Firebat a écrit :Et je voudrais souligner un panier qui au finale aura énormément compté je pense, bien au-delà de son aspect spectaculaire : ce 3 pts de Diot à 9 dixième de la mi-temps, qui donne 16 pts d'avance à la France. Je pense que tous ceux qui vont dans les salles le savent, il y a une véritable différence psychologique qui se fait quand il y a 16 pts plutôt que 13 à la mi-temps. 13 pts donnent ce feeling d'être rattrapable, alors que 16 pts, même si ce n'est qu'un panier, donnent l'impression d'un écart bien plus difficile à combler. Ce panier-là, plus que sur le plan purement comptable, aura été décisif sur le plan psychologique.
Je ne serais pas catégorique car loin d'être convaincu, c'est certain que vu des tribunes, déjà un petit matelas de 10 points à la mi-temps, cela parait peu pour les uns et beaucoup pour les autres, en effet ça donne cette impression qu'entre 13 et 16, d'une rivière on est passé à un océan, mais cette impression ne vaut elle pas surtout pour...les tribunes ou de la télé?
J'ai eu la même impression que toi derrière ma télé et me suis demandé si cette impression valait aussi pour les acteurs ; en me souvenant de la 1/2 espagnole, j'en fut nettement moins convaincu et que si l'impact négatif ne pouvait pas se retourner, en un impact fort mais dans l'autre sens ; ce qui me fait supposer ça, c'est que lorsque l'équipe devant les combler, cherche et si elle trouve des solutions rapidement pour revenir (dont le retour est plus ou moins rapide), par effet boomerang, l'impact psycholique se retrouve chez celui qui domine, obligeant celle-ci à se remobiliser, à trouver à son tour des solutions et à faire face à la trouille de se retrouver marron alors qu'elle roulait sur un autoroute avec le régulateur de vitesse.
Bon! Cela s'est vérifié (ce que je dis) contre l'Espagne mais comme les lituaniens avaient à mon goût déjà bien capitulé avec la pause, cela m'a donné l'impression qu'elle n'en avait tout simplement pas (hormis la press, un chouia de zone) ou pas envie (tellement ce fut timide et sporadique) et que si les français ne s'étaient pas contentés pas de gérer les 2 derniers QT mais à appuyer de nouveau là où ça fait mal, il allait en prendre au minimum 20 et pas impossible 30 à la fin.
Une dernière impression, qui explique peut être ce sentiment, c'est que nous voyons d'en haut, une prestation générale image de la 1ère mi-temps et en reproduisant mentalement l'impression que la 2de sera quand même un peu comme la photocopie de la 1ère.
Côté joueurs, cloitrés je suppose dans une logique de compétiteurs, touchés par l'orgueil et recentrés dans une marche d'équipe peuvent trouver les ressources (comme disent les commentateurs, avec un shoot tout fait raté, permettant de revenir à -2 et une contre-attaque réussie permettant de passer à +6 ou 7, ça n'a pas le même impact ou le fait de revenir est une chose mais le fait de passer devant en est une autre) et passer d'une copie blanche à un carton plein et en face, après avoir fait un carton plein, biser la fanny ou pas loin.
Bref! Pour toute considération pertinente qu'elle soit, je n'ai pas eu l'impression qu'elle ait eu un quelconque impact sur la révolte (son absence) lituanienne, mais tout simplement que la France avait ciblé les forces et faiblesses baltes, qu'une fois la maitrise sur le match posée, une fois le jeu en Pick and Roll contrarié, quelque soit la dimension athlétique des intérieurs verts, leur taille, l'adresse des arrières-ailliers, ben la Lituanie n'avait pas grand chose d'autre en réserve sinon nul doute qu'on l'aurait vu.