"Little big Fred".
Superbe reportage sur Canal+, et consacré à Frédéric Weis.
qu'est-ce que tu regardes à la tivi ?
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Re: qu'est-ce que tu regardes à la tivi ?
Vu la semaine dernière ...drazenmirabelle a écrit : ↑dim. 29 juin 2025 14:03 "Little big Fred".
Superbe reportage sur Canal+, et consacré à Frédéric Weis.
Excellent !

1er Sem.As 9
1er Bocolini 8-9 ProB 3e 9-10
1er Mdial 10
1er PO ProA 9-10 3e 11-12
1er PO ProB 10-11 2e 15-16 3e 13-14 14-15
1er ProA 12-13 2e 11-12 3e 8-9 9-10 13-14
1er ProB 13-14 14-15 2e 8-9 3e 10-11 16-17
3e Euro M9 F11
3e Cup France 11
3e PO N1 12-13
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Re: qu'est-ce que tu regardes à la tivi ?
Vus quelques films plus ou moins sortis de l'anonymat par le canal médiatique, que j'aurais bien aimé voir en son temps au cinoche et dont finalement j'ai plutôt bien fait de m'abstenir
Vivre, mourir, renaître de Gaël Morel
Je ne dirais pas le plus affligeant de la liste qui va suivre, mais le plus dans ce qui plaît à certains, le pathos facile
Histoire d'un triangle amoureux au temps du sida mortel, pas à son début, mais dans les années 90, au balbutiement de l'arrivée des traitements efficaces, la mort pouvait frapper rapidement
Un jeune couple aménage avec son jeune fils dans un immeuble dont l'appart du dessous est occupé par un jeune gay qui s'en sert de studio photo Le jeune homme tombe sous le charme et très vite la relation est éventée mais la relation reste ouverte et une véritable complicité s'ensuit dans le trio
Que dire? Très pénible car contrairement à Léa Salamé au quatre cents coups de recevoir le sosie du grand père Belmondo se pâmant à son micro, je retiens surtout que Jean-Paul savait choisir les metteurs en scène qui allaient faire sa notoriété, jeune, les navets viendraient bien plus tard
Victor est beaucoup plus précoce
Bref, pas du tout rentré dans cette histoire lacrymale
Quand vient l'automne de François Ozon
Question metteur en scène on monte de 3 étages Ozon sait se renouveler et son nouvel opus outre le fait qu'il est bien joué notamment par Josianne Balasko dont il m'aura fallu un temps infini à l'identifier, pose, comme souvent, une histoire où les faux semblants sont mis à mal
C'est charmant, enjoué, pas le film de l'année non plus mais au moins on passe un moment agréable
Vingt Dieux de Louise Courvoisier
J'ai eu peur au début, peur du film de genre, genre tellement vu et revu dans le cinoche français subventionné, mais petit à petit, ça décolle Soit donc un jeune homme de 18 ans frappé par la disparition brutale de son père se retrouvant avoir la charge de sa soeur de 7 ans Pour gagner de l'argent il se met en tête de gagner le concours du meilleur Comté
Premier film, acteurs non professionnels, c'est fou comme des personnes sans expérience sortent de l'écran d'elles mêmes, le charisme inné C'est vraiment le cas de Clément Falveau une véritable révélation, peut être fait pour le rôle en question, difficile de dire s'il pourrait jouer d'autres types de composition Sa complice à l'écran, Malwene Barthélémy est plus effacée, mais semble avoir davantage de cordes à son arc, à suivre
Le Royaume de Julien Colonna
Là aussi très bien chroniqué au moment de sa sortie, le film m'a plus laissé sur ma faim qu'il ne m'a véritablement déçu car s'attaquant à un sujet relativement peu mis sur le devant de la scène à savoir la vendetta, coutume corse dont Mérimée parlait déjà
Je parle bien davantage de vendetta que de milieux nationalistes car c'est finalement à cela que se résume ces histoires de vengeance de clan à clan dont on n'a l'impression que rien ne peut devoir faire cesser de génération à génération, qui se transmet surtout entre hommes mais pas que comme le final saura le montrer
C'est bien joué, bien rythmé, un peu longuet aussi, même si remarquablement interprété par une jeune actrice Ghjuvanna Benedetti qui crève l'écran
A son image de Thierry de Peretti
Le hasard fait bien ou mal les choses, mais il est encore question de Corse, de régionalisme ou nationalisme comme on voudra, mais là, enfin, interprétation personnelle, il s'agit bien davantage de politique dont il est question, plus que de rivalités claniques comme dans le film précédent
Là aussi très bien chroniqué lors de sa sortie, j'ai trouvé qu'il faisait totalement pshiiiit
Son tord? Sans doute le fait qu'il est la mise en scène à l''écran de l'admirable roman de Jérôme Ferrari et que je n'ai retrouvé aucun des ingrédients qui faisait la puissance de la plume de l'écrivain Pourtant, tout est parfaitement retranscris, très fidèle au roman, mais au-delà de l'histoire, je n'ai retrouvé de l'intensité du bouquin qui aurait valu un Goncourt à l'écrivain s'il ne l'avait pas déjà gagné quelques années plus tôt
Vivre, mourir, renaître de Gaël Morel
Je ne dirais pas le plus affligeant de la liste qui va suivre, mais le plus dans ce qui plaît à certains, le pathos facile
Histoire d'un triangle amoureux au temps du sida mortel, pas à son début, mais dans les années 90, au balbutiement de l'arrivée des traitements efficaces, la mort pouvait frapper rapidement
Un jeune couple aménage avec son jeune fils dans un immeuble dont l'appart du dessous est occupé par un jeune gay qui s'en sert de studio photo Le jeune homme tombe sous le charme et très vite la relation est éventée mais la relation reste ouverte et une véritable complicité s'ensuit dans le trio
Que dire? Très pénible car contrairement à Léa Salamé au quatre cents coups de recevoir le sosie du grand père Belmondo se pâmant à son micro, je retiens surtout que Jean-Paul savait choisir les metteurs en scène qui allaient faire sa notoriété, jeune, les navets viendraient bien plus tard
Victor est beaucoup plus précoce

Bref, pas du tout rentré dans cette histoire lacrymale
Quand vient l'automne de François Ozon
Question metteur en scène on monte de 3 étages Ozon sait se renouveler et son nouvel opus outre le fait qu'il est bien joué notamment par Josianne Balasko dont il m'aura fallu un temps infini à l'identifier, pose, comme souvent, une histoire où les faux semblants sont mis à mal
C'est charmant, enjoué, pas le film de l'année non plus mais au moins on passe un moment agréable
Vingt Dieux de Louise Courvoisier
J'ai eu peur au début, peur du film de genre, genre tellement vu et revu dans le cinoche français subventionné, mais petit à petit, ça décolle Soit donc un jeune homme de 18 ans frappé par la disparition brutale de son père se retrouvant avoir la charge de sa soeur de 7 ans Pour gagner de l'argent il se met en tête de gagner le concours du meilleur Comté
Premier film, acteurs non professionnels, c'est fou comme des personnes sans expérience sortent de l'écran d'elles mêmes, le charisme inné C'est vraiment le cas de Clément Falveau une véritable révélation, peut être fait pour le rôle en question, difficile de dire s'il pourrait jouer d'autres types de composition Sa complice à l'écran, Malwene Barthélémy est plus effacée, mais semble avoir davantage de cordes à son arc, à suivre
Le Royaume de Julien Colonna
Là aussi très bien chroniqué au moment de sa sortie, le film m'a plus laissé sur ma faim qu'il ne m'a véritablement déçu car s'attaquant à un sujet relativement peu mis sur le devant de la scène à savoir la vendetta, coutume corse dont Mérimée parlait déjà
Je parle bien davantage de vendetta que de milieux nationalistes car c'est finalement à cela que se résume ces histoires de vengeance de clan à clan dont on n'a l'impression que rien ne peut devoir faire cesser de génération à génération, qui se transmet surtout entre hommes mais pas que comme le final saura le montrer
C'est bien joué, bien rythmé, un peu longuet aussi, même si remarquablement interprété par une jeune actrice Ghjuvanna Benedetti qui crève l'écran
A son image de Thierry de Peretti
Le hasard fait bien ou mal les choses, mais il est encore question de Corse, de régionalisme ou nationalisme comme on voudra, mais là, enfin, interprétation personnelle, il s'agit bien davantage de politique dont il est question, plus que de rivalités claniques comme dans le film précédent
Là aussi très bien chroniqué lors de sa sortie, j'ai trouvé qu'il faisait totalement pshiiiit
Son tord? Sans doute le fait qu'il est la mise en scène à l''écran de l'admirable roman de Jérôme Ferrari et que je n'ai retrouvé aucun des ingrédients qui faisait la puissance de la plume de l'écrivain Pourtant, tout est parfaitement retranscris, très fidèle au roman, mais au-delà de l'histoire, je n'ai retrouvé de l'intensité du bouquin qui aurait valu un Goncourt à l'écrivain s'il ne l'avait pas déjà gagné quelques années plus tôt