Petites histoires pour l'Histoire du basket

[lsdro85]

On a tous en mémoire ou gardé une coupure de presse relatant un match qui nous a marqués ou marqué l’histoire d’un club. C’est l’objet de cette rubrique que je vous propose d’animer de vos récits.
Et pour ne pas déroger à la tradition….
PAGES JAUNIES DE L’ARMOIRE AUX SOUVENIRS CHALLANDAIS.
CELA S’EST PASSE UN….7 JANVIER.
7 Janvier 1973. A Challans, Berck bat ESM Challans 79-73
L’année 73 démarrait par la réception du leader et l’on voyait mal Challans empêcher la marche en avant des Berckois. Le public avait bien senti que c’était un vrai match de gala que cette affiche. Et les 3500 personnes qui garnissaient les travées de Vrignaud accompagnèrent de toutes leurs voix la partie héroïque des locaux qui firent vaciller le leader et prendre jusqu’à 11 points d’avance à la 26ème minute ! Mais les fautes handicapaient les maraîchins et avec 4 joueurs sortis aux 30ème, 32ème, 33ème et 36ème minute (dans l’ordre Duffort, Lee, Mourrain et Rocheteau) le combat devenait par trop inégal d’autant qu’Hetzel était stérile et transparent (0 point !) 36 fautes sifflées côté challandais, 20 côté berckois : le combat avait été âpre, mais le différentiel trop important pour n’être pas suspect ! 71-70 aux trois minutes et 2 points de Rodet contre 9 lancers francs de Galle et Cheeks : 79-72. Les arbitres avaient pesé lourd dans le débat. Mais là aussi c’était un match référence et si Hetzel avait fourni au moins le minimum syndical, qui sait ?
7 Janvier 1978. SCM Le Mans bat ESM Challans 96-84
Le terrible revers de l’aller en Vendée (-30 points, 56-86) avait meurtri les hommes de Kalember. Ils avaient donc à cœur de démarrer cette phase retour en faisant bonne figure devant les Manceaux. Privée de son meneur, Balavoine, bras et poignet plâtrés, avec un White toujours en difficulté devant son ami Bill Cain, l’ESM, très honorablement battue (96-84) a fait souffrir les Manceaux. Dans un match où l’adresse a été supérieure à 50% pour les deux camps (38 sur 73 pour le SCM et 38 sur 71 pour les Challandais), la différence se fit sur les lancers : 20 sur 32 côté sarthois contre 8 sur 15 côté vendéen. Bois et Jallon avait eu le sifflet facile pour la défense challandaise. Le match a commencé par une courte échappée mancelle (19-14), puis un retour à l’égalité, 20-20 et, sous le poids des fautes et des lancers, un break définitif du SCM à la 16ème minute (47-32) puis 57-46 au repos. En deuxième période, Lister dominait toujours aux rebonds, mais Challans s’accrochait et ne cédait que sur la fin, faute d’un banc suffisant. Les arbitres avaient calmé leurs coups de sifflet en 2ème période (ESM 17 fautes en 1ère période et 9 en seconde et le SCM 8 fautes en 1ère et 10 en 2ème). Le Mans avait souffert.
7 Janvier 1984. A Orthez, Orthez et Challans 73-73
Trois jours plus tard, les Challandais faillirent bien pourtant révolutionner la Moutète. Orthez arrachait un nul quasi miraculeux (73-73) qui aurait tout aussi bien pu se muer en défaite sans que personne n'y trouve à redire. Et surtout pas les supporters béarnais qui virent, effarés, les Orthéziens menant au score 73-69 à 3'37 du final rendre aux Challandais 7 balles d'attaque qu'heureusement pour eux les Vendéens n'utilisèrent pas au mieux. Sinon pour atteindre ce score de parité qui était plutôt flatteur pour les locaux où Mc Cullough et Henderson avaient "bouffé" la feuille (8 tirs sur 24). Petite déception pour Challans où Demory avait bien dynamisé son équipe et servi l'efficace Singleton (26 points).

[lsdro85]

Dommage que personne ne vienne alimenter la chronique…car mes références sont plutôt ….datées !
Pour sortir de l’habitude…
UN ARBITRE A LA UNE DE L’EQUIPE !
Cela se passait au Mans lors de la saison 72/73 et l’événement était suffisamment remarquable pour avoir eu droit à la Une de l’Equipe. Au sortir d’un match serré –victoire de Berck au Mans d’1 ou 2 points, comme au match aller, déjà arbitré par Kob- un spectateur vient derrière Marcel Kobzik, arbitre international, ancien joueur de l’ASPO Tours , équipe mythique qui a tenu le haut du pavé de la Nationale 1 dans les années 70/80 , avec deux titres de champions de France en 76 et 80, pour le frapper. Prévenu par le marqueur (cheminot comme lui), qui lui crie « Attention, Marcel », Kob esquive le coup qui vient le frapper à l’épaule. Il avait commis l’irréparable, car le grand Kob (près de 2 mètres et un quintal de muscles pour notre conducteur de train SNCF) choisit ce jour là de répliquer ! Et d’une droite bien appliquée au menton du belliqueux spectateur le renvoie dans ses filets ! Certes, le geste est condamnable, mais humainement explicable. Je crois même me souvenir que Kob avait justifié son geste en disant que si Jésus avait suggéré qu’on tende l’autre joue quand on vous frappe, il n’avait jamais dit qu’il ne fallait pas se défendre quand on vous attaque ! Ce qui est un argument….frappé de bon sens ! Pour que l’anecdote soit complète, il convient de rajouter que le capitaine manceau Cordevant en fit de même contre un autre spectateur qui avait lui aussi franchi la protection mise en place par les Sarthois et se préparait également à frapper Kob ! Solidarité d’anciens adversaires loyaux du terrain ! Et si Racz avait traîné dans le coin, cela pouvait tourner à l’affrontement car le Hongrois, comme le Manceau et le Tourangeau, s’ils ne s’étaient jamais fait de cadeau sur le terrain, cultivaient à un niveau élevé le respect de l’adversaire et la solidarité.

[cork]

Salut Isdro.
Je suis présent.
En 1984, match nul 73-73 entre Orthez et Challans.
Je ne savais pas que, par le passé, on pouvait faire match nul dans le basket.
Depuis quand cela n'est plus possible ?

[lsdro85]

LA REPONSE POUR LA FIN DU MATCH NUL EST SUR LE FORUM NATIONALE 1, POST DE CHALLANS