La dette, quel montant, y'a 2 mois on parlait des 3000 milliards, là on en est à 3200, je pense que fin 2025 on sera à 4000 et au moment où Macron rendra le pouvoir à 5000, si tant est que tout baigne dans l'huile et qu'il n'y ait pas à nouveau des circonstances exceptionnelles où on fasse open bar
Bah de toute façon, c'est open bar permanent à présent
ça sert d'avoir élu un inspecteur des finances, heureusement que tu as traversé la France pour contribuer à l'élire, sinon on aurait été mal
tiens, une dissertation sur le wokisme pour atwi…
PS y en a d’autres…
Le wokisme est-il vraiment mort et enterré aux États-Unis ?
CHRONIQUE. Le trumpisme continue à entretenir comme l’un de ses adjuvants majeurs la diabolisation de ce courant de pensée, ennemi désigné d’une croisade toujours en cours.
Par Marc Lambron, de l'Académie Française
Publié le 05/04/2025 à 21:00
Le Point
Il a beaucoup été dit que le wokisme, ce mode de pensée dominant sur nombre de campus nord-américains, a été l'un des facteurs répulsifs favorisant l'élection de Donald Trump à l'automne 2024. On peut imaginer ce que l'éloge obsessionnel des minorités, la culpabilisation des hétérosexuels, la réécriture de l'Histoire, les statues taguées, l'héroïsation des trans, les actes de censure et de bannissement intellectuel, ont pu déclencher de réactions exaspérées dans les urnes. Apparemment, le triomphe de Trump a fait rentrer sous terre les promoteurs américains du wokisme. Est-il pour autant mort et enterré ?
Rien n'est moins sûr, pour deux raisons au moins. La première est que le trumpisme continue à entretenir comme l'un de ses adjuvants majeurs la diabolisation de ce courant de pensée, ennemi désigné d'une croisade toujours en cours, notamment à travers une vaste épuration universitaire. La seconde est que le virilisme à l'ordre du jour suscitera immanquablement un retour de bâton lorsque les échecs prévisibles de la gestion Trump l'auront déconsidéré. Pour autant, les théoriciens de ce corps de doctrine seraient bien inspirés de marquer une pause pour en repenser l'origine, autant que les mésinterprétations qui en ont fait un repoussoir. Autrement dit, d'opérer un retour aux sources, lesquelles procèdent plus d'un message de liberté que d'un désir de censure.
« Je leur apporte la peste »
On a coutume de voir dans le wokisme un effet de l'importation dans l'université américaine de la « French Theory », autrement dit d'un corps de doctrine porté dans les années 1970 par des penseurs tels que Michel Foucault, Jacques Derrida ou Gilles Deleuze. Ils y auraient inoculé un virus séditieux à l'instar de Freud lâchant lors de son arrivée à New York : « Je leur apporte la peste. » Mais ce bacille woke mérite d'être analysé, tant il a fait l'objet aux USA d'une mutation allant jusqu'au contresens.
À lire aussi : Mais, au fait, où est (vraiment) né le wokisme ?
Petite explication de texte. Au commencement était Nietzsche, l'un des prophètes de cette « ère du soupçon » qui a ébranlé la conscience occidentale. Le penseur qui disait philosopher à coups de marteau s'emploie à nous libérer des cadres de pensée et des catégories éthiques de l'Occident. Aller au-delà du bien et du mal, c'est s'ouvrir à une altérité où souffle un vent oriental, illustré chez lui par la figure de Zarathoustra.
Le surhomme nietzschéen, contrairement à l'image que les doctrinaires nazis ont voulu ciseler, n'est pas un athlète aryen sorti d'un bloc de marbre, mais plutôt un individu faisant exploser en lui-même les catégories anthropologiques classiques, l'explorateur d'une pluralité éclatée. Le surhomme est plus proche en cela d'un hippie sur la plage de Goa que d'un gauleiter à svastika. L'auteur du Gai Savoir interroge l'Un au nom du multiple, les racines au nom du voyage, l'Occident au nom de l'Orient.
À lire aussi : La revanche anti-woke de l'Amérique trumpiste
C'est dans ce sillage que la pensée française s'inscrit dès les années 1930, avec une relecture de Nietzsche par des écrivains tels que Georges Bataille ou Pierre Klossowski, puis sa prise en charge par des normaliens des années 1950, dont Deleuze, Foucault et Derrida. Pour aller vite, leur post-nietzschéisme développe une critique de la notion d'identité. Deleuze la décrypte comme un agencement de signes, puis, avec L'Anti-Œdipe, comme une interaction de flux désirants. Foucault voit dans « l'homme » de l'humanisme classique une construction précaire dont le socle s'effrite. Derrida interroge les grands systèmes philosophiques fondés sur l'unité du sujet, il en propose une analyse critique à l'enseigne de la « déconstruction ».
Penser contre soi
Pour aller vite encore, cette interrogation de l'identité conduit à une vision plurielle et stratifiée de ce que peut être un individu. Non pas une conscience homogène, mais une diversité fragmentée à l'enseigne de cette maxime capitale de Michel Foucault : « Se déprendre de soi-même », autrement dit sortir des limites subjectives jusqu'à arriver à penser contre soi. Ce qui, d'une certaine manière, était déjà en acte chez Montaigne et les moralistes français du XVIIIe siècle, tous penseurs prisés par Nietzsche.
C'est là que va se greffer le contresens américain. Popularisée sur les campus par les séminaires que ces philosophes et leurs émules sont invités à y donner dès les années 1970, cette école de pensée trouve là un terreau culturel bien différent. Si certaines causes sont fédératrices d'une génération comme il en alla de la guerre du Vietnam, la plupart d'entre elles relèvent aux USA d'une division en communautés dont chacune agite son drapeau. De la « French Theory », nombre de doctrinaires locaux vont retenir la force de sédition tout en faisant l'impasse sur la critique des identités. Là où l'école de pensée française invitait à sortir de soi-même, les gourous locaux durcissent au contraire un trait identitaire pour en faire la pierre d'angle de leur militance : être noir, femme, gay, devenir le nationaliste de soi-même pour mieux s'ériger en prétoire afin de censurer les mal-pensants.
À lire aussi : Oui, le wokisme décline, mais il n'est pas mort !
Là où les théoriciens français appelaient à une émancipation de cadres de pensée rigides, la distorsion américaine a transformé ses adeptes en autant de procureurs, faisant régner la terreur sur les chaires et les sujets de thèses, diffusant une « cancel culture » épuratrice, multipliant les « sensitivity readers » et les fatwas d'ayatollahs hérissés, les autodafés de gourous diffusant un maccarthysme inversé. Par un retour de bâton intercontinental, ce terrorisme yankee a contaminé ces dernières années une partie de l'extrême gauche française, qui l'accessoirise avec le Venezuela, les mitrailleuses du Hamas et la haine tumultueuse de l'adversaire. Là aussi, le wokisme à l'américaine se porte bien. Foucault, reviens ! Derrida, réveille-toi !
••• US GoGo MadMax …
avant j’étais homme d’affaires maintenant je suis homme à tout faire…I’m too fair…
J'aime bien, sauf la conclusion, parce que comme Marx, Foucault et Derrida, il faut les laisser morts et enterrés, c'est pas parce que leurs héritiers dérivent que les grands prêtres de leur pensée doivent être vénérés
Gavia arctica a écrit : ↑dim. 06 avr. 2025 6:14
tu vieillis…ta mémoire flanche…
tu postes sur le mauvais topic…
bref, un check-up s’impose…
Je sais que la déliquescence total de mon être est proche, d'ailleurs, contrairement à toi, j'ai du mal à imaginer qu'il n'ait jamais eu une véritable consistance, c'est ma contribution à la déconstruction sans doute
Gavia arctica a écrit : ↑dim. 06 avr. 2025 6:51
tiens, une dissertation sur le wokisme pour atwi…
PS y en a d’autres…
c'est une dissertation et pas une défiition.
J'en conclus que le "wokisme" est un mot fourre tout, Trump y inclus des choses (comme la croyance au réchauffement climatique) d'autres d'autres choses etc .......
C'est une sorte d'auberge espagnole
Je vois surtout que c'est la droite extrême qui utilise surtout ce mot.
Si tu condamnes MLp tu es un juge wokiste je l'ai lu
alors que moi je croyais que soutenir Wauquiez c'était être wokiste
La soumission est autant que le fanatisme à l'origine des pires abominations du XX°s. La démocratie est plus menacée par l'obéissance servile que la désobéissance civile.
Qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience.
Gavia arctica a écrit : ↑dim. 06 avr. 2025 6:14
tu vieillis…ta mémoire flanche…
tu postes sur le mauvais topic…
bref, un check-up s’impose…
Je sais que la déliquescence total de mon être est proche, d'ailleurs, contrairement à toi, j'ai du mal à imaginer qu'il n'ait jamais eu une véritable consistance, c'est ma contribution à la déconstruction sans doute
je me soigne en cherchant la déf du wok pour atwi, mais vu mon niveau de self-confidence à 4 ans, pas sûr que je sois déconstruit-démoli avant la fin du film…
••• US GoGo MadMax …
avant j’étais homme d’affaires maintenant je suis homme à tout faire…I’m too fair…
je lis plein d’articles sur le dossier Marine La Poissonnière, je dois être maso vu que ça ne m’intéresse pas, et je tombe sur plein de phrases très intéressantes, dans un sens ou dans un autre, sans toutefois provoquer un blougou à sens giratoire inversé (hommage aux 50 ans de Fluide Glacial, qui était mieux avant)…
…une phrase a retenu mon attention:
”Emmanuel Macron aurait-il intérêt à gracier MLP?”
quand on se pose ce genre de questions, c’est que tout est possible…
••• US GoGo MadMax …
avant j’étais homme d’affaires maintenant je suis homme à tout faire…I’m too fair…
Tu n'as pas entendu parlé de la grande loi d'amnistie?
Suis tombé dessus un soir je ne sais plus trop où, doctement, on expliquait que tous les partis étant à peu près aux prises avec le zèle des juges à appliquer des textes que pourtant les députés eux mêmes voté, on pourrait peut être avoir une belle unanimité dans une assemblée totalement déconstruite avec un vote de ce genre
Et dire qu'il y'a encore des gens qui votent pour ces branques
Trump a révélé que des pays étaient prêts à passer une deal avec lui au sujet des taxes de douane.
Dans la bouche de Trump ça donne ça : "... that countries are dying to make a deal and are kissing my ass."
Un poète ce Trumpy
La soumission est autant que le fanatisme à l'origine des pires abominations du XX°s. La démocratie est plus menacée par l'obéissance servile que la désobéissance civile.
Qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience.