NF1 - Saison 2008 - 2009
Modérateur : Modérateurs LFB
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
SABC : d’une blessure à l’autre
La saison est a priori terminée pour Eloïse Chapays (fracture de fatigue).
Alors que la meilleure joueuse du championnat, Djéné Diawara, effectuera sa grande rentrée à 20 h au Tivoli contre son ancien club, le leader Limoges, le club strasbourgeois a perdu cette semaine Eloïse Chapays, victime d’une fracture de fatigue.
José Ruiz ne tient surtout pas à passer pour une « pleureuse ». Mais le coach du Strasbourg ABC se dit « ébranlé » par l’interminable série de pépins qui affectent un effectif déjà juste quantitativement. Alors qu’il accueille à 20 h au Tivoli l’épatant leader limougeaud, toujours privé de l’ex-ailière du Racing Strasbourg, Elodie Chieze (opérée des ligaments croisés du genou et out pour la saison), le technicien bas-rhinois vient de perdre une nouvelle joueuse : Eloïse Chapays, qui traînait une douleur au pied depuis quelque temps, souffre d’une fracture de fatigue. La blessure dont se remet à peine la meilleure joueuse de NF1, l’intérieure Djéné Diawara.
Tout à l’heure, la Malienne retrouvera les parquets après deux mois d’absence. Sa jeune coéquipière, en forme ascendante ces dernières semaines, les quittera pour une durée équivalente. « En 30 ans de carrière, je n’ai jamais vu ça. J’étais venu à Strasbourg avec la ferme conviction de faire quelque chose. Là, je ressens un fantastique sentiment d’impuissance », avoue Ruiz, « Le pire, c’est qu’il n’y a pas dans l’équipe de souci d’ambiance. Sur le travail fourni, la qualité de jeu et la valeur des joueuses, je n’ai rien à redire. Les filles sont vaillantes. Je n’ai rien à leur reprocher. Mais je me remets moi-même en cause. A-t-on bien fait les choses ?»
« Sortir des calculs »
Avec 6 échecs en 8 journées en 2009, le SABC a plombé son excellente première partie de saison. 2e à la fin du cycle aller à Noël, 7e aujourd’hui, l’équipe de José Ruiz compte, à 7 journées de la fin, 3 victoires de retard sur le 4e et dernier qualifié pour le final four. Un handicap a priori insurmontable. Mais le coach strasbourgeois refuse d’abdiquer. « En quinze jours d’entraînement, Djéné a montré toute l’étendue de son talent. Et c’est un atout majeur. Mathématiquement, ça reste possible. Mais il faut se sortir des calculs. C’est la bonne attitude à avoir. Nous allons recevoir Limoges avec l’intention de le taper. Sans nous comporter une seconde en victimes expiatoires. »
Il le faudra pour déstabiliser une formation limougeaude dont l’ambition de départ était le Top 4 et qui fait désormais de l’accession directe sa priorité. Entre l’internationale sénégalaise Jeanne Senghor (9,2 rebonds), Marie-Frédérique Ayissi (14,6 points), Jessie de Colo (la sœur de l’international choletais Nando) et la révélation canadienne Cora Duval - pour ne citer qu’elles - le Limoges ABC présente un collectif d’une grande homogénéité. Il n’est pas invincible pour autant. La SIG l’a démontré en lui infligeant deux de ses trois revers de la saison. Un exemple à suivre pour Belinda M’Boma et les autres.
S.G. - www.alsapresse.com
La saison est a priori terminée pour Eloïse Chapays (fracture de fatigue).
Alors que la meilleure joueuse du championnat, Djéné Diawara, effectuera sa grande rentrée à 20 h au Tivoli contre son ancien club, le leader Limoges, le club strasbourgeois a perdu cette semaine Eloïse Chapays, victime d’une fracture de fatigue.
José Ruiz ne tient surtout pas à passer pour une « pleureuse ». Mais le coach du Strasbourg ABC se dit « ébranlé » par l’interminable série de pépins qui affectent un effectif déjà juste quantitativement. Alors qu’il accueille à 20 h au Tivoli l’épatant leader limougeaud, toujours privé de l’ex-ailière du Racing Strasbourg, Elodie Chieze (opérée des ligaments croisés du genou et out pour la saison), le technicien bas-rhinois vient de perdre une nouvelle joueuse : Eloïse Chapays, qui traînait une douleur au pied depuis quelque temps, souffre d’une fracture de fatigue. La blessure dont se remet à peine la meilleure joueuse de NF1, l’intérieure Djéné Diawara.
Tout à l’heure, la Malienne retrouvera les parquets après deux mois d’absence. Sa jeune coéquipière, en forme ascendante ces dernières semaines, les quittera pour une durée équivalente. « En 30 ans de carrière, je n’ai jamais vu ça. J’étais venu à Strasbourg avec la ferme conviction de faire quelque chose. Là, je ressens un fantastique sentiment d’impuissance », avoue Ruiz, « Le pire, c’est qu’il n’y a pas dans l’équipe de souci d’ambiance. Sur le travail fourni, la qualité de jeu et la valeur des joueuses, je n’ai rien à redire. Les filles sont vaillantes. Je n’ai rien à leur reprocher. Mais je me remets moi-même en cause. A-t-on bien fait les choses ?»
« Sortir des calculs »
Avec 6 échecs en 8 journées en 2009, le SABC a plombé son excellente première partie de saison. 2e à la fin du cycle aller à Noël, 7e aujourd’hui, l’équipe de José Ruiz compte, à 7 journées de la fin, 3 victoires de retard sur le 4e et dernier qualifié pour le final four. Un handicap a priori insurmontable. Mais le coach strasbourgeois refuse d’abdiquer. « En quinze jours d’entraînement, Djéné a montré toute l’étendue de son talent. Et c’est un atout majeur. Mathématiquement, ça reste possible. Mais il faut se sortir des calculs. C’est la bonne attitude à avoir. Nous allons recevoir Limoges avec l’intention de le taper. Sans nous comporter une seconde en victimes expiatoires. »
Il le faudra pour déstabiliser une formation limougeaude dont l’ambition de départ était le Top 4 et qui fait désormais de l’accession directe sa priorité. Entre l’internationale sénégalaise Jeanne Senghor (9,2 rebonds), Marie-Frédérique Ayissi (14,6 points), Jessie de Colo (la sœur de l’international choletais Nando) et la révélation canadienne Cora Duval - pour ne citer qu’elles - le Limoges ABC présente un collectif d’une grande homogénéité. Il n’est pas invincible pour autant. La SIG l’a démontré en lui infligeant deux de ses trois revers de la saison. Un exemple à suivre pour Belinda M’Boma et les autres.
S.G. - www.alsapresse.com
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
SIG D’un pas décidé
Allison Vernerey et la SIG sont déterminées à aller au bout de l’aventure.
En lice pour une qualification au final four de NF1, les Illkirchoises, 3es, se déplacent à 20 h à Rennes, toujours en quête du maintien. Une victoire constituerait un nouveau pas vers le Top 4.
Il reste 7 journées et avec 2 succès d’avance sur les 5es ex aequo, Toulouse et Charleville, la SIG, qui vient, en 2009, d’aligner 7 victoires en 8 journées, a toujours son destin en main. Plus que jamais, le promu illkirchois est en piste pour arracher un ticket inespéré en début de saison, mais pas usurpé six mois plus tard, pour le final four de NF1.
En classe de neige avec ses élèves cette semaine, le prof Philippe Breitenbucher a préparé de loin le 24e rendez-vous de ses troupes, ce samedi (20 h) à Rennes, une formation bretonne que ses joueuses avaient dominée à l’aller dans leur hall (93-72). 8es avec deux points d’avance sur le premier relégable, les Rennaises n’ont pas encore tout à fait renouvelé leur visa en NF1 pour 2009-2010. « Une victoire contre nous leur offrirait le maintien », n’ignore pas l’entraîneur bas-rhinois qui, de Châtel, a potassé son sujet. « Les Rennaises seront d’autant plus motivées qu’elles ont une revanche à prendre. A l’aller, nous avions fait un gros match qu’il faudra reproduire si nous voulons nous en sortir là-bas. Car Rennes est sur une grosse dynamique à domicile et y reste sur 6 victoires et 1 défaite. C’est une équipe bien construite, entre une épine dorsale solide, de la meneuse Virginie Kevorkian (4e passeuse avec 4 passes de moyenne) à l’Américaine Nadja Morgan (3e scoreuse avec 17,4 pts, 4e rebondeuse avec 9,3 rebds), et des jeunes prometteuses. En début de saison, on pensait que cette équipe monterait en régime et en puissance au fil des matches et viendrait titiller les premières places. Elle a mis un peu de temps à se lancer, mais est sur la bonne voie. Elle est juste un peu inconstante, d’où son classement assez moyen. »
Victorieuses il y a 15 jours de Roche Vendée (4e aujourd’hui), les Rennaises tomberont sur une SIG déterminée.
« Ce match est un tournant »
Si Marie-Noémie Privet (qui pourrait recevoir le feu vert médical dans 2 à 3 semaines après sa fracture de la main) manque toujours à l’appel, Caroline Nestor, opérée mi-septembre des croisés, apparaîtra sur la feuille de match pour la première fois de la saison. « Je vais l’emmener comme 10e, mais pas question de brûler les étapes », prévient Breitenbucher, « d’autant qu’on s’attend à un gros défi physique. J’ignore si elle jouera. »
Même si la fin de saison approche à grands pas, le technicien reste convaincu que son équipe saura résister à la pression de l’enjeu. « Le groupe vit ce qui nous arrive comme un pur plaisir. Il est jeune, avec l’insouciance qui va avec, et ne calcule pas trop. D’ailleurs, il est inutile de calculer. Le chemin est encore long et beaucoup de choses peuvent se passer. Mais c’est sûr que pour nous, ce match est un tournant. »
S.G. - www.alsapresse.com
Allison Vernerey et la SIG sont déterminées à aller au bout de l’aventure.
En lice pour une qualification au final four de NF1, les Illkirchoises, 3es, se déplacent à 20 h à Rennes, toujours en quête du maintien. Une victoire constituerait un nouveau pas vers le Top 4.
Il reste 7 journées et avec 2 succès d’avance sur les 5es ex aequo, Toulouse et Charleville, la SIG, qui vient, en 2009, d’aligner 7 victoires en 8 journées, a toujours son destin en main. Plus que jamais, le promu illkirchois est en piste pour arracher un ticket inespéré en début de saison, mais pas usurpé six mois plus tard, pour le final four de NF1.
En classe de neige avec ses élèves cette semaine, le prof Philippe Breitenbucher a préparé de loin le 24e rendez-vous de ses troupes, ce samedi (20 h) à Rennes, une formation bretonne que ses joueuses avaient dominée à l’aller dans leur hall (93-72). 8es avec deux points d’avance sur le premier relégable, les Rennaises n’ont pas encore tout à fait renouvelé leur visa en NF1 pour 2009-2010. « Une victoire contre nous leur offrirait le maintien », n’ignore pas l’entraîneur bas-rhinois qui, de Châtel, a potassé son sujet. « Les Rennaises seront d’autant plus motivées qu’elles ont une revanche à prendre. A l’aller, nous avions fait un gros match qu’il faudra reproduire si nous voulons nous en sortir là-bas. Car Rennes est sur une grosse dynamique à domicile et y reste sur 6 victoires et 1 défaite. C’est une équipe bien construite, entre une épine dorsale solide, de la meneuse Virginie Kevorkian (4e passeuse avec 4 passes de moyenne) à l’Américaine Nadja Morgan (3e scoreuse avec 17,4 pts, 4e rebondeuse avec 9,3 rebds), et des jeunes prometteuses. En début de saison, on pensait que cette équipe monterait en régime et en puissance au fil des matches et viendrait titiller les premières places. Elle a mis un peu de temps à se lancer, mais est sur la bonne voie. Elle est juste un peu inconstante, d’où son classement assez moyen. »
Victorieuses il y a 15 jours de Roche Vendée (4e aujourd’hui), les Rennaises tomberont sur une SIG déterminée.
« Ce match est un tournant »
Si Marie-Noémie Privet (qui pourrait recevoir le feu vert médical dans 2 à 3 semaines après sa fracture de la main) manque toujours à l’appel, Caroline Nestor, opérée mi-septembre des croisés, apparaîtra sur la feuille de match pour la première fois de la saison. « Je vais l’emmener comme 10e, mais pas question de brûler les étapes », prévient Breitenbucher, « d’autant qu’on s’attend à un gros défi physique. J’ignore si elle jouera. »
Même si la fin de saison approche à grands pas, le technicien reste convaincu que son équipe saura résister à la pression de l’enjeu. « Le groupe vit ce qui nous arrive comme un pur plaisir. Il est jeune, avec l’insouciance qui va avec, et ne calcule pas trop. D’ailleurs, il est inutile de calculer. Le chemin est encore long et beaucoup de choses peuvent se passer. Mais c’est sûr que pour nous, ce match est un tournant. »
S.G. - www.alsapresse.com
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
ETOILE DE VOIRON FEMININ / ARMENTIERES SO
Ce soir, peu importe la manière : seule comptera la victoire
À Dunkerque, Rachel Coumba et les SOA ont été portées vers la victoire par les gradins.
On les avait laissées il y a de cela deux semaines sur une belle victoire à Dunkerque. Sans avoir fait preuve de génie, les Armentiéroises ont, pour la deuxième fois de la saison et de leur histoire, vaincu leurs voisines. La fin d'une époque ? Peut-être mais, aujourd'hui, c'est Voiron qui se dresse sur la route des SOA. Une équipe qui n'est certes pas un foudre de guerre mais dont il serait de bon ton de se méfier.
Les Armentiéroises sortent d'une semaine d'entraînement « light », mini-trêve pour cause de coupe de France. « On sait que ça ne nous réussit pas mais j'ai un groupe où les breaks sont importants mentalement, s'excuse Stéphane Lalart. Ils permettent, ensuite, de retaper dedans à l'entraînement. » Comprenez que même s'il sait que ses filles seront physiquement à la traîne durant deux à trois semaines, le coach armentiérois est également conscient que la saison est longue et que ses protégées, peut-être plus que toutes les autres filles de la division, ont besoin de souffler. « Et ça a permis également de résorber les petits bobos : le dos de Virginie Bremont, de Sabrina Megoeuil et de Perrine Demets, la crève de Sarah Nemmouchi... » Attention toutefois au possible retour de manivelle... Face à Nice, on avait déjà pu constater qu'Armentières peinait à retrouver rythme, sensations et automatismes. « Mais je sais que, pour les deux prochaines rencontres, face à Voiron puis Strasbourg, ça peut passer !, avance le technicien des SOA avant de relativiser. Du moins, si on est sérieux et qu'en défense, on arrive à contrôler leur vivacité. » Car, en face, Voiron a beau pointer à la 11e place au classement, l'attaque iséroise n'en occupe pas moins la troisième marche. « Elles ont une grosse énergie et imprègnent un rythme soutenu aux rencontres. C'est une équipe qui est jeune et pas toujours consistante sur la durée d'un match, analyse Stéphane Lalart. Il faut que nous réussissions à contrôler le jeu rapide et à exploiter leurs erreurs. » Pour y parvenir, l'entraîneur des « Noires et Blanches » espère bien pouvoir compter sur tout son petit monde. « Pas comme à Dunkerque ..., glisse-t-il. Physiquement, on était moins bien et on a compté jusqu'à 16 points de retard. En fait, la rencontre s'est jouée dans les deux dernières minutes et on a vraiment été portés par les gradins. Heureusement qu'il y avait cette ambiance sinon nous ne serions pas revenus avec la victoire. » Ce soir, à Voiron, elles ne pourront pas compter sur l'aide de leurs supporters. C'est donc collectivement qu'elles devront trouver une solution pour revenir avec l'essentiel, à savoir la victoire, « même d'un petit point ». Pour le moment, Stéphane Lalart n'en demande pas plus. « Il faut passer les deux prochains matchs et, après, on pourra commencer à travailler dans l'optique du Final Four. » •
FLORENCE PIAZZETA - www.lavoixdunord.fr
Ce soir, peu importe la manière : seule comptera la victoire
À Dunkerque, Rachel Coumba et les SOA ont été portées vers la victoire par les gradins.
On les avait laissées il y a de cela deux semaines sur une belle victoire à Dunkerque. Sans avoir fait preuve de génie, les Armentiéroises ont, pour la deuxième fois de la saison et de leur histoire, vaincu leurs voisines. La fin d'une époque ? Peut-être mais, aujourd'hui, c'est Voiron qui se dresse sur la route des SOA. Une équipe qui n'est certes pas un foudre de guerre mais dont il serait de bon ton de se méfier.
Les Armentiéroises sortent d'une semaine d'entraînement « light », mini-trêve pour cause de coupe de France. « On sait que ça ne nous réussit pas mais j'ai un groupe où les breaks sont importants mentalement, s'excuse Stéphane Lalart. Ils permettent, ensuite, de retaper dedans à l'entraînement. » Comprenez que même s'il sait que ses filles seront physiquement à la traîne durant deux à trois semaines, le coach armentiérois est également conscient que la saison est longue et que ses protégées, peut-être plus que toutes les autres filles de la division, ont besoin de souffler. « Et ça a permis également de résorber les petits bobos : le dos de Virginie Bremont, de Sabrina Megoeuil et de Perrine Demets, la crève de Sarah Nemmouchi... » Attention toutefois au possible retour de manivelle... Face à Nice, on avait déjà pu constater qu'Armentières peinait à retrouver rythme, sensations et automatismes. « Mais je sais que, pour les deux prochaines rencontres, face à Voiron puis Strasbourg, ça peut passer !, avance le technicien des SOA avant de relativiser. Du moins, si on est sérieux et qu'en défense, on arrive à contrôler leur vivacité. » Car, en face, Voiron a beau pointer à la 11e place au classement, l'attaque iséroise n'en occupe pas moins la troisième marche. « Elles ont une grosse énergie et imprègnent un rythme soutenu aux rencontres. C'est une équipe qui est jeune et pas toujours consistante sur la durée d'un match, analyse Stéphane Lalart. Il faut que nous réussissions à contrôler le jeu rapide et à exploiter leurs erreurs. » Pour y parvenir, l'entraîneur des « Noires et Blanches » espère bien pouvoir compter sur tout son petit monde. « Pas comme à Dunkerque ..., glisse-t-il. Physiquement, on était moins bien et on a compté jusqu'à 16 points de retard. En fait, la rencontre s'est jouée dans les deux dernières minutes et on a vraiment été portés par les gradins. Heureusement qu'il y avait cette ambiance sinon nous ne serions pas revenus avec la victoire. » Ce soir, à Voiron, elles ne pourront pas compter sur l'aide de leurs supporters. C'est donc collectivement qu'elles devront trouver une solution pour revenir avec l'essentiel, à savoir la victoire, « même d'un petit point ». Pour le moment, Stéphane Lalart n'en demande pas plus. « Il faut passer les deux prochains matchs et, après, on pourra commencer à travailler dans l'optique du Final Four. » •
FLORENCE PIAZZETA - www.lavoixdunord.fr
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
Dunkerque - Pleyber-Christ BC, ce soir (20h)
Une grande première?
Après une semaine de trêve, le championnat de Nationale 1 va entamer sa dernière ligne droite. Cela se traduira pour l'équipe première féminine du Pleyber-Christ BC par un déplacement dans le Nord, à Dunkerque.
Pour les filles de Franck Simon, la situation s'est dégagée après leur victoire du dernier match face à Laveyron. Grâce à ce succès, elles sont revenues à un point de leurs adversaires du jour et d'Ifs qui, de son côté, a laissé des plumes face à Colomiers. À l'aller, les Pleybériennes s'étaient imposées (66-68 ). Mais depuis ce temps, les Nordistes ont nettement amélioré leur position. Elles sont, aujourd'hui, quasiment assurées de renouveler leur bail en Nationale 1 et viennent de se signaler à l'attention de tous en défaisant Armentières, l'un des «cadors» du championnat. Autant dire que, dans leur salle, elles vont vouloir rendre aux filles du PCBC la monnaie de leur pièce. Si Franck Simon mesure l'ampleur de la tâche qui attend ses joueuses, il n'écarte cependant pas l'hypothèse d'une surprise. «Si l'on prend comme référence le classement des deux équipes, il est clair que les Dunkerquoises auront la faveur du pronostic, d'autant plus qu'elles joueront devant leur public. Mais c'est une équipe qui est capable de coups d'éclat mais aussi de contre-performances. C'est pourquoi il faudra être prêts à se saisir de la moindre opportunité si les filles du Nord nous en laissent le loisir.»
Déblocage
Pour réussir un coup de cette nature, il va falloir aux Pleybériennes faire appel aux mêmes vertus qui leur ont permis de battre Laveyron: solidarité et combativité. À ce jour, l'équipe chère à Gurvan Morvan n'a pas pris le moindre point à l'extérieur. On devine l'importance que revêtirait un premier succès dans le Nord. Tant sur le plan comptable que moral. Elle constituerait également la meilleure des façons de préparer le derby contre l'Avenir de Rennes. Pour Franck Simon, le coup est jouable. Il appartient à ses joueuses de lui emboîter le pas et de débloquer, enfin, le compteur extérieur.
R.B. - www.letelegramme.com
Coup d'envoi, ce soir, à 20h.
Une grande première?
Après une semaine de trêve, le championnat de Nationale 1 va entamer sa dernière ligne droite. Cela se traduira pour l'équipe première féminine du Pleyber-Christ BC par un déplacement dans le Nord, à Dunkerque.
Pour les filles de Franck Simon, la situation s'est dégagée après leur victoire du dernier match face à Laveyron. Grâce à ce succès, elles sont revenues à un point de leurs adversaires du jour et d'Ifs qui, de son côté, a laissé des plumes face à Colomiers. À l'aller, les Pleybériennes s'étaient imposées (66-68 ). Mais depuis ce temps, les Nordistes ont nettement amélioré leur position. Elles sont, aujourd'hui, quasiment assurées de renouveler leur bail en Nationale 1 et viennent de se signaler à l'attention de tous en défaisant Armentières, l'un des «cadors» du championnat. Autant dire que, dans leur salle, elles vont vouloir rendre aux filles du PCBC la monnaie de leur pièce. Si Franck Simon mesure l'ampleur de la tâche qui attend ses joueuses, il n'écarte cependant pas l'hypothèse d'une surprise. «Si l'on prend comme référence le classement des deux équipes, il est clair que les Dunkerquoises auront la faveur du pronostic, d'autant plus qu'elles joueront devant leur public. Mais c'est une équipe qui est capable de coups d'éclat mais aussi de contre-performances. C'est pourquoi il faudra être prêts à se saisir de la moindre opportunité si les filles du Nord nous en laissent le loisir.»
Déblocage
Pour réussir un coup de cette nature, il va falloir aux Pleybériennes faire appel aux mêmes vertus qui leur ont permis de battre Laveyron: solidarité et combativité. À ce jour, l'équipe chère à Gurvan Morvan n'a pas pris le moindre point à l'extérieur. On devine l'importance que revêtirait un premier succès dans le Nord. Tant sur le plan comptable que moral. Elle constituerait également la meilleure des façons de préparer le derby contre l'Avenir de Rennes. Pour Franck Simon, le coup est jouable. Il appartient à ses joueuses de lui emboîter le pas et de débloquer, enfin, le compteur extérieur.
R.B. - www.letelegramme.com
Coup d'envoi, ce soir, à 20h.
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
Manue Hermouet : « Je reste au TMB »
En début de saison, de nombreux observateurs pensaient qu'Emmanuelle Hermouet était venue à Toulouse pour se relancer après une saison blanche due à une grave blessure. Manue nous avait cependant déclaré que son passage au TMB ne serait peut-être pas éclair. Et, malgré des sollicitations du plus haut niveau, l'internationale a fait son choix : « Je reste au TMB. Il y a quelque chose de bien à faire ici. Le projet m'intéresse et j'ai envie de m'impliquer, de m'investir à part entière. À 30 ans, on se pose et on réfléchit. Toulouse, c'est bien pour ma vie privée et ma vie sportive. Et si nous ne montons pas cette année, ce sera pour l'an prochain. »
www.ladepeche.fr
En début de saison, de nombreux observateurs pensaient qu'Emmanuelle Hermouet était venue à Toulouse pour se relancer après une saison blanche due à une grave blessure. Manue nous avait cependant déclaré que son passage au TMB ne serait peut-être pas éclair. Et, malgré des sollicitations du plus haut niveau, l'internationale a fait son choix : « Je reste au TMB. Il y a quelque chose de bien à faire ici. Le projet m'intéresse et j'ai envie de m'impliquer, de m'investir à part entière. À 30 ans, on se pose et on réfléchit. Toulouse, c'est bien pour ma vie privée et ma vie sportive. Et si nous ne montons pas cette année, ce sera pour l'an prochain. »
www.ladepeche.fr
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
Toulouse Métropole Basket - Laveyron.
Les Toulousaines entre prudence et confiance
Swanne Gauthier et le TMB ne peuvent se permettre le moindre faux pas.
Il y a une semaine le département de l'Aveyron est venu exposer, place du Capitole, ses richesses gastronomiques et touristiques. Huit jours plus tard c'est Laveyron qui vient, de la Drôme cette fois, s'exposer au petit palais des sports. S'exposer aux tirs du TMB qui avait fait preuve d'une adresse exemplaire (60% de réussite) pour s'imposer à l'aller alors qu'Agbatan n'avait pas encore remplacé Jekabsone. S'exposer aux interceptions d'Hermouet, à ses contre-attaques. S'exposer au jeu de plus en plus collectif des locales. Mais, quant on fait remarquer à Valérie Garnier, l'entraineur du TMB, que les rencontres du jour, qui n'offrent aucune confrontation entre les six premiers du championnat, ne devraient pas modifier le classement actuel, où le TMB est cinquième à une encablure de son objectif, une place au «Final four», elle vous rétorque : « A condition qu'il n'y ait pas de surprises et que cette surprise ne soit pas une victoire à Toulouse de Laveyron. » Elle n'a pas oublié de noter que les Drômoises ont gagné à Nice qui était venu s'imposer à Toulouse et qu'en toute logique Laveyron possède ses chances. Mais malgré tout le talent de Carmona, que Valérie Garnier a dirigé au Temple, de l'ancienne pivot de Salies Gassama, de la paire de meneuses Ayi-Papadopoulou, le TMB partira favori devant une équipe beaucoup plus dangereuse à domicile qu'en déplacement.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
Ce soir, à 20 heures, au petit palais des sports.
Les Toulousaines entre prudence et confiance
Swanne Gauthier et le TMB ne peuvent se permettre le moindre faux pas.
Il y a une semaine le département de l'Aveyron est venu exposer, place du Capitole, ses richesses gastronomiques et touristiques. Huit jours plus tard c'est Laveyron qui vient, de la Drôme cette fois, s'exposer au petit palais des sports. S'exposer aux tirs du TMB qui avait fait preuve d'une adresse exemplaire (60% de réussite) pour s'imposer à l'aller alors qu'Agbatan n'avait pas encore remplacé Jekabsone. S'exposer aux interceptions d'Hermouet, à ses contre-attaques. S'exposer au jeu de plus en plus collectif des locales. Mais, quant on fait remarquer à Valérie Garnier, l'entraineur du TMB, que les rencontres du jour, qui n'offrent aucune confrontation entre les six premiers du championnat, ne devraient pas modifier le classement actuel, où le TMB est cinquième à une encablure de son objectif, une place au «Final four», elle vous rétorque : « A condition qu'il n'y ait pas de surprises et que cette surprise ne soit pas une victoire à Toulouse de Laveyron. » Elle n'a pas oublié de noter que les Drômoises ont gagné à Nice qui était venu s'imposer à Toulouse et qu'en toute logique Laveyron possède ses chances. Mais malgré tout le talent de Carmona, que Valérie Garnier a dirigé au Temple, de l'ancienne pivot de Salies Gassama, de la paire de meneuses Ayi-Papadopoulou, le TMB partira favori devant une équipe beaucoup plus dangereuse à domicile qu'en déplacement.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
Ce soir, à 20 heures, au petit palais des sports.
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
Nice / Colomiers.
Colomiers à Nice pour un exploit.
Plus la fin de saison approche et plus, dans le basket féminin, commencent à circuler des informations sur les difficultés financières de certains clubs. Et Nice est au centre de ces informations. La municipalité avait demandé il y a un an à ce que le Nice Cavigal Olympic et le Nice Côte d'Azur Basket, qui opère en NF2, s'entendent pour fusionner courant 2009. Ce qu'elle avait oublié de mentionner, c'est que la subvention municipale serait réduite. Celle votée pour le NCO serait de 380.000 euros inférieure à celle budgétée et, par conséquent le club pourrait déposer le bilan courant avril. Colomiers se rend donc sur la Côte d'Azur à un moment propice aux exploits pour les visiteuses à la lutte pour ne pas descendre.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
Colomiers à Nice pour un exploit.
Plus la fin de saison approche et plus, dans le basket féminin, commencent à circuler des informations sur les difficultés financières de certains clubs. Et Nice est au centre de ces informations. La municipalité avait demandé il y a un an à ce que le Nice Cavigal Olympic et le Nice Côte d'Azur Basket, qui opère en NF2, s'entendent pour fusionner courant 2009. Ce qu'elle avait oublié de mentionner, c'est que la subvention municipale serait réduite. Celle votée pour le NCO serait de 380.000 euros inférieure à celle budgétée et, par conséquent le club pourrait déposer le bilan courant avril. Colomiers se rend donc sur la Côte d'Azur à un moment propice aux exploits pour les visiteuses à la lutte pour ne pas descendre.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
CENTRE FEDERAL BB - ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES: 48 - 76
Le FCBA en toute quiétude
Amel Bouderra et Charleville ont retrouvé le sourire en région parisienne.
Jamais inquiété, Charleville-Mézières est allé tranquillement s'imposer sur le parquet du Centre Fédéral. Un renouveau qui demandera confirmation contre Nice le week-end prochain.
La parenthèse Coupe de France fermée, Charleville-Mézières a repris les affaires courantes hier soir en région parisienne face au Centre Fédéral, dernier de la poule.
Une bonne occasion de renouer avec la victoire après deux revers consécutifs à Strasbourg d'abord puis à domicile contre l'ABC Limoges.
La rencontre a eu un mal fou à démarrer entre deux équipes faisant preuve d'une grande maladresse aux tirs.
Boonen a été la première à débloquer le tableau d'affichage (0-2, 1ere) et c'est encore elle qui a permis aux siennes de faire un premier écart (4-8, 4e). En face, le Centre Fédéral s'accroche notamment grâce à Konteh qui ne ménage pas ses efforts (8-11, 7e).
Deux interceptions gagnantes ont donné un peu d'air aux Carolomacériennes (13-20, 10e). Les Ardennaises ont géré tranquillement leur avance dans le second quart-temps.
Une bonne fin de période d'Herradas avec deux paniers et deux lancers francs de suite ont offert quinze points d'écart à la pause en faveur de Charleville-Mézières (26-41, 20e).
Au retour des vestiaires, les joueuses de Romuald Yernaux ont montré plus d'envie sur le parquet. Et cela n'a pas tardé à produire ses effets.
Bouderra a marqué un panier à trois points, puis derrière Kusion y est allée de son panier sans oublier une interception brillamment conclue par Contessi.
Passage à vide
Un 0-7 qui a enlevé tout suspens à la partie (26-48, 24e). Le tir à trois points d'Akmouche dans la foulée n'a pas changé grand-chose à la donne (29-50, 25e).
Contre toute attente, Charleville a été victime d'un vilain passage à vide, encaissant un cinglant 8-0.
Le matelas était tout de même confortable, puisqu'à l'entame du dernier acte, les Ardennaises ont pu se reposer sur un surplus de dix-sept points (37-54, 30e).
Grâce à une défense haute et un jeu rapidement porté vers l'avant par Fromholz, elles ont vite porté leur avance à plus de vingt points (41-63, 34e).
Charleville-Mézières s'est finalement imposé sur un dernier panier de Kusion au buzzer. Cette forme retrouvée devra être confirmée dès le week-end prochain contre Nice, formation de milieu de tableau et largement à la portée de la bande à Yernaux.
www.lunion.presse.fr
Le FCBA en toute quiétude
Amel Bouderra et Charleville ont retrouvé le sourire en région parisienne.
Jamais inquiété, Charleville-Mézières est allé tranquillement s'imposer sur le parquet du Centre Fédéral. Un renouveau qui demandera confirmation contre Nice le week-end prochain.
La parenthèse Coupe de France fermée, Charleville-Mézières a repris les affaires courantes hier soir en région parisienne face au Centre Fédéral, dernier de la poule.
Une bonne occasion de renouer avec la victoire après deux revers consécutifs à Strasbourg d'abord puis à domicile contre l'ABC Limoges.
La rencontre a eu un mal fou à démarrer entre deux équipes faisant preuve d'une grande maladresse aux tirs.
Boonen a été la première à débloquer le tableau d'affichage (0-2, 1ere) et c'est encore elle qui a permis aux siennes de faire un premier écart (4-8, 4e). En face, le Centre Fédéral s'accroche notamment grâce à Konteh qui ne ménage pas ses efforts (8-11, 7e).
Deux interceptions gagnantes ont donné un peu d'air aux Carolomacériennes (13-20, 10e). Les Ardennaises ont géré tranquillement leur avance dans le second quart-temps.
Une bonne fin de période d'Herradas avec deux paniers et deux lancers francs de suite ont offert quinze points d'écart à la pause en faveur de Charleville-Mézières (26-41, 20e).
Au retour des vestiaires, les joueuses de Romuald Yernaux ont montré plus d'envie sur le parquet. Et cela n'a pas tardé à produire ses effets.
Bouderra a marqué un panier à trois points, puis derrière Kusion y est allée de son panier sans oublier une interception brillamment conclue par Contessi.
Passage à vide
Un 0-7 qui a enlevé tout suspens à la partie (26-48, 24e). Le tir à trois points d'Akmouche dans la foulée n'a pas changé grand-chose à la donne (29-50, 25e).
Contre toute attente, Charleville a été victime d'un vilain passage à vide, encaissant un cinglant 8-0.
Le matelas était tout de même confortable, puisqu'à l'entame du dernier acte, les Ardennaises ont pu se reposer sur un surplus de dix-sept points (37-54, 30e).
Grâce à une défense haute et un jeu rapidement porté vers l'avant par Fromholz, elles ont vite porté leur avance à plus de vingt points (41-63, 34e).
Charleville-Mézières s'est finalement imposé sur un dernier panier de Kusion au buzzer. Cette forme retrouvée devra être confirmée dès le week-end prochain contre Nice, formation de milieu de tableau et largement à la portée de la bande à Yernaux.
www.lunion.presse.fr
-
- All Star
- Messages : 4634
- Enregistré le : mer. 24 déc. 2003 22:53
- Localisation : Dans une cave de Montlouis avec Berru et Brian Hill...
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
24ème journée
Les résultats des rencontres des 27 et 28/03/2009
RENNES AVENIR - S.I. GRAFFENSTADEN: 60 - 75
CENTRE FEDERAL BB - ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES :48 - 76
NICE CAVIGAL OLYMPIC - U.S. COLOMIERS BASKET: 71 - 69
DUNKERQUE MALO BASKET CLUB - PLEYBER CHRIST BASKET CLUB: 85 - 62
STRASBOURG ALSACE BC - LIMOGES ABC EN LIMOUSIN: 70 - 72
ROCHE VENDEE BC - CLUB BASKET D'IFS: 83 - 62
TOULOUSE METROPOLE BASKET - US LAVEYRON: 72 - 67
ETOILE DE VOIRON FEMININ - ARMENTIERES SO: 45 - 85
RENNES AVENIR - S.I. GRAFFENSTADEN: 60 - 75
CENTRE FEDERAL BB - ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES :48 - 76
NICE CAVIGAL OLYMPIC - U.S. COLOMIERS BASKET: 71 - 69
DUNKERQUE MALO BASKET CLUB - PLEYBER CHRIST BASKET CLUB: 85 - 62
STRASBOURG ALSACE BC - LIMOGES ABC EN LIMOUSIN: 70 - 72
ROCHE VENDEE BC - CLUB BASKET D'IFS: 83 - 62
TOULOUSE METROPOLE BASKET - US LAVEYRON: 72 - 67
ETOILE DE VOIRON FEMININ - ARMENTIERES SO: 45 - 85
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
ARMENTIÈRES - ETOILE DE VOIRON : 85-45
Armentières s'impose sans trembler
(16-17, 27-41, 36-59, 45-85).
Gymnase Henri Chautard, 600 spectateurs environ
Arbitres : Mrs Olivier et Delorme.
ÉTOILE DE VOIRON : Elong Epee 7pts, Ruibet, Simon, Pognon 7 pts, Vintejoux, Lecoultre 8 pts, Clemençon 1 pt, Bourdin 4 pts, Da Silva 8 pts, Recoura 10 pts. LF 8/16, 2 pts 17/41.
ARMENTIÈRES : Bremont 21 pts, Catrix 10 pts, Coumba 11 pts, Demets 17 pts, Lalart, Megoeuil, Merlot 13 pts, Nemmouchi 1 pt, Pilyashenko 6pts, Quicque 6 pts. LF 13/22, 2pts 24/45.
Les voironnaises restaient sur une belle victoire à Nice tandis que leurs adversaires venaient pour enchaîner une dixième victoire en onze matches. La partie promettait donc d'être équilibrée.
Le public n'allait pas être déçu puisque les paniers pleuvaient comme les giboulées qui tombaient en ce soir de Mars. Bremont menait les siennes à la baguette côté armentiérois en n'oubliant pas de marquer quelques paniers importants (7 points). Côté voironnais Da Silva était la plus inspirée avec une belle adresse près du cercle (6 points). La bagarre annoncée avait bien lieu (16-17).
Elle fut pourtant de courte durée car Armentières imposait son rythme et Voiron avait toutes les peines du monde à répondre. Pilyashenko interdisait la raquette aux stellistes avec quatre contres venus d'ailleurs. Les voironnaises pliaient sous les coups de butoirs armentiérois tandis que Demets, qu'on avait peu vue jusque-là, inscrivait neuf points dans cette période. Les filles de Lalart regagnaient les vestiaires avec une belle avance 27-41.
La suite allait confirmer la supériorité des filles du Nord. Les voironnaises ne trouvaient toujours pas la faille et les nordistes déroulaient tranquillement un basket des plus plaisants. Bremont justifiait son statut de tête de liste des meneuses de la poule avec une ligne de stats impressionnantes (30 d'évaluation, 21 points) et une efficacité redoutable. Les stellistes prenaient l'eau de toutes parts pendant que les armentiéroises continuaient à rouler. La solidité défensive dont elles faisaient preuve impressionnait même le public refroidi par le niveau de jeu affiché par les visiteuses qui comptaient pas moins de cinq filles au-dessus de dix points. Le score lourd, 85-45 reflétait pourtant bien la physionomie de la partie. Armentières était trop fort. •
www.armentieres.maville.com
Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord
Armentières s'impose sans trembler
(16-17, 27-41, 36-59, 45-85).
Gymnase Henri Chautard, 600 spectateurs environ
Arbitres : Mrs Olivier et Delorme.
ÉTOILE DE VOIRON : Elong Epee 7pts, Ruibet, Simon, Pognon 7 pts, Vintejoux, Lecoultre 8 pts, Clemençon 1 pt, Bourdin 4 pts, Da Silva 8 pts, Recoura 10 pts. LF 8/16, 2 pts 17/41.
ARMENTIÈRES : Bremont 21 pts, Catrix 10 pts, Coumba 11 pts, Demets 17 pts, Lalart, Megoeuil, Merlot 13 pts, Nemmouchi 1 pt, Pilyashenko 6pts, Quicque 6 pts. LF 13/22, 2pts 24/45.
Les voironnaises restaient sur une belle victoire à Nice tandis que leurs adversaires venaient pour enchaîner une dixième victoire en onze matches. La partie promettait donc d'être équilibrée.
Le public n'allait pas être déçu puisque les paniers pleuvaient comme les giboulées qui tombaient en ce soir de Mars. Bremont menait les siennes à la baguette côté armentiérois en n'oubliant pas de marquer quelques paniers importants (7 points). Côté voironnais Da Silva était la plus inspirée avec une belle adresse près du cercle (6 points). La bagarre annoncée avait bien lieu (16-17).
Elle fut pourtant de courte durée car Armentières imposait son rythme et Voiron avait toutes les peines du monde à répondre. Pilyashenko interdisait la raquette aux stellistes avec quatre contres venus d'ailleurs. Les voironnaises pliaient sous les coups de butoirs armentiérois tandis que Demets, qu'on avait peu vue jusque-là, inscrivait neuf points dans cette période. Les filles de Lalart regagnaient les vestiaires avec une belle avance 27-41.
La suite allait confirmer la supériorité des filles du Nord. Les voironnaises ne trouvaient toujours pas la faille et les nordistes déroulaient tranquillement un basket des plus plaisants. Bremont justifiait son statut de tête de liste des meneuses de la poule avec une ligne de stats impressionnantes (30 d'évaluation, 21 points) et une efficacité redoutable. Les stellistes prenaient l'eau de toutes parts pendant que les armentiéroises continuaient à rouler. La solidité défensive dont elles faisaient preuve impressionnait même le public refroidi par le niveau de jeu affiché par les visiteuses qui comptaient pas moins de cinq filles au-dessus de dix points. Le score lourd, 85-45 reflétait pourtant bien la physionomie de la partie. Armentières était trop fort. •
www.armentieres.maville.com
Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
AVENIR DE RENNES - GRAFFENSTADEN : 60-75
L'Avenir a manqué de constance
(25-23, 9-10, 11-9, 15-23).
Arbitres : MM. Burnel et Kerisit.
AVENIR DE RENNES : Gorjeu 6, Assilaméhou 11, Kevorkian 6, Leclair 8, Medenou 3, Minte 2, Morgan 20, Lokoka 4.
GRAFFENSTADEN : Battaglia 10, Nussbaumer 4, Fischbach 6, Konate 10, Nsoki 6, Vernerey 19, Nestor 2, Schmitt-Sendner 18.
Emmanuelle Gorjeu et les Rennaises se sont laissées déborder en deuxième partie de rencontre.
Après avoir fait jeu égal jusqu'à la mi-temps, les Rennaises ont buté sur la zone alsacienne.
Les Rennaises, très efficaces en début de match, se jouaient de la défense pourtant très agressive de leurs adversaires pour prendre le meilleur (9-3 à la 3'). Les Alsaciennes commettaient de nombreuses fautes mais restaient concentrées en attaque. Elles parvenaient ainsi à recoller sous l'impulsion de Schmitt-Sendner (15-14 à la 7'). Le rythme échevelé de la rencontre contraignait les deux formations à prendre plus de risques en défense. Souvent débordées sur pénétration et sur contre-attaque, les joueuses voyaient le score évoluer rapidement (24-20 à la 9'). Très impliquées défensivement, les visiteuses interceptaient de nombreux ballons souvent mal exploités en raison d'une certaine précipitation et d'un manque d'adresse sur la finition. De leur côté, les locales rencontraient de réelles difficultés en attaque (31-29 à la 14'). Au fil des minutes, les défenses devenaient de plus en plus hermétiques et le score évoluait peu. À la pause l'écart n'était que d'un point en faveur des Rennaises.
Les visiteuses repartaient sur de meilleures bases. Vernerey se mettait en évidence dans la raquette tandis que les Rennaises peinaient à trouver des failles dans la zone alsacienne et manquaient d'adresse à mi-distance (39-46 à la 26'). Morgan, bien servie sous les panneaux, évitait aux locales d'être décrochées avant d'entamer la dernière période. Dominatrices au rebond, les visiteuses maintenaient leur effort et tenaient à distance des Rennaises à la peine qui ne trouvaient que peu de solutions en attaque (52-66 à la 37'). Face à des locales moins fluides, les Alsaciennes maîtrisaient leur sujet et allaient tranquillement gérer leur fin de match pour s'imposer.
www.rennes.maville.com
Ouest-France
L'Avenir a manqué de constance
(25-23, 9-10, 11-9, 15-23).
Arbitres : MM. Burnel et Kerisit.
AVENIR DE RENNES : Gorjeu 6, Assilaméhou 11, Kevorkian 6, Leclair 8, Medenou 3, Minte 2, Morgan 20, Lokoka 4.
GRAFFENSTADEN : Battaglia 10, Nussbaumer 4, Fischbach 6, Konate 10, Nsoki 6, Vernerey 19, Nestor 2, Schmitt-Sendner 18.
Emmanuelle Gorjeu et les Rennaises se sont laissées déborder en deuxième partie de rencontre.
Après avoir fait jeu égal jusqu'à la mi-temps, les Rennaises ont buté sur la zone alsacienne.
Les Rennaises, très efficaces en début de match, se jouaient de la défense pourtant très agressive de leurs adversaires pour prendre le meilleur (9-3 à la 3'). Les Alsaciennes commettaient de nombreuses fautes mais restaient concentrées en attaque. Elles parvenaient ainsi à recoller sous l'impulsion de Schmitt-Sendner (15-14 à la 7'). Le rythme échevelé de la rencontre contraignait les deux formations à prendre plus de risques en défense. Souvent débordées sur pénétration et sur contre-attaque, les joueuses voyaient le score évoluer rapidement (24-20 à la 9'). Très impliquées défensivement, les visiteuses interceptaient de nombreux ballons souvent mal exploités en raison d'une certaine précipitation et d'un manque d'adresse sur la finition. De leur côté, les locales rencontraient de réelles difficultés en attaque (31-29 à la 14'). Au fil des minutes, les défenses devenaient de plus en plus hermétiques et le score évoluait peu. À la pause l'écart n'était que d'un point en faveur des Rennaises.
Les visiteuses repartaient sur de meilleures bases. Vernerey se mettait en évidence dans la raquette tandis que les Rennaises peinaient à trouver des failles dans la zone alsacienne et manquaient d'adresse à mi-distance (39-46 à la 26'). Morgan, bien servie sous les panneaux, évitait aux locales d'être décrochées avant d'entamer la dernière période. Dominatrices au rebond, les visiteuses maintenaient leur effort et tenaient à distance des Rennaises à la peine qui ne trouvaient que peu de solutions en attaque (52-66 à la 37'). Face à des locales moins fluides, les Alsaciennes maîtrisaient leur sujet et allaient tranquillement gérer leur fin de match pour s'imposer.
www.rennes.maville.com
Ouest-France
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
Toulouse MB 72 - Laveyron 67
Le TMB après la pause
Neuf points pour Anna Nedovic.
(14-23, 20-15, 22-9, 16-20).
Mi-temps : 34-38;
arbitres : Etienne Fourquet et Pierre Dufau.
Toulouse : Hermouet (19), Péruch (14), Nédovic (9), Gauthier (7), Lacrabe (6) puis Agbatan (6), Lebouc (5), Noirez (4), Minard (2) et De Angelis.
30 tirs réussis sur 72 dont 7 sur 19 à 3 points. 5 sur 10 aux lancers francs. 28 rebonds (Péruch 6, Nédovic et Gauthier 5). 22 passes décisives (Hermouet et Agbatan 6). 21 fautes.
Laveyron : Gassama (20), Aissani (12), Ayi (11), Carmona (6), Papadopoulou (3) puis Verjuin (12), Candelier (3), Maissonas et Besson.
19 tirs réussis sur 46 dont 3 sur 12 à 3 points. 26 sur 30 aux lancers francs. 36 rebonds (Ayi 12, Gassama 8 ). 20 fautes. 1 joueuse éliminée, Carmona (40e).
Gassama inscrit les cinq premiers points de son équipe et les visiteuses prennent le meilleur départ (4-7). Les locales, en plus d'être dominées aux rebonds, sont maladroites et malhabiles. Le TMB fait un temps illusion (9-9 après un 3 points d'Hermouet) mais la sautillante meneuse Ayi et l'expérimentée Verjuin donnent une substantielle avance à Laveyron (14-23 à la10e). Et encore heureux qu'Hermouet (10 points en 10 minutes) ait permis de sauver la face!
Le début de la deuxième période est du même acabit. Le TMB peine face à l'excellent repli défensif drômois. Hermouet arrive malgré tout à réduire le score (22-25). Lebouc réplique à 3 points à Verjuin et Gassama (25-29). Verjuin et Aissani en rajoute une couche devant la défense locale laxiste (25-33 à la 16e). C'est un passage en zone après un temps-mort qui va permettre au TMB de revenir à un point (32-33). Mais c'est Laveyron (15 sur 15 aux lancers en première mi-temps) qui finira le mieux la période avec un panier primé de Papadopoulou et deux lancers de Gassama (34-38 ).
Ce n'est pas la même équipe de Toulouse qui revient des vestiaires. Beaucoup plus de présence en défense. Un jeu collectif qui démarque Nédovic sous le cercle. Hermouet qui rajoute un 3 points. Agbatan enfin efficace. 16 à 2 en 6 minutes (50-40). Laveyron aurait pu être assommé. Mais Gauthier, par ailleurs excellente, va manquer à un contre zéro un panier qui aurait donné 14 points d'avance à son équipe. Au lieu de cela Gassama sur l'action suivante ramène l'écart en dessous des dix points (56-47 à la 30e). Du coup, les Drômoises, au banc peu fourni, pourtant fatiguées comme en atteste leur repli défensif moins visible, vont y croire tout le dernier quart-temps dans le sillage d'Aissani et Gassama qui ramène son équipe à 65-63. Il est alors temps pour Péruch, Lacrabe et Hermouet de faire parler leur expérience.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
Le TMB après la pause
Neuf points pour Anna Nedovic.
(14-23, 20-15, 22-9, 16-20).
Mi-temps : 34-38;
arbitres : Etienne Fourquet et Pierre Dufau.
Toulouse : Hermouet (19), Péruch (14), Nédovic (9), Gauthier (7), Lacrabe (6) puis Agbatan (6), Lebouc (5), Noirez (4), Minard (2) et De Angelis.
30 tirs réussis sur 72 dont 7 sur 19 à 3 points. 5 sur 10 aux lancers francs. 28 rebonds (Péruch 6, Nédovic et Gauthier 5). 22 passes décisives (Hermouet et Agbatan 6). 21 fautes.
Laveyron : Gassama (20), Aissani (12), Ayi (11), Carmona (6), Papadopoulou (3) puis Verjuin (12), Candelier (3), Maissonas et Besson.
19 tirs réussis sur 46 dont 3 sur 12 à 3 points. 26 sur 30 aux lancers francs. 36 rebonds (Ayi 12, Gassama 8 ). 20 fautes. 1 joueuse éliminée, Carmona (40e).
Gassama inscrit les cinq premiers points de son équipe et les visiteuses prennent le meilleur départ (4-7). Les locales, en plus d'être dominées aux rebonds, sont maladroites et malhabiles. Le TMB fait un temps illusion (9-9 après un 3 points d'Hermouet) mais la sautillante meneuse Ayi et l'expérimentée Verjuin donnent une substantielle avance à Laveyron (14-23 à la10e). Et encore heureux qu'Hermouet (10 points en 10 minutes) ait permis de sauver la face!
Le début de la deuxième période est du même acabit. Le TMB peine face à l'excellent repli défensif drômois. Hermouet arrive malgré tout à réduire le score (22-25). Lebouc réplique à 3 points à Verjuin et Gassama (25-29). Verjuin et Aissani en rajoute une couche devant la défense locale laxiste (25-33 à la 16e). C'est un passage en zone après un temps-mort qui va permettre au TMB de revenir à un point (32-33). Mais c'est Laveyron (15 sur 15 aux lancers en première mi-temps) qui finira le mieux la période avec un panier primé de Papadopoulou et deux lancers de Gassama (34-38 ).
Ce n'est pas la même équipe de Toulouse qui revient des vestiaires. Beaucoup plus de présence en défense. Un jeu collectif qui démarque Nédovic sous le cercle. Hermouet qui rajoute un 3 points. Agbatan enfin efficace. 16 à 2 en 6 minutes (50-40). Laveyron aurait pu être assommé. Mais Gauthier, par ailleurs excellente, va manquer à un contre zéro un panier qui aurait donné 14 points d'avance à son équipe. Au lieu de cela Gassama sur l'action suivante ramène l'écart en dessous des dix points (56-47 à la 30e). Du coup, les Drômoises, au banc peu fourni, pourtant fatiguées comme en atteste leur repli défensif moins visible, vont y croire tout le dernier quart-temps dans le sillage d'Aissani et Gassama qui ramène son équipe à 65-63. Il est alors temps pour Péruch, Lacrabe et Hermouet de faire parler leur expérience.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
DMBC - PLEYBER-CHRIST : 85-62
DMBC s'enlève une épine du pied
(27-16, 41-34, 71-45).
Les scores par quart-temps: 27-16, 14-18, 30-11, 14-17.
- DMBC: Detry (8 ), Delépine (9), Carlier (7), Duquesne (13), Émilie Venier (2), Brumermane (19), Fresnais (11), Fombonne (16).
PLEYBER-CHRIST: Kernévez (12), M.Chemineau (3), Boubala (9), Le Fé (5), M.Venier (13), Désert (7), Soltisova (5), Puc (7), A.Chemineau (1).
Marlène Duquesne et le DMBC n'ont pas lâché.
Les Dunkerquoises ont très bien négocié le virage qui se présentait à elles samedi soir. Impériales durant le troisième quart temps, elles ont remporté un succès précieux (85-62) face à Pleyber-Christ.
Celui-là, les Nordistes ne pouvaient pas le laisser échapper. Elles ont sû faire ce qu'il fallait, en début de seconde période, pour le plier et reprendre un peu d'oxygène. Les Dunkerquoises ne sont pas encore sauvées, mais elles reprennent deux longueurs d'avance sur Laveyron, le premier relégable.
Samedi prochain, à Colomiers, quasiment condamné à la descente en N2, le DMBC pourra faire un pas supplémentaire vers le maintien, à condition de voyager un peu moins mal que depuis le début de la saison.
Comme ces dernières semaines, Dace Brumermane (19 points, 25 d'évaluation) fut très précieuse en début de seconde période, là où Pleyber-Christ plia. Elle rayonnait dans la raquette, mais n'était pas la seule dunkerquoise à se faire remarquer. Marlène Duquesne, beaucoup plus volontaire dans ses pénétrations qu'à l'accoutumée, et Amélie Fresnais, ne manquaient pas de culot pour mettre à mal la formation de Franck Simon. Celle-ci ne put rendre que onze points sur les trente inscrits par les maritimes (71-45, 30e). Les dés étaient jetés, il fallait gérer les dix dernières minutes. Ce que les Nordistes firent sans frayeurs contre des Bretonnes promises à la relégation à six journées de la fin du championnat. Habitué au rythme alternatif de son équipe, Christian Devos prévient. « Il faudra confirmer cela samedi prochain à Colomiers. » •
A.B. - www.dunkerque.maville.com
Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord
-------------------------------------------------- ----------------------------
Dunkerque - Pleyber-Christ : 85-62
Pleyber dépassé à Dunkerque
La belle adresse à trois points d'Aude Kernévez n'a pas été suffisant pour les Finistériennes à Dunkerque.
Pas de miracle pour Pleyber-Christ à Dunkerque. Les Finistériennes, malgré un bon premier quart-temps, se sont ensuite écroulées.
Les deux points faciles ratés par Fresnais, en tout début de match, allaient-ils être le reflet de la maladresse dunkerquoise? Les deux rebonds offensifs obtenus ensuite rassurèrent supporters et staff dunkerquois. Brumermame et Delépine furent les premières à trouver le cercle. Cela ne déstabilisa pas les Finistériennes. Soltisova et Venier menèrent la vie dure aux locales sous les paniers et en dehors de la raquette, si bien que c'étaient les visiteuses qui menaient le bal (6-11, 5e; puis 11-16, 7e).
Trou noir
Ensuite, ce fut le trou noir pour les Bretonnes jusqu'au terme du premier quart-temps. Alliant adresse (trois paniers bonifiés) et facilité dans la pénétration, Dunkerque s'envola plus haut que ses hôtes (27-16). Mais il ne fallait pas croire que Pleyber allait abdiquer. Boubala et Kernévez s'amusèrent comme des petites folles à trois points. Dunkerque ne pouvait accroître son avantage (30-24, 12e). Mais la suite ne fut pas pour plaire au coach dunkerquois dans l'obligation de réclamer un temps mort. Pleyber était revenu dans la partie (32-32, 17e). Les rentrées de Carlier et Detry coïncidèrent avec le réveil des Maritimes, qui pouvaient respirer sereinement au repos (42-34). Dunkerque avait dominé les deux tiers de la première période mais n'était pas assuré d'un éventuel succès car les Bretonnes avaient démontré qu'elles ne lâchaient rien. Mais les Nordistes firent feu de tout bois. La jeune garde (Duquesne et Fresnais), prenait le relais de Fombonne et Delépine pour asseoir un écart conséquent de dix-neuf points (56-37, 24e). À la réussite des locales, il fallait également prendre en compte les grossières erreurs bretonnes bien négociées par les Nordistes, qui pouvaient se permettre d'aborder l'ultime quart-temps en toute confiance. Car on ne voyait pas les filles de Franck Simon combler un retard de vingt-six points (71-45). Cela se confirma car malgré la vaillance de Mélanie Venier et la vélocité de Désert, qui permettaient à Pleyber de réduire la marque (73-54, 36e), le club breton subissait une défaite qui le plonge un peu plus vers la relégation tandis que Dunkerque se projette en avant.
www.letelegramme.com
-------------------------------------------------- ---------------------
Dunkerque - Pleyber-Christ (85-62)
Beaucoup trop d'absences
Une fois encore, Boubala et les Pleybériennes n'ont pas réussi à s'imposer à l'extérieur.
Décidément, Pleyber-Christ est confrontée à un problème récurent qui risque de lui coûter cher: son incapacité à prendre le moindre point à l'extérieur. Samedi à Dunkerque, elle a, encore, subi un revers très net au terme d'un match, qui aura mis en exergue ses carences lorsqu'elle joue loin de ses bases.
Certes, perdre à Dunkerque n'est pas en soi une surprise. Depuis le premier match entre les deux équipes, les Nordistes ont retrouvé le mordant qui avait fait d'elles l'une des formations les plus coriaces de la N1 mais, après la bonne prestation face à Laveyron, on s'était pris à rêver d'une première victoire de Pleyber-Christ en terre étrangère. Mais une fois encore, le constat d'échec est avéré. Franck Simon disait: «On a très mal commencé. Ensuite, on s'est un peu repris avant de couler à pic dans le troisième quart-temps puisque nous avons compté plus de 30 points de retard. Dans le dernier quart, on s'est encore repris mais ce baroud d'honneur ne pouvait en aucun cas perturber une équipe locale qui nous a complètement mangés à l'intérieur, avec notamment Brumermane qui a dicté sa loi dans ce secteur. Dunkerque a pris 14 rebonds de plus que nous, c'est dire sa domination dans une raquette où nos intérieures ont été transparentes. Cette défaite n'est d'ailleurs pas à mettre sur le compte d'une faillite des individualités. En seconde période, l'évaluation du groupe a été déficiente sur tous les plans. Nous n'avons pas su répondre au défi physique que nous imposaient les Dunkerquoises biens plus agressives que nous tant en attaque qu'en défense». Fort heureusement, les autres équipes (Ifs, Colomiers, Laveyron), qui sont dans le même panier que Pleyber-Christ, ont perdu également.
Derby vital samedi
Donc, samedi, le derby contre l'Avenir de Rennes va revêtir une importance vitale. Franck Simon en est conscient: «La défaite de ce soir doit nous servir de leçon car Rennes est une équipe qui s'appuie sur un même type de jeu. Le physique sera la clé du match et, à l'aller, on avait pu se rendre compte que dans ce domaine, les Rennaises avaient du répondant. On sait donc à quoi nous en tenir.» Et comme depuis que ces deux équipes se rencontrent en Nationale 1, jamais les filles du PCBC n'ont jamais réussi à gagner le derby breton...
R.B. - www.letelegramme.com
DMBC s'enlève une épine du pied
(27-16, 41-34, 71-45).
Les scores par quart-temps: 27-16, 14-18, 30-11, 14-17.
- DMBC: Detry (8 ), Delépine (9), Carlier (7), Duquesne (13), Émilie Venier (2), Brumermane (19), Fresnais (11), Fombonne (16).
PLEYBER-CHRIST: Kernévez (12), M.Chemineau (3), Boubala (9), Le Fé (5), M.Venier (13), Désert (7), Soltisova (5), Puc (7), A.Chemineau (1).
Marlène Duquesne et le DMBC n'ont pas lâché.
Les Dunkerquoises ont très bien négocié le virage qui se présentait à elles samedi soir. Impériales durant le troisième quart temps, elles ont remporté un succès précieux (85-62) face à Pleyber-Christ.
Celui-là, les Nordistes ne pouvaient pas le laisser échapper. Elles ont sû faire ce qu'il fallait, en début de seconde période, pour le plier et reprendre un peu d'oxygène. Les Dunkerquoises ne sont pas encore sauvées, mais elles reprennent deux longueurs d'avance sur Laveyron, le premier relégable.
Samedi prochain, à Colomiers, quasiment condamné à la descente en N2, le DMBC pourra faire un pas supplémentaire vers le maintien, à condition de voyager un peu moins mal que depuis le début de la saison.
Comme ces dernières semaines, Dace Brumermane (19 points, 25 d'évaluation) fut très précieuse en début de seconde période, là où Pleyber-Christ plia. Elle rayonnait dans la raquette, mais n'était pas la seule dunkerquoise à se faire remarquer. Marlène Duquesne, beaucoup plus volontaire dans ses pénétrations qu'à l'accoutumée, et Amélie Fresnais, ne manquaient pas de culot pour mettre à mal la formation de Franck Simon. Celle-ci ne put rendre que onze points sur les trente inscrits par les maritimes (71-45, 30e). Les dés étaient jetés, il fallait gérer les dix dernières minutes. Ce que les Nordistes firent sans frayeurs contre des Bretonnes promises à la relégation à six journées de la fin du championnat. Habitué au rythme alternatif de son équipe, Christian Devos prévient. « Il faudra confirmer cela samedi prochain à Colomiers. » •
A.B. - www.dunkerque.maville.com
Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord
-------------------------------------------------- ----------------------------
Dunkerque - Pleyber-Christ : 85-62
Pleyber dépassé à Dunkerque
La belle adresse à trois points d'Aude Kernévez n'a pas été suffisant pour les Finistériennes à Dunkerque.
Pas de miracle pour Pleyber-Christ à Dunkerque. Les Finistériennes, malgré un bon premier quart-temps, se sont ensuite écroulées.
Les deux points faciles ratés par Fresnais, en tout début de match, allaient-ils être le reflet de la maladresse dunkerquoise? Les deux rebonds offensifs obtenus ensuite rassurèrent supporters et staff dunkerquois. Brumermame et Delépine furent les premières à trouver le cercle. Cela ne déstabilisa pas les Finistériennes. Soltisova et Venier menèrent la vie dure aux locales sous les paniers et en dehors de la raquette, si bien que c'étaient les visiteuses qui menaient le bal (6-11, 5e; puis 11-16, 7e).
Trou noir
Ensuite, ce fut le trou noir pour les Bretonnes jusqu'au terme du premier quart-temps. Alliant adresse (trois paniers bonifiés) et facilité dans la pénétration, Dunkerque s'envola plus haut que ses hôtes (27-16). Mais il ne fallait pas croire que Pleyber allait abdiquer. Boubala et Kernévez s'amusèrent comme des petites folles à trois points. Dunkerque ne pouvait accroître son avantage (30-24, 12e). Mais la suite ne fut pas pour plaire au coach dunkerquois dans l'obligation de réclamer un temps mort. Pleyber était revenu dans la partie (32-32, 17e). Les rentrées de Carlier et Detry coïncidèrent avec le réveil des Maritimes, qui pouvaient respirer sereinement au repos (42-34). Dunkerque avait dominé les deux tiers de la première période mais n'était pas assuré d'un éventuel succès car les Bretonnes avaient démontré qu'elles ne lâchaient rien. Mais les Nordistes firent feu de tout bois. La jeune garde (Duquesne et Fresnais), prenait le relais de Fombonne et Delépine pour asseoir un écart conséquent de dix-neuf points (56-37, 24e). À la réussite des locales, il fallait également prendre en compte les grossières erreurs bretonnes bien négociées par les Nordistes, qui pouvaient se permettre d'aborder l'ultime quart-temps en toute confiance. Car on ne voyait pas les filles de Franck Simon combler un retard de vingt-six points (71-45). Cela se confirma car malgré la vaillance de Mélanie Venier et la vélocité de Désert, qui permettaient à Pleyber de réduire la marque (73-54, 36e), le club breton subissait une défaite qui le plonge un peu plus vers la relégation tandis que Dunkerque se projette en avant.
www.letelegramme.com
-------------------------------------------------- ---------------------
Dunkerque - Pleyber-Christ (85-62)
Beaucoup trop d'absences
Une fois encore, Boubala et les Pleybériennes n'ont pas réussi à s'imposer à l'extérieur.
Décidément, Pleyber-Christ est confrontée à un problème récurent qui risque de lui coûter cher: son incapacité à prendre le moindre point à l'extérieur. Samedi à Dunkerque, elle a, encore, subi un revers très net au terme d'un match, qui aura mis en exergue ses carences lorsqu'elle joue loin de ses bases.
Certes, perdre à Dunkerque n'est pas en soi une surprise. Depuis le premier match entre les deux équipes, les Nordistes ont retrouvé le mordant qui avait fait d'elles l'une des formations les plus coriaces de la N1 mais, après la bonne prestation face à Laveyron, on s'était pris à rêver d'une première victoire de Pleyber-Christ en terre étrangère. Mais une fois encore, le constat d'échec est avéré. Franck Simon disait: «On a très mal commencé. Ensuite, on s'est un peu repris avant de couler à pic dans le troisième quart-temps puisque nous avons compté plus de 30 points de retard. Dans le dernier quart, on s'est encore repris mais ce baroud d'honneur ne pouvait en aucun cas perturber une équipe locale qui nous a complètement mangés à l'intérieur, avec notamment Brumermane qui a dicté sa loi dans ce secteur. Dunkerque a pris 14 rebonds de plus que nous, c'est dire sa domination dans une raquette où nos intérieures ont été transparentes. Cette défaite n'est d'ailleurs pas à mettre sur le compte d'une faillite des individualités. En seconde période, l'évaluation du groupe a été déficiente sur tous les plans. Nous n'avons pas su répondre au défi physique que nous imposaient les Dunkerquoises biens plus agressives que nous tant en attaque qu'en défense». Fort heureusement, les autres équipes (Ifs, Colomiers, Laveyron), qui sont dans le même panier que Pleyber-Christ, ont perdu également.
Derby vital samedi
Donc, samedi, le derby contre l'Avenir de Rennes va revêtir une importance vitale. Franck Simon en est conscient: «La défaite de ce soir doit nous servir de leçon car Rennes est une équipe qui s'appuie sur un même type de jeu. Le physique sera la clé du match et, à l'aller, on avait pu se rendre compte que dans ce domaine, les Rennaises avaient du répondant. On sait donc à quoi nous en tenir.» Et comme depuis que ces deux équipes se rencontrent en Nationale 1, jamais les filles du PCBC n'ont jamais réussi à gagner le derby breton...
R.B. - www.letelegramme.com
Modifié en dernier par la zone le mar. 07 avr. 2009 11:09, modifié 3 fois.
-
- Hall Of Famer
- Messages : 6643
- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
Maryska Kowalik, d'un rêve à l'autre
Maryska Kowalik avait tout pour réussir au plus haut niveau. Son rêve le plus cher s'est effondré avec les blessures. Mais son abnégation lui a permis de trouver un parfait palliatif.
Le rêve de Maryska Kowalik s’est brisé brutalement. Au pire moment. Beaucoup ne se seraient sans doute jamais relevés. Maryska, elle, a mis deux ans et demi à faire le deuil d’une carrière sportive jugée prometteuse.
Aujourd’hui, à seulement 22 ans, elle sait pertinemment que ses deux ruptures des ligaments croisés successives ont fait voler en éclats ses dernières illusions de devenir basketteuse professionnelle.
Mais Maryska Kowalik a toujours fait preuve d’un mental à toute épreuve. Elle possède un caractère bien trempé et n’a pas l’intention d’échouer dans sa nouvelle vie. Faute de devenir une basketteuse reconnue, elle ambitionne de devenir une kiné compétente.
Obligée de fuir la Pologne
Si cette nouvelle vie est bien loin de tout ce à quoi elle semblait prédestinée, elle a appris à vivre avec. « J’ai trouvé mon équilibre ici entre le basket et mes études », se réjouit-elle.
Toute petite, Maryska Kowalik n’était animée que par un seul dessein. Celui de marcher sur les traces de sa mère, ancienne internationale polonaise. « J’ai conservé tous les articles qui parlaient d’elle », avoue-t-elle, nostalgique.
À cette époque, Maryska n’avait pas 3 ans et vivait encore avec ses parents et son frère à Varsovie. C’était avant que la famille Kowalik ne se résolve à quitter un pays en pleine mutation : « Mes parents ont cherché à fuir la situation économique. Ils savaient qu’en venant en France, la vie serait meilleure. »
Le basket facilite leur fuite. Sa mère trouve un petit club aux abords de Saint-Étienne et son père, professeur de sports en Pologne, devient ouvrier, faute d’équivalence. Un an plus tard, le basket pousse les Kowalik à déménager à Orléans.
C’est à 7 ans, dans le Loiret, que Maryska va véritablement commencer à construire son premier rêve. Meneuse ou ailière, elle se donne à corps perdu dans le basket, sous le regard bienveillant de ses parents. « Je ne vivais que pour ça. Je restais après les entraînements pour progresser. Je n’avais pas d’autres centres d’intérêt », se souvient-elle, non sans certains regrets.
Brillante sur les parquets, elle a tout juste 14 ans lors de ses débuts en N2. « J’ai eu un peu de mal à m’habituer à la densité physique. Mais je n’ai jamais fait de complexe par rapport à mon âge. Je voulais toujours me confronter aux plus âgées. » Son père reprend l’équipe à mi-saison et encourage sa fille. « Il m’a mise en confiance. J’étais sa protégée, mais il m’engueulait trois fois plus que les autres. »
Sa vie se résumait uniquement au basket : « Le dimanche après-midi, je faisais des séances vidéo. » Son objectif était tout tracé. Son obsession était d’intégrer l’Insep. Elle a failli le faire pour son pays d’origine : « Tous les étés j’allais rendre visite à ma famille en Pologne et j’en profitais pour participer à des camps de basket. Un entraîneur m’a repérée et j’ai participé à un stage avec l’équipe nationale minimes. »
L’encadrement polonais tombe sous le charme, mais Maryska attend les réponses de l’Insep et de Bourges. Elle est prise aux deux et opte pour le Centre Fédéral : « C’était mon but depuis mes 10 ans. »
Jusqu’à ses terribles blessures, tout va dès lors s’enchaîner à vive allure. Dès sa première année, elle grappille du temps de jeu sur des filles de deux ans ses aînées. Pourtant son comportement est loin d’être le plus exemplaire de la pépinière. Elle en convient : « J’étais assez insolente, rebelle. Je n’en faisais qu’à ma tête. À Orléans, j’étais le leader. J’avais tout, mais à l’Insep, l’environnement était différent. »
2e lors des championnats d’Europe juniors
Elle entretient des rapports spéciaux avec son entraîneur François Gomez : « Il a toujours cru en moi. Il voyait mon sale caractère comme quelque chose de positif pour le terrain. Il me recadrait. »
Également coach de l’équipe de France juniors, François Gomez appelle sa protégée pour le championnat d’Europe en Slovénie avec la génération 1984. « C’était énorme pour moi, j’étais la plus jeune. Je ne pensais pas être prise. Mon objectif, c’était de le faire avec les 86. » Sur le banc lors des premiers matches, elle finit par jouer un rôle non négligeable dans l’obtention de la 2e place.
Après une deuxième année un peu conflictuelle à l’Insep, Maryska Kowalik aborde la dernière année du cursus avec des rêves plein la tête : jouer le championnat d’Europe avec sa génération et signer pour un club de Ligue. « Ça devait être mon année. » Les clubs de Ligue sont en effet légion à lui faire les yeux doux.
Mais son drame survient au mois de mars. Lors d’un entraînement elle se rompt les ligaments croisés : « Tout s’est effondré ce jour-là. Le championnat d’Europe, c’était mort et seul Calais me voulait encore… » Maryska profite de sa rééducation pour obtenir son bac S et rallie le Nord non sans dépit. Elle reprend le chemin des parquets en octobre. Malheureusement, l’opération ne s’est pas déroulée comme prévu et un mois après ses ligaments cèdent de nouveau. « Là c’était vraiment dur. J’ai commencé à me poser des questions sur mon avenir dans le basket. »
Lucide, Maryska savait que sa chance de côtoyer le haut niveau était passée : « Je n’avais pas joué depuis 2 ans. Avant, j’avais un côté arrogant qui me servait. Là, j’étais faible mentalement. Je n’ai jamais pu revenir à mon niveau. »
Un constat implacable
À la fin de son contrat, elle décide de tenter sa chance à Basket Landes, en N1. Mais inlassablement, les mêmes questions reviennent dans son esprit. « J’avais rêvé à plus. Tout mon cheminement me laissait penser que je pouvais y arriver. Je ne voulais pas être une banale joueuse de N1. » Dans sa bouche, ce n’est pas de la prétention. Juste un constat sans concession, implacable.
Non sans efforts, l’an dernier en rejoignant le LABC, elle se plonge dans des études de kiné pour rester dans le milieu du sport : « J’avais coupé les cours depuis trois ans. J’avais beaucoup de mal au début, mais je me suis accrochée. Ce fut tellement dur de trouver quelque chose qui m’aide à me lever le matin… »
Cette année, elle retrouve ses sensations sur le parquet, même si le basket n’est plus sa priorité. Elle sait qu’il lui sera de plus en plus difficile de conjuguer son rêve de jeunesse et son rêve actuel, mais profite sans répit.
Maryska Kowalik ressent toujours un pincement au coeur en rendant visite à ses copines devenues pro, mais le vit de mieux en mieux. Elle s’est donné tous les moyens pour oublier.
concours.
L’an dernier, Maryska Kowalik a réussi les concours de kiné de Paris et Nantes. Elle a échangé avec une autre candidate pour pouvoir rester à Limoges
Matthieu Marot - www.lepopulaire.fr
(article du dimanche 8 mars 2009)
Maryska Kowalik avait tout pour réussir au plus haut niveau. Son rêve le plus cher s'est effondré avec les blessures. Mais son abnégation lui a permis de trouver un parfait palliatif.
Le rêve de Maryska Kowalik s’est brisé brutalement. Au pire moment. Beaucoup ne se seraient sans doute jamais relevés. Maryska, elle, a mis deux ans et demi à faire le deuil d’une carrière sportive jugée prometteuse.
Aujourd’hui, à seulement 22 ans, elle sait pertinemment que ses deux ruptures des ligaments croisés successives ont fait voler en éclats ses dernières illusions de devenir basketteuse professionnelle.
Mais Maryska Kowalik a toujours fait preuve d’un mental à toute épreuve. Elle possède un caractère bien trempé et n’a pas l’intention d’échouer dans sa nouvelle vie. Faute de devenir une basketteuse reconnue, elle ambitionne de devenir une kiné compétente.
Obligée de fuir la Pologne
Si cette nouvelle vie est bien loin de tout ce à quoi elle semblait prédestinée, elle a appris à vivre avec. « J’ai trouvé mon équilibre ici entre le basket et mes études », se réjouit-elle.
Toute petite, Maryska Kowalik n’était animée que par un seul dessein. Celui de marcher sur les traces de sa mère, ancienne internationale polonaise. « J’ai conservé tous les articles qui parlaient d’elle », avoue-t-elle, nostalgique.
À cette époque, Maryska n’avait pas 3 ans et vivait encore avec ses parents et son frère à Varsovie. C’était avant que la famille Kowalik ne se résolve à quitter un pays en pleine mutation : « Mes parents ont cherché à fuir la situation économique. Ils savaient qu’en venant en France, la vie serait meilleure. »
Le basket facilite leur fuite. Sa mère trouve un petit club aux abords de Saint-Étienne et son père, professeur de sports en Pologne, devient ouvrier, faute d’équivalence. Un an plus tard, le basket pousse les Kowalik à déménager à Orléans.
C’est à 7 ans, dans le Loiret, que Maryska va véritablement commencer à construire son premier rêve. Meneuse ou ailière, elle se donne à corps perdu dans le basket, sous le regard bienveillant de ses parents. « Je ne vivais que pour ça. Je restais après les entraînements pour progresser. Je n’avais pas d’autres centres d’intérêt », se souvient-elle, non sans certains regrets.
Brillante sur les parquets, elle a tout juste 14 ans lors de ses débuts en N2. « J’ai eu un peu de mal à m’habituer à la densité physique. Mais je n’ai jamais fait de complexe par rapport à mon âge. Je voulais toujours me confronter aux plus âgées. » Son père reprend l’équipe à mi-saison et encourage sa fille. « Il m’a mise en confiance. J’étais sa protégée, mais il m’engueulait trois fois plus que les autres. »
Sa vie se résumait uniquement au basket : « Le dimanche après-midi, je faisais des séances vidéo. » Son objectif était tout tracé. Son obsession était d’intégrer l’Insep. Elle a failli le faire pour son pays d’origine : « Tous les étés j’allais rendre visite à ma famille en Pologne et j’en profitais pour participer à des camps de basket. Un entraîneur m’a repérée et j’ai participé à un stage avec l’équipe nationale minimes. »
L’encadrement polonais tombe sous le charme, mais Maryska attend les réponses de l’Insep et de Bourges. Elle est prise aux deux et opte pour le Centre Fédéral : « C’était mon but depuis mes 10 ans. »
Jusqu’à ses terribles blessures, tout va dès lors s’enchaîner à vive allure. Dès sa première année, elle grappille du temps de jeu sur des filles de deux ans ses aînées. Pourtant son comportement est loin d’être le plus exemplaire de la pépinière. Elle en convient : « J’étais assez insolente, rebelle. Je n’en faisais qu’à ma tête. À Orléans, j’étais le leader. J’avais tout, mais à l’Insep, l’environnement était différent. »
2e lors des championnats d’Europe juniors
Elle entretient des rapports spéciaux avec son entraîneur François Gomez : « Il a toujours cru en moi. Il voyait mon sale caractère comme quelque chose de positif pour le terrain. Il me recadrait. »
Également coach de l’équipe de France juniors, François Gomez appelle sa protégée pour le championnat d’Europe en Slovénie avec la génération 1984. « C’était énorme pour moi, j’étais la plus jeune. Je ne pensais pas être prise. Mon objectif, c’était de le faire avec les 86. » Sur le banc lors des premiers matches, elle finit par jouer un rôle non négligeable dans l’obtention de la 2e place.
Après une deuxième année un peu conflictuelle à l’Insep, Maryska Kowalik aborde la dernière année du cursus avec des rêves plein la tête : jouer le championnat d’Europe avec sa génération et signer pour un club de Ligue. « Ça devait être mon année. » Les clubs de Ligue sont en effet légion à lui faire les yeux doux.
Mais son drame survient au mois de mars. Lors d’un entraînement elle se rompt les ligaments croisés : « Tout s’est effondré ce jour-là. Le championnat d’Europe, c’était mort et seul Calais me voulait encore… » Maryska profite de sa rééducation pour obtenir son bac S et rallie le Nord non sans dépit. Elle reprend le chemin des parquets en octobre. Malheureusement, l’opération ne s’est pas déroulée comme prévu et un mois après ses ligaments cèdent de nouveau. « Là c’était vraiment dur. J’ai commencé à me poser des questions sur mon avenir dans le basket. »
Lucide, Maryska savait que sa chance de côtoyer le haut niveau était passée : « Je n’avais pas joué depuis 2 ans. Avant, j’avais un côté arrogant qui me servait. Là, j’étais faible mentalement. Je n’ai jamais pu revenir à mon niveau. »
Un constat implacable
À la fin de son contrat, elle décide de tenter sa chance à Basket Landes, en N1. Mais inlassablement, les mêmes questions reviennent dans son esprit. « J’avais rêvé à plus. Tout mon cheminement me laissait penser que je pouvais y arriver. Je ne voulais pas être une banale joueuse de N1. » Dans sa bouche, ce n’est pas de la prétention. Juste un constat sans concession, implacable.
Non sans efforts, l’an dernier en rejoignant le LABC, elle se plonge dans des études de kiné pour rester dans le milieu du sport : « J’avais coupé les cours depuis trois ans. J’avais beaucoup de mal au début, mais je me suis accrochée. Ce fut tellement dur de trouver quelque chose qui m’aide à me lever le matin… »
Cette année, elle retrouve ses sensations sur le parquet, même si le basket n’est plus sa priorité. Elle sait qu’il lui sera de plus en plus difficile de conjuguer son rêve de jeunesse et son rêve actuel, mais profite sans répit.
Maryska Kowalik ressent toujours un pincement au coeur en rendant visite à ses copines devenues pro, mais le vit de mieux en mieux. Elle s’est donné tous les moyens pour oublier.
concours.
L’an dernier, Maryska Kowalik a réussi les concours de kiné de Paris et Nantes. Elle a échangé avec une autre candidate pour pouvoir rester à Limoges
Matthieu Marot - www.lepopulaire.fr
(article du dimanche 8 mars 2009)