- 1er article : Tarbes rétrogradé en Ligue Régionale : la décision confirmée en appel du 14 juin 2025.
- 2ème article : Relégation en ligue régionale : le TGB joue sa dernière carte pour rester en nationale du 18 juin 2025.
- 3ème article : Crise au TGB : Tarbes et le Département soutiennent le club face à la sanction du 20 juin 2025.
Mais sur cet article d'un autre site tarbes-infos.com, le soutien semble plus nuancé (lien ici).
Il y a également l'article de La Nouvelle République des Pyrénées du 20 juin 2025, écrit par O.F. (lien ici) dont voici l'essentiel :
Face à la rétrogradation prononcée à l'encontre du TGB, le Département et la mairie de Tarbes réaffirment leur soutien au club vice-champion de France. Mais, Gérard Trémège maire de Tarbes préfère se montrer réaliste en évoquant le manque de mobilisation générale et le flou autour de la situation financière du club.
Depuis l'annonce officielle par la Fédération française de basket-ball, vendredi 13 juin dernier, de la confirmation de la rétrogradation en ligue régionale prononcée le 27 mai dernier à l'encontre du TGB, les réactions sont restées timides.
Le Département communique son soutien. L'instance présidée par Michel Pélieu a réaffirmé, dans une communication publiée ce jeudi, son soutien au TGB : « Aujourd'hui, l'une des plus belles étoiles du basket féminin est en péril. Le Département réaffirme son soutien plein et entier au TGB, et souhaite de tout coeur que la participation de nouveaux partenaires puisse permettre aux instances sportives de l'autoriser à briller encore et encore sur tous les parquets de France et d'Europe. Tous ensemble avec le TGB ».
Gérard Trémège, maire de la municipalité tarbaise qui est le principal soutien du TGB est revenu sur un épisode qu'il juge parfaitement accompli sur le plan sportif avec un club vice-champion de France mais qui, selon l'édile, a présenté des lacunes sur le plan administratif.
« Je suis très inquiet d'autant que c'est flou » « D'abord je voudrais saluer la saison écoulée exceptionnelle qui a fait du TGB un vice-champion de France. Il faut remercier tous ceux qui ont accompagné le club ces derniers mois et même si ça a été compliqué, ça a été formidable ».
Malheureusement il y a l'aspect sportif avec un manager impeccable, François Gomez, et il y a la gestion de l'entreprise TGB qui a été plus compliquée. Il faut qu'un patron ou une patronne mais surtout qu'ils puissent s'appuyer sur des adjoints qui l'accompagnent dans la communication, la gestion, les finances, etc. Et là, je pense que trop de choses ont reposé sur les épaules de la présidente ».
Une fois le constat posé, le maire de Tarbes s'interroge sur l'appel devant le comité olympique que veut faire le club : « Est-ce qu'il a des chances d'aboutir ? ». Et surtout l'édile de regretter le manque de communication du club qui aurait permis de mobiliser dès le départ les forces vives : » Il y a eu une première décision (le 27 mai dernier, NDLR) de rétrogradation et un passage devant la chambre d'appel (le 5 juin, NDLR). Mais pendant cette période, il n'y a pas eu une mobilisation générale. J'ai essayé à quelques jours de la finale de mobiliser tout le monde mais cela n'a pas été suivi d'effet. Je regrette que la mobilisation soit trop tardive ».
Alors que le temps presse afin de sauver le TGB, Gérard Trémège se dit « très inquiet ». Une inquiétude alimentée par le flou autour de la gestion financière : « J'ai eu la présidente en lui demandant de réunir tous les partenaires privés et publics. Nous, on a déjà fait un geste en octroyant une subvention exceptionnelle de 50.000 euros de plus et le Département a accompagné ce geste de 30.000 euros supplémentaires. Malheureusement, c'est insuffisant et le problème, c'est qu'on n'a jamais eu d'informations précises sur le déficit à combler. Combien il faut mettre pour épurer la situation actuelle afin de demeurer dans l'élite et combien il faut prévoir pour gérer la saison future ».
Sauver le TGB mais pas à n'importe quel prix. Malgré tout le maire de Tarbes reste optimiste : « Si les partenaires privés se mobilisent et font un geste, nous, on en fera encore un pour accompagner l'élan. Pourtant les collectivités locales sont dans des situations difficiles et aucune collectivité, dans aucune ville n'est là pour financer un club professionnel. Si on ajoute à ce que l'on donne toute l'année c'est 500.000 euros avec la gestion du palais des sports, le personnel mis à disposition, etc. Un montant bien au-delà de ce que donne Mont-de-Marsan à Basket Landes qui est de l'ordre de 45.000 euros. Et en plus, Basket Landes paie un loyer pour jouer dans la salle ».
Et le maire de Tarbes de se montrer réaliste sur la suite : » Si l'on n'a pas un tissu économique suffisamment riche pour pouvoir trouver des partenaires et des sponsors pour accompagner nos clubs de basket, de foot et d rugby, il faudra qu'on tire les conséquences. On ne peut pas avoir des ambitions inaccessibles ».
Il y a désormais urgence pour sauver le TGB, si le club tarbais peut encore l'être : « Tant que le combat mené n'est pas encore terminé, il y a toujours de l'espoir. Je préfère rester optimiste mais si le TGB ne peut pas être sauvé la reconstruction ne sera pas pour demain ».