Brasillach (dont Corneille), et enfin beaucoup plus connu Céline avec Voyage au bout de la nuit, et de la science fiction avec Maurice G. Dantec.

Drieu, Morand, Bernanos, Brazillach, Celine, Dantec…
Fichtre.
Belle brochette de gauchistes !!!!

Bernanos : militant de l'Action Française et des Camelot du Roi, pote de Charles Mauras.

Morand : Ambassadeur du régime de Vichy exilé en Suisse en 45.

Drieu : Directeur de la Nouvelle Revue Française, l'organe intello de la collaboration. Se suicide en 45.

Brazillach : Fusillé en février 45.

Celine : Auteur de la célèbre maxime : "J'en veux à Hitler, car par sa faute on ne peut plus être antisémite."

Et enfin Dantec, exilé volontaire au Quebec pour échapper à la peste islamique. Il considère Le Pen comme trop mou.

Il y a de grands écrivains dans cette liste… mais idéologiquement… pfuiii…

En effet, de grands écrivains, mais aux idées qui peuvent choquer certaines personnes. Toujours est-il qu'on juge un artiste sur ses oeuvres et non ses opinions. Je ne vous referrait pas les procès inqualiables d'injustice que l'Etat a fait subir à certains d'entre eux.
Ravi cependant que tu reconnaisses en eux un certain talent, quand d'autre sont aveuglés par quelques détails. Ce ne sont pas non plus Maurice Bardèche !

[Hugues Marcel]

Toujours est-il qu'on juge un artiste sur ses oeuvres et non ses opinions.[/b] Je ne vous referrait pas les procès inqualiables d'injustice que l'Etat a fait subir à certains d'entre eux.

Pour un écrivain, les opinions ça comptent beaucoup quand même.

Pour le côté inqualifiable des procès… m'ouiii…
Tu parles desquels au juste. Brazillach ?
Rédac Chef de "Je suis partout" ça plombe une réputation quand même. Et vu les horreurs, et leurs conséquences, proférées dans ce torchon… Je pense qui'il y en a qui se sont pris 12 balles dans la peau pour bien moins.
Son talent, (même si je le mets bien en dessous de celui Drieu ou Céline), n'est en rien une circonstance atténuante. Au contraire.
J'accorderais plus facilement mon pardon à un pauvre bougre inculte embarqué dans la milice qu'à celui qui par ses écrits lui a montré la voie.

[Jean-Vahid]

Toujours est-il qu'on juge un artiste sur ses oeuvres et non ses opinions.[/b] Je ne vous referrait pas les procès inqualiables d'injustice que l'Etat a fait subir à certains d'entre eux.

Pour un écrivain, les opinions ça comptent beaucoup quand même.

Pour le côté inqualifiable des procès… m'ouiii…
Tu parles desquels au juste. Brazillach ?
Rédac Chef de "Je suis partout" ça plombe une réputation quand même. Et vu les horreurs, et leurs conséquences, proférées dans ce torchon… Je pense qui'il y en a qui se sont pris 12 balles dans la peau pour bien moins.
Son talent, (même si je le mets bien en dessous de celui Drieu ou Céline), n'est en rien une circonstance atténuante. Au contraire.
J'accorderais plus facilement mon pardon à un pauvre bougre inculte embarqué dans la milice qu'à celui qui par ses écrits lui a montré la voie.

Toujours est-il que ce procès illustre parfaitement la justice des vainqueurs. L'assassiner n'était pas une solution humaine. La liberté d'expression n'étant, il me semble, un des droits les plus légitimes de l'homme. Je suis partout ne faisait certes pas dans la dentelle, surtout avec Blum, mais elle n'en reste pas moins une revue politique, et donc forcément engagée.

[visiteur]

Je conseille vivement les livres de Drieu la Rochelle (surtout Gilles), de Paul Morand, de Georges Bernanos, et de Robert Brasillach (dont Corneille), et enfin beaucoup plus connu Céline avec Voyage au bout de la nuit, et de la science fiction avec Maurice G. Dantec.

Y'en qui aiment le souffre...

Je n'ai lu que quelques nouvelles de Drieu, en particulier Le Feu Follet et avoue avoir été assez déçu alors que le film de Louis Malle (pourtant un talentueux gauchiste s'il en est... ) avait réalisé sur la base de cette nouvelle est l'un de mes films préférés. Me suis arrêté au Journal d'un homme trompé et n'ai jamais eu le courage de m'attaquer à Gilles.

Bernanos évolue dans un registre totalement différent. L'homme est moins tourmenté, a plus de certitudes, particulièrement chrétiennes. Le Journal d'un Curé de Campagne a quelques très beaux passages, c'est le seul livre de lui que j'ai lu. Apparemment ses essais sont plus fulgurants, faudra que je passe du temps un jour.

Morand, Dantec, Brasillach, jamais lus. Morand m'attire, son cynisme en particulier, on verra.

Enfin Celine... Bah c'est un monstre, un colosse, L'écrivain du 20ème en langue française s'entend. Faut aimer les voyages en profondeur... Mais Le Voyage poursuit longtemps, très longtemps après l'avoir lu. De même que Mort à Crédit, moins abouti en tant que roman que Le Voyage, mais en terme de rythme, de style, quelque chose de fabuleux. De la poésie en prose. Ses oeuvres postérieures, j'aime moins, la description d'un monde en marge, sa recherche systématique sur le style et non plus sur l'histoire m'en ont détaché: Guignol's band, Féerie pour une autre fois sont à mon sens difficile à lire. Pas eu le courage d'aller plus loin. Mais ces deux premiers romans sont à lire pour ceux qui ont le goût de la très grande littérature....

Ses essais? A éviter, abominables, particulièrement au moment où ils ont été écrits. Ce qu'il y a d'amusant (est-ce vraiment l'adjectif à utiliser...), c'est que les arguments qu'il avance dans ses essais il s'en sert pour caricaturer certains personnages de ses romans (particulièrment visible dans Mort à Crédit). Personnage complexe, immense écrivain.

[Hugues Marcel]

Non Jean-Vahid.
Tu t'égares.
Tu ne peux pas considérer "Je suis partout" comme un organe d'opinion comme un autre. "Je suis partout" était une journal de propagande qui vantait les "mérites" d'un ordre politique qui lui n'admettait pas la libre expression, (c'est le moins qu'on puisse dire). Si t'étais chopé en train de vendre sous le manteau "Le franc-tireur", c'était le peloton d'exécution sans procès et "Je suis partout" applaudissait.
"Je suis partout" c'était la haine du juif et du franc-maçon, l'appel à la dénonciation… la face la plus sombre et la plus crapoteuse de la collaboration.
Si tu aimes les écrivains d'une droite dure et cynique, va plutôt voir du côté des "Hussards", (ßlondin, Nimier…) C'est plus intéressant et quand même moins crade.

[Jean-Vahid]

Non Jean-Vahid.
Tu t'égares.
Tu ne peux pas considérer "Je suis partout" comme un organe d'opinion comme un autre. "Je suis partout" était une journal de propagande qui vantait les "mérites" d'un ordre politique qui lui n'admettait pas la libre expression, (c'est le moins qu'on puisse dire). Si t'étais chopé en train de vendre sous le manteau "Le franc-tireur", c'était le peloton d'exécution sans procès et "Je suis partout" applaudissait.
"Je suis partout" c'était la haine du juif et du franc-maçon, l'appel à la dénonciation… la face la plus sombre et la plus crapoteuse de la collaboration.
Si tu aimes les écrivains d'une droite dure et cynique, va plutôt voir du côté des "Hussards", (ßlondin, Nimier…) C'est plus intéressant et quand même moins crade.

Soit.
Toujours est-il que j'ai bien l'intention de lire un peu plus des oeuvres des hussards. J'ai très apprécié La sagouin de Mauriac, les poèmes de Morand, et les destinées sentimentales du talentueux Jacques Chardonne.

[Piolet le vendu]

Je viens de finir la Conjuration des Imbéciles de John Kennedy Toole..


il a quand meme reussi a me tenir 3 semaines ce con de bouquin...et qu'en dire...si ce n'est que c'est du grand n'importe quoi...un homme bien frapadingue avec des idées bien a lui, une vision bien a lui, un vocabulaire soutenu, contrasté avec une population ressemblant tous plus ou moins a des gueux, des situations qui paraissent hors du commun et qui pourtant n'ont rien d'extraordinaires...

bref un gros bouffeur de hot dog, se baladant avec un sabre, une cape, une casquette de chasseur, ayant d'important problèmes gastriques fait la misère a tous ceux qu'ils croisent...certains passages sont a hurler de rire, d'autres franchement longs, c'est d'ailleurs à cause de ces passages que je n'ai pas trop apprécié ce livre...

en tout cas, il finit comme il a commencé...du grand n'importe quoi...de la 1ere a la dernière page...

[Hugues Marcel]

Je viens de finir la Conjuration des Imbéciles de John Kennedy Toole..


il a quand meme reussi a me tenir 3 semaines ce con de bouquin...et qu'en dire...si ce n'est que c'est du grand n'importe quoi...un homme bien frapadingue avec des idées bien a lui, une vision bien a lui, un vocabulaire soutenu, contrasté avec une population ressemblant tous plus ou moins a des gueux, des situations qui paraissent hors du commun et qui pourtant n'ont rien d'extraordinaires...

bref un gros bouffeur de hot dog, se baladant avec un sabre, une cape, une casquette de chasseur, ayant d'important problèmes gastriques fait la misère a tous ceux qu'ils croisent...certains passages sont a hurler de rire, d'autres franchement longs, c'est d'ailleurs à cause de ces passages que je n'ai pas trop apprécié ce livre...

en tout cas, il finit comme il a commencé...du grand n'importe quoi...de la 1ere a la dernière page...

Bravo pour la performance d'avoir tenu jusqu'au bout;
Perso, j'ai rapidement abandonné.

[Hugues Marcel]

Toujours dans ma recherche documentaire "Seconde guerre mondiale". Boulot oblige.
Je viens de terminer "Une française libre" de Tereska Torrès chez Phébus. C'est "Ici Londres, les français parlent aux français", mais du côté des femmes, les "volontaires féminins".
C'est un récit autobiagraphique tout à fait intéressant.
A recommander aux adolescentes pour les sortir du trip Star'Ac.

[Armstrong]

Je viens de me remettre à la lecture ces derniers temps et j'ai lu:

-Le 5ème Règne de Maxime Chattam. C'est en fqit son premier roman. Un bon thriller mais je préfère ceux qu'il a écrit par la suite.

-Une sorte de diable d'Alain Minc. C'est la biographie de John Maynard Keynes, l'un des plus grands économistes du 20ème siècle. Même si c'est une biographie, et donc orientée grand public, ça reste un livre plutôt destiné aux économistes à mon sens.

[Piolet le vendu]

Je viens de finir la Conjuration des Imbéciles de John Kennedy Toole..


il a quand meme reussi a me tenir 3 semaines ce con de bouquin...et qu'en dire...si ce n'est que c'est du grand n'importe quoi...un homme bien frapadingue avec des idées bien a lui, une vision bien a lui, un vocabulaire soutenu, contrasté avec une population ressemblant tous plus ou moins a des gueux, des situations qui paraissent hors du commun et qui pourtant n'ont rien d'extraordinaires...

bref un gros bouffeur de hot dog, se baladant avec un sabre, une cape, une casquette de chasseur, ayant d'important problèmes gastriques fait la misère a tous ceux qu'ils croisent...certains passages sont a hurler de rire, d'autres franchement longs, c'est d'ailleurs à cause de ces passages que je n'ai pas trop apprécié ce livre...

en tout cas, il finit comme il a commencé...du grand n'importe quoi...de la 1ere a la dernière page...

Bravo pour la performance d'avoir tenu jusqu'au bout;
Perso, j'ai rapidement abandonné.

bah j'ai failli arreter...mais j'aime pas trop abandonner en plein milieu...

[Hugues Marcel]

-Une sorte de diable d'Alain Minc. C'est la biographie de John Maynard Keynes, l'un des plus grands économistes du 20ème siècle. Même si c'est une biographie, et donc orientée grand public, ça reste un livre plutôt destiné aux économistes à mon sens.

L'éditeur fournit la pilule de LSD qui va avec pour pouvoir s'infuser ça ?