NF1 - Saison 2008 - 2009
Modérateur : Modérateurs LFB
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Pleyber Christ - Colomiers.
Opération commando pour Colomiers.
À l'heure du bilan, pendant que les dirigeants commenteront leurs tergiversations sur le choix des étrangères et de leur date d'arrivée, les Columérines vont repasser dans leurs têtes le film de toutes les rencontres perdues de peu ou après prolongations. Elles auraient pu leur permettre, si le résultat avait été inversé, d'assurer leur maintien sportivement au lieu de compter sur un éventuel repêchage, d'autant plus improbable car si Clermont, relégué de LFB, ne devrait pas repartir en NF1 la saison prochaine, il se murmure que Strasbourg et Nice auraient trouvé un financement leur permettant de vivre la saison prochaine malgré leur dépôt de bilan.
Colomiers a cependant tout intérêt à conclure victorieusement en Bretagne, au cas où…
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
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Pleyber-Christ - Colomiers
Sortir par la grande porte
Mélanie Venier sera au coeur d'une bataille que son équipe doit gagner.
C'est ce soir que le championnat 2008-2009 de Nationale 1 prend fin. Pour l'occasion, Pleyber-Christ accueille Colomiers qui se situe un point devant elle. Et pour...
www.letelegramme.com
Opération commando pour Colomiers.
À l'heure du bilan, pendant que les dirigeants commenteront leurs tergiversations sur le choix des étrangères et de leur date d'arrivée, les Columérines vont repasser dans leurs têtes le film de toutes les rencontres perdues de peu ou après prolongations. Elles auraient pu leur permettre, si le résultat avait été inversé, d'assurer leur maintien sportivement au lieu de compter sur un éventuel repêchage, d'autant plus improbable car si Clermont, relégué de LFB, ne devrait pas repartir en NF1 la saison prochaine, il se murmure que Strasbourg et Nice auraient trouvé un financement leur permettant de vivre la saison prochaine malgré leur dépôt de bilan.
Colomiers a cependant tout intérêt à conclure victorieusement en Bretagne, au cas où…
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Pleyber-Christ - Colomiers
Sortir par la grande porte
Mélanie Venier sera au coeur d'une bataille que son équipe doit gagner.
C'est ce soir que le championnat 2008-2009 de Nationale 1 prend fin. Pour l'occasion, Pleyber-Christ accueille Colomiers qui se situe un point devant elle. Et pour...
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Toulouse Métropole Basket - Voiron.
Plus qu'une marche pour le Toulouse MB
L'arrivée de Justine Agbatan mi-janvier a fait beaucoup de bien au TMB qui, depuis, n'a perdu que deux matchs en championnat.
L'objectif avoué par Valérie Garnier, l'entraîneur Toulousain, est sur le point d'être atteint : une participation au « final four », ce tournoi à quatre qui attribuera le titre de champion de France, mais aussi une deuxième place en Ligue féminine alors que la première est d'ores et déjà réservée à Limoges assuré de terminer premier à l'issue de la phase régulière.
Voiron, vainqueur 74-60 à l'aller, est en forme comme en atteste sa victoire à domicile il y a une semaine contre La Roche-sur-Yon qui occupait il y a peu de temps une des quatre premières places du classement.
Les Iséroises sont pratiquement assurées de leur maintien, mais restent sous la menace de Laveyron qui les coifferait sur le fil si elles perdaient ce soir et que les Drômoises créaient l'exploit à Armentières.
Plus mauvaise défense du championnat, Voiron est aussi et surtout la quatrième attaque. Ce qui oblige tous ses adversaires à se méfier. Avec six joueuses entre 15 et 8 points de moyenne (Pognon, Recoura, Da Silva, Elong Epée, Bourdin et Clemençon), le danger peut venir de partout. Sous le cercle, il faut aussi compter avec la taille de Lecoultre.
Pour le bouquet final de la saison, souhaitons que les mèches allumées par les Toulousaines ne soient pas mouillées. Si les filles évoluent à leur meilleur niveau, il n'y a aucune raison que le feu d'artifice soit manqué.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
Ce soir, à 20 heures, au petit palais des sports.
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Valérie Garnier : « Le pari n'était pas évident »
Le Toulouse MB aux portes du « final four ».
Valérie Garnier revient sur une saison mouvementée.
Demain soir (1), le Toulouse Métropole Basket peut se qualifier pour le « final four » (23 et 24 mai à Limoges) de la NF1 dont le vainqueur se verra proposer un ticket pour l'élite. Pour mener sa tâche à bien, le TMB (4e) devra battre Voiron (11e). Tour d'horizon avec Valérie Garnier, l'entraîneur des Toulousaines.
Valérie, l'objectif fixé au mois d'août est en passe d'être atteint.
Oui. Je ne m'attendais pas à vivre une saison aussi mouvementée. Des blessures importantes nous ont perturbées, entraînant une modification du visage de l'équipe. Anda (Jekabsone, « out » depuis le 25 octobre) n'a été remplacée que trois mois après (Ndlr : Justine Agbatan est arrivée mi-janvier). Anna Nedovic, Swanne Gauthier, Julie Minard et Aurélie Noirez ont également été sur la touche un moment. Nous avons disputé trois matchs avec Nadia (Peruch) et Manue (Hermouet) à l'intérieur (2). Manue a même joué pivot contre à l'aller contre La Roche. Alors, se retrouver en passe de se qualifier pour la finale à quatre est très positif.
N'est-il pas dangereux de trop évoquer ce « final four » avant le dernier match de la saison régulière ?
Quand on va gagner à Armentières, le deuxième, invaincu jusqu'alors dans sa salle, quand on va détrôner La Roche-sur-Yon de la quatrième place, on peut y penser. J'ai appelé mes joueuses pour les mettre en garde. Il faut se méfier de Voiron qui viendra pour assurer définitivement son maintien. Et, dans ce championnat, tout le monde peut battre tout le monde. Je sais que ce sera très difficile. Nous nous souvenons du match aller (perdu 74-60, le 20 décembre) où nous avons lâché dans le quatrième quart-temps avec Anna Nedovic victime d'une fracture d'une main. J'attends des filles revanchardes.
Vous revenez de loin ?
La victoire sur Charleville (Ndlr : 67-56 le 14 février) en reprenant le point-average est un tournant de la saison. Nous avons alors raccroché le bon wagon. La défaite contre Limoges (11 avril) nous a freinées. Nous nous sommes réunies avec les joueuses pour leur dire qu'il y avait quatre matches à gagner et que nous étions maîtres de notre destin. Nous en sommes à trois sur quatre. Il en reste un. Le pari n'était pas évident et c'est tout à l'honneur des joueuses d'avoir su trouver des ressources mentales, physiques et techniques pour être aujourd'hui près du but.
Y avez-vous toujours cru, même au cœur de l'hiver ?
Tant que mathématiquement cela était possible, oui. Même si j'ai traversé des moments de découragement, notamment lors de la trêve de Noël. Justine n'était pas encore là. Depuis son arrivée, nous n'avons perdu que deux matchs contre sept auparavant.
Comment trouvez-vous votre équipe à la veille de cette échéance capitale ?
La dernière ligne droite est souvent la plus difficile à négocier. Mais nous travaillons bien, nous voyons le bout du tunnel et je sais que les filles sont conscientes de l'enjeu. Je leur fais confiance.
Recueilli par J.-P. P. - www.ladepeche.fr
1. TMB-Voiron, demain, à 20 heures, au petit palais des sports.
2. Manue Hermouet est arrière ou ailière ; Nadia Peruch est une ailière qui peut se rapprocher du cercle.
Plus qu'une marche pour le Toulouse MB
L'arrivée de Justine Agbatan mi-janvier a fait beaucoup de bien au TMB qui, depuis, n'a perdu que deux matchs en championnat.
L'objectif avoué par Valérie Garnier, l'entraîneur Toulousain, est sur le point d'être atteint : une participation au « final four », ce tournoi à quatre qui attribuera le titre de champion de France, mais aussi une deuxième place en Ligue féminine alors que la première est d'ores et déjà réservée à Limoges assuré de terminer premier à l'issue de la phase régulière.
Voiron, vainqueur 74-60 à l'aller, est en forme comme en atteste sa victoire à domicile il y a une semaine contre La Roche-sur-Yon qui occupait il y a peu de temps une des quatre premières places du classement.
Les Iséroises sont pratiquement assurées de leur maintien, mais restent sous la menace de Laveyron qui les coifferait sur le fil si elles perdaient ce soir et que les Drômoises créaient l'exploit à Armentières.
Plus mauvaise défense du championnat, Voiron est aussi et surtout la quatrième attaque. Ce qui oblige tous ses adversaires à se méfier. Avec six joueuses entre 15 et 8 points de moyenne (Pognon, Recoura, Da Silva, Elong Epée, Bourdin et Clemençon), le danger peut venir de partout. Sous le cercle, il faut aussi compter avec la taille de Lecoultre.
Pour le bouquet final de la saison, souhaitons que les mèches allumées par les Toulousaines ne soient pas mouillées. Si les filles évoluent à leur meilleur niveau, il n'y a aucune raison que le feu d'artifice soit manqué.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
Ce soir, à 20 heures, au petit palais des sports.
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Valérie Garnier : « Le pari n'était pas évident »
Le Toulouse MB aux portes du « final four ».
Valérie Garnier revient sur une saison mouvementée.
Demain soir (1), le Toulouse Métropole Basket peut se qualifier pour le « final four » (23 et 24 mai à Limoges) de la NF1 dont le vainqueur se verra proposer un ticket pour l'élite. Pour mener sa tâche à bien, le TMB (4e) devra battre Voiron (11e). Tour d'horizon avec Valérie Garnier, l'entraîneur des Toulousaines.
Valérie, l'objectif fixé au mois d'août est en passe d'être atteint.
Oui. Je ne m'attendais pas à vivre une saison aussi mouvementée. Des blessures importantes nous ont perturbées, entraînant une modification du visage de l'équipe. Anda (Jekabsone, « out » depuis le 25 octobre) n'a été remplacée que trois mois après (Ndlr : Justine Agbatan est arrivée mi-janvier). Anna Nedovic, Swanne Gauthier, Julie Minard et Aurélie Noirez ont également été sur la touche un moment. Nous avons disputé trois matchs avec Nadia (Peruch) et Manue (Hermouet) à l'intérieur (2). Manue a même joué pivot contre à l'aller contre La Roche. Alors, se retrouver en passe de se qualifier pour la finale à quatre est très positif.
N'est-il pas dangereux de trop évoquer ce « final four » avant le dernier match de la saison régulière ?
Quand on va gagner à Armentières, le deuxième, invaincu jusqu'alors dans sa salle, quand on va détrôner La Roche-sur-Yon de la quatrième place, on peut y penser. J'ai appelé mes joueuses pour les mettre en garde. Il faut se méfier de Voiron qui viendra pour assurer définitivement son maintien. Et, dans ce championnat, tout le monde peut battre tout le monde. Je sais que ce sera très difficile. Nous nous souvenons du match aller (perdu 74-60, le 20 décembre) où nous avons lâché dans le quatrième quart-temps avec Anna Nedovic victime d'une fracture d'une main. J'attends des filles revanchardes.
Vous revenez de loin ?
La victoire sur Charleville (Ndlr : 67-56 le 14 février) en reprenant le point-average est un tournant de la saison. Nous avons alors raccroché le bon wagon. La défaite contre Limoges (11 avril) nous a freinées. Nous nous sommes réunies avec les joueuses pour leur dire qu'il y avait quatre matches à gagner et que nous étions maîtres de notre destin. Nous en sommes à trois sur quatre. Il en reste un. Le pari n'était pas évident et c'est tout à l'honneur des joueuses d'avoir su trouver des ressources mentales, physiques et techniques pour être aujourd'hui près du but.
Y avez-vous toujours cru, même au cœur de l'hiver ?
Tant que mathématiquement cela était possible, oui. Même si j'ai traversé des moments de découragement, notamment lors de la trêve de Noël. Justine n'était pas encore là. Depuis son arrivée, nous n'avons perdu que deux matchs contre sept auparavant.
Comment trouvez-vous votre équipe à la veille de cette échéance capitale ?
La dernière ligne droite est souvent la plus difficile à négocier. Mais nous travaillons bien, nous voyons le bout du tunnel et je sais que les filles sont conscientes de l'enjeu. Je leur fais confiance.
Recueilli par J.-P. P. - www.ladepeche.fr
1. TMB-Voiron, demain, à 20 heures, au petit palais des sports.
2. Manue Hermouet est arrière ou ailière ; Nadia Peruch est une ailière qui peut se rapprocher du cercle.
Modifié en dernier par la zone le lun. 11 mai 2009 9:42, modifié 2 fois.
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STRASBOURG ALSACE BC / ROCHE VENDEE BC
Le SABC pour l’honneur
Claire Vanhoutreve et le SABC : finir sur une note positive.
Auteurs d’une phase retour catastrophique, les Strasbourgeoises souhaitent boucler leur saison sur une bonne note à 20 h au Tivoli face à Roche Vendée, qui n’a plus rien à jouer non plus.
Toujours dans le coup pour une qualification au Final Four après une phase aller réussie – 11 victoires en 15 matches et une 2e place à Noël -, les filles du SABC se sont effondrées en 2009. Résultat des courses : un maigre bilan de trois succès lors des 14 rencontres suivantes avant cette ultime journée de NF1 face à Roche Vendée, 6e juste devant les Strasbourgeoises. « Le seul objectif est de terminer par une victoire », explique sereinement José Ruiz. « Ce match est important dans le sens où il est toujours mieux pour le moral de finir victorieux. D’un autre côté, il ne l’est pas, puisque ça ne changera rien à notre situation sportive. »
Le SABC aura pourtant à cœur de conclure correctement, devant son public, une saison ratée. D’autant qu’entre les blessures à répétition et l’annonce du dépôt du bilan, les filles de José Ruiz n’ont pas lâché le fil de la saison malgré l’enchaînement des défaites. « Comme à chaque fois, on va jouer à fond pour gagner. D’ailleurs, ma seule consolation, dans cette mauvaise passe, tient dans le fait que mes joueuses ont toujours eu un comportement exemplaire et n’ont jamais rien lâché. On n’a pas peur de Roche Vendée. En plus, les deux équipes n’ont plus rien à jouer et seront complètement libérées. Je pense qu’on va assister à un beau match de basket », assure l’entraîneur d’un SABC qui a quand même hâte que la saison se termine.
José Ruiz dresse un premier constat après l’échec d’une équipe à fort potentiel, qui visait l’accession à l’étage supérieur. « On a tenté un coup de poker en faisant la saison avec deux pivots seulement. Mais on a mal géré cette affaire, car ils ont été trop sollicités. Ce sont des erreurs à ne plus commettre dans le futur. »
Le technicien ne pouvait cependant pas anticiper le nombre impressionnant de blessures dont ont été victimes ses joueuses. « Je ne sais pas si c’est possible d’avoir autant de blessées sur une saison. Deux fractures de fatigue la même année, je ne crois pas que ce soit arrivé ailleurs. L’accumulation de ces pépins nous a fait très mal », souligne un Ruiz qui sera encore privé de Charline Servage et Johanna Ratzel ce soir, Eloïse Chapays ayant courageusement effectué son retour sur une jambe la semaine passée à Toulouse.
O.A. - www.alsapresse.com
Le SABC pour l’honneur
Claire Vanhoutreve et le SABC : finir sur une note positive.
Auteurs d’une phase retour catastrophique, les Strasbourgeoises souhaitent boucler leur saison sur une bonne note à 20 h au Tivoli face à Roche Vendée, qui n’a plus rien à jouer non plus.
Toujours dans le coup pour une qualification au Final Four après une phase aller réussie – 11 victoires en 15 matches et une 2e place à Noël -, les filles du SABC se sont effondrées en 2009. Résultat des courses : un maigre bilan de trois succès lors des 14 rencontres suivantes avant cette ultime journée de NF1 face à Roche Vendée, 6e juste devant les Strasbourgeoises. « Le seul objectif est de terminer par une victoire », explique sereinement José Ruiz. « Ce match est important dans le sens où il est toujours mieux pour le moral de finir victorieux. D’un autre côté, il ne l’est pas, puisque ça ne changera rien à notre situation sportive. »
Le SABC aura pourtant à cœur de conclure correctement, devant son public, une saison ratée. D’autant qu’entre les blessures à répétition et l’annonce du dépôt du bilan, les filles de José Ruiz n’ont pas lâché le fil de la saison malgré l’enchaînement des défaites. « Comme à chaque fois, on va jouer à fond pour gagner. D’ailleurs, ma seule consolation, dans cette mauvaise passe, tient dans le fait que mes joueuses ont toujours eu un comportement exemplaire et n’ont jamais rien lâché. On n’a pas peur de Roche Vendée. En plus, les deux équipes n’ont plus rien à jouer et seront complètement libérées. Je pense qu’on va assister à un beau match de basket », assure l’entraîneur d’un SABC qui a quand même hâte que la saison se termine.
José Ruiz dresse un premier constat après l’échec d’une équipe à fort potentiel, qui visait l’accession à l’étage supérieur. « On a tenté un coup de poker en faisant la saison avec deux pivots seulement. Mais on a mal géré cette affaire, car ils ont été trop sollicités. Ce sont des erreurs à ne plus commettre dans le futur. »
Le technicien ne pouvait cependant pas anticiper le nombre impressionnant de blessures dont ont été victimes ses joueuses. « Je ne sais pas si c’est possible d’avoir autant de blessées sur une saison. Deux fractures de fatigue la même année, je ne crois pas que ce soit arrivé ailleurs. L’accumulation de ces pépins nous a fait très mal », souligne un Ruiz qui sera encore privé de Charline Servage et Johanna Ratzel ce soir, Eloïse Chapays ayant courageusement effectué son retour sur une jambe la semaine passée à Toulouse.
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Modifié en dernier par la zone le sam. 09 mai 2009 9:39, modifié 1 fois.
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ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES / S.I. GRAFFENSTADEN
Yernaux : « On ne rêve pas ! »
Il faudrait un miracle pour que Charleville participe aux play-offs : une victoire contre Graffenstaden, ce qui est fort possible, conjuguée à une défaite de Toulouse, avec qui les filles du FCBA sont à égalité au classement, pour le moins improbable.
La saison du FCBA devrait donc connaître son épilogue ce soir.
Romuald Yernaux, dans quel état d'esprit abordez-vous ce dernier match face à la Sig ?
« Comme si notre saison s'arrêtait après la rencontre. Nous voulons finir sur une bonne note devant notre public. »
Et prier pour que Toulouse perde, dans sa salle, face à Voiron.
« On ne rêve pas ! La N1F, c'est du haut niveau où on ne peut pas se permettre de rêver. Sans faire injure aux Voironnaises, je ne vois pas les Toulousaines s'incliner contre elles, surtout dans leur salle. Même si, dans le sport, tout est possible. Nous allons donc seulement nous concentrer pour battre Strasbourg. »
« L'équipe a manqué de personnalité »
En cas d'échec, il y aura forcément des regrets ?
« Pour être en play-offs, il ne faut pas être dans les huit premières équipes mais figurer dans les quatre. Nous avons commis trop d'erreurs au cours de la saison. Peut-on avoir des regrets au niveau des résultats avec l'équipe que nous avions ou est-elle tout simplement à sa place ?
Si elle a été capable de développer du bon basket, l'équipe a manqué de personnalité, d'identité. Surtout à l'extérieur où nous n'avons pas su maintenir le niveau de jeu déployé à domicile. »
Malgré tout, vous aurez échoué sur le fil…
« Un club de haut niveau passe par des hauts et des bas. Il ne peut pas être tout le temps dans l'objectif minimum. Nous aurions très bien pu terminer 4e et perdre à Limoges, le résultat final aurait été le même. Nous devons apprendre à gérer ce genre de situation.
Nous ne sommes pas non plus à la ramasse. Pour une fois, nous n'avons pas réussi à atteindre notre objectif. Nous sommes cependant dans la continuité. Nous avons quand même des acquis par rapport aux saisons passées. Il va falloir tirer les enseignements rapidement pour repartir de plus belle. »
Recueilli par Sylvain POHU - www.lunion.presse.fr
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ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES / S.I. GRAFFENSTADEN
SIG En pensant au Final Four
En clôture de NF1, les Illkirchoises se rendent à 20 h à Charleville pour défendre leur 2e place et préparer les play-offs des 23 et 24 mai à Limoges.
Qui l’eût dit en début de saison ? Charleville-Mézières semblait alors un candidat naturel au Final Four de NF1 et la SIG, promue, un simple concurrent au maintien. Huit mois plus tard, alors que le rideau tombera ce soir, le choc entre les deux clubs, programmé à 20 h dans les Ardennes, ne recèle pas les données attendues.
Une SIG exemplaire – à tous points de vue — a assuré sa qualification pour le Final Four des 23 et 24 mai à Limoges. Elle y rencontrera Armentières en demi-finales. Seul ultime enjeu pour elle à Charleville : défendre une 2e place que les Armentiéroises pourraient lui chiper en dominant dans le même temps Laveyron, contraint, lui, de l’emporter pour garder une chance de se sauver.
En face, les Carolos, 5es, et leur phalange d’ex-Alsaciennes (Floriane Herrscher, Carine Contessi, Céline Fromholz et Amel Bouderra) sont en ballottage défavorable. Une victoire leur est indispensable, mais pas suffisante. Car si Toulouse, 4e, écarte à domicile Voiron (à la lutte avec Laveyron pour le maintien), il validera son billet pour Limoges. Aux dépens d’une ASPTT Charleville qui visait pourtant la montée.
Les Ardennaises n’ont donc plus leur destin en main. Au contraire d’une SIG désormais mue par un nouvel objectif. « Le titre de champion », annonce l’entraîneur Philippe Breitenbucher. « Pour nous, c’est une belle récompense de pouvoir en avoir l’ambition après cette saison qui, quoi qu’il arrive, restera belle. Ce qui m’importe à Charleville, c’est de réussir un grand match, pour bien préparer les play-offs. Face à une grosse équipe venue gagner chez nous à l’aller (73-62), mais qui a foiré un paquet de déplacements gérables – ce qui explique sa situation – ce sera difficile. »
D’autant qu’aux absences longue durée de Caroline Nestor (opérée du ménisque voici 15 jours et out jusqu’à la fin de saison) et Jessica de Amorim (suspicion de fracture de fatigue au pied) s’ajoute celle d’Allison Vernerey (opérée mercredi d’un nez cassé il y a une semaine contre Colomiers). En revanche, Marie-Noémie Privet, sur le carreau depuis près de trois mois pour une fracture de la main droite, revient. « Nous allons jouer sans pression, dans une configuration différente et une salle blindée face à une équipe obligée de gagner. C’est l’idéal pour se lâcher », a martelé le coach à ses joueuses cette semaine.
S.G. - www.alsapresse.com
Yernaux : « On ne rêve pas ! »
Il faudrait un miracle pour que Charleville participe aux play-offs : une victoire contre Graffenstaden, ce qui est fort possible, conjuguée à une défaite de Toulouse, avec qui les filles du FCBA sont à égalité au classement, pour le moins improbable.
La saison du FCBA devrait donc connaître son épilogue ce soir.
Romuald Yernaux, dans quel état d'esprit abordez-vous ce dernier match face à la Sig ?
« Comme si notre saison s'arrêtait après la rencontre. Nous voulons finir sur une bonne note devant notre public. »
Et prier pour que Toulouse perde, dans sa salle, face à Voiron.
« On ne rêve pas ! La N1F, c'est du haut niveau où on ne peut pas se permettre de rêver. Sans faire injure aux Voironnaises, je ne vois pas les Toulousaines s'incliner contre elles, surtout dans leur salle. Même si, dans le sport, tout est possible. Nous allons donc seulement nous concentrer pour battre Strasbourg. »
« L'équipe a manqué de personnalité »
En cas d'échec, il y aura forcément des regrets ?
« Pour être en play-offs, il ne faut pas être dans les huit premières équipes mais figurer dans les quatre. Nous avons commis trop d'erreurs au cours de la saison. Peut-on avoir des regrets au niveau des résultats avec l'équipe que nous avions ou est-elle tout simplement à sa place ?
Si elle a été capable de développer du bon basket, l'équipe a manqué de personnalité, d'identité. Surtout à l'extérieur où nous n'avons pas su maintenir le niveau de jeu déployé à domicile. »
Malgré tout, vous aurez échoué sur le fil…
« Un club de haut niveau passe par des hauts et des bas. Il ne peut pas être tout le temps dans l'objectif minimum. Nous aurions très bien pu terminer 4e et perdre à Limoges, le résultat final aurait été le même. Nous devons apprendre à gérer ce genre de situation.
Nous ne sommes pas non plus à la ramasse. Pour une fois, nous n'avons pas réussi à atteindre notre objectif. Nous sommes cependant dans la continuité. Nous avons quand même des acquis par rapport aux saisons passées. Il va falloir tirer les enseignements rapidement pour repartir de plus belle. »
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SIG En pensant au Final Four
En clôture de NF1, les Illkirchoises se rendent à 20 h à Charleville pour défendre leur 2e place et préparer les play-offs des 23 et 24 mai à Limoges.
Qui l’eût dit en début de saison ? Charleville-Mézières semblait alors un candidat naturel au Final Four de NF1 et la SIG, promue, un simple concurrent au maintien. Huit mois plus tard, alors que le rideau tombera ce soir, le choc entre les deux clubs, programmé à 20 h dans les Ardennes, ne recèle pas les données attendues.
Une SIG exemplaire – à tous points de vue — a assuré sa qualification pour le Final Four des 23 et 24 mai à Limoges. Elle y rencontrera Armentières en demi-finales. Seul ultime enjeu pour elle à Charleville : défendre une 2e place que les Armentiéroises pourraient lui chiper en dominant dans le même temps Laveyron, contraint, lui, de l’emporter pour garder une chance de se sauver.
En face, les Carolos, 5es, et leur phalange d’ex-Alsaciennes (Floriane Herrscher, Carine Contessi, Céline Fromholz et Amel Bouderra) sont en ballottage défavorable. Une victoire leur est indispensable, mais pas suffisante. Car si Toulouse, 4e, écarte à domicile Voiron (à la lutte avec Laveyron pour le maintien), il validera son billet pour Limoges. Aux dépens d’une ASPTT Charleville qui visait pourtant la montée.
Les Ardennaises n’ont donc plus leur destin en main. Au contraire d’une SIG désormais mue par un nouvel objectif. « Le titre de champion », annonce l’entraîneur Philippe Breitenbucher. « Pour nous, c’est une belle récompense de pouvoir en avoir l’ambition après cette saison qui, quoi qu’il arrive, restera belle. Ce qui m’importe à Charleville, c’est de réussir un grand match, pour bien préparer les play-offs. Face à une grosse équipe venue gagner chez nous à l’aller (73-62), mais qui a foiré un paquet de déplacements gérables – ce qui explique sa situation – ce sera difficile. »
D’autant qu’aux absences longue durée de Caroline Nestor (opérée du ménisque voici 15 jours et out jusqu’à la fin de saison) et Jessica de Amorim (suspicion de fracture de fatigue au pied) s’ajoute celle d’Allison Vernerey (opérée mercredi d’un nez cassé il y a une semaine contre Colomiers). En revanche, Marie-Noémie Privet, sur le carreau depuis près de trois mois pour une fracture de la main droite, revient. « Nous allons jouer sans pression, dans une configuration différente et une salle blindée face à une équipe obligée de gagner. C’est l’idéal pour se lâcher », a martelé le coach à ses joueuses cette semaine.
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- Enregistré le : jeu. 02 févr. 2006 15:10
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- Messages : 409
- Enregistré le : lun. 16 oct. 2006 19:00
Entièrement d'accord avec JBL.
La Sig aussi à eu son lot de blessées et n'a joué qu'avec 2intérieures de métier suite à la blessure de Nestor...
Bravo à elles avec une équipe à 70% alsacienne, issue de N2 comme leurs recrues (sauf De Amorim) et sans étrangère, elles ont fait une saison exemplaire avec l'un des plus petits budgets de N1.
Félicitations aux joueuses, au club et au coach, fidèle depuis +de 10ans.
Comme quoi avec un coach passionné et de l'envie elles ont pu rivaliser face aux équipes de "stars" ou faite de "dollars"... qui c'est çà va peut-être remettre en question quelques clubs...
C'est l'etat d'esprit, l'envie, la solidarité et l'entente d'un groupe qui fait une EQUIPE ! ! !
Et rien que pour çà j'espère qu'elles seront CHAMPIONNES de FRANCE ! ! !
La Sig aussi à eu son lot de blessées et n'a joué qu'avec 2intérieures de métier suite à la blessure de Nestor...
Bravo à elles avec une équipe à 70% alsacienne, issue de N2 comme leurs recrues (sauf De Amorim) et sans étrangère, elles ont fait une saison exemplaire avec l'un des plus petits budgets de N1.
Félicitations aux joueuses, au club et au coach, fidèle depuis +de 10ans.
Comme quoi avec un coach passionné et de l'envie elles ont pu rivaliser face aux équipes de "stars" ou faite de "dollars"... qui c'est çà va peut-être remettre en question quelques clubs...
C'est l'etat d'esprit, l'envie, la solidarité et l'entente d'un groupe qui fait une EQUIPE ! ! !
Et rien que pour çà j'espère qu'elles seront CHAMPIONNES de FRANCE ! ! !
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- Hall Of Famer
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30ème journée
Les résultats des rencontres du 09/05/2009
ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES - S.I. GRAFFENSTADEN: 90 - 62
PLEYBER CHRIST BASKET CLUB - U.S. COLOMIERS BASKET: 91 - 74
NICE CAVIGAL OLYMPIC - DUNKERQUE MALO BASKET CLUB: 83 - 64
RENNES AVENIR - CENTRE FEDERAL BB: 78 - 58
CLUB BASKET D'IFS - LIMOGES ABC EN LIMOUSIN: 51 - 60
ARMENTIERES SO - US LAVEYRON: 90 - 68
TOULOUSE METROPOLE BASKET - ETOILE DE VOIRON FEMININ: 81 - 41
STRASBOURG ALSACE BC - ROCHE VENDEE BC: 77 - 83
ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES - S.I. GRAFFENSTADEN: 90 - 62
PLEYBER CHRIST BASKET CLUB - U.S. COLOMIERS BASKET: 91 - 74
NICE CAVIGAL OLYMPIC - DUNKERQUE MALO BASKET CLUB: 83 - 64
RENNES AVENIR - CENTRE FEDERAL BB: 78 - 58
CLUB BASKET D'IFS - LIMOGES ABC EN LIMOUSIN: 51 - 60
ARMENTIERES SO - US LAVEYRON: 90 - 68
TOULOUSE METROPOLE BASKET - ETOILE DE VOIRON FEMININ: 81 - 41
STRASBOURG ALSACE BC - ROCHE VENDEE BC: 77 - 83
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ARMENTIERES SO - US LAVEYRON: 90 - 68
ARMENTIERES: Maintenant, elles peuvent se concentrer sur le Final Four !
Après une première période difficile, les Armentiéroises sont parvenues à maîtriser Laveyron.
Pour les Armentiéroises, il n'y avait pas vraiment d'enjeu sur cette rencontre. Assurées depuis quelques semaines de participer aux play-offs, elles avaient donc pour seul et unique objectif d'offrir une dernière victoire à leur public. Côté laveyronnais, par contre, c'était le match de la dernière chance.
C'est désormais devenu une tradition : à chaque dernière rencontre à domicile, les Armentiéroises se présentent sur le parquet coiffées de couettes et équipées de grandes chaussettes. Hier soir, elles n'ont pas failli à la règle pour un dernier rendez-vous chargé, pour certaines, d'émotions.
L'affiche ne promettait pas un grand match et ceux qui ont pu assister à la rencontre contre Limoges, il y a quinze jours, le confirmeront : Armentières n'a pas eu à forcer son talent pour venir à bout d'une équipe laveyronnaise certes courageuse mais techniquement et tactiquement limitée. Pourtant, après la première période, les SOA n'avaient toujours pas fait le break. Il faut dire qu'en face, Laveyron, avec son jeu rude, empêchait les Armentiéroises de dérouler le leur. Fort heureusement, les Drômoises étaient particulièrement maladroites et, hormis Forel et Aïssani, ne faisaient que rarement mouche. Et comme, avec trois fautes après seulement 17 minutes de jeu, Forel rejoignait le banc, le compteur points laveyronnais commença à connaître des ratés.
Après la pause, les filles de Stéphane Lalart passaient la vitesse supérieure, retrouvant, à l'approche des paniers, une certaine adresse. En deux petites minutes en milieu de deuxième quart, elles infligeaient un sévère 15-0 à Laveyron (46-45 puis 61-45). Le break était fait et les « Noires et Blanches » pouvaient alors commencer la fête. En lançant sur le parquet la jeune Amélie Demoen que l'on voyait pour la deuxième fois cette saison. En encourageant les quelque 400 spectateurs présents à se lever pour les dernières minutes. Et enfin, en leur offrant une dernière victoire couronnant une belle saison.
Elles peuvent encore la rendre exceptionnelle si, dans quinze jours, elles parviennent à briller au Final Four. •
FLORENCE PIAZZETA - www.armentieres.maville.com - Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord
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ARMENTIÈRES - LAVEYRON: 90-68
Finish facile pour Armentières
C. Lalart à la mène et K. Pilyashenko ont passé une soirée tranquille.
(22-21, 22-17, 27-13, 19-17)
ARMENTIÈRES • Coumba 13, Bremont 23, Quicque 8, Nemmouchi 2, Demets 8, Pilyashenko 16, Catrix 10, Merlot 8, Demoen 2.
LAVEYRON • Ayi 2, Forel 14, Joud 6, Carmona 11, Candelier 12, Gassama 15, Aissani 8.
C'était le dernier match de la saison. Pour certaines, c'était même le dernier match sous les couleurs armentiéroises, voire le dernier match tout court. D'où une certaine émotion et une certaine pression : celle de finir en beauté une saison correcte. « J'ai essayé de ne pas trop y penser pour ne pas tomber dans le "mélo" », confiait Rachel Coumba qui mettra, en fin de saison, un terme à sa carrière. Avant, il reste à l'intérieure et à ses coéquipières un « Final Four » à disputer avec, à la clé, une possible montée. Préparer au mieux ce rendez-vous était d'ailleurs l'un des objectifs de la rencontre de samedi soir. Sur un plan purement comptable, les SOA n'avaient rien à espérer de ce match qui les opposait à Laveyron, 12e et premier relégable.
Les débats démarraient de manière poussive. Les Armentiéroises, maladroites, étaient gênées par le jeu agressif de Laveyron. Il fallut attendre le milieu du troisième quart pour voir les Armentiéroises faire le break. Quicque, Merlot puis Bremont y allèrent de leurs trois points, relayées par Coumba, pour infliger un 15-0 en deux petites minutes et virer avec 20 points d'avance à l'entame des dix dernières minutes.
Courageuses, les Laveyronnaises tentèrent de limiter les dégâts mais elles payaient leur agressivité. Avec quatre fautes, Forel et Carmona avaient dû rejoindre le banc, laissant Gassama trop seule pour espérer revenir. Armentières s'est rassuré, chipant au passage la 2e place à Graffenstaden, l'adversaire désigné de la demi-finale du deuxième « Final Four » de l'histoire du club. •
FLORENCE PIAZZETA - www.lavoixdessports.com
ARMENTIERES: Maintenant, elles peuvent se concentrer sur le Final Four !
Après une première période difficile, les Armentiéroises sont parvenues à maîtriser Laveyron.
Pour les Armentiéroises, il n'y avait pas vraiment d'enjeu sur cette rencontre. Assurées depuis quelques semaines de participer aux play-offs, elles avaient donc pour seul et unique objectif d'offrir une dernière victoire à leur public. Côté laveyronnais, par contre, c'était le match de la dernière chance.
C'est désormais devenu une tradition : à chaque dernière rencontre à domicile, les Armentiéroises se présentent sur le parquet coiffées de couettes et équipées de grandes chaussettes. Hier soir, elles n'ont pas failli à la règle pour un dernier rendez-vous chargé, pour certaines, d'émotions.
L'affiche ne promettait pas un grand match et ceux qui ont pu assister à la rencontre contre Limoges, il y a quinze jours, le confirmeront : Armentières n'a pas eu à forcer son talent pour venir à bout d'une équipe laveyronnaise certes courageuse mais techniquement et tactiquement limitée. Pourtant, après la première période, les SOA n'avaient toujours pas fait le break. Il faut dire qu'en face, Laveyron, avec son jeu rude, empêchait les Armentiéroises de dérouler le leur. Fort heureusement, les Drômoises étaient particulièrement maladroites et, hormis Forel et Aïssani, ne faisaient que rarement mouche. Et comme, avec trois fautes après seulement 17 minutes de jeu, Forel rejoignait le banc, le compteur points laveyronnais commença à connaître des ratés.
Après la pause, les filles de Stéphane Lalart passaient la vitesse supérieure, retrouvant, à l'approche des paniers, une certaine adresse. En deux petites minutes en milieu de deuxième quart, elles infligeaient un sévère 15-0 à Laveyron (46-45 puis 61-45). Le break était fait et les « Noires et Blanches » pouvaient alors commencer la fête. En lançant sur le parquet la jeune Amélie Demoen que l'on voyait pour la deuxième fois cette saison. En encourageant les quelque 400 spectateurs présents à se lever pour les dernières minutes. Et enfin, en leur offrant une dernière victoire couronnant une belle saison.
Elles peuvent encore la rendre exceptionnelle si, dans quinze jours, elles parviennent à briller au Final Four. •
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Finish facile pour Armentières
C. Lalart à la mène et K. Pilyashenko ont passé une soirée tranquille.
(22-21, 22-17, 27-13, 19-17)
ARMENTIÈRES • Coumba 13, Bremont 23, Quicque 8, Nemmouchi 2, Demets 8, Pilyashenko 16, Catrix 10, Merlot 8, Demoen 2.
LAVEYRON • Ayi 2, Forel 14, Joud 6, Carmona 11, Candelier 12, Gassama 15, Aissani 8.
C'était le dernier match de la saison. Pour certaines, c'était même le dernier match sous les couleurs armentiéroises, voire le dernier match tout court. D'où une certaine émotion et une certaine pression : celle de finir en beauté une saison correcte. « J'ai essayé de ne pas trop y penser pour ne pas tomber dans le "mélo" », confiait Rachel Coumba qui mettra, en fin de saison, un terme à sa carrière. Avant, il reste à l'intérieure et à ses coéquipières un « Final Four » à disputer avec, à la clé, une possible montée. Préparer au mieux ce rendez-vous était d'ailleurs l'un des objectifs de la rencontre de samedi soir. Sur un plan purement comptable, les SOA n'avaient rien à espérer de ce match qui les opposait à Laveyron, 12e et premier relégable.
Les débats démarraient de manière poussive. Les Armentiéroises, maladroites, étaient gênées par le jeu agressif de Laveyron. Il fallut attendre le milieu du troisième quart pour voir les Armentiéroises faire le break. Quicque, Merlot puis Bremont y allèrent de leurs trois points, relayées par Coumba, pour infliger un 15-0 en deux petites minutes et virer avec 20 points d'avance à l'entame des dix dernières minutes.
Courageuses, les Laveyronnaises tentèrent de limiter les dégâts mais elles payaient leur agressivité. Avec quatre fautes, Forel et Carmona avaient dû rejoindre le banc, laissant Gassama trop seule pour espérer revenir. Armentières s'est rassuré, chipant au passage la 2e place à Graffenstaden, l'adversaire désigné de la demi-finale du deuxième « Final Four » de l'histoire du club. •
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Modifié en dernier par la zone le mar. 12 mai 2009 10:38, modifié 1 fois.
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AVENIR DE RENNES - CENTRE FÉDÉRAL : 78-58
(20-5, 14-15, 28-23, 16-15)
Arbitres : M. Deterville et Melois.
Rennes : Gorjeu 5, Assilaméhou 19, Kévorkian 4, Leclair 0, Médénou 0, Montout 14, Minté 12, Morgan 20, Lokoka 4.
Centre Fédéral : Cornelie 16, Strunc 10, Mercier 7, Bouzenna 6, Nayo 6, Stievenard 5, Basque 4, Z. Diallo 4, Lemonnier 0, M. Morel 0.
Morgan et l'Avenir se sont imposées sans forcer face au Centre Fédéral.
Les locales prenaient le meilleur d'entrée de jeu (14-5, 7').
Les Rennaises poursuivaient sur le même tempo et faisaient le trou avant l'entame de la deuxième période. Elles ne baissaient pas le rythme et accentuaient leur avance en débordant des visiteuses trop statiques (32-11, 17'). Cornelie enchaînait alors une magnifique série à trois points qui permettait aux siennes de réduire l'écart en infligeant un 9-0 à des Rennaises démobilisées (32-17, 18'). Les locales repartaient sur de bonnes intentions après la pause. Certes le Centre Fédéral trouvait des failles dans la défense rennaise mais les partenaires de Minte maîtrisaient nettement les débats (61-38, 29'). Les visiteuses ne lâchaient pourtant pas le morceau (64-45, 33').
Les Rennaises se relançaient en fin de match et décrochaient au final une victoire assurée depuis longtemps déjà. La coach Frédérique Prud'homme se montrait au buzzer « satisfaite de cette victoire et plus généralement des 13 victoires décrochées cette saison. Avec un groupe renouvelé aux 2/3 cette année on ne s'en sort pas si mal que ça. Le défi était difficile à relever mais je pense que maintenant c'est surtout l'année prochaine qu'il faudra poser des jalons relativement ambitieux parce que ce groupe sera finalement assez peu renouvelé. Il y a eu de très bonnes choses aujourd'hui comme il y a eu des moments d'errement et d'oubli mais je suis fière de ce qu'on fait les filles. »
www.rennes.maville.com
Ouest-France
(20-5, 14-15, 28-23, 16-15)
Arbitres : M. Deterville et Melois.
Rennes : Gorjeu 5, Assilaméhou 19, Kévorkian 4, Leclair 0, Médénou 0, Montout 14, Minté 12, Morgan 20, Lokoka 4.
Centre Fédéral : Cornelie 16, Strunc 10, Mercier 7, Bouzenna 6, Nayo 6, Stievenard 5, Basque 4, Z. Diallo 4, Lemonnier 0, M. Morel 0.
Morgan et l'Avenir se sont imposées sans forcer face au Centre Fédéral.
Les locales prenaient le meilleur d'entrée de jeu (14-5, 7').
Les Rennaises poursuivaient sur le même tempo et faisaient le trou avant l'entame de la deuxième période. Elles ne baissaient pas le rythme et accentuaient leur avance en débordant des visiteuses trop statiques (32-11, 17'). Cornelie enchaînait alors une magnifique série à trois points qui permettait aux siennes de réduire l'écart en infligeant un 9-0 à des Rennaises démobilisées (32-17, 18'). Les locales repartaient sur de bonnes intentions après la pause. Certes le Centre Fédéral trouvait des failles dans la défense rennaise mais les partenaires de Minte maîtrisaient nettement les débats (61-38, 29'). Les visiteuses ne lâchaient pourtant pas le morceau (64-45, 33').
Les Rennaises se relançaient en fin de match et décrochaient au final une victoire assurée depuis longtemps déjà. La coach Frédérique Prud'homme se montrait au buzzer « satisfaite de cette victoire et plus généralement des 13 victoires décrochées cette saison. Avec un groupe renouvelé aux 2/3 cette année on ne s'en sort pas si mal que ça. Le défi était difficile à relever mais je pense que maintenant c'est surtout l'année prochaine qu'il faudra poser des jalons relativement ambitieux parce que ce groupe sera finalement assez peu renouvelé. Il y a eu de très bonnes choses aujourd'hui comme il y a eu des moments d'errement et d'oubli mais je suis fière de ce qu'on fait les filles. »
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STRASBOURG - LA ROCHE VBC : 77-83
(25-19, 17-17, 18-20, 17-27)
STRASBOURG : Cayot 21, Servage 10, Diawara 22, M Boma 14, Frauli, Washington 5, Traoré 2, Chapays 3, Vanhoutreve, Buchet.
LA ROCHE VBC : Vignola, Galand 12, S.Grelier 6, Balat 14, Demortier 22, Guillot 4, Fouquez 10, P.Grelier, Libicova 13.
Pour cette clôture à l'extérieur et après deux rencontres pour le moins difficiles, les Yonnaises se sont réconciliées avec elles-mêmes et à l'occasion avec leur entraîneur. Malgré la défaite tout est bien qui finit bien. Les choses débutaient à l'endroit pour les Vendéennes qui très vite se mettaient à hauteur de leurs adversaires.
L'inquiétude de Mathieu Chauvet aurait pu survenir en début de second quart mais l'ensemble yonnais trouvait à mi-distance (Grelier, Balat) les moyens de revenir immédiatement dans le match (31-21, 12' ; 32-31, 15'). La solution passait sans doute par une limitation de l'expression de Cayot et Diawara tout en continuant de jouer collectif et au même rythme que les Alsaciennes. Avec la reprise, les Vendéennes continuaient de se battre tant sous leur panneau que sous l'autre où Demortier montrait la voie à suivre. Malheureusement, Cayot et Diawara continuaient également d'officier efficacement désormais relayées par M Boma.
À l'entrée de l'ultime séquence (60-54), l'indécision était totale et la parité à nouveau quasiment installée dans le troisième quart-temps (18-20 et 17-17 au précédent). Le duel se poursuivait sans relâche. Les Vendéennes poussaient les Strasbourgeoises à s'employer et à puiser dans leurs réserves pour vaincre. Mais piquées au vif ces derniers temps, les Yonnaises inversaient la tendance dans les ultimes secondes clôturant leur saison comme elles l'avaient débuté : avec force et conviction.
www.larochesuryon.maville.com
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(25-19, 17-17, 18-20, 17-27)
STRASBOURG : Cayot 21, Servage 10, Diawara 22, M Boma 14, Frauli, Washington 5, Traoré 2, Chapays 3, Vanhoutreve, Buchet.
LA ROCHE VBC : Vignola, Galand 12, S.Grelier 6, Balat 14, Demortier 22, Guillot 4, Fouquez 10, P.Grelier, Libicova 13.
Pour cette clôture à l'extérieur et après deux rencontres pour le moins difficiles, les Yonnaises se sont réconciliées avec elles-mêmes et à l'occasion avec leur entraîneur. Malgré la défaite tout est bien qui finit bien. Les choses débutaient à l'endroit pour les Vendéennes qui très vite se mettaient à hauteur de leurs adversaires.
L'inquiétude de Mathieu Chauvet aurait pu survenir en début de second quart mais l'ensemble yonnais trouvait à mi-distance (Grelier, Balat) les moyens de revenir immédiatement dans le match (31-21, 12' ; 32-31, 15'). La solution passait sans doute par une limitation de l'expression de Cayot et Diawara tout en continuant de jouer collectif et au même rythme que les Alsaciennes. Avec la reprise, les Vendéennes continuaient de se battre tant sous leur panneau que sous l'autre où Demortier montrait la voie à suivre. Malheureusement, Cayot et Diawara continuaient également d'officier efficacement désormais relayées par M Boma.
À l'entrée de l'ultime séquence (60-54), l'indécision était totale et la parité à nouveau quasiment installée dans le troisième quart-temps (18-20 et 17-17 au précédent). Le duel se poursuivait sans relâche. Les Vendéennes poussaient les Strasbourgeoises à s'employer et à puiser dans leurs réserves pour vaincre. Mais piquées au vif ces derniers temps, les Yonnaises inversaient la tendance dans les ultimes secondes clôturant leur saison comme elles l'avaient débuté : avec force et conviction.
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Toulouse 81 - Voiron 41
Comme un ouragan qui passait par là
(26-9, 18-14, 21-10, 16-8 ). MT : 44-23.
Arbitres : MM. Etienne Fourquet et Benoit Chalus.
1000 spectateurs environ
TOULOUSE MB: Hermouet 16, Nedovic 14, Gauthier 14, Péruch 9, Lacrabe 6 puis Lebouc 6, Noirez 6, Tavares 5, Agbatan 4 et Minard 1.
26 tirs réussis sur 51 dont 6 sur 11 à 3 points. 23 sur 31 aux lancers francs. 31 rebonds (Agbatan et Nedovic 6). 23 passes décisives (Lacrabe 5). 22 balles perdues. 22 interceptions. 9 fautes.
VOIRON : Da Silva 10, Bourdin 7, Elong Epée 6, Clemençon 6, Pognon 4 puis Recoura 6, Vintejoux 2, Lecoultre et Ruibet.
18 tirs réussis sur 57 dont 2 sur 13 à 3 points. 3 sur 4 aux lancers francs. 28 rebonds (Da Silva 7). 13 passes décisives. 29 balles perdues. 14 interceptions. 21 fautes.
Le Toulouse MB atomise Voiron (81-41) et se qualifie pour le « final four » des 23 et 24 mai, à Limoges, son adversaire en demi-finale.
Amandine Lacrabe, Emmanuelle Hermouet, Anaïs Tavarez, Nadia Peruch, Anna Nedovic, Swanne Gauthier... Le « final four » vaut bien une chenille.
Swanne Gauthier ouvre le score en infiltration, Anna Nedovic enfile un trois points et les locales mènent très vite 5-0. Puis la défense toulousaine a du mal à enrayer les velléités des joueuses de la troisième attaque du championnat. Voiron égalise à 7 partout et reste dans l'allure jusqu'au second panier de Da Silva à 11-9.
À partir de là le TMB passe la vitesse supérieure. Bonne pression défensive, excellent jeu de passes en attaque, adresse, y compris à trois points, Toulouse s'envole : 22-9 puis 26-9 à l'issue du premier quart-temps.
Valérie Garnier peut se permettre alors de faire tourner son effectif au point d'aligner sur le terrain le « cinq » sur le banc au départ.
Ce n'est pas pour autant que Voiron peut en profiter pour se refaire une santé. Bourdin et Elong Epée trouvent bien la distance à trois points, Clemençon score sous le cercle. Mais Lebouc inscrit six points en cinq minutes et Noirez et Péruch compensent les paniers de Vintejoux et Pognon. À la pause, sans forcer, le TMB est largement en tête : 44-23.
À la reprise Voiron semble revenu avec de meilleures intentions. Recoura et Bourdin répondent à Nedovic et Hermouet. Un temps mort recadre les esprits. Toulouse, qui provoque de nombreuses fautes et s'offre ainsi des lancers francs, reprend sa marche en avant : 11 sur 12 aux lancers en dix minutes.
L'avance des locales prend des allures de grand écart : 53-29 quand Pognon, fort bien muselée par la défense locale, commet sa quatrième faute à la 27e minute. Puis 61-29.
À tour de rôle les joueuses du TMB se mettent en valeur. En toute fin de quatrième quart-temps (65-33), c'est Tavares qui est à conclusion d'une belle combinaison offensive. Et Agbaban règne en maître sur la défense des locales. Lacrabe distribue des passes caviars à ses équipières et Gauthier met le feu au début de la dernière période en inscrivant sept points consécutifs et se jouant avec facilité d'une défense Iséroise médusée.
C'est Minard qui inscrit le point qui donne quarante longueurs d'avance : 79-39. L'écart sera conservé, Noirez et Da Silva concluant la marque de leurs équipes : 81-41. Le TMB ira au « final four ».
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
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Départ pour Limoges, ticket numéro quatre
Swanne Gauthier a mis le feu.
C'est fait. Le Toulouse Métropole Basket disputera le « final four ».
Un public, en partie debout durant les trente dernières secondes, des joueuses esquissant quelques pas de danse, une chenille improvisée en guise de tour d'honneur, mais, finalement, une joie contenue de la part de filles qui savent qu'il y a encore quelque chose de géant à aller chercher, dans quinze jours, à Limoges : la place pour l'élite offerte au champion de France.
Alors, même si l'objectif fixé au mois d'août par l'entraîneur, Valérie Garnier, est atteint au terme d'une saison mouvementée, ses élèves ne s'enflammaient pas à l'image de leur capitaine Emmanuelle Hermouet. Celle-ci savourait tout de même : « C'est déjà un aboutissement après avoir connu pas mal de péripéties. Si le groupe, le staff et les dirigeants n'avaient pas été aussi solides, on se serait cassé la figure. Je suis contente pour l'ensemble du club et des gens formidables qui se sont investis. Et cela fera taire nos détracteurs. Ils se reconnaîtront. »
« c'est énorme »
Aurélie Noirez a fait partie du contingent des blessées du TMB cet hiver. Touchée au genou gauche (rupture partielle d'un ligament latéral) fin novembre, elle n'est revenue que deux mois plus tard : « Je n'ai pas eu une saison toute rose, j'ai galéré, mais, c'est toujours la même chose : le travail finit par payer. On se rend compte qu'il ne faut jamais baisser les bras. »
Et les filles du TMB ne les ont jamais baissés. « Quand je vois où nous étions le 10 janvier (7e), il fallait le faire, commentait Valérie Garnier. Après la défaite face à Limoges, nous devions réussir un quatre sur quatre, c'est fait. Ce soir, nous avons tenu l'une des meilleures attaques à 41 points et nous en avons inscrit 81 avec la participation positive de toutes les joueuses à ce que nous pouvons qualifier de fête. Gagner de 40 points un match avec autant d'enjeu, c'est énorme. Maintenant, nous allons essayer de nous régénérer avant d'attaquer cette finale à quatre. »
Le TMB l'abordera avec le ticket n° 4 et affrontera donc le n° 1, Limoges, d'ores et déjà promu dans l'élite, à… Limoges le samedi 23 mai. En cas d'exploit, ce sera alors la finale, le lendemain, toujours dans la cité de la porcelaine, contre le vainqueur d'Armentières-Graffenstaden, avec une préférence pour la formation ch'ti. Il n'est pas interdit de rêver…
Jean-Paul Pronzato - www.ladepeche.fr
Comme un ouragan qui passait par là
(26-9, 18-14, 21-10, 16-8 ). MT : 44-23.
Arbitres : MM. Etienne Fourquet et Benoit Chalus.
1000 spectateurs environ
TOULOUSE MB: Hermouet 16, Nedovic 14, Gauthier 14, Péruch 9, Lacrabe 6 puis Lebouc 6, Noirez 6, Tavares 5, Agbatan 4 et Minard 1.
26 tirs réussis sur 51 dont 6 sur 11 à 3 points. 23 sur 31 aux lancers francs. 31 rebonds (Agbatan et Nedovic 6). 23 passes décisives (Lacrabe 5). 22 balles perdues. 22 interceptions. 9 fautes.
VOIRON : Da Silva 10, Bourdin 7, Elong Epée 6, Clemençon 6, Pognon 4 puis Recoura 6, Vintejoux 2, Lecoultre et Ruibet.
18 tirs réussis sur 57 dont 2 sur 13 à 3 points. 3 sur 4 aux lancers francs. 28 rebonds (Da Silva 7). 13 passes décisives. 29 balles perdues. 14 interceptions. 21 fautes.
Le Toulouse MB atomise Voiron (81-41) et se qualifie pour le « final four » des 23 et 24 mai, à Limoges, son adversaire en demi-finale.
Amandine Lacrabe, Emmanuelle Hermouet, Anaïs Tavarez, Nadia Peruch, Anna Nedovic, Swanne Gauthier... Le « final four » vaut bien une chenille.
Swanne Gauthier ouvre le score en infiltration, Anna Nedovic enfile un trois points et les locales mènent très vite 5-0. Puis la défense toulousaine a du mal à enrayer les velléités des joueuses de la troisième attaque du championnat. Voiron égalise à 7 partout et reste dans l'allure jusqu'au second panier de Da Silva à 11-9.
À partir de là le TMB passe la vitesse supérieure. Bonne pression défensive, excellent jeu de passes en attaque, adresse, y compris à trois points, Toulouse s'envole : 22-9 puis 26-9 à l'issue du premier quart-temps.
Valérie Garnier peut se permettre alors de faire tourner son effectif au point d'aligner sur le terrain le « cinq » sur le banc au départ.
Ce n'est pas pour autant que Voiron peut en profiter pour se refaire une santé. Bourdin et Elong Epée trouvent bien la distance à trois points, Clemençon score sous le cercle. Mais Lebouc inscrit six points en cinq minutes et Noirez et Péruch compensent les paniers de Vintejoux et Pognon. À la pause, sans forcer, le TMB est largement en tête : 44-23.
À la reprise Voiron semble revenu avec de meilleures intentions. Recoura et Bourdin répondent à Nedovic et Hermouet. Un temps mort recadre les esprits. Toulouse, qui provoque de nombreuses fautes et s'offre ainsi des lancers francs, reprend sa marche en avant : 11 sur 12 aux lancers en dix minutes.
L'avance des locales prend des allures de grand écart : 53-29 quand Pognon, fort bien muselée par la défense locale, commet sa quatrième faute à la 27e minute. Puis 61-29.
À tour de rôle les joueuses du TMB se mettent en valeur. En toute fin de quatrième quart-temps (65-33), c'est Tavares qui est à conclusion d'une belle combinaison offensive. Et Agbaban règne en maître sur la défense des locales. Lacrabe distribue des passes caviars à ses équipières et Gauthier met le feu au début de la dernière période en inscrivant sept points consécutifs et se jouant avec facilité d'une défense Iséroise médusée.
C'est Minard qui inscrit le point qui donne quarante longueurs d'avance : 79-39. L'écart sera conservé, Noirez et Da Silva concluant la marque de leurs équipes : 81-41. Le TMB ira au « final four ».
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
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Départ pour Limoges, ticket numéro quatre
Swanne Gauthier a mis le feu.
C'est fait. Le Toulouse Métropole Basket disputera le « final four ».
Un public, en partie debout durant les trente dernières secondes, des joueuses esquissant quelques pas de danse, une chenille improvisée en guise de tour d'honneur, mais, finalement, une joie contenue de la part de filles qui savent qu'il y a encore quelque chose de géant à aller chercher, dans quinze jours, à Limoges : la place pour l'élite offerte au champion de France.
Alors, même si l'objectif fixé au mois d'août par l'entraîneur, Valérie Garnier, est atteint au terme d'une saison mouvementée, ses élèves ne s'enflammaient pas à l'image de leur capitaine Emmanuelle Hermouet. Celle-ci savourait tout de même : « C'est déjà un aboutissement après avoir connu pas mal de péripéties. Si le groupe, le staff et les dirigeants n'avaient pas été aussi solides, on se serait cassé la figure. Je suis contente pour l'ensemble du club et des gens formidables qui se sont investis. Et cela fera taire nos détracteurs. Ils se reconnaîtront. »
« c'est énorme »
Aurélie Noirez a fait partie du contingent des blessées du TMB cet hiver. Touchée au genou gauche (rupture partielle d'un ligament latéral) fin novembre, elle n'est revenue que deux mois plus tard : « Je n'ai pas eu une saison toute rose, j'ai galéré, mais, c'est toujours la même chose : le travail finit par payer. On se rend compte qu'il ne faut jamais baisser les bras. »
Et les filles du TMB ne les ont jamais baissés. « Quand je vois où nous étions le 10 janvier (7e), il fallait le faire, commentait Valérie Garnier. Après la défaite face à Limoges, nous devions réussir un quatre sur quatre, c'est fait. Ce soir, nous avons tenu l'une des meilleures attaques à 41 points et nous en avons inscrit 81 avec la participation positive de toutes les joueuses à ce que nous pouvons qualifier de fête. Gagner de 40 points un match avec autant d'enjeu, c'est énorme. Maintenant, nous allons essayer de nous régénérer avant d'attaquer cette finale à quatre. »
Le TMB l'abordera avec le ticket n° 4 et affrontera donc le n° 1, Limoges, d'ores et déjà promu dans l'élite, à… Limoges le samedi 23 mai. En cas d'exploit, ce sera alors la finale, le lendemain, toujours dans la cité de la porcelaine, contre le vainqueur d'Armentières-Graffenstaden, avec une préférence pour la formation ch'ti. Il n'est pas interdit de rêver…
Jean-Paul Pronzato - www.ladepeche.fr
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Pleyber-Christ - Colomiers (91-74)
Franck Simon: «Toute expérience est bonne à vivre»
Céline Lix et les Pleybériennes ont terminé sur une bonne note leur saison. Qui n'est peut-être pas finie si des clubs venaient à connaître des difficultés financières.
Le championnat de N1 s'est achevé samedi par une très belle victoire de Pleyber-Christ (14e sur 16) qui a ainsi doublé Colomiers. Nous avons donc demandé à...
www.letelegramme.com
Franck Simon: «Toute expérience est bonne à vivre»
Céline Lix et les Pleybériennes ont terminé sur une bonne note leur saison. Qui n'est peut-être pas finie si des clubs venaient à connaître des difficultés financières.
Le championnat de N1 s'est achevé samedi par une très belle victoire de Pleyber-Christ (14e sur 16) qui a ainsi doublé Colomiers. Nous avons donc demandé à...
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Charleville-Mézières — SIG : 90-62.
La SIG battue mais pas abattue
Quarts temps : 37-6, 18-18, 18-19, 17-19. 800 spectateurs
Charleville-Mézières : Yernaux-Contessi 7, Fromholz 12, Kusion 16, Cailleux 11, Constantin 2, A. Bouderra 10, Boonen 12, Herrscher 16, Herradas Martin 4.
SIG : Battaglia 2, Privet 4, Nussbaumer 4, Fischbach 20, Konaté 10, Nsoki 12, Boissinot, Kopp, Schmitt-Sendner 10, Schultz.
C’est finalement à la 3e place que les filles de la SIG terminent leur première saison en NF1 avec, à la clé, une participation au Final Four les 23 et 24 mai à Limoges. La dernière rencontre du championnat s’est disputée à Charleville-Mézières, où les Alsaciennes ont enregistré une lourde défaite. L’enjeu était grand pour les Ardennaises qui, en cas de victoire, et de défaite des Toulousaines, obtenaient elles aussi leur ticket pour le Final Four. C’est donc surmotivées qu’elles ont accueilli des Alsaciennes privées d’Allison Vernerey, opérée suite à une fracture du nez lors du match contre Colomiers. Sur un petit nuage, les joueuses locales infligent dès les premières minutes un cuisant 21-0 à des Illkirchoises qui ne se remettront pas de ce quart temps catastrophique. Elles font pourtant jeu égal dans les quarts temps suivants, mais les Ardennaises, euphoriques, gèrent d’une main de maître leur avance. Aline Fischbach tire son épingle du jeu en s’appuyant sur une solide Darline Nsoki alors que le retour sur le parquet de Marie-Noémie Privet (blessée à la main pendant plusieurs mois) au cours de la seconde mi-temps est de bon augure pour la suite de l’aventure illkirchoise.
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La SIG battue mais pas abattue
Quarts temps : 37-6, 18-18, 18-19, 17-19. 800 spectateurs
Charleville-Mézières : Yernaux-Contessi 7, Fromholz 12, Kusion 16, Cailleux 11, Constantin 2, A. Bouderra 10, Boonen 12, Herrscher 16, Herradas Martin 4.
SIG : Battaglia 2, Privet 4, Nussbaumer 4, Fischbach 20, Konaté 10, Nsoki 12, Boissinot, Kopp, Schmitt-Sendner 10, Schultz.
C’est finalement à la 3e place que les filles de la SIG terminent leur première saison en NF1 avec, à la clé, une participation au Final Four les 23 et 24 mai à Limoges. La dernière rencontre du championnat s’est disputée à Charleville-Mézières, où les Alsaciennes ont enregistré une lourde défaite. L’enjeu était grand pour les Ardennaises qui, en cas de victoire, et de défaite des Toulousaines, obtenaient elles aussi leur ticket pour le Final Four. C’est donc surmotivées qu’elles ont accueilli des Alsaciennes privées d’Allison Vernerey, opérée suite à une fracture du nez lors du match contre Colomiers. Sur un petit nuage, les joueuses locales infligent dès les premières minutes un cuisant 21-0 à des Illkirchoises qui ne se remettront pas de ce quart temps catastrophique. Elles font pourtant jeu égal dans les quarts temps suivants, mais les Ardennaises, euphoriques, gèrent d’une main de maître leur avance. Aline Fischbach tire son épingle du jeu en s’appuyant sur une solide Darline Nsoki alors que le retour sur le parquet de Marie-Noémie Privet (blessée à la main pendant plusieurs mois) au cours de la seconde mi-temps est de bon augure pour la suite de l’aventure illkirchoise.
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Strasbourg ABC – Roche Vendée : 77-83.
SABC : dernière sortie ratée
Quarts temps : 25-19, 17-17 (42-36), 24-20, 11-27.
Arbitres : M. Klein et Obernesser. 264 spectateurs.
SABC : 20 fautes ; Diawara 22, Cayot 21, M’Boma 14, Servage 10, Washington 5, Chapays 3, Traore 2.
Roche Vendée : 17 fautes ; Demortier 24, Balat 14, Libicova 13, Galand 12, Fouquez 10, Grelier S. 6, Guillot 4, Grelier P., Vignola, Raingeard.
Pour cette dernière à domicile, le SABC démarre sur les chapeaux de roue grâce à Cayot et M’Boma, mais Balat réduit la marque (7-5 à la 2e) et Fouquez égalise (11-11 à la 5e). Cayot (13 pts en 10 mn) permet à son équipe de mener 20-15 à la 8e. Les Vendéennes tentent de garder le contact, sans succès (25-19 à la 10e). Un premier écart se précise grâce à Diawara (31-21 à la 12e). Roche Vendée, qui semblait pourtant asphyxié, revient dans la partie (31-31 à la 15e). Sentant le danger, le SABC réagit (42-36 à la 20e). Cayot et M’Boma continuent d’alimenter la marque, mais Demortier leur donne du fil à retordre (50-44 à la 24e). Servage, après une indisponibilité de plusieurs semaines, signe sa rentrée par deux paniers primés (60-54, puis 66-56 à la 30e). Après un début calamiteux dans le dernier acte, les Strasbourgeoises se font remonter en 2’30’’ (65-64). Les fautes pleuvent du côté local (11 dans ce quart contre 9 dans les trois autres), tant et si bien que Diawara, Washington et M’Boma se retrouvent avec quatre fautes. Les Yonnaises s’accrochent (70-69 puis 75-71), Strasbourg décroche (75-75 à 1’47’’ du terme). Une faute technique est sifflée à l’entraîneur local, Galand ne tremble pas et Roche Vendée passe devant (75-77). M’Boma réduit la marque mais ne peut éviter le pire (77-83).
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SABC : dernière sortie ratée
Quarts temps : 25-19, 17-17 (42-36), 24-20, 11-27.
Arbitres : M. Klein et Obernesser. 264 spectateurs.
SABC : 20 fautes ; Diawara 22, Cayot 21, M’Boma 14, Servage 10, Washington 5, Chapays 3, Traore 2.
Roche Vendée : 17 fautes ; Demortier 24, Balat 14, Libicova 13, Galand 12, Fouquez 10, Grelier S. 6, Guillot 4, Grelier P., Vignola, Raingeard.
Pour cette dernière à domicile, le SABC démarre sur les chapeaux de roue grâce à Cayot et M’Boma, mais Balat réduit la marque (7-5 à la 2e) et Fouquez égalise (11-11 à la 5e). Cayot (13 pts en 10 mn) permet à son équipe de mener 20-15 à la 8e. Les Vendéennes tentent de garder le contact, sans succès (25-19 à la 10e). Un premier écart se précise grâce à Diawara (31-21 à la 12e). Roche Vendée, qui semblait pourtant asphyxié, revient dans la partie (31-31 à la 15e). Sentant le danger, le SABC réagit (42-36 à la 20e). Cayot et M’Boma continuent d’alimenter la marque, mais Demortier leur donne du fil à retordre (50-44 à la 24e). Servage, après une indisponibilité de plusieurs semaines, signe sa rentrée par deux paniers primés (60-54, puis 66-56 à la 30e). Après un début calamiteux dans le dernier acte, les Strasbourgeoises se font remonter en 2’30’’ (65-64). Les fautes pleuvent du côté local (11 dans ce quart contre 9 dans les trois autres), tant et si bien que Diawara, Washington et M’Boma se retrouvent avec quatre fautes. Les Yonnaises s’accrochent (70-69 puis 75-71), Strasbourg décroche (75-75 à 1’47’’ du terme). Une faute technique est sifflée à l’entraîneur local, Galand ne tremble pas et Roche Vendée passe devant (75-77). M’Boma réduit la marque mais ne peut éviter le pire (77-83).
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- Localisation : Au pays des cigognes, de la choucroute et du vin blanc
La SIG corrigée
CHARLEVILLE - SIG 90-62. - Pour le dernier match de la saison régulière, la SIG se rendait à Charleville. Les Ardennaises devaient l'emporter pour participer au Final Four et compter sur une défaite de Toulouse face à Voiron. Si les Carolos ont très largement survolé les débats, les Toulousaines, de leur côté, ont laminé Voiron (81-41). Charleville échoue donc aux portes des play-offs.
Déjà qualifiée, la SIG voulait faire bonne figure et préserver sa deuxième place. Les Illkirchoises ne s'attendaient sûrement pas à une telle humiliation. Tout s'est joué en quatre minutes, avec des « Flammes » qui allument de tous les côtés, servies par une adresse bien au-dessus de la moyenne. A ce rythme, la SIG a déjà la tête sous l'eau : 19-0 (4e') ! Il faut attendre la 5e' pour voir les premiers points visiteurs, par Nsoki sur lancers francs.
Les Alsaciennes, désemparées, ne savent pas comment aborder la défense ardennaise qui cadenasse à merveille les moindres espaces. Aux pertes de balles (11 dans ce quart-temps) s'ajoute une incroyable maladresse : 2 sur 13 aux tirs. Côté local, les huit joueuses entrées en jeu ont toutes alimenté la marque.
A 37-6 (10e'), c'est une grosse claque que les Illkirchoises viennent de prendre. La cause semble entendue. Orpheline de Vernerey, opérée du nez (cassé) la semaine passée, Sendner erre dans la raquette comme une âme en peine. Boonen, Herrscher ou Herradas, par des prises à deux, ne lui laisse pas le moindre pouce de terrain pour s'exprimer.
Fischbach, seule dans la tourmente, aligne une série de quatre tirs au-delà des 6,25 m qui empêche Charleville d'aggraver la marque. La blonde shooteuse totalise 14 des 18 points de son équipe dans ce quart-temps. Cela reste très insuffisant pour pouvoir inquiéter les Carolos (55-24, 20e').
De retour sur le parquet, la SIG ne se fait guère d'illusions sans pour autant lâcher l'affaire. Coach Breitenbucher procède à de multiples changements pour trouver la bonne alchimie. Rien ne se passe. Les locales conservent leur belle avance : 63-30 (25e'), puis 73-43 (30e'). La sortie de Boonen (32e'), provoquée par Privet dont c'était le retour, ne change rien à la donne. Charleville conserve avec brio l'avantage acquis dès les premières minutes du match.
Il est des soirs comme ça où rien ne fonctionne. Il reste à la SIG deux semaines pour se remettre dans le sens de la marche avant d'attaquer les play-offs.
JCG DNA édition du 11/05/09
www.dna.fr
CHARLEVILLE - SIG 90-62. - Pour le dernier match de la saison régulière, la SIG se rendait à Charleville. Les Ardennaises devaient l'emporter pour participer au Final Four et compter sur une défaite de Toulouse face à Voiron. Si les Carolos ont très largement survolé les débats, les Toulousaines, de leur côté, ont laminé Voiron (81-41). Charleville échoue donc aux portes des play-offs.
Déjà qualifiée, la SIG voulait faire bonne figure et préserver sa deuxième place. Les Illkirchoises ne s'attendaient sûrement pas à une telle humiliation. Tout s'est joué en quatre minutes, avec des « Flammes » qui allument de tous les côtés, servies par une adresse bien au-dessus de la moyenne. A ce rythme, la SIG a déjà la tête sous l'eau : 19-0 (4e') ! Il faut attendre la 5e' pour voir les premiers points visiteurs, par Nsoki sur lancers francs.
Les Alsaciennes, désemparées, ne savent pas comment aborder la défense ardennaise qui cadenasse à merveille les moindres espaces. Aux pertes de balles (11 dans ce quart-temps) s'ajoute une incroyable maladresse : 2 sur 13 aux tirs. Côté local, les huit joueuses entrées en jeu ont toutes alimenté la marque.
A 37-6 (10e'), c'est une grosse claque que les Illkirchoises viennent de prendre. La cause semble entendue. Orpheline de Vernerey, opérée du nez (cassé) la semaine passée, Sendner erre dans la raquette comme une âme en peine. Boonen, Herrscher ou Herradas, par des prises à deux, ne lui laisse pas le moindre pouce de terrain pour s'exprimer.
Fischbach, seule dans la tourmente, aligne une série de quatre tirs au-delà des 6,25 m qui empêche Charleville d'aggraver la marque. La blonde shooteuse totalise 14 des 18 points de son équipe dans ce quart-temps. Cela reste très insuffisant pour pouvoir inquiéter les Carolos (55-24, 20e').
De retour sur le parquet, la SIG ne se fait guère d'illusions sans pour autant lâcher l'affaire. Coach Breitenbucher procède à de multiples changements pour trouver la bonne alchimie. Rien ne se passe. Les locales conservent leur belle avance : 63-30 (25e'), puis 73-43 (30e'). La sortie de Boonen (32e'), provoquée par Privet dont c'était le retour, ne change rien à la donne. Charleville conserve avec brio l'avantage acquis dès les premières minutes du match.
Il est des soirs comme ça où rien ne fonctionne. Il reste à la SIG deux semaines pour se remettre dans le sens de la marche avant d'attaquer les play-offs.
JCG DNA édition du 11/05/09
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