[Topic unique] CINEMA

[... and the winner is ...]

en revanche pas vu l'autre grand titré de la cérémonie : Le règne animal.
J'avoue que le côté fantastique ne m'attire pas trop.

[visiteur]

Non plus, j'irai peut être le voir par curiosité, le jeune acteur a apparemment fait grosse impression...

En revanche je viens de voir Chien de la Casse dont je n'avais jamais entendu parlé avant d'avoir des échos post cérémonie et j'ai beaucoup aimé, le scénario est mince, très mince, mais cette façon de filmer une jeunesse quelque peu désoeuvrée au fin fond d'un bled de l'Hérault tranche tellement avec ce que l'on a l'habitude de voir que ça surprend vraiment agréablement en dehors du fait que c'est aussi très bien joué.

[... and the winner is ...]

je pense que nous irons le voir (Chien de la casse). En tout cas en ce moment il y a une hype sur Raphael Quenard, d'ailleurs titré comme révélation masculine.

[visiteur]

A voir dans un autre registre pour se faire une idée du talent du jeune homme, compte tenu de la personnalité des deux personnages principaux du film, c'est lui qui prend la lumière, sans doute davantage que son acolyte, mais pour autant il fallait être deux pour faire tenir la distance....

[Bagouvic]

Les Césars, comme toutes les grandes cérémonies du genre, ce sont surtout des histoires de réseau d'influence de producteurs, de publicité avec les médias, bien savoir valoriser et vendre un produit. Aux USA y'a des spécialistes de la communication calibrée Oscars. Après, parfois ça coïncide avec la qualité d'un très bon film c'était le cas pour Illusions perdues, parfois ça donne des résultats comme Titane palme d'or à Cannes...

Bref, Anatomie d'une Chute, c'est l'entre deux. Plutôt intéressant dans son premier tiers, du classique avec le mystère des causes de la mort mais assez bien troussé, on s'attend à aller vers la psychologie des protagonistes et on y va. Mais ensuite c'est globalement peu intéressant, et bien trop long pour ce que cela a à raconter. Dès qu'on entame la partie judiciaire mon intérêt s'est progressivement envolé. Déjà parce que la représentation du monde judiciaire est lunaire et à côté de la plaque, ça commence avec le juge d'instruction, cette "mandataire" qui va au domicile préserver un témoignage dont je me demande bien d'où elle sort, et un procès d’assises qui vire au n'importe quoi. Je ne suis pas rigide, un film n'est pas un documentaire, aucun pb avec les libertés dans la fiction mais là c'est trop décalé et en plus ça ne sert en rien le déroulement de l'intrigue ça m'a presque sorti du film. Au global film assez moyen, mais assurément bien vendu et défendu par ses financeurs. Pas très convaincu jusqu'à présent par Justine Triet. J'avais vu Sybil y'a quelques mois, j'en garde pas un grand souvenir, mais c'était mieux foutu que son dernier film, la psychanalyse de soi par la psychanalyse de l'autre était un bon sujet et ça donnait un film pas mal foutu.

Chien de la casse par contre vraiment bien aimé aussi. Personnages bien écrits et interprétés, c'est plein de justesse, d’authenticité, film bien plus riche qu'il n'y parait au-delà de son apparente simplicité.

[... and the winner is ...]

oui mais il n'y a pas que les Césars, il y a eu Cannes, il y aura les Oscars, il y a eu aussi une razzia de récompenses à Berlin, et en Janvier il y aeu aussi des récompenses au Golden Globes.
ça fait beaucoup pour dire "ouais bon les césars ..."
Comme je l'ai dit je ne comprends pas complètement cet emballement, mais je me garderai bien de balayer ça d'un revers de main.
Je trouve aussi qu'il y a des longueurs, après je pense que c'est un parti pris, c'est l'ambiance générale du film.
Pour la partie judiciaire, je crois qu'on (et qu'ils s'en foutent) c'est pas un documentaire sur la justice. Le but comme tu l'as compris c'est de la psychologie de ce couple, comment ce couple d'intellos part en vrille.
Après une phrase qui m'est resté c'est quand elle dit à son avocat "je n'ai pas tué mon mari" et son avocat répond "c'est pas la question".
Avec la mort de Badinter on a revisité beaucoup de grandes affaires judiciaires et ça m'a rappelé ce dialogue du film qu j'avais vu un peu avant.

Avec ma chérie nous irons voir Chiens de la casse. En plus Quenard est d'Echirolles, il a l'accent de beaucoup de gens de cette région de ma femme.

[Bagouvic]

Je balaye pas d'un revers de main, je dis juste que les festivals, les récompenses, y'a parfois une combinaison d'irrationnel, d'emballement, de travail en coulisses, donc faut prendre ça pour ce que c'est, avec pas mal de distance.

Après je ne dis pas que le film est mauvais non plus. La dissection de ce couple est bien écrite, on est constamment maintenu dans le doute, l'ambivalence, la part des préjugés dans notre jugement du réel, etc. Le fils du couple, dont on peut se demander ce qu'il veut vraiment, jusqu'au bout et même après, est un élément fort du film et participe beaucoup à l’ambiguïté qu'on a tout du long. J'ai juste trouvé tout ça ni vraiment très bon ni vraiment raté. La partie judiciaire, je l'ai écrit dans une fiction le réalisme est secondaire et d'habitude je m'en fous, mais là même en mettant de côté le réalisme d'un procès, les attitudes des protagonistes et le déroulement de l'audience m'ont paru trop en décalage, un peu comme un musicien qui se pointe au milieu d'un concert et joue complètement hors tonalité. Après, les goûts et les couleurs comme on dit.

Chien de la casse il est déjà sur Canal, au cas où vous auriez la flemme de sortir et préfèreriez le canapé/plaid

[Gavia arctica]

moi c’est soffa/chips…

[... and the winner is ...]

Oui bien sûr que les récompenses etc ..... mais quand même là il y en a beaucoup et dans des pays différents, ou alors les producteurs et distributeurs de ce film ont de sacrés ramifications. Ou alors moi en tant que public moyen, sans certitudes, j'ai pas tout compris de ce film.
oui ce doute cette ambiguïté, ces personnages complexes, je crois que c'est la dessus que la réalisatrice a voulu insister.
C'est clair que ceux qui démarre le visionnage en se pensant dans un film policier standard, doivent être déçu parce qu'on ne saura jamais ce qui s'est passé, et c'est pas le but, et on le comprend petit à petit.

Sinon quand même un film au cinéma c'est autre chose que sur le canapé/plaid, pour la technique mais aussi parce que rien à faire d'autre dans la maison, donc complètement concentré

moi c’est soffa/chips…

je te rappelle que tu es au régime

[Gavia arctica]

t’inquiète…c’est des chips virtuels de chez nvidia…

[drazenmirabelle]

moi c’est soffa/chips…

Poltronesofa ?

[... and the winner is ...]

artigiani della qualità

[Gavia arctica]

deutsche kvalität?

[Bagouvic]

Je te conseille du quinoa sur un sofa ikea

[Gavia arctica]

en préférant du safran dans un divan klippan…