PAS DE BOURGES À LA TÉLÉ !

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la zone
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Message par la zone »

BOURGES: la phrase
« En cas de qualification, on ne sera pas candidat pour organiser le Final Four. »


Les quarts de finale de l'Euroligue n'ont pas encore débuté, mais si Bourges parvient à battre Sopron et à se qualifier pour le Final Four, Pierre Fosset, le président du club berruyer, a d'ores et déjà prévenu : « On n'est pas rendu là, mais en cas de qualification, on ne sera pas candidat pour organiser le Final Four. Il faut mettre 250.000 € sur la table, une somme énorme que l'on ne peut pas rentabiliser. La salle est trop petite et ce n'est pas évident de trouver des partenaires. On s'intéressera à ça quand on aura la nouvelle salle… »
Parmi les trois autres clubs possédant les meilleures chances de participer au Final Four, le Spartak Moscou a déjà organisé l'épreuve il y a deux ans, le choix se porterait donc sur Ekaterinbourg ou Salamanque. S'ils passent, bien évidemment.
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nutz
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Message par nutz »

Pourra t-on voir le match contre Sopron mardi à la télé? :-k
panthere
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Message par panthere »

OUIIIIIII. le match est à 20h30 sur SPORT+.
Un miracle !!!!!!
Allez Tango...
BFidf
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Message par BFidf »

et ben voila elles passent a la télé et elles perdent ](*,)



:wink: dommage de ne pas defendre en 3°quart temps #-o
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La société ne croit pas que le succès est d'avoir une famille heureuse.»
panthere
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Message par panthere »

les boules... 3ème quart temps pourri.
Mais du très beau jeu tout de même.

Et il a fallu qu'on attende 21h15, pour un match de tennis !!

Si ça avait été une finale, j'aurai compris, mais là...
panthere
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Message par panthere »

deuxième manche vendredi soir sur SPORT+ à 23h45.
nutz
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Message par nutz »

Article dans la NR sur les prochaines diffusions [-o<

Retour en différé
BFidf
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Message par BFidf »

Surprenant cet arbitrage !!!!


fallait gagner a Bourges #-o
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la zone
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SOPRON - BOURGES : 70-63

Bourges éliminé en Hongrie

Battues lors du match aller à domicile mardi (65-68 ), les Berruyères ne sont pas parvenues à renverser la tendance, hier soir, en Hongrie.
Dans une ambiance très chaude, elles n'ont pas fait preuve de suffisamment d'adresse (seulement 1 sur 16 à trois points) pour reprendre la main dans cette confrontation.
Les 33 points de l'intérieure berruyère Emmeline Ndongue n'auront pas suffi face à la réussite parfois insolente de Honti, Milanovic et consorts.
Bourges abandonne ainsi ses rêves de troisième Final Four consécutif et va devoir se « contenter » de tenter d'aller chercher les titres nationaux (championnat et Coupe de France).

Sopron : MacLeod 5, Ratkainé 8, Milovanovic 21, Horti 6, Honti 19, Holt 5, Krivacevic 6.
Bourges : Santos 2, Manic 7, Miyem 6, Lelas 10, Ndongue 33, Melain 5.
--------------------------------

ADIEU L'EUROPE !

Alessandra Santos, Katia Manic, Emmeline Ndongue et Nora Bujdoso, forcément abattues à la sortie du terrain, hier soir : Bourges ne participera pas à un nouveau Final Four.
Battues à l'aller, dominées au retour, les Berruyères quittent la compétition européenne. Deux défaites et des regrets.

Ce n'était donc pas qu'un simple incident de parcours. La défaite de mardi à Bourges s'est confirmée, hier soir, en Hongrie. Les Berruyères n'iront pas au Final Four pour la troisième saison consécutive et risquent de le regretter amèrement.
Tendues, stressées, tant par l'enjeu que par l'ambiance, les Berruyères ne débutaient pas la partie de la meilleure des façons. Il fallait en effet attendre 2'40 pour les voir débloquer leur compteur, la faute à ce satané manque d'adresse qui avait déjà coûté le match aller aux Berruyères. Pendant ce temps, Honti, à trois points, et Horti, sous les panneaux, n'avaient, elles, pas raté la cible. Avec ce 5-0 inaugural, les Berruyères avaient exacerbé encore un peu plus l'enthousiasme local. Qui plus est, les arbitres, comme il fallait malheureusement s'y attendre, ne se montraient guère cléments avec les Berruyères. Si bien que les Tango pointaient déjà à six longueurs (10-4), dès les premières minutes de la partie. Averties, les Berruyères commettaient cependant moins d'erreurs qu'à l'aller, en ne laissant qu'un minimum de paniers faciles à leurs adversaires. Et comme Ndongue, bien servie par Melain, débutait son festival sous les panneaux, elles revenaient rapidement à hauteur (10-10). Néanmoins, les tirs extérieurs faisaient cruellement défaut à Bourges et sur un panier primé de McLeod, Sopron virait en tête à la fin du premier quart.
Les Hongroises accentuaient la pression et les Berruyères s'en remettaient toujours à la doublette Melain à la passe, Ndongue à la conclusion pour maintenir le « bateau « à flot » (20-16, 14e). Sopron profitait cependant de la moindre opportunité pour conserver les devants (24-16), d'autant plus facilement que les Berruyères se montraient toujours incapables de marquer de loin. Point positif, elles pouvaient compter sur une défense hermétique pour amorcer un retour (24-21, 17e) et continuer à espérer. Milovanovic entretenait certes son compteur personnel, mais elle avait également tendance à vouloir forcer la décision (29-25, 18e). A la pause (32-25), Bourges était toujours derrière mais rien n'était encore écrit.

Un bourreau nommé Honti

Honti, déjà performante à l'aller, crucifiait les Berruyères à la reprise. Auteur d'un trois points décisif avant la mi-temps, elle entamait un petit festival en inscrivant sept points consécutivement. Seule Ndongue (33 points hier soir !) parvenait à lui répondre (39-27, 23e). Dans l'ambiance que l'on imagine, Sopron entrevoyait l'exploit à portée de main et n'allait dès lors plus desserrer son étau. Tout comme mardi, le troisième quart s'avérait catastrophique pour Bourges et l'écart prenait des proportions irrémédiables (50-33, 27e). Bourges jetait bien ses dernières forces dans cette bataille acharnée et infligeait un 0-8 à Sopron (54-47), mais Milonanovic sortait de sa boîte pour inscrire, à très longue distance, un tir bonifié qui anéantissait les velléités tango. Victime d'un retour désespéré de Bourges à l'aller, les Hongroises ne s'y faisaient pas reprendre et reprenaient leurs distances (66-51, 35e). Elles tenaient leur première qualification en contenant les derniers assauts berruyers, s'imposant finalement de sept points (70-63), dans un vacarme indescriptible.
Bourges quitte ainsi la scène européenne. Il va falloir du temps pour s'en remettre, et se consoler avec les titres nationaux encore à portée.
Jean-Marc Le Ruyet - www.lanouvellerepublique.fr
Modifié en dernier par la zone le sam. 21 févr. 2009 21:22, modifié 1 fois.
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ON N'A JAMAIS LÂCHÉ

… pendant que les Hongroises laissent exploser leur joie au milieu du terrain, devant un public aux anges.

Les Berruyères, abattues voire en pleurs pour certaines, n'avaient pas la force de commenter à chaud cet échec. Pierre Vincent a analysé cette déconvenue.

Contrairement au match aller, je nous ai trouvés excellent par séquence, confiait Pierre Vincent. Défensivement, on n'a pas laissé beaucoup de choses faciles. Dans des matchs de ce niveau, il faut avant tout s'en tenir à ses choix, se persuader que ce sont les bons, sans oublier les règles collectives. Il faut être extrêmement vigilant sur ce que tu contrôles, et accepter de prendre des points sur des choses que tu ne maîtrises pas, sur les exploits de l'adversaire. Chaque fois qu'on n'a pas fait ce que l'on doit faire, on a « mangé ». Par contre, quand Milovanovic nous plante un trois points à douze mètres, on doit être capable de comprendre qu'on n'y peut rien et qu'elle ne le refera pas… L'erreur, compréhensible, à ne pas commettre est d'éviter la tentation de se jeter en défense car on offre alors des paniers faciles. Vu l'ambiance et le stress qu'un tel match peut générer, c'est difficile de garder la maîtrise. »
Sur les performances individuelles de ses troupes, le coach estimait que « certaines, comme Emmeline (Ndongue) ou Cathy (Melain) ont fait un match extraordinaire. Tactiquement, on a su appuyer là où on devait jouer. Céline (Dumerc) a été ciblée par la défense adverse. On a vu aussi que d'autres sont encore fragiles mentalement. C'est normal, d'une certaine façon, les jeunes ne jouent que rarement des rencontres de cette intensité, et les nouvelles découvraient l'Euroligue ». Quant à l'adresse défaillante (1 sur 16 à trois points, 0 sur 8 pour Lelas…), « il faut être assez costaud dans la tête pour oublier ses échecs, ne pas se laisser envahir par le doute et persister. Il faut par exemple qu'Ana (Lelas) se persuade que le tir, c'est son job. »
La satisfaction vient du fait que « jusqu'à la fin on y est. On n'a jamais lâché mais on a dû s'incliner devant l'euphorie ambiante. Honti, entre autres, a été remarquable. Les filles ont donné le meilleur d'elles-mêmes, mais pas toujours dans le sens qui convient. »

« Gagner le Final Four… à Sopron »

De son côté, Norbert Szélely, était bien évidemment tout à sa joie savourant cette première qualification au Final Four :« C'est un jour historique pour nous, nous avons réalisé un grand match. J'estime que c'est grâce aux rebonds (31 à 20) que nous avons gagné ce match. Nous avons su jouer ensemble. Nous nous aimons mutuellement et c'est une des raisons de notre réussite. Maintenant, on veut remporter le Final Four, en espérant qu'il se déroule chez nous, à Sopron… »
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SOPRON - BOURGES : 70-63
Jamais décrochées, toujours derrière


LES REGRETS DE L'ALLER
La relation Melain-Ndongue a fonctionné à plein, vendredi soir, en Hongrie. Les 33 points de l’intérieure berruyère se sont hélas avérés insuffisants.

Voilà, c'est fini ! Le Bourges Basket s'est fait sortir de l'Euroligue, vendredi soir à Sopron. Reste cette réserve posée en fin de match, mais personne ne croit vraiment à une issue favorable (1). La défaite laisse bien évidemment des regrets mais les Hongroises n'ont pas volé leur qualification. Devant à la marque dès le départ, elles ont toujours fait la course en tête. Bourges n'a cependant jamais été complètement décroché. Une fois, deux fois, on a cru qu'elles allaient perdre pied devant la furia locale. Elles se sont accrochées et sont revenues.

Ça ne marche pas comme ça

Jamais à hauteur, souvent tout près. Dans ces moments indécis, les Hongroises, poussées par leur bruyant public, se sont, tour à tour, surpassées pour reprendre leurs distances. Milovanovic, que le doute semble ne jamais effleurer, Honti, admirable lors des deux matchs, mais également McLeod, Ratkainé ou Krivanovic ont toujours redonné le petit coup de rein qui fait la différence. Contrairement au match aller au Prado, les Berruyères ont pourtant, cette fois, respecté leur plan de jeu et perdu peu de ballons (9). Sopron n'a eu que de rares paniers faciles, le repli défensif a mieux fonctionné, et les Berruyères ont régulièrement fait les bons choix offensifs, en appuyant là où les faiblesses adverses avaient été identifiées, en l'occurrence dans le secteur intérieur. C'est ainsi qu'Emmeline Ndongue, auteur d'une série exemplaire, a été servie à profusion et qu'elle termine le match avec un imposant 33 points au compteur (18 déjà à l'aller). Les défaillances sont venues de l'adresse extérieure (1/16 à trois points) et à degré moindre, du rebond, secteur dans lequel les Hongroises ont dominé (31 à 20). « Beaucoup ne s'en rendent pas compte, souligne Pierre Vincent, mais nous sommes tombés sur une bonne équipe, complète, jeune, en confiance, et qui a surfé sur l'euphorie. Tout le monde pensait qu'après notre exploit devant Brno, on allait se qualifier tranquillement pour le Final Four. Ça ne marche pas comme cela. » On ajoutera que Céline Dumerc, muette à la marque en Hongrie car sous surveillance rapprochée, ne peut pas reproduire à sa guise des matchs du niveau de la belle contre les Tchèques. Même si elles étaient moins mises en évidence parfois par souci tactique, on attendait également mieux de certaines Berruyères (Santos, Miyem, Lelas), dont on n'a pas eu l'impression de voir le meilleur visage dans ce quart de finale. Il aurait fallu une prestation d'ensemble frôlant la perfection pour gagner en Hongrie, les regrets proviennent plutôt du match aller au Prado qui a, comme c'était à craindre, pesé lourd dans l'issue de cette confrontation.

(1) Deux erreurs d'arbitrage ont été soulignées par le staff berruyer. Une faute antisportive a été sifflée sur Lelas à 20 secondes de la fin. Les deux points ont été accordés ainsi qu'un lancer franc de réparation au lieu de deux, plus une possession. Dumerc sortie pour cinq fautes, les arbitres ne se sont rendu compte que les Berruyères jouaient à quatre qu'au bout de trois secondes. Après avoir épluché les règlements, le club décidera s'il poursuit ou non la démarche.
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la phrase
« C'est la réalité de notre situation. »


Pierre Vincent, l'entraîneur du Bourges Basket, suite à la défaite à Sopron en Euroligue, répondait ainsi à la question sur les regrets éventuels qu'il aurait pu manifester sur l'absence récurrente d'adresse à longue distance de son équipe : « On a perdu des joueuses du calibre de Belinda(Snell), omniprésente dans tous les matchs à enjeu la saison dernière, ou Sonja (Petrovic) parce qu'on n'avait pas les moyens de les conserver. On ne peut pas y faire grand-chose car la lutte des budgets est inégale mais on ne les remplace pas du jour au lendemain. Je le dis depuis le début de saison. Cette fois, certaines ont montré leurs limites. C'est normal, elles découvrent les rencontres avec cette intensité.»
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Dernière sortie européenne de Cathy Melain

Cathy Melain, 1,83 m.
Née le 19 mai 1974 à Rennes.
Vainqueur de l'Euroligue avec Bourges en 1997, 1998 et 2001.

Cathy Melain a été irréprochable, vendredi, en Hongrie. Son expérience n’a hélas pas suffi.

Cathy Melain a disputé vendredi, à Sopron, son 197e et dernier match d'Euroligue. Retour sur cette déception et sur une carrière hors normes.

Comment vous sentez-vous, deux jours après le match ?
« Je me sens fatiguée, déçue, et je n'ai pas tout à fait digéré. Il faut maintenant réussir à repartir sur autre chose qui aura une saveur différente. Le club a d'autres objectifs et il faut se focaliser là-dessus. Le danger serait de ne pas trouver l'énergie. »

Quel est votre sentiment sur la confrontation avec Sopron ?
« C'est une belle équipe, qui a su jouer sur son point fort, sa jeunesse, qui fait qu'elles n'ont peur de rien, qu'elles se jettent dans la mêlée. Elles m'ont surprise par leur capacité à gérer la pression, bravo à elles ! »

Le fait que Céline Dumerc n'ait rien marqué au retour est-il une explication ?
« C'est une œuvre collective et ça n'a rien d'individuel. Si Céline n'a presque pas tiré, c'est parce qu'elle était la cible numéro 1, voire unique, de la défense hongroise. Elle a pourtant rempli son rôle qui est de gérer une équipe. Les belles stats, on s'en fiche, ce qui importe c'est la victoire. J'ai toujours lutté contre ça : pour inscrire un panier il n'y a pas que le tir qui compte, il y a aussi la passe, l'écran… »

Avez-vous perdu le match lors de la défaite au Prado, mardi ?
« C'est sûr que quand on perd à la maison on se met en grande difficulté pour la suite. Ce n'était toutefois pas infaisable d'aller gagner là-bas. On n'y est pas parvenu, il faudra s'en souvenir pour l'avenir, pour devenir plus fortes après. »

Si vous confirmez votre décision de mettre un terme à votre carrière, ce match à Sopron constituait votre dernière rencontre européenne et même à l'étranger. Ça doit faire une drôle d'impression ?
« Tout d'abord, c'est sûr, j'arrête ! Ensuite, ça me fera peut-être bizarre après, mais pour l'instant, je pense surtout à la fin de saison. C'est vrai que j'ai de grands souvenirs européens, mais je ne veux pas laisser la nostalgie s'installer. »

Pouviez-vous gagner une quatrième fois l'Euroligue cette année ?
« J'ai eu la chance de vivre de belles aventures européennes, notamment en gagnant des titres, mais c'était aussi une époque différente. Il n'y avait pas autant d'argent que maintenant et moins de cylindrées aussi puissantes. Prétendre avant la saison que Bourges va devenir champion d'Europe, on n'y croit pas vraiment, il faut être réaliste. Maintenant, on a toujours de l'espoir, il y a toujours une petite place… »

Où en êtes-vous de votre après-carrière ? Votre expérience avec l'équipe de France cadets peut-elle constituer une piste ?
« Ça se met en place doucement. L'équipe de France, ça ne pourra pas devenir un métier à plein-temps… Je me dirige vers l'entraînement, je ne sais pas encore dans quelle structure, mais j'aimerais que ce soit le plus sécurisant possible. Pas en club dans l'immédiat, car il me faut me former et acquérir un minimum d'expérience. »
Recueilli par J.-M. L.R. www.lanouvellerepublique.fr
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ÉLIMINÉES. ET ALORS ?

Face à la fougue de Sopron, Endy Miyem et les Berruyères ont souffert, mais l’ensemble du parcours des Tango a été positif.

Éliminé par Sopron, le Bourges Basket n'ira pas au Final Four. La déception passée, parler de contre-performance serait cependant exagéré.


Nous avons réalisé un parcours très solide en Euroligue. Pierre Vincent, déçu bien sûr par l'élimination en quart de finale d'Euroligue devant Sopron, tient à souligner que « beaucoup, notamment parmi les équipes françaises, aimeraient être à notre place ». Il est vrai qu'on ne peut oublier la première place d'une poule homogène et de qualité (1), suivie par un huitième de finale de très haut niveau, gagné à l'issue d'une belle épique contre Brno, vice-champion d'Europe sortant.
Ces performances de haut rang avaient sans doute provoqué une surévaluation du Bourges Basket 2008-2009 : « J'ai toujours dit que depuis les départs (Snell, Petrovic, Kijeta), nous possédions moins de talents que la saison dernière. Nous avons réussi à nous sortir d'affaire grâce une plus grande homogénéité et à un impact physique supérieur. » Cela n'a donc pas suffi face à la fougue de Sopron, une équipe jeune dont la confiance en elle-même a été encore dopée par son succès au Prado. Cela s'est également souvent avéré trop juste lors des déplacements européens où Bourges a régulièrement souffert (2).

Une équipe tango à redessiner

S'il reste sans égal sur la scène nationale (Tarbes sera tout de même un adversaire redoutable, cette saison), le Bourges Basket n'est qu'une bonne équipe européenne, qui tente de compenser son infériorité financière par une organisation collective sans faille. Les supporteurs et plus généralement l'entourage, gavés de titres depuis plus de dix ans, ont sans doute des exigences auxquelles le club n'est plus en mesure de répondre. Pas systématiquement en tout cas. Construire une équipe de top-niveau européen s'apparente à une gageure quand on est contraint de laisser partir, à la fin de chaque saison, ses meilleures « gâchettes ». L'arrêt programmé de Cathy Melain en fin de saison, conjugué aux nombreuses fins de contrat, va certainement redessiner l'équipe et les ambitions.
Malgré la déception légitime, plutôt que d'estimer que le Bourges Basket a raté le coche en ne se qualifiant pas pour son troisième Final Four consécutif (excusez du peu…), il convient plutôt de saluer ses prestations européennes et de le soutenir dans ses quêtes hexagonales. Au fait, après quelques jours de repos aux vertus curatives, les Tango ont rendez-vous à Nantes, pour leur quart de finale de Coupe de France (28 février). Et contrairement à ce que d'aucuns pourraient prétendre, ce n'est pas gagné d'avance…
Jean-Marc Le Ruyet www.lanouvellerepublique.fr

(1) Comme le prouve la présence en quart de finale de trois des équipes qui la composaient, Bourges, Pécs et Salamanque, seul représentant au Final Four.
(2) Défaites à Pécs, Salamanque, Orenbourg, Brno et Sopron ; victoires à Cracovie et Istanbul.
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DÉÇU MAIS LUCIDE

Pierre Fosset : « La priorité pour la saison prochaine est de conserver les joueuses actuelles ».

Suite à l'élimination en Euroligue, Pierre Fosset, président du Bourges Basket, évoque la suite de la saison.

Comment avez-vous vécu l'élimination à Sopron ?
« Vendredi soir, j'étais extrêmement déçu, même si, à mon avis, ce n'est pas en Hongrie, mais plutôt lors du troisième quart-temps catastrophique mardi, au Prado, que l'on a perdu. J'étais déçu et lucide, également. C'était un quart de finale européen, face à une belle équipe de Sopron, donc on est à notre niveau. D'autres équipes, telles le CSKA Moscou ou Brno, auraient bien aimé atteindre ce stade de la compétition. Je pense d'ailleurs qu'on a laissé beaucoup d'énergie dans notre superbe huitième de finale contre Brno, vice-champion en titre. »

Cette élimination représente-t-elle un manque à gagner financier ?
« Financièrement, participer ou non au Final Four ne change pas grand-chose. C'est sportivement que c'est embêtant de ne pas y aller une troisième fois consécutive. Surtout que certaines joueuses n'ont jamais connu ce dernier carré. »

Comment allez-vous rebondir ?
« Il faut aller chercher les titres nationaux que nous détenons déjà. Ça commence par le huitième de Coupe de France à Nantes, samedi, qui, vu le contexte et la résistance des Nantaises lors du dernier match de championnat, ne sera pas si simple. Ensuite, on veut : la première place de la saison régulière, qui offre un des trois billets (1) pour l'Euroligue 2009-2010 ; le titre de champion de France ; la Coupe de France. »

Tarbes, c'est bien pour l'intérêt du championnat

Tarbes, en faisant ressigner Isabelle Yacoubou, affirme aussi ses prétentions ?
« C'est bien pour le basket et l'intérêt du championnat qu'il y ait des clubs comme Tarbes qui se montrent ambitieux. Je pense également que l'Union Hainaut, qui a une belle équipe sur le papier, n'a pas dit son dernier mot. En ce qui concerne Isabelle Yacoubou, contrairement à ce que prétendait la rumeur qui l'annonçait à Bourges, je savais depuis un moment qu'elle allait rester à Tarbes. »

Où en êtes-vous justement de votre recrutement avec rappelons-le, huit joueuses en fin de contrat ?
« Avec la fin de l'Euroligue, nous allons y travailler sérieusement. Les deux Ana (Lelas et Cata-Chitiga) exceptées, toutes les autres sont en fin de contrat. La priorité est de réussir à conserver les joueuses actuelles, en sachant que certaines sont déjà sollicitées par des clubs plus fortunés, en Russie notamment. D'ailleurs, parfois, les agents ne communiquent le nom du club qu'en fin de négociations. »

Le contrat de votre entraîneur, Pierre Vincent, prend fin également à la fin de la saison…
« Avec Pierre, je ne me fais pas trop de soucis. Il y a aussi son deuxième contrat avec l'équipe de France féminine qui se termine en avril, c'est-à-dire deux mois avant les championnats d'Europe en Lettonie. Là aussi, je pense que vu les résultats obtenus depuis sa prise de fonction, il ne devrait pas y avoir de problèmes… »

(1) Trois équipes françaises participeront à l'Euroligue la saison prochaine : le premier de la saison régulière, le champion de France et le vainqueur de la Coupe de France.

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