BASKET-Ball. Finale des playoffs 2012.Après la victoire de l’Elan Chalon face au Mans (95-76).
Jusqu’au bout de la nuit

Blake Schilb et son désormais fameux cigare. L’Américain, qui a cette année marqué la Pro A comme peu de joueurs l’ont fait avant lui, est LE grand artisan du triplé chalonnais. Jbam, à ses côtés, est également aux anges. Photos Gilles Dufour
Les joueurs de l’Elan, après avoir salué leurs supporters sur le parking du Colisée, ont filé en boîte de nuit pour fêter dignement une saison invraisemblable.
00 h 57, dimanche matin. Le bus des joueurs de l’Elan Chalon se gare devant l’entrée VIP du Colisée. Greg Beugnot est le premier à descendre et à saluer la nuée de supporters rassemblée quelques mètres plus bas.
Une scène qui rappelle étrangement celle du 15 mai 2011, quand l’Elan venait de soulever la Coupe de France, premier trophée de son histoire. Sauf que cette fois, la réunion improvisée a une saveur nettement plus prononcée puisqu’elle n’est rien d’autre que la première conséquence d’un titre de champion de France. D’un triplé historique même.
Dominique Juillot, Greg Beugnot et quelques joueurs prennent alors le micro pour s’adresser à la foule. Mais après plus de trente minutes de communion avec leurs fans, les héros s’éclipsent et se dispersent.
En boîte tout le monde
Les dirigeants se rendent d’abord dans un pub du centre-ville avant d’aller guincher dans une discothèque de l’agglomération chalonnaise. Les joueurs, eux, partent directement à Beaune dans un célèbre établissement nocturne. Jusqu’au bout de la nuit. « On a dû quitter la boîte entre 5 h 30 et 6 h. Je me suis levé vers 10 h donc forcément la nuit a été courte », confie le capitaine Steed Tchicamboud lequel n’était toujours pas remis de ses émotions. Mais alors pas du tout. « Je vous avouerai que je ne réalise pas encore. Dans le bus, j’ai essayé de me poser cinq minutes et de réfléchir à ce qu’on venait de faire mais ma femme m’a perturbé à cet instant. J’essaierai de nouveau » explique le meneur bourguignon, revenu uniquement à Chalon pour gagner des titres. « Mais pas si vite » s’empresse-t-il de préciser. Son conte de fée n’est peut-être pas terminé puisqu’il s’envolera soit demain, soit mercredi à Pau pour rejoindre l’équipe de France et préparer les Jeux Olympiques de Londres. Tchicamboud n’est toutefois pas assuré de faire partie de l’aventure, le sélectionneur Vincent Collet ne dévoilant sa liste définitive que début juillet.
Si l’ancien Choletais n’est donc pas encore au repos, les autres, eux, vont continuer d’honorer une saison qui a d’ores et déjà marqué leur carrière. Et dire que dans le lot certains ont à peine plus de 20 ans. N’est-ce pas Messieurs Lang, Lauvergne, Aboudou et Adjagba ?
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Basket-ball. Finales des playoffs 2012. L’Elan Chalon au firmament.
Fort et beau à la fois
Blake Schilb, Ilian Evtimov et Jordan Aboudou peuvent exulter. L’Elan a mené à bien son pari. Photo Gilles Dufour
Auteur d’un triplé historique, l’Elan a fait l’unanimité cette saison par son style flamboyant et celles, humaines, renvoyées par un groupe façonné pour devenir une véritable machine à gagner.
Dominique Juillot n’a pas poussé le mimétisme jusqu’à se teinter le crâne et se coiffer à l’iroquoise comme l’avait fait Louis Nicollin après le titre de champion de France, son premier, remporté par sa chère Paillade. Encore qu’on aurait bien aimé voir. Mais non.
Il n’en demeure pas moins que le parallèle est saisissant entre le parcours du Montpellier Hérault et celui de l’Elan, nouvel ambassadeur d’un basket français sur lequel Blake Schilb et ses coéquipiers ont fait souffler toute cette saison un vent de fraîcheur.
Comme le club héraultais, l’Elan n’avait pas vocation au départ à être champion de France. Ne possédait pas non plus le plus gros budget (4,3 M€, 8 e budget, 11 e masse salariale). Pendant que d’autres portaient beau dès l’automne en surfant, qui sur l’effet Pastore, qui sur l’effet Parker Batum, c’est dans la sueur, dans l’intimité d’un vestiaire uni comme les doigts de la main depuis son épopée en Coupe de France la saison précédente que l’Elan peaufinait lui sa parure et traçait son chemin.
Une suite logique
« Leur victoire en Coupe leur a donné beaucoup de confiance. ils ont continué sur leur lancée pour aller chercher le reste » résume Christophe Le Bouille, président battu, mais classieux jusqu’au bout dans la défaite, d’un MSB trop court pour endiguer le basket de mouvement, les inspirations et les stratégies d’une équipe chalonnaise qui a joué son meilleur basket lors de cette finale.
« On avait ciblé Rochestie et Batista. Les gars ont fait un travail formidable en défense. C’est ce qui nous a donné notre rythme en attaque » souffle Gregor Beugnot amiral avisé d’un cuirassé chalonnais qui a artillé à tout va (16 sur 35 à trois points) pour s’offrir son premier titre au terme d’une finale parfaitement maîtrisée de bout en bout. « On a été exact au rendez-vous en restant fidèle jusqu’au bout à nos valeurs. On s’était programmé pour un objectif, le titre, et on est allé le chercher
. Sans jamais se cacher. Il fallait assumer ça. Le dire c’est bien, mais l’avoir fait, c’est vraiment fort ».
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Basket-ball. Finale des Playoffs 2012. Champion, l’Élan prépare l’avenir.
2013, c’est déjà demain
Grâce à l’Euroligue, Chalon parviendra-t-il à conserver Schilb et Delaney (à droite) ? Photo G. Dufour.
Couronné samedi à Bercy, Chalon s’attaque à deux chantiers d’envergure : bâtir son équipe 2012-2013 et homologuer le Colisée pour y disputer l’Euroligue.
Les Chalonnais ont pris le temps de savourer et de célébrer leur triplé historique. Mais en coulisses, tout va s’agiter dans les prochaines heures.
En effet, l’Élan doit mener de front deux missions. Tout d’abord construire son équipe pour 2012-2013. Mais aussi, en parallèle, avancer sur le dossier de l’Euroligue.
En ce qui concerne l’effectif, l’objectif reste bien sûr de conserver un maximum de joueurs, tout en sachant que seuls les Américains sont en fin de contrat, à l’exception de Schilb qui demeure un cas à part.
Avec ou sans Schilb ?
Le MVP étranger de la Pro A est en effet très courtisé. Mais il a déclaré : « Mon intention est de jouer pour Chalon, je n’en ai pas d’autre à cette heure. » Selon nos confrères de L’Équipe, le club serait prêt à doubler son salaire qui avoisinerait cette saison les 250.000€ annuels.
« Nous allons tâcher de construire une équipe compétitive pour l’Euroligue. On va rencontrer les joueurs en fin de contrat pour évaluer la volonté de chacun de poursuivre ou non l’aventure » déclare le président chalonnais Dominique Juillot.
Des quatre Américains, Delaney et Schilb sont les plus convoités, notamment par les clubs espagnols. Toujours est-il qu’avec les droits TV de l’Euroligue, le budget de l’Élan devrait encore en forte hausse (ndlr : Nancy a touché 750.000€ cette saison). Tout reste donc permis.
Trouver des solutions
Quant au dossier brûlant de l’Euroligue, Chalon va devoir aussi cravacher dans les prochains jours. « On va étudier de très près le cahier des charges, en essayant de mobiliser tout le monde. On devrait trouver des solutions pour augmenter la capacité du Colisée à 5.000 places assises. Mais ce n’est pas tout. Il y a le problème du tableau d’affichage qui n’est pas aux normes, ainsi que les vestiaires des visiteurs, l’accueil… Car on ne réceptionne pas Barcelone ou Madrid comme on réceptionne Szolnok. C’est comme au foot, entre la Coupe de l’UEFA et la Ligue des Champions, le cahier des charges est très différent » conclut Dominique Juillot, conscient qu’il va y avoir du pain sur la planche à l’intersaison.
Comme le veut la tradition, les joueurs de l’Élan Chalon seront accueillis aujourd’hui à 19 heures à l’Hôtel-de-ville. Une dernière occasion pour les supporters chalonnais de célébrer leurs héros avant des vacances bien méritées. Une réception, réservée exclusivement aux abonnés et aux VIP sera ensuite organisée au Colisée à partir de 20 heures.
Sources :
http://www.lejsl.com
Concernant les 5000 places, c'est tout à fait possibles techniquement et avec des solutions simples, pour le reste !!!!

C'est pas trop mon rayon
NOTA : On va dire que je fais une fixette sur BasketNews (comme Tchic

). Dans le trés bon article (je l'ai dis !) sur Boulazac du BN de cette semaine, ils ont mis un tableau des plus petites villes de ProA avec le nbr d'habitants. Chalon apparait dans les derniers avec 47 000 et des meches habitants ( ce chiffre date du recencement de 2006 ou 2007 et à bien remonté depuis, avec de nombreux programmes immobiliers pour faire revenir les gens de la premiere couronne vers le centre de Chalon).
Il faut être un peu réaliste et pragmatique, quand on prend la peine de mettre Gravelines 11 000 hab avec un * qui indique qu'avec Dunkerque proche cela fait 100 000. On fait l'éffort d'étudier tout les cas, Boulazac est prés de Perigueux non ? pourquoi ils on pas leur *
Pourquoi ne met-on pas le même * pour Chalon qui en effet fait 50 000 hab
INTRA MUROS mais la communauté du grand Chalon c'est nettement plus de 100 000 hab. qui habitent pour la trés grande majorité dans un rayon de 8/10km autour du centre de Chalon. Encore 2 poids et 2 mesures, ce qui est interressant c'est la concentration de personnes proches de la salle, peu importe si il faut juste traverser un pont pour venir. Moi je suis Chalonnais(Nord Ouest de la ville) et je fais plus de chemin pour aller à la salle qu'un habitant de St Marcel (7/8000 hab) qui sont plus proche. Pas top BN

CQFD et fermer le banc
