Laurent Buffard à Ekaterinbourg
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Laurent Buffard à Ekaterinbourg
Un coach français qui s'exporte, s'est assez rare pour être remarqué, d'autant plus avec un palmarès aussi fourni que le sien.
En tout cas Mr Buffard à signé un joli cycle à l'USVO ... et va certainement tout faire pour terminer le travail en beauté !
Dommage pour la LFB ... et bon vent aux $$$ russes !!!
En tout cas Mr Buffard à signé un joli cycle à l'USVO ... et va certainement tout faire pour terminer le travail en beauté !
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Laurent Buffard : « En France, le basket féminin touche ses limites »
Hier, Laurent Buffard a officialisé son départ, en fin de saison pour Ekaterinbourg après huit années à l’USVO. Confidences d’un coach marquant décidé à terminer la saison en beauté et qui va travailler avec ses dirigeants pour dénicher un successeur.
– À quand remontent vos contacts en Russie, à votre victoire là-bas, en décembre ?
« À trois semaines. Quand on a gagné là-bas, j’étais content. Le président et le manageur général m’avaient félicité. Sans plus. En revanche, c’était impressionnant, on avait eu 5 000 mecs contre nous, avec un vrai show à l’Américaine. Et Audrey Sauret (que les dirigeants ne souhaitent pas conserver) m’avait dit que c’était comme ça à chaque match d’Euroligue. Mais à ce moment, rien n’était décidé. »
– Qu’est-ce qui vous motive ?
« J’ai 43 ans, ça fait huit ans que je suis là, j’arrive à un tournant. Il se présente le challenge d’un club européen qui a de très grosses ambitions, des moyens que tout le monde connaît. Quand j’entre le matin dans mon bureau et que je vois les photos de nos deux Coupes d’Europe (2002, 2004), c’est une motivation quotidienne et je travaille dans ce but-là. »
– N’est-ce plus possible en France ?
« On a gagné 13 titres en 8 ans, ce n’est pas le fruit du hasard mais d’un travail quotidien, d’une équipe, de l’engagement des collectivités, des dirigeants qui cherchent de l’argent. Mais c’est de plus en plus difficile en France, notamment dans le basket féminin qui manque d’un projet sportif au niveau de la Fédération et de la Ligue. Tous les dirigeants en France veulent faire le maximum mais on touche les limites. Les sponsors, on ne peut pas toujours tirer dessus. Et il y a l’aspect médiatique. On a gagné deux fois quatre titres la même saison et on n’a toujours pas de télé ! Les sponsors ont besoin de se montrer. Le basket féminin français était en avance, il est en train de perdre pied. »
– Vous aviez déjà eu des avances et dit que vous n’iriez jamais en Russie…
« Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Dans la vie des opportunités arrivent, il faut les saisir. Je suis un coach, un businessman aussi. Pour partir, il faut être prêt, je ne l’étais pas il y a trois ans. Là, je le sens mieux et je ne pars pas seul mais en duo avec Jacky Moreau. Le challenge m’intéresse vraiment. C’est à l’étranger, ça va dans le sens d’une expérience enrichissante que j’ai commencée avec la sélection belge. Ça m’intéresse de voir un autre fonctionnement. Je ne serai qu’entraîneur, pas manageur, avec sept personnes autour de l’équipe pro, un avion privé que le président vient d’acheter. Il est patron d’une société qui exploite du minerai (UMMC) et emploie 32 000 personnes, c’est un acharné de basket féminin. »
– Comment ont réagi vos joueuses à votre annonce ?
« Il y en a qui s’y attendaient, notamment les étrangères, qui savent ce que c’est. Les Françaises ont été un peu étonnées, certaines sérieusement déçues. Mais c’est le lot de ce métier. Et on n’a pas choisi ce moment par hasard : on ne joue pas ce week-end. Car on a une mission à terminer. On est en course pour les trois titres nationaux, on veut finir en beauté, rendre les clés de la maison proprement. »
SANDRINE ARRESTIER
LA VOIX DES SPORTS
Hier, Laurent Buffard a officialisé son départ, en fin de saison pour Ekaterinbourg après huit années à l’USVO. Confidences d’un coach marquant décidé à terminer la saison en beauté et qui va travailler avec ses dirigeants pour dénicher un successeur.
– À quand remontent vos contacts en Russie, à votre victoire là-bas, en décembre ?
« À trois semaines. Quand on a gagné là-bas, j’étais content. Le président et le manageur général m’avaient félicité. Sans plus. En revanche, c’était impressionnant, on avait eu 5 000 mecs contre nous, avec un vrai show à l’Américaine. Et Audrey Sauret (que les dirigeants ne souhaitent pas conserver) m’avait dit que c’était comme ça à chaque match d’Euroligue. Mais à ce moment, rien n’était décidé. »
– Qu’est-ce qui vous motive ?
« J’ai 43 ans, ça fait huit ans que je suis là, j’arrive à un tournant. Il se présente le challenge d’un club européen qui a de très grosses ambitions, des moyens que tout le monde connaît. Quand j’entre le matin dans mon bureau et que je vois les photos de nos deux Coupes d’Europe (2002, 2004), c’est une motivation quotidienne et je travaille dans ce but-là. »
– N’est-ce plus possible en France ?
« On a gagné 13 titres en 8 ans, ce n’est pas le fruit du hasard mais d’un travail quotidien, d’une équipe, de l’engagement des collectivités, des dirigeants qui cherchent de l’argent. Mais c’est de plus en plus difficile en France, notamment dans le basket féminin qui manque d’un projet sportif au niveau de la Fédération et de la Ligue. Tous les dirigeants en France veulent faire le maximum mais on touche les limites. Les sponsors, on ne peut pas toujours tirer dessus. Et il y a l’aspect médiatique. On a gagné deux fois quatre titres la même saison et on n’a toujours pas de télé ! Les sponsors ont besoin de se montrer. Le basket féminin français était en avance, il est en train de perdre pied. »
– Vous aviez déjà eu des avances et dit que vous n’iriez jamais en Russie…
« Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Dans la vie des opportunités arrivent, il faut les saisir. Je suis un coach, un businessman aussi. Pour partir, il faut être prêt, je ne l’étais pas il y a trois ans. Là, je le sens mieux et je ne pars pas seul mais en duo avec Jacky Moreau. Le challenge m’intéresse vraiment. C’est à l’étranger, ça va dans le sens d’une expérience enrichissante que j’ai commencée avec la sélection belge. Ça m’intéresse de voir un autre fonctionnement. Je ne serai qu’entraîneur, pas manageur, avec sept personnes autour de l’équipe pro, un avion privé que le président vient d’acheter. Il est patron d’une société qui exploite du minerai (UMMC) et emploie 32 000 personnes, c’est un acharné de basket féminin. »
– Comment ont réagi vos joueuses à votre annonce ?
« Il y en a qui s’y attendaient, notamment les étrangères, qui savent ce que c’est. Les Françaises ont été un peu étonnées, certaines sérieusement déçues. Mais c’est le lot de ce métier. Et on n’a pas choisi ce moment par hasard : on ne joue pas ce week-end. Car on a une mission à terminer. On est en course pour les trois titres nationaux, on veut finir en beauté, rendre les clés de la maison proprement. »
SANDRINE ARRESTIER
LA VOIX DES SPORTS
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Bonne chance Mr BUFFARD avec votre expérience du haut niveau et avec un assistant qui et que vous connaissez par coeur le travail sera comme d'habitude bien effectué.
Je pense qu'il faudra prendre des cours de russe pour comprendre les arbitres et certaines joueuses.................
Amicalement
quelqu'un qui vous apprécie depuis de nombreuses années (CHOLET, TOULOUSE, ect...)
Je pense qu'il faudra prendre des cours de russe pour comprendre les arbitres et certaines joueuses.................
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