Poule A 2024-2025
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Ulul84
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Re: Poule A 2024-2025
Sauf que y a aussi BCNA et Rouen qui sont toujours en course
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Patou
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Re: Poule A 2024-2025
Les Dernières Nouvelles d'Alsace
La SIG jouera la montée en Ligue 2 !
En s’imposant (75-73) contre Annemasse (75-73), samedi soir, la SIG a validé son accès à un barrage en deux matchs gagnants contre Le Havre (LF2) pour pouvoir remonter en Ligue 2, un an seulement après en être descendue.
. Au coup de sifflet final de ce match riche en suspens et en émotions il y eu d’abord eu la joie de s’être débarrassé d’une équipe d’Annemasse qui n’avait jamais rien lâché alors même qu’elle n’avait plus rien à jouer dans ce championnat.
Les Haut-Savoyardes avaient été semblables à une nuée de moustiques tigres un soir d’été, à l’image d’une Julie Marson plantant méthodiquement six tirs primés et inscrivant trente points au total, pour venir mourir à deux petites longueurs (75-73) à la fin du match après une folle remontée au score dans le QT4.
. Il y eu ensuite eu la joie d’apprendre la défaite de Geispolsheim face à Le Poinçonnet qui, même s’il reste encore un match à disputer, ne pourra plus déloger les Illkirchoises de la 2ème place et les empêcher d'être barragistes.
La SIG jouera la montée en Ligue 2 !
En s’imposant (75-73) contre Annemasse (75-73), samedi soir, la SIG a validé son accès à un barrage en deux matchs gagnants contre Le Havre (LF2) pour pouvoir remonter en Ligue 2, un an seulement après en être descendue.
. Au coup de sifflet final de ce match riche en suspens et en émotions il y eu d’abord eu la joie de s’être débarrassé d’une équipe d’Annemasse qui n’avait jamais rien lâché alors même qu’elle n’avait plus rien à jouer dans ce championnat.
Les Haut-Savoyardes avaient été semblables à une nuée de moustiques tigres un soir d’été, à l’image d’une Julie Marson plantant méthodiquement six tirs primés et inscrivant trente points au total, pour venir mourir à deux petites longueurs (75-73) à la fin du match après une folle remontée au score dans le QT4.
. Il y eu ensuite eu la joie d’apprendre la défaite de Geispolsheim face à Le Poinçonnet qui, même s’il reste encore un match à disputer, ne pourra plus déloger les Illkirchoises de la 2ème place et les empêcher d'être barragistes.
Modifié en dernier par Patou le lun. 21 avr. 2025 17:11, modifié 1 fois.
"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
Henri François d'Aguesseau (1668-1751).
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Patou
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Re: Poule A 2024-2025
Ambitions Girondines
VICTOIRE ! ! !
Pour leur dernière réception de la saison à domicile, nos ambitieuses ont fait preuve de solidarité et d’engagement en battant (61-41) les Espoirs du BLMA.
Mention spéciale à Alexia Lacaule, la capitaine, ainsi qu'à Teisha Hyman, qui disputaient toutes deux leur dernier match à Élisabeth Riffiod avant de voguer vers de nouveaux horizons.
Un Grand Merci à tous les supporters, bénévoles et partenaires qui ont contribué à faire de cette soirée un moment inoubliable.
#Victoire #NF1 #La_Der_a_Riffiod
Pour leur dernière réception de la saison à domicile, nos ambitieuses ont fait preuve de solidarité et d’engagement en battant (61-41) les Espoirs du BLMA.
Mention spéciale à Alexia Lacaule, la capitaine, ainsi qu'à Teisha Hyman, qui disputaient toutes deux leur dernier match à Élisabeth Riffiod avant de voguer vers de nouveaux horizons.
Un Grand Merci à tous les supporters, bénévoles et partenaires qui ont contribué à faire de cette soirée un moment inoubliable.
#Victoire #NF1 #La_Der_a_Riffiod
"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
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drazenmirabelle
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Patou
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Re: Poule A 2024-2025
Interrogée à ce sujet, il y a deux mois, une des membres du Bureau Fédéral m'avait fait la réponse suivante : "La désignation du meilleur 2ème devrait s'appuyer sur le pourcentage de victoires, le parcours en Trophée Coupe de France, la situation financière des clubs et leurs actions passées pour la promotion du basket-ball", en me rappelant que "pour cette désignation la FFBB est souveraine".
"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
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drazenmirabelle
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Re: Poule A 2024-2025
Okay.Patou a écrit : ↑lun. 21 avr. 2025 17:31 Interrogée à ce sujet, il y a deux mois, une des membres du Bureau Fédéral m'avait fait la réponse suivante : "La désignation du meilleur 2ème devrait s'appuyer sur le pourcentage de victoires, le parcours en Trophée Coupe de France, la situation financière des clubs et leurs actions passées pour la promotion du basket-ball", en me rappelant que "pour cette désignation la FFBB est souveraine".
Il aurait pourtant été plus simple et plus logique de faire un
barrage entre les 2 deuxièmes, puis le vainqueur contre Le Havre.
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joolvm
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Re: Poule A 2024-2025
^^ plus équitable et moins arbitraire en tout cas
mais logique + FFBB ...
mais logique + FFBB ...
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Ulul84
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Re: Poule A 2024-2025
C'est lunaire cette histoire
un march entre les deux deuxième aurait été le bienvenu
un march entre les deux deuxième aurait été le bienvenu
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Patou
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Re: Poule A 2024-2025
Maritima Info
"Merci Juliette" : victoire et émotion pour la der de la saison à domicile de Martigues Sport Basket !
Les basketteuses martégales ont réussi samedi soir leur der à domicile, en s'imposant (70-58) face à Roanne. Le club a aussi rendu un bel hommage à Juliette Delaune qui arrête sa carrière de joueuse après huit saisons passées à Martigues.
"Merci Juliette ! Tu as marqué le club. On retiendra de toi ta gentillesse, ton sourire, ton investissement, ta combativité, ta joie commutative et ta sociabilité. Tu vas nous manquer !" a déclaré, le micro à la main et les larmes aux yeux, la capitaine Aude Kernevez qui perd "sa partenaire de chambre, de shoots, de minibus et de galère". Un moment fort en émotions juste après la rencontre.
Les basketteuses de Martigues disputaient effectivement leur dernier match à domicile de la saison, qui s'est soldé par une victoire (38-29 à la mi-temps).
Une victoire qui a mis fin à quatre défaites de rang pour les Sardines et qui permis à Juliette Delaune de jouer une toute dernière fois à Chave et d'inscrire un dernier panier à trois points devant son public après huit belles saisons passées à Martigues, marquées, entre autres, par un titre de Champion de France NF2 en 2023.
"Mettez dans un même panier : sourire, chaleur humaine et talent et vous obtiendrez le mélange qui correspond à Juliette. Nous avons été heureux et fiers de t'avoir compté parmi nous", a salué un des dirigeants du club après le match.
La joueuse a également reçu le trophée de l'amitié des mains de Jean-Pierre Bruyère, Président de la ligue Sud basket.
Véritable "touche-à-tout", passée par Tours, Poitiers, Roanne mais aussi par Montréal (Université du Québec), Juliette Delaune va maintenant se diriger vers une carrière dans le domaine du soin animalier. Une nouvelle aventure qu'elle va vivre, comme elle le fait toujours : en se donnant à fond.
Les basketteuses martégales ont réussi samedi soir leur der à domicile, en s'imposant (70-58) face à Roanne. Le club a aussi rendu un bel hommage à Juliette Delaune qui arrête sa carrière de joueuse après huit saisons passées à Martigues.
"Merci Juliette ! Tu as marqué le club. On retiendra de toi ta gentillesse, ton sourire, ton investissement, ta combativité, ta joie commutative et ta sociabilité. Tu vas nous manquer !" a déclaré, le micro à la main et les larmes aux yeux, la capitaine Aude Kernevez qui perd "sa partenaire de chambre, de shoots, de minibus et de galère". Un moment fort en émotions juste après la rencontre.
Les basketteuses de Martigues disputaient effectivement leur dernier match à domicile de la saison, qui s'est soldé par une victoire (38-29 à la mi-temps).
Une victoire qui a mis fin à quatre défaites de rang pour les Sardines et qui permis à Juliette Delaune de jouer une toute dernière fois à Chave et d'inscrire un dernier panier à trois points devant son public après huit belles saisons passées à Martigues, marquées, entre autres, par un titre de Champion de France NF2 en 2023.
"Mettez dans un même panier : sourire, chaleur humaine et talent et vous obtiendrez le mélange qui correspond à Juliette. Nous avons été heureux et fiers de t'avoir compté parmi nous", a salué un des dirigeants du club après le match.
La joueuse a également reçu le trophée de l'amitié des mains de Jean-Pierre Bruyère, Président de la ligue Sud basket.
Véritable "touche-à-tout", passée par Tours, Poitiers, Roanne mais aussi par Montréal (Université du Québec), Juliette Delaune va maintenant se diriger vers une carrière dans le domaine du soin animalier. Une nouvelle aventure qu'elle va vivre, comme elle le fait toujours : en se donnant à fond.
"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
Henri François d'Aguesseau (1668-1751).
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carotte
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Re: Poule A 2024-2025
Le forfait de l’ASVEL en poule A a redistribué les cartes.Patou a écrit : ↑lun. 21 avr. 2025 17:31 Interrogée à ce sujet, il y a deux mois, une des membres du Bureau Fédéral m'avait fait la réponse suivante : "La désignation du meilleur 2ème devrait s'appuyer sur le pourcentage de victoires, le parcours en Trophée Coupe de France, la situation financière des clubs et leurs actions passées pour la promotion du basket-ball", en me rappelant que "pour cette désignation la FFBB est souveraine".
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Patou
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Re: Poule A 2024-2025
La Nouvelle République Indre
Le Poinçonnet Basket, une saison en clair-obscur, de bas en hauts !
Samedi dernier, face à Geispolsheim, Le Poinçonnet Basket a terminé victorieusement (61-54) une saison 2024-2025 mal embarquée mais bien conclue au final. Décryptage avec le coach, François Ménival.
Tout est bien qui finit bien ! La victoire des Poinçonnoises face à Geispolsheim a permis de célébrer dans la liesse les "au revoir" à des joueuses marquantes, en tête desquelles figure l’Américaine LeLe Grissett.
C’est la conclusion parfaite d’une saison 2024-2025 qui avait pourtant très mal commencé. Le bilan avec le coach, François Ménival, qui sera encore aux manettes en 2025-2026, d'une saison qui verra les basketteuses du Poinçonnet quitter la salle du CTR pour réintégrer leur gymnase de la Forêt.
. François, quelles sont la ou les satisfactions que vous retenez de cette saison 2024-2025 ?
"La satisfaction collective, c’est le maintien en NF1, c’était clairement l’objectif. Sans avoir eu peur, on n’était pas confortables. Il y a eu un événement qui nous a donné confiance, mais qui est arrivé tard, c’est le week-end de Trophée Coupe de France à Limoges. Depuis, on a vraiment très bien joué au basket, pour certaines ce fut un déclic. Autre bon point, l’ambiance générale dans une équipe sérieuse, qui s’entraînait bien, dans laquelle il y avait un bon état d’esprit.
Il y a aussi des satisfactions individuelles. Notamment les jeunes qu’on a pu recruter comme Lina Rodrigues, Henda Koita qui a énormément progressé, Sherazad Hanifi qui a montré de belles choses ces dernières semaines. Ça veut dire que le travail paye au bout d’un moment, c’est plutôt valorisant. Ces trois-là sont des paris gagnants mais cela a pris plus de temps que prévu, c’est peut-être ça qui nous a fait défaut".
Après des débuts hésitants, la grande intérieure Henda Koita a beaucoup mieux terminé la saison. Dommage qu’elle s’en aille...
. Avez-vous aussi des regrets ?
"Le principal regret, c’est le retard à l’allumage. On a mis beaucoup de temps à trouver un rythme de croisière intéressant dans la performance. C’est ce qui nous coûte non pas les premiers rôles, mais je pense qu’un Top 5 était accessible. Individuellement, il n’y a pas de regret car on ne peut pas mettre dans cette case-là un pari comme celui de Sira Diarra ou d’Emma Karamovic qui a été influente offensivement mais moins dans les autres secteurs de jeu. Le regret, ce serait plutôt de ne pas avoir assez de moyens financiers pour pouvoir recruter plus… »
. Quels matchs ont constitué des tournants à votre goût ?
"Un premier vient d’un match de présaison quand on perd Lina Rodrigues, tombée sur le menton et arrêtée un bon mois après cette chute. Ça l’a vraiment freiné fort sur son développement en début de saison. Dans le domaine des blessures, Sherazad (Hanifi) et Sira (Diarra) ont également manqué cinq ou six matchs de suite, ça n’a pas fait du bien. En début de championnat, le match lourdement perdu à Roanne qu’on aurait pu et dû gagner nous a handicapés.
Le tournant positif, c’est vraiment ce week-end de Trophée Coupe de France où des filles se sont rendu compte qu’elles étaient capables. Sur ces matchs secs, on n’avait pas le choix. Le premier en quart de finale face à Martigues, contre qui on avait perdu deux fois en championnat, il y avait un côté revanchard en plus ; en demi-finale, contre Monaco, le leader alors invaincu".
. Comment jugez-vous le jeu pratiqué par votre équipe ?
"Offensivement, ce n’est pas ridicule ce qu’on a proposé, même s’il y a des matchs avec plus ou moins d’adresse. Début 2025, on ne mettait pas un tir, c’était vraiment compliqué. On était à 50-60 points marqués avec un pourcentage dégueulasse. Je n’ai pas vraiment d’explications, peut-être le fait de ne pas avoir gagné beaucoup de matchs qui trotte dans les têtes. Peut-être que le fait de se dire "il faut que je mette le tir pour que" constitue un chemin de pensée tellement négatif que ça n’aide pas, qu’on n’est pas libérées. Je pense qu’à un moment ça s’est relâché tout seul sur les derniers matchs, je ne sais pas pourquoi. C’est un peu tard pour cette saison, mais c’est intéressant pour les joueuses individuellement. Et prometteur pour la suite.
Défensivement, on fait une saison nulle, on n’y est pas. Une des explications, c’est que lorsque je tire beaucoup sur le cinq majeur, ce qui m’est arrivé souvent, cela devient délicat pour les joueuses. Une deuxième, c’est qu’on avait des profils pas dominants défensivement. J’aime bien défendre, m’adapter, j’ai un peu de frustration sur ce domaine-là".
. Qu’avez-vous pensé de votre coaching ?
On a été capables d’évoluer, de proposer des choses différentes, en attaque comme en défense. Au bout de cinq-six matchs, on a tout changé offensivement, on est passé à un plan B. Le projet initial était construit autour d’un axe 3-4-5 de grande taille avec une vraie poste 5 et deux postes 4. Quand j’ai changé le 5 majeur avec trois petites et deux fausses 4, cela n’allait plus, j’ai tout modifié. Sur ma façon de coacher, il faudrait que je revoie mes prestations pour constater dans quelle mesure j’ai été capable d’apporter des choses individuelles et collectives. Est-ce que le curseur est bien équilibré ou pas ? Est-ce que j’ai été capable de m’adapter à chacune ? Ce sera mes devoirs de l’été. Le retour de Pierre-Antoine Désille comme adjoint a été une plus-value dans le groupe après l’essai infructueux de Romain Verchel".
L’intérieure de Geispolsheim, Whitney Miguel, sera-t-elle au Poinçonnet la saison prochaine ? Possible…
. Comment voyez-vous la saison 2025-2026 ?
"Je pense qu’il y aura cinq recrues. Il y a deux joueuses quasi signées, deux Françaises qui évoluent à l’intérieur (postes 4-5), dont une qui jouait en NF1 cette année. Pour les trois autres, il y a des contacts mais ce n’est pas encore fait. Il y aura au moins une étrangère et les deux autres seront une joueuse intérieure et une extérieure supplémentaires. La masse salariale de l’équipe ne va pas changer, le départ de LeLe Grissett devrait permettre de faire venir deux joueuses. L’objectif est de construire une équipe plus homogène sur au moins huit joueuses, neuf si possible. Je veux pouvoir donner des minutes à tout le monde et ne pas m’appuyer trop sur les cadres comme cette année. Il va falloir que les nouvelles joueuses soient dans la capacité de performer, que les jeunes passent des paliers et que la concurrence entre joueuses soit bien gérée".
* La maire du Poinçonnet, Mme Dupré-Ségot, a précisé que le gymnase de la Forêt va devenir le complexe sportif de la Forêt, qui sera inauguré le 21 juin 2025.
* Le nom de Whitney Miguel, Franco-Angolaise de 33 ans (1,85 m), qui joue à Geispolsheim cette saison (et qui affrontait Le Poinçonnet ce samedi…) est revenu plusieurs fois. Ce pourrait être une des cinq recrues évoquées.
* Les joueuses à la loupe :
François Ménival s’est livré à un petit commentaire sur chacune des joueuses de cette saison 2024-2025.
.* ELLES RESTENT
. Isadora Pillet (31 ans) : "Elle reste très solide. Défensivement, elle ne baisse pas de pied, elle fait partie des tops de N1 dans ce secteur. Offensivement, elle est de plus en plus capable de s’investir dans le scoring, sur des matchs importants (Monaco à la maison), d’avoir un QI basket toujours en progrès, notamment sur sa gestion des pick and roll. Dans la communication avec les autres également, même si elle avait perdu plusieurs de ses copines à l’intersaison. C’est une des joueuses que j’ai coachées qui fait le plus d’efforts".
. Lina Rodrigues (19 ans) : "C’est un cerveau du basket, quelqu’un qui va vite dans sa tête. Elle comprend bien les situations avant tout le monde, comme Isa avec qui elle partage un souci : elles ont du mal à concevoir que tout le monde ne comprenne pas à leur vitesse, ce qui peut les frustrer. Lina doit travailler là-dessus car, quand elle est en échec, elle rentre dans une frustration très forte. Défensivement, elle a progressé ; offensivement elle avait un peu des œillères, elle commence à les ouvrir". »
. Sherazad Hanifi (23 ans) : "Elle a connu une saison en dents de scie. C’est la jeune qui a le mieux commencé, mais il y a eu un gros trou ensuite. Elle a dû s’arrêter cinq-six matchs (genou) et ça a été compliqué pour elle de retrouver son niveau. Elle a mieux fini et a retrouvé ses qualités en toute fin de saison".
. Goundo Kiluangu (27 ans) : "Pour une saison survenant après une grosse blessure (tendon d’Achille), c’est pas mal. Cela n’a rien d’évident de se relancer, elle a eu besoin de trois-quatre matchs pour revenir physiquement, trois-quatre autres pour régler la mire dans le tir. Son avantage, c’est qu’avec la prépa physique adaptée qu’elle a suivie, elle est plus athlétique maintenant qu’avant sa blessure. Il y a des qualités que j’ai vu apparaître, défensivement notamment, elle reste une menace dans le tir et joue de mieux en mieux sans ballon".
Adeline Labesse (23 ans) : "C’est un enfant du club et ce n’est pas évident de jouer dans son club. Elle travaille à côté et, cette année, elle a doublé N3 et N1, elle a éclaté en cours de route parce qu’elle n’avait aucun jour de repos dans la semaine. En plus, la saison difficile de la N3 l’a impactée. Elle a fait quelques matchs en N1 où elle a été efficace dans le tir, elle a progressé défensivement, elle a besoin de confiance et de répétition".
* ELLES PARTENT :
. LeLe Grissett (24 ans) : "C’est assez costaud quand même… Elle a été meilleure scoreuse du championnat, alors qu’elle préfère faire jouer l’équipe. Son objectif, c’est que le groupe vive bien, ce qui n’est pas fréquent chez les Américaines. Je suis très content de l’avoir eu pendant deux ans, pour moi c’est la meilleure joueuse du championnat. Elle est même sans doute plus adaptée pour les niveaux du dessus".
. Emma Karamovic (28 ans) : "Elle est à 15 points de moyenne, elle fait partie des dix meilleures scoreuses de la poule. Statistiquement, c’est correct. J’aurais bien aimé qu’elle soit un plus gros défenseur, mais ce n’est pas sa nature. Dans le QI basket et les espaces de jeu, c’est vraiment pas mal, c’est une bonne passeuse. Elle s’est bien intégrée dans le groupe mais j’aurais aimé qu’elle soit capable de faire plus de choses sur le parquet".
. Henda Koita (24 ans) : "Ça a mis du temps mais, sur la fin, son niveau de performance est intéressant des deux côtés du terrain. Elle peut impacter par sa taille défensivement, elle est de plus en plus sécure au rebond et commence à se poser moins de questions en attaque. Elle est à dix points à chaque fois, c’est en progrès".
. Sira Diarra (20 ans) : "Elle a été blessée cinq-six matchs, elle s’est améliorée à la finition mais doit progresser dans l’intensité à mettre à ce niveau-là. Elle a encore besoin de temps".
. Grace M’Baïkoua (33 ans) : "Elle est revenue nous aider pour quelques matchs, lors de la victoire importante face à Roanne ou pendant le week-end de Trophée Coupe de France à Limoges. Elle a amené son expérience et sa détermination, coup de chapeau à elle !".
Le Poinçonnet Basket, une saison en clair-obscur, de bas en hauts !
Samedi dernier, face à Geispolsheim, Le Poinçonnet Basket a terminé victorieusement (61-54) une saison 2024-2025 mal embarquée mais bien conclue au final. Décryptage avec le coach, François Ménival.
Tout est bien qui finit bien ! La victoire des Poinçonnoises face à Geispolsheim a permis de célébrer dans la liesse les "au revoir" à des joueuses marquantes, en tête desquelles figure l’Américaine LeLe Grissett.
C’est la conclusion parfaite d’une saison 2024-2025 qui avait pourtant très mal commencé. Le bilan avec le coach, François Ménival, qui sera encore aux manettes en 2025-2026, d'une saison qui verra les basketteuses du Poinçonnet quitter la salle du CTR pour réintégrer leur gymnase de la Forêt.
. François, quelles sont la ou les satisfactions que vous retenez de cette saison 2024-2025 ?
"La satisfaction collective, c’est le maintien en NF1, c’était clairement l’objectif. Sans avoir eu peur, on n’était pas confortables. Il y a eu un événement qui nous a donné confiance, mais qui est arrivé tard, c’est le week-end de Trophée Coupe de France à Limoges. Depuis, on a vraiment très bien joué au basket, pour certaines ce fut un déclic. Autre bon point, l’ambiance générale dans une équipe sérieuse, qui s’entraînait bien, dans laquelle il y avait un bon état d’esprit.
Il y a aussi des satisfactions individuelles. Notamment les jeunes qu’on a pu recruter comme Lina Rodrigues, Henda Koita qui a énormément progressé, Sherazad Hanifi qui a montré de belles choses ces dernières semaines. Ça veut dire que le travail paye au bout d’un moment, c’est plutôt valorisant. Ces trois-là sont des paris gagnants mais cela a pris plus de temps que prévu, c’est peut-être ça qui nous a fait défaut".
Après des débuts hésitants, la grande intérieure Henda Koita a beaucoup mieux terminé la saison. Dommage qu’elle s’en aille...
. Avez-vous aussi des regrets ?
"Le principal regret, c’est le retard à l’allumage. On a mis beaucoup de temps à trouver un rythme de croisière intéressant dans la performance. C’est ce qui nous coûte non pas les premiers rôles, mais je pense qu’un Top 5 était accessible. Individuellement, il n’y a pas de regret car on ne peut pas mettre dans cette case-là un pari comme celui de Sira Diarra ou d’Emma Karamovic qui a été influente offensivement mais moins dans les autres secteurs de jeu. Le regret, ce serait plutôt de ne pas avoir assez de moyens financiers pour pouvoir recruter plus… »
. Quels matchs ont constitué des tournants à votre goût ?
"Un premier vient d’un match de présaison quand on perd Lina Rodrigues, tombée sur le menton et arrêtée un bon mois après cette chute. Ça l’a vraiment freiné fort sur son développement en début de saison. Dans le domaine des blessures, Sherazad (Hanifi) et Sira (Diarra) ont également manqué cinq ou six matchs de suite, ça n’a pas fait du bien. En début de championnat, le match lourdement perdu à Roanne qu’on aurait pu et dû gagner nous a handicapés.
Le tournant positif, c’est vraiment ce week-end de Trophée Coupe de France où des filles se sont rendu compte qu’elles étaient capables. Sur ces matchs secs, on n’avait pas le choix. Le premier en quart de finale face à Martigues, contre qui on avait perdu deux fois en championnat, il y avait un côté revanchard en plus ; en demi-finale, contre Monaco, le leader alors invaincu".
. Comment jugez-vous le jeu pratiqué par votre équipe ?
"Offensivement, ce n’est pas ridicule ce qu’on a proposé, même s’il y a des matchs avec plus ou moins d’adresse. Début 2025, on ne mettait pas un tir, c’était vraiment compliqué. On était à 50-60 points marqués avec un pourcentage dégueulasse. Je n’ai pas vraiment d’explications, peut-être le fait de ne pas avoir gagné beaucoup de matchs qui trotte dans les têtes. Peut-être que le fait de se dire "il faut que je mette le tir pour que" constitue un chemin de pensée tellement négatif que ça n’aide pas, qu’on n’est pas libérées. Je pense qu’à un moment ça s’est relâché tout seul sur les derniers matchs, je ne sais pas pourquoi. C’est un peu tard pour cette saison, mais c’est intéressant pour les joueuses individuellement. Et prometteur pour la suite.
Défensivement, on fait une saison nulle, on n’y est pas. Une des explications, c’est que lorsque je tire beaucoup sur le cinq majeur, ce qui m’est arrivé souvent, cela devient délicat pour les joueuses. Une deuxième, c’est qu’on avait des profils pas dominants défensivement. J’aime bien défendre, m’adapter, j’ai un peu de frustration sur ce domaine-là".
. Qu’avez-vous pensé de votre coaching ?
On a été capables d’évoluer, de proposer des choses différentes, en attaque comme en défense. Au bout de cinq-six matchs, on a tout changé offensivement, on est passé à un plan B. Le projet initial était construit autour d’un axe 3-4-5 de grande taille avec une vraie poste 5 et deux postes 4. Quand j’ai changé le 5 majeur avec trois petites et deux fausses 4, cela n’allait plus, j’ai tout modifié. Sur ma façon de coacher, il faudrait que je revoie mes prestations pour constater dans quelle mesure j’ai été capable d’apporter des choses individuelles et collectives. Est-ce que le curseur est bien équilibré ou pas ? Est-ce que j’ai été capable de m’adapter à chacune ? Ce sera mes devoirs de l’été. Le retour de Pierre-Antoine Désille comme adjoint a été une plus-value dans le groupe après l’essai infructueux de Romain Verchel".
L’intérieure de Geispolsheim, Whitney Miguel, sera-t-elle au Poinçonnet la saison prochaine ? Possible…
. Comment voyez-vous la saison 2025-2026 ?
"Je pense qu’il y aura cinq recrues. Il y a deux joueuses quasi signées, deux Françaises qui évoluent à l’intérieur (postes 4-5), dont une qui jouait en NF1 cette année. Pour les trois autres, il y a des contacts mais ce n’est pas encore fait. Il y aura au moins une étrangère et les deux autres seront une joueuse intérieure et une extérieure supplémentaires. La masse salariale de l’équipe ne va pas changer, le départ de LeLe Grissett devrait permettre de faire venir deux joueuses. L’objectif est de construire une équipe plus homogène sur au moins huit joueuses, neuf si possible. Je veux pouvoir donner des minutes à tout le monde et ne pas m’appuyer trop sur les cadres comme cette année. Il va falloir que les nouvelles joueuses soient dans la capacité de performer, que les jeunes passent des paliers et que la concurrence entre joueuses soit bien gérée".
* La maire du Poinçonnet, Mme Dupré-Ségot, a précisé que le gymnase de la Forêt va devenir le complexe sportif de la Forêt, qui sera inauguré le 21 juin 2025.
* Le nom de Whitney Miguel, Franco-Angolaise de 33 ans (1,85 m), qui joue à Geispolsheim cette saison (et qui affrontait Le Poinçonnet ce samedi…) est revenu plusieurs fois. Ce pourrait être une des cinq recrues évoquées.
* Les joueuses à la loupe :
François Ménival s’est livré à un petit commentaire sur chacune des joueuses de cette saison 2024-2025.
.* ELLES RESTENT
. Isadora Pillet (31 ans) : "Elle reste très solide. Défensivement, elle ne baisse pas de pied, elle fait partie des tops de N1 dans ce secteur. Offensivement, elle est de plus en plus capable de s’investir dans le scoring, sur des matchs importants (Monaco à la maison), d’avoir un QI basket toujours en progrès, notamment sur sa gestion des pick and roll. Dans la communication avec les autres également, même si elle avait perdu plusieurs de ses copines à l’intersaison. C’est une des joueuses que j’ai coachées qui fait le plus d’efforts".
. Lina Rodrigues (19 ans) : "C’est un cerveau du basket, quelqu’un qui va vite dans sa tête. Elle comprend bien les situations avant tout le monde, comme Isa avec qui elle partage un souci : elles ont du mal à concevoir que tout le monde ne comprenne pas à leur vitesse, ce qui peut les frustrer. Lina doit travailler là-dessus car, quand elle est en échec, elle rentre dans une frustration très forte. Défensivement, elle a progressé ; offensivement elle avait un peu des œillères, elle commence à les ouvrir". »
. Sherazad Hanifi (23 ans) : "Elle a connu une saison en dents de scie. C’est la jeune qui a le mieux commencé, mais il y a eu un gros trou ensuite. Elle a dû s’arrêter cinq-six matchs (genou) et ça a été compliqué pour elle de retrouver son niveau. Elle a mieux fini et a retrouvé ses qualités en toute fin de saison".
. Goundo Kiluangu (27 ans) : "Pour une saison survenant après une grosse blessure (tendon d’Achille), c’est pas mal. Cela n’a rien d’évident de se relancer, elle a eu besoin de trois-quatre matchs pour revenir physiquement, trois-quatre autres pour régler la mire dans le tir. Son avantage, c’est qu’avec la prépa physique adaptée qu’elle a suivie, elle est plus athlétique maintenant qu’avant sa blessure. Il y a des qualités que j’ai vu apparaître, défensivement notamment, elle reste une menace dans le tir et joue de mieux en mieux sans ballon".
Adeline Labesse (23 ans) : "C’est un enfant du club et ce n’est pas évident de jouer dans son club. Elle travaille à côté et, cette année, elle a doublé N3 et N1, elle a éclaté en cours de route parce qu’elle n’avait aucun jour de repos dans la semaine. En plus, la saison difficile de la N3 l’a impactée. Elle a fait quelques matchs en N1 où elle a été efficace dans le tir, elle a progressé défensivement, elle a besoin de confiance et de répétition".
* ELLES PARTENT :
. LeLe Grissett (24 ans) : "C’est assez costaud quand même… Elle a été meilleure scoreuse du championnat, alors qu’elle préfère faire jouer l’équipe. Son objectif, c’est que le groupe vive bien, ce qui n’est pas fréquent chez les Américaines. Je suis très content de l’avoir eu pendant deux ans, pour moi c’est la meilleure joueuse du championnat. Elle est même sans doute plus adaptée pour les niveaux du dessus".
. Emma Karamovic (28 ans) : "Elle est à 15 points de moyenne, elle fait partie des dix meilleures scoreuses de la poule. Statistiquement, c’est correct. J’aurais bien aimé qu’elle soit un plus gros défenseur, mais ce n’est pas sa nature. Dans le QI basket et les espaces de jeu, c’est vraiment pas mal, c’est une bonne passeuse. Elle s’est bien intégrée dans le groupe mais j’aurais aimé qu’elle soit capable de faire plus de choses sur le parquet".
. Henda Koita (24 ans) : "Ça a mis du temps mais, sur la fin, son niveau de performance est intéressant des deux côtés du terrain. Elle peut impacter par sa taille défensivement, elle est de plus en plus sécure au rebond et commence à se poser moins de questions en attaque. Elle est à dix points à chaque fois, c’est en progrès".
. Sira Diarra (20 ans) : "Elle a été blessée cinq-six matchs, elle s’est améliorée à la finition mais doit progresser dans l’intensité à mettre à ce niveau-là. Elle a encore besoin de temps".
. Grace M’Baïkoua (33 ans) : "Elle est revenue nous aider pour quelques matchs, lors de la victoire importante face à Roanne ou pendant le week-end de Trophée Coupe de France à Limoges. Elle a amené son expérience et sa détermination, coup de chapeau à elle !".
"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
Henri François d'Aguesseau (1668-1751).
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Re: Poule A 2024-2025
Cognac Basket Avenir
Finale du Championnat de France NF1
On connait désormais les deux prétendants au titre de Champion de France NF1 2025 : Monaco BA et Reims.
. ** Samedi 17 Mai 2025
.
20h00
.
Complexe des Vauzelles, Chateaubernard, Cognac.
On connait désormais les deux prétendants au titre de Champion de France NF1 2025 : Monaco BA et Reims.
. ** Samedi 17 Mai 2025
.
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"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
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Re: Poule A 2024-2025
La Nouvelle République Indre
Elisia Grissett : "Je reviendrai, c'est certain !".
Grissett, l’enfant de la balle. Grissett, la radieuse. Grissett, la détermination sur le parquet. L’Américaine a fait voir ses meilleures facettes au Poinçonnet durant deux ans.
Rien ne prédestinait une jeune Américaine de Caroline du Nord à devenir une légende au Poinçonnet. C’est pourtant le tour de force réussi par Elisia alias "LeLe" Grissett, qui a porté et enchanté le club en NF1 durant deux saisons. Elle s’en va, le cœur léger, marqué par son passage dans l’Indre.
Au Panthéon américain du Poinçonnet Basket, il y avait Amber Gray et point barre, sans faire offense aux autres joueuses d’outre-Atlantique qui ont ensuite porté ses couleurs : Brianna Wilson, Khadijah Whittington et Dezz Ramos.
Mais, ça, c’était avant qu’Elisia "LeLe" Grissett n’y arrive à l’été 2023. Deux ans plus tard, elle le quitte en laissant une trace indélébile, au point de voir son numéro 24 être retiré et suspendu au plafond du gymnase de La Forêt, une grande première dans le club de l’Indre et une rareté dans le basket français.
Lumineuse sur le parquet où son talent a éclaboussé la NF1, elle l’a aussi été en dehors tel une Star et pas une starlette. Sympathique et joviale, Grissett ne s’est fait que des amis au Poinçonnet. À vie.
Dernières confessions avant un départ vers de nouvelles aventures.
. LeLe, quel est votre sentiment au moment de quitter le club du Poinçonnet ? Est-ce que vous êtes triste ?
"Triste ? Non ! Je le serais si on m’avait virée ou si je ne devais jamais revenir et que c’était un point de non-retour. Ce n’est pas le cas donc je suis plutôt motivée à poursuivre le chemin effectué ici, dont je suis fière".
. Est-ce à dire que l’on va vous revoir dans le coin à l’avenir ?
"Ce qui est sûr, déjà, c’est que je vais garder le contact avec tout le monde, les fans, le coach, les coéquipières, le président. Et dès que j’aurais un temps libre, je reviendrai, oui. Surtout si on m’offre le billet (rires). Je plaisante. Honnêtement, je reviendrai pour revoir tout le monde, c’est une certitude".
. Peut-être à l’occasion de la cérémonie du retrait de votre maillot ?
"Oui, on m’a dit ça : "No more 24"… Franchement, je ne sais pas trop quoi dire pour l’instant, surtout qu’il n’y aura que le mien d’accrocher au plafond de la nouvelle salle (le gymnase de la Forêt) si j’ai bien compris. C’est un honneur, évidemment, mais je crois que je réaliserai quand je le verrai de mes propres yeux".
. C’est un symbole fort de la trace que vous avez laissée au club, vous ne trouvez pas ?
"Oui. J’ai essayé de développer une communion avec les gens du club et les supporters. Ce que je peux constater aujourd’hui, deux ans après mon arrivée, c’est que tous les fans essaient de me parler en anglais. C’est un exemple, mais pour moi, cela veut dire beaucoup de la relation que nous avons nouée".
. Justement, outre vos qualités de basketteuses, ce sont vos qualités humaines qui ont marqué les gens. D’où vient ce naturel aimable et souriant ?
"Je réponds toujours la même chose quand on me fait remarquer ça : traite les gens comme tu aimerais qu’ils te traitent".
. Cet aspect partageur, on l’a aussi noté sur le parquet où vous mettiez en avant l’équipe avant vous…
"Je ne suis pas égoïste et cela vient de la manière dont j’ai été élevée. C’est ma mentalité. Je me connais, je sais qui je suis et ce que je vaux, mais je ne suis rien sans l’équipe. »
. Cela ne vous a pas empêché d’être élue MVP de NF1 en 2024 et d’être encore l’une des meilleures marqueuses du championnat cette saison…
"Les chiffres, c’est bien. Mais la seule chose qui compte, c’est la victoire de l’équipe. Il n’y a que ça qui m’intéresse. Je peux ne marquer aucun point, si l’équipe gagne, je serais heureuse. Je ne suis pas ce genre de joueuse qui a besoin de prouver en faisant des stats. Je préfère mille fois faire sentir ma présence par l’énergie que j’apporte". »
. Est-ce qu’il y a quand même eu un ou plusieurs matchs où vous vous êtes épatée individuellement ?
"Quand j’ai inscrit 43 points deux jours de suite, en 1/4 et 2 finale du Trophée Coupe de France, c’était spécial. J’avais déjà marqué beaucoup de points lors d’un match, quand j'étais plus jeune, mais à deux reprises et à dix-huit heures d’intervalle, jamais".
. Est-ce que ce week-end à Limoges restera votre meilleur souvenir au club ?
"Non, le meilleur, c’était samedi dernier lors du dernier match de la saison et de mon aventure ici. Surtout quand l’équipe s’est rassemblée en fin de soirée avant qu’on se quitte. C’était un chouette moment !".
. Plus globalement, qu’est-ce que vous retiendrez de votre passage au Poinçonnet ?
"Ce que je sais, c’est que ces deux saisons au Poinçonnet resteront un jalon dans ma vie, pas seulement de basketteuse. Elles m’ont aidée à grandir comme femme et surtout j’ai envie de dire que j’ai vécu une expérience très enrichissante qui me servira pour toujours. Je ne suis plus la même qu'en arrivant".
. On vous a connue comme basketteuse, mais comment avez-vous vécu la vie de tous les jours en dehors des parquets ?
"Très simplement. J’avais quelques centres d’intérêt. J’ai fait beaucoup de shopping car j’adore la mode et les vêtements. Ici, en France, j’ai pu connaître d’autres styles vestimentaires et enrichir ma garde-robe. Je jouais un peu aux jeux vidéo. Et j’avais mon chat avec moi, qui est une passion aussi. Et puis, j’aime aussi bien manger".
. Alors, la cuisine française, c’est comment ?
"Pain, saucisson, croissant, c’est plutôt bon ! J’avais un petit rituel dans une boulangerie du centre-ville : chocolat chaud avec plein de crème et baguette. Parfait !".
. Est-ce votre futur de basketteuse va toujours s’écrire en France ?
"Je ne sais pas. Mon désir, c’est de rester en Europe, en France ou un autre pays".
. Loin de votre famille à nouveau…
"Oui, je vis à Durham, en Caroline du Nord, comme le reste de ma famille, ma mère, mes deux frères et mes deux sœurs. Cela a été dur au début d’être loin d’eux car nous sommes vraiment très soudés, mais je le vis mieux aujourd’hui. Je leur parlais quasiment tous les jours et ils m’ont assez aidée quand j’étais plus jeune pour pouvoir vivre seule de mes propres ailes aujourd’hui".
Il a déjà dit d’elle qu’elle serait "irremplaçable" et François Ménival, le coach du Poinçonnet Basket, se triture les méninges pour compenser au mieux le départ de LeLe Grissett dans son recrutement pour la prochaine saison : "Je sais déjà qu’il sera impossible d’avoir une autre joueuse comme LeLe la saison prochaine, aussi forte. Ce n’est pas le but. Le but, c’est d’en trouver deux ou trois pour faire le job qu’elle faisait toute seule. Car elle valait deux joueuses, minimum", assure-t-il, sous le charme de la polyvalence extrême de l’Américaine ballon en main. "LeLe, c’est un peu une Alien, avec cette capacité pour jouer à différents postes et de faire un tas de choses différentes".
Dans son cursus d’entraîneur, le Normand a déjà côtoyé d’autres grandes joueuses de basket, notamment au centre de formation de l’USO Mondeville où il a fait des gammes : "J’ai eu Marine Johannès et Marième Badiane, des filles qui sont aujourd’hui en équipe de France. Deux grandes joueuses. LeLe est aussi une grande joueuse, mais je ne la comparerais à aucune autre car elle ne joue pas au même poste, ni au même niveau".
Reste que François Ménival n’est pas près d’oublier LeLe Grisset, et vice versa. "Avant de venir ici, je n’avais joué que pour des femmes entraîneurs. François m’a apporté une autre vision du basket et il a grandement contribué à mon développement", a souligné l’Américaine.
Fin d’une association bienfaitrice qui aura duré deux ans.
Elisia Grissett : "Je reviendrai, c'est certain !".
Grissett, l’enfant de la balle. Grissett, la radieuse. Grissett, la détermination sur le parquet. L’Américaine a fait voir ses meilleures facettes au Poinçonnet durant deux ans.
Rien ne prédestinait une jeune Américaine de Caroline du Nord à devenir une légende au Poinçonnet. C’est pourtant le tour de force réussi par Elisia alias "LeLe" Grissett, qui a porté et enchanté le club en NF1 durant deux saisons. Elle s’en va, le cœur léger, marqué par son passage dans l’Indre.
Au Panthéon américain du Poinçonnet Basket, il y avait Amber Gray et point barre, sans faire offense aux autres joueuses d’outre-Atlantique qui ont ensuite porté ses couleurs : Brianna Wilson, Khadijah Whittington et Dezz Ramos.
Mais, ça, c’était avant qu’Elisia "LeLe" Grissett n’y arrive à l’été 2023. Deux ans plus tard, elle le quitte en laissant une trace indélébile, au point de voir son numéro 24 être retiré et suspendu au plafond du gymnase de La Forêt, une grande première dans le club de l’Indre et une rareté dans le basket français.
Lumineuse sur le parquet où son talent a éclaboussé la NF1, elle l’a aussi été en dehors tel une Star et pas une starlette. Sympathique et joviale, Grissett ne s’est fait que des amis au Poinçonnet. À vie.
Dernières confessions avant un départ vers de nouvelles aventures.
. LeLe, quel est votre sentiment au moment de quitter le club du Poinçonnet ? Est-ce que vous êtes triste ?
"Triste ? Non ! Je le serais si on m’avait virée ou si je ne devais jamais revenir et que c’était un point de non-retour. Ce n’est pas le cas donc je suis plutôt motivée à poursuivre le chemin effectué ici, dont je suis fière".
. Est-ce à dire que l’on va vous revoir dans le coin à l’avenir ?
"Ce qui est sûr, déjà, c’est que je vais garder le contact avec tout le monde, les fans, le coach, les coéquipières, le président. Et dès que j’aurais un temps libre, je reviendrai, oui. Surtout si on m’offre le billet (rires). Je plaisante. Honnêtement, je reviendrai pour revoir tout le monde, c’est une certitude".
. Peut-être à l’occasion de la cérémonie du retrait de votre maillot ?
"Oui, on m’a dit ça : "No more 24"… Franchement, je ne sais pas trop quoi dire pour l’instant, surtout qu’il n’y aura que le mien d’accrocher au plafond de la nouvelle salle (le gymnase de la Forêt) si j’ai bien compris. C’est un honneur, évidemment, mais je crois que je réaliserai quand je le verrai de mes propres yeux".
. C’est un symbole fort de la trace que vous avez laissée au club, vous ne trouvez pas ?
"Oui. J’ai essayé de développer une communion avec les gens du club et les supporters. Ce que je peux constater aujourd’hui, deux ans après mon arrivée, c’est que tous les fans essaient de me parler en anglais. C’est un exemple, mais pour moi, cela veut dire beaucoup de la relation que nous avons nouée".
. Justement, outre vos qualités de basketteuses, ce sont vos qualités humaines qui ont marqué les gens. D’où vient ce naturel aimable et souriant ?
"Je réponds toujours la même chose quand on me fait remarquer ça : traite les gens comme tu aimerais qu’ils te traitent".
. Cet aspect partageur, on l’a aussi noté sur le parquet où vous mettiez en avant l’équipe avant vous…
"Je ne suis pas égoïste et cela vient de la manière dont j’ai été élevée. C’est ma mentalité. Je me connais, je sais qui je suis et ce que je vaux, mais je ne suis rien sans l’équipe. »
. Cela ne vous a pas empêché d’être élue MVP de NF1 en 2024 et d’être encore l’une des meilleures marqueuses du championnat cette saison…
"Les chiffres, c’est bien. Mais la seule chose qui compte, c’est la victoire de l’équipe. Il n’y a que ça qui m’intéresse. Je peux ne marquer aucun point, si l’équipe gagne, je serais heureuse. Je ne suis pas ce genre de joueuse qui a besoin de prouver en faisant des stats. Je préfère mille fois faire sentir ma présence par l’énergie que j’apporte". »
. Est-ce qu’il y a quand même eu un ou plusieurs matchs où vous vous êtes épatée individuellement ?
"Quand j’ai inscrit 43 points deux jours de suite, en 1/4 et 2 finale du Trophée Coupe de France, c’était spécial. J’avais déjà marqué beaucoup de points lors d’un match, quand j'étais plus jeune, mais à deux reprises et à dix-huit heures d’intervalle, jamais".
. Est-ce que ce week-end à Limoges restera votre meilleur souvenir au club ?
"Non, le meilleur, c’était samedi dernier lors du dernier match de la saison et de mon aventure ici. Surtout quand l’équipe s’est rassemblée en fin de soirée avant qu’on se quitte. C’était un chouette moment !".
. Plus globalement, qu’est-ce que vous retiendrez de votre passage au Poinçonnet ?
"Ce que je sais, c’est que ces deux saisons au Poinçonnet resteront un jalon dans ma vie, pas seulement de basketteuse. Elles m’ont aidée à grandir comme femme et surtout j’ai envie de dire que j’ai vécu une expérience très enrichissante qui me servira pour toujours. Je ne suis plus la même qu'en arrivant".
. On vous a connue comme basketteuse, mais comment avez-vous vécu la vie de tous les jours en dehors des parquets ?
"Très simplement. J’avais quelques centres d’intérêt. J’ai fait beaucoup de shopping car j’adore la mode et les vêtements. Ici, en France, j’ai pu connaître d’autres styles vestimentaires et enrichir ma garde-robe. Je jouais un peu aux jeux vidéo. Et j’avais mon chat avec moi, qui est une passion aussi. Et puis, j’aime aussi bien manger".
. Alors, la cuisine française, c’est comment ?
"Pain, saucisson, croissant, c’est plutôt bon ! J’avais un petit rituel dans une boulangerie du centre-ville : chocolat chaud avec plein de crème et baguette. Parfait !".
. Est-ce votre futur de basketteuse va toujours s’écrire en France ?
"Je ne sais pas. Mon désir, c’est de rester en Europe, en France ou un autre pays".
. Loin de votre famille à nouveau…
"Oui, je vis à Durham, en Caroline du Nord, comme le reste de ma famille, ma mère, mes deux frères et mes deux sœurs. Cela a été dur au début d’être loin d’eux car nous sommes vraiment très soudés, mais je le vis mieux aujourd’hui. Je leur parlais quasiment tous les jours et ils m’ont assez aidée quand j’étais plus jeune pour pouvoir vivre seule de mes propres ailes aujourd’hui".
Il a déjà dit d’elle qu’elle serait "irremplaçable" et François Ménival, le coach du Poinçonnet Basket, se triture les méninges pour compenser au mieux le départ de LeLe Grissett dans son recrutement pour la prochaine saison : "Je sais déjà qu’il sera impossible d’avoir une autre joueuse comme LeLe la saison prochaine, aussi forte. Ce n’est pas le but. Le but, c’est d’en trouver deux ou trois pour faire le job qu’elle faisait toute seule. Car elle valait deux joueuses, minimum", assure-t-il, sous le charme de la polyvalence extrême de l’Américaine ballon en main. "LeLe, c’est un peu une Alien, avec cette capacité pour jouer à différents postes et de faire un tas de choses différentes".
Dans son cursus d’entraîneur, le Normand a déjà côtoyé d’autres grandes joueuses de basket, notamment au centre de formation de l’USO Mondeville où il a fait des gammes : "J’ai eu Marine Johannès et Marième Badiane, des filles qui sont aujourd’hui en équipe de France. Deux grandes joueuses. LeLe est aussi une grande joueuse, mais je ne la comparerais à aucune autre car elle ne joue pas au même poste, ni au même niveau".
Reste que François Ménival n’est pas près d’oublier LeLe Grisset, et vice versa. "Avant de venir ici, je n’avais joué que pour des femmes entraîneurs. François m’a apporté une autre vision du basket et il a grandement contribué à mon développement", a souligné l’Américaine.
Fin d’une association bienfaitrice qui aura duré deux ans.
"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
Henri François d'Aguesseau (1668-1751).
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Patou
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Re: Poule A 2024-2025
Monaco Basket Association
Finale du Trophée Coupe de France en direct sur Grand écran chez "Le Rouge & Le Blanc" 
Ce vendredi 25 avril, à partir de 18h00, vibrez avec nous devant la retransmission de la Finale sur Grand écran !
Ambiance assurée, émotions garanties, venez nombreux encourager MBA.
Le Rouge & Le Blanc Monaco
22 Quai Jean-Charles Rey
98000 Monaco
Ce vendredi 25 avril, à partir de 18h00, vibrez avec nous devant la retransmission de la Finale sur Grand écran !
Ambiance assurée, émotions garanties, venez nombreux encourager MBA.
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Re: Poule A 2024-2025
Lien pour suivre, en direct demain à partir de 18h, la Finale du TCDF : https://youtu.be/grsAV3rHkHM
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