NF1 - Saison 2008 - 2009
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Colomiers-Ifs.
Colomiers ne doit pas lâcher
Flore Perroto devra gérer le jeu columérin.
Une victoire contre Ifs est dans les cordes de Colomiers. Elle est obligatoire pour conserver intactes les chances de maintien. À huit journées de la fin de ce long championnat, la situation est claire : Colomiers doit rejoindre au classement Laveyron et Voiron qui sont trois points devant et doubler Ifs au passage. Plus de faux pas autorisé donc pour les joueuses de Stefan Pettersson. Sur la lancée de leurs dernières prestations (victoire contre Strasbourg et résistance d'une mi-temps chez le leader Limoges), les Columérines, dans le sillage de Perotto, désignée deuxième meneuse au traditionnel classement MVP de la division, partent favorites. Mais Ifs ne l'entend pas de cette oreille. Les joueuses du Calvados gardent de plus d'excellents souvenirs de la salle Piquemal où elles étaient venues gagner leur accession directe en NF1 la saison dernière. Depuis Attiogbé (ex-Valenciennes), Goltze (une Allemande qui évoluait à Cherbourg) et Prsa (une intérieure Slovène) sont venus renforcer le groupe emmené de main de maître par Villain, une des trois meilleures ailières de la division, et au sein duquel on retrouve Galiana, une ancienne Toulousaine du TLB et du TBC. Les Columérines semblent composer un groupe plus complet. Il ne reste plus qu'à le démontrer.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
Ce soir, à 20 heures, salle Piquemal. (14/03)
Colomiers ne doit pas lâcher
Flore Perroto devra gérer le jeu columérin.
Une victoire contre Ifs est dans les cordes de Colomiers. Elle est obligatoire pour conserver intactes les chances de maintien. À huit journées de la fin de ce long championnat, la situation est claire : Colomiers doit rejoindre au classement Laveyron et Voiron qui sont trois points devant et doubler Ifs au passage. Plus de faux pas autorisé donc pour les joueuses de Stefan Pettersson. Sur la lancée de leurs dernières prestations (victoire contre Strasbourg et résistance d'une mi-temps chez le leader Limoges), les Columérines, dans le sillage de Perotto, désignée deuxième meneuse au traditionnel classement MVP de la division, partent favorites. Mais Ifs ne l'entend pas de cette oreille. Les joueuses du Calvados gardent de plus d'excellents souvenirs de la salle Piquemal où elles étaient venues gagner leur accession directe en NF1 la saison dernière. Depuis Attiogbé (ex-Valenciennes), Goltze (une Allemande qui évoluait à Cherbourg) et Prsa (une intérieure Slovène) sont venus renforcer le groupe emmené de main de maître par Villain, une des trois meilleures ailières de la division, et au sein duquel on retrouve Galiana, une ancienne Toulousaine du TLB et du TBC. Les Columérines semblent composer un groupe plus complet. Il ne reste plus qu'à le démontrer.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr
Ce soir, à 20 heures, salle Piquemal. (14/03)
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Centre Fédéral - Toulouse Métropole Basket.
Le TMB prudent au Centre Fédéral.
Les journées se suivent et se ressemblent. Le TMB va partir favori contre un des trois derniers (avec Colomiers et Pleyber Christ) du championnat. Mais il ne possède pas une marge de manœuvre si grande que cela. Et il n'est pas à l'abri d'une défaite qui, pour être surprenante, ne serait pas forcément illogique puisque Strasbourg, le suivant immédiat de Toulouse au classement, est venu perdre au Centre Fédéral d'une trentaine de points. C'est l'irrégularité des performances des Parisiennes qui inquiète Valérie Garnier, l'entraîneur du TMB. Elles sont capables de battre un candidat à la montée et d'encaisser une large défaite contre Voiron, qui lutte en bas de classement. Elle estime même que l'équipe fédérale fausse un tant soit peu le championnat comme l'effectif change au fil des rencontres et propose ainsi des oppositions au visage différent.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr (14/03)
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Rennes Avenir - Roche VBC, samedi à 20 h.
Les Yonnaises sur une dynamique de travail
Elodie Demortier et les Yonnaises espèrent réaliser une performance sur le parquet rennais.
Les coéquipières de Mylène Balat ont effectué un match idéal, à défaut d'être parfait, samedi dernier face à Graffenstaden. Elles ont ainsi pu effacer la contre-performance de Charleville et renouer avec les valeurs que cherche à développer Mathieu Chauvet. Des valeurs défensives qui font la force des Yonnaises. En usant physiquement les Alsaciennes, le RVBC a également pu s'ouvrir des espaces et bénéficier de la fraction de seconde indispensable à l'ajustement d'un tir. Ce n'est pas autre chose qu'attend l'entraîneur à l'occasion de ce déplacement à Rennes, « afin de ne pas gâcher cet excellent résultat » souligne Mathieu Chauvet.
Si les Bretonnes ont une situation moins enviable que celle des Alsaciennes, le RVBC ne doit pas sous-estimer son adversaire composé par « du beau monde à la lecture de la feuille de match ». Les Rennaises sont dans le ventre mou du tableau. Leur maintien n'est toutefois pas assuré. Et si les Yonnaises avaient parfaitement maîtrisé leur sujet salle de la Courtaisière, elles devront néanmoins se souvenir, les cinq dernières minutes de la partie avaient été difficiles. « C'est une équipe qui ne lâche jamais rien ». Et c'est même sur une excessive maladresse aux lancers-franc bretons en fin de partie que le RVBC s'octroya une victoire pourtant promise. La doublette Medenou/Morgan avait fait très mal. Maintenant laquelle des deux formations a le plus progressé ? C'est certainement sur ce constat et sur l'état de fraîcheur que devrait se faire la différence.
www.larochesuryon.maville.com
L'équipe : Vignola, Galand, Laskova, S. Grelier, Balat, Demortier, Guillot, Fouquez, P. Grelier, Libicova. Entraîneur : Mathieu Chauvet.
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Pleyber-Christ BC - US Laveyron, ce soir (20h)
Mobilisation générale!
Pour Mélanie Venier et ses partenaires, seule la victoire sera belle ce soir. En cas contraire, les Pleybériennes seront assurées d'évoluer à l'étage inférieur la saison prochaine.
Ce soir, dans sa salle, l'équipe première féminine du Pleyber-Christ BC va livrer le combat de la dernière chance en vue d'un maintien direct en Nationale 1. En effet, si elle ne bat pas Laveyron, plus rien ne pourra empêcher cette issue fatale.
A huit journées du terme, la formation de Franck Simon occupe la dernière place du groupe en compagnie de Colomiers. Elle compte deux points de retard sur Laveyron et Ifs qu'elle devra dépasser ou tout au moins rejoindre avant le terme du périple pour espérer renouveler son bail en Nationale 1. Il va donc lui falloir gagner au moins deux matches de plus que ces équipes, pour que s'accomplisse ce qui serait un formidable exploit.
Pas le droit à l'erreur
Autant dire que ce soir, l'erreur ne sera pas permise. Les Pleybériennes doivent gagner. Il n'y a pas d'autre alternative. Samedi dernier, à Ifs, le PCBC s'est incliné devant un adversaire direct pour le maintien. Sans que pour autant les filles aient démérité comme le reconnaissait le coach pleybérien. «C'est la fin de match qui leur a été fatale. Elles n'ont pas su conserver l'avantage qu'elles avaient acquis durant les trois premiers quart-temps. C'est dommage car nous pouvions l'emporter. Mais c'est ainsi. Il faut se remotiver pour aborder le combat de ce soir dans les meilleures conditions. Nous savons qu'il nous faut gagner devant une équipe qui risque fort de nous poser des problèmes car, pour elle, une victoire équivaudrait sans doute au maintien. C'est à nous qu'il appartiendra de contrecarrer ses ambitions.»
Avec le public
C'est donc le combat de la dernière chance que vont livrer Aude Kernévez et ses amies. Pour le gagner, il faudra être au mieux et ce durant l'intégralité de la rencontre. Il faudra que les joueuses dont l'influence est incontestable sur le résultat entraînent tout le groupe dans leur sillage et ce durant l'intégralité de la partie. C'est l'une des clés de la victoire. Il faudra que l'on retrouve cet état d'esprit qui avait permis aux Pleybériennes de terrasser Toulouse, La Roche, Dunkerque... Ce soir Laveyron doit subir le même sort. Il va sans dire également que le public va devoir lui aussi être à la hauteur de l'événement. Ce soir, il va lui falloir pousser son équipe comme jamais il ne l'a fait cette saison car le Pleyber-Christ BC va avoir besoin, pour trouver en lui les ressources nécessaires pour vaincre, de ce formidable soutien populaire qui constitue un atout majeur pour qu'au terme de ce match l'espoir demeure.
R.B. - www.letelegramme.com - 14 mars 2009
Coup d'envoi, ce soir, à 20h, salle Jean-Coulon.
Le TMB prudent au Centre Fédéral.
Les journées se suivent et se ressemblent. Le TMB va partir favori contre un des trois derniers (avec Colomiers et Pleyber Christ) du championnat. Mais il ne possède pas une marge de manœuvre si grande que cela. Et il n'est pas à l'abri d'une défaite qui, pour être surprenante, ne serait pas forcément illogique puisque Strasbourg, le suivant immédiat de Toulouse au classement, est venu perdre au Centre Fédéral d'une trentaine de points. C'est l'irrégularité des performances des Parisiennes qui inquiète Valérie Garnier, l'entraîneur du TMB. Elles sont capables de battre un candidat à la montée et d'encaisser une large défaite contre Voiron, qui lutte en bas de classement. Elle estime même que l'équipe fédérale fausse un tant soit peu le championnat comme l'effectif change au fil des rencontres et propose ainsi des oppositions au visage différent.
Pierre Lacoue - www.ladepeche.fr (14/03)
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Rennes Avenir - Roche VBC, samedi à 20 h.
Les Yonnaises sur une dynamique de travail
Elodie Demortier et les Yonnaises espèrent réaliser une performance sur le parquet rennais.
Les coéquipières de Mylène Balat ont effectué un match idéal, à défaut d'être parfait, samedi dernier face à Graffenstaden. Elles ont ainsi pu effacer la contre-performance de Charleville et renouer avec les valeurs que cherche à développer Mathieu Chauvet. Des valeurs défensives qui font la force des Yonnaises. En usant physiquement les Alsaciennes, le RVBC a également pu s'ouvrir des espaces et bénéficier de la fraction de seconde indispensable à l'ajustement d'un tir. Ce n'est pas autre chose qu'attend l'entraîneur à l'occasion de ce déplacement à Rennes, « afin de ne pas gâcher cet excellent résultat » souligne Mathieu Chauvet.
Si les Bretonnes ont une situation moins enviable que celle des Alsaciennes, le RVBC ne doit pas sous-estimer son adversaire composé par « du beau monde à la lecture de la feuille de match ». Les Rennaises sont dans le ventre mou du tableau. Leur maintien n'est toutefois pas assuré. Et si les Yonnaises avaient parfaitement maîtrisé leur sujet salle de la Courtaisière, elles devront néanmoins se souvenir, les cinq dernières minutes de la partie avaient été difficiles. « C'est une équipe qui ne lâche jamais rien ». Et c'est même sur une excessive maladresse aux lancers-franc bretons en fin de partie que le RVBC s'octroya une victoire pourtant promise. La doublette Medenou/Morgan avait fait très mal. Maintenant laquelle des deux formations a le plus progressé ? C'est certainement sur ce constat et sur l'état de fraîcheur que devrait se faire la différence.
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L'équipe : Vignola, Galand, Laskova, S. Grelier, Balat, Demortier, Guillot, Fouquez, P. Grelier, Libicova. Entraîneur : Mathieu Chauvet.
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Pleyber-Christ BC - US Laveyron, ce soir (20h)
Mobilisation générale!
Pour Mélanie Venier et ses partenaires, seule la victoire sera belle ce soir. En cas contraire, les Pleybériennes seront assurées d'évoluer à l'étage inférieur la saison prochaine.
Ce soir, dans sa salle, l'équipe première féminine du Pleyber-Christ BC va livrer le combat de la dernière chance en vue d'un maintien direct en Nationale 1. En effet, si elle ne bat pas Laveyron, plus rien ne pourra empêcher cette issue fatale.
A huit journées du terme, la formation de Franck Simon occupe la dernière place du groupe en compagnie de Colomiers. Elle compte deux points de retard sur Laveyron et Ifs qu'elle devra dépasser ou tout au moins rejoindre avant le terme du périple pour espérer renouveler son bail en Nationale 1. Il va donc lui falloir gagner au moins deux matches de plus que ces équipes, pour que s'accomplisse ce qui serait un formidable exploit.
Pas le droit à l'erreur
Autant dire que ce soir, l'erreur ne sera pas permise. Les Pleybériennes doivent gagner. Il n'y a pas d'autre alternative. Samedi dernier, à Ifs, le PCBC s'est incliné devant un adversaire direct pour le maintien. Sans que pour autant les filles aient démérité comme le reconnaissait le coach pleybérien. «C'est la fin de match qui leur a été fatale. Elles n'ont pas su conserver l'avantage qu'elles avaient acquis durant les trois premiers quart-temps. C'est dommage car nous pouvions l'emporter. Mais c'est ainsi. Il faut se remotiver pour aborder le combat de ce soir dans les meilleures conditions. Nous savons qu'il nous faut gagner devant une équipe qui risque fort de nous poser des problèmes car, pour elle, une victoire équivaudrait sans doute au maintien. C'est à nous qu'il appartiendra de contrecarrer ses ambitions.»
Avec le public
C'est donc le combat de la dernière chance que vont livrer Aude Kernévez et ses amies. Pour le gagner, il faudra être au mieux et ce durant l'intégralité de la rencontre. Il faudra que les joueuses dont l'influence est incontestable sur le résultat entraînent tout le groupe dans leur sillage et ce durant l'intégralité de la partie. C'est l'une des clés de la victoire. Il faudra que l'on retrouve cet état d'esprit qui avait permis aux Pleybériennes de terrasser Toulouse, La Roche, Dunkerque... Ce soir Laveyron doit subir le même sort. Il va sans dire également que le public va devoir lui aussi être à la hauteur de l'événement. Ce soir, il va lui falloir pousser son équipe comme jamais il ne l'a fait cette saison car le Pleyber-Christ BC va avoir besoin, pour trouver en lui les ressources nécessaires pour vaincre, de ce formidable soutien populaire qui constitue un atout majeur pour qu'au terme de ce match l'espoir demeure.
R.B. - www.letelegramme.com - 14 mars 2009
Coup d'envoi, ce soir, à 20h, salle Jean-Coulon.
Modifié en dernier par la zone le mar. 31 mars 2009 11:31, modifié 4 fois.
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23ème journée
Les résultats des rencontres des 13 et 14/03/2009
S.I. GRAFFENSTADEN - STRASBOURG ALSACE BC: 78 - 68
ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES - LIMOGES ABC EN LIMOUSIN: 51 - 52
U.S. COLOMIERS BASKET - CLUB BASKET D'IFS :73 - 62
PLEYBER CHRIST BASKET CLUB - US LAVEYRON: 73 - 64
DUNKERQUE MALO BASKET CLUB - ARMENTIERES SO :56 - 60
NICE CAVIGAL OLYMPIC - ETOILE DE VOIRON FEMININ :63 - 75
CENTRE FEDERAL BB - TOULOUSE METROPOLE BASKET: 45 - 71
RENNES AVENIR - ROCHE VENDEE BC :82 - 74
S.I. GRAFFENSTADEN - STRASBOURG ALSACE BC: 78 - 68
ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES - LIMOGES ABC EN LIMOUSIN: 51 - 52
U.S. COLOMIERS BASKET - CLUB BASKET D'IFS :73 - 62
PLEYBER CHRIST BASKET CLUB - US LAVEYRON: 73 - 64
DUNKERQUE MALO BASKET CLUB - ARMENTIERES SO :56 - 60
NICE CAVIGAL OLYMPIC - ETOILE DE VOIRON FEMININ :63 - 75
CENTRE FEDERAL BB - TOULOUSE METROPOLE BASKET: 45 - 71
RENNES AVENIR - ROCHE VENDEE BC :82 - 74
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DUNKERQUE-ARMENTIÈRES : 56-60.
Armentières se réveille en deuxième période et enlève le derby face à Dunkerque
(15-8, 21-20, 16-19, 4-13).
DUNKERQUE : Detry 7, Delepine 6, Carlier 2, Duquesne 1, Venier 5, Brumermane 12, Fresnais 4, Fombonne 10.
ARMENTIÈRES : Coumba 15, Bremont 8, Quicque 3, Demets 17, Pilyashenko 12, Merlot 5.
Armentières a haussé son jeu en deuxième période après un début de match chaotique.
Chaque équipe a eu sa mi-temps. Malgré une bonne entame dunkerquoise, les maritimes se sont logiquement inclinées face à Armentières.
Personne n'était étonné dans les tribunes quand Stéphane Lalart réclama son premier temps mort à la 14e, alors que les locales menaient 26-12. Il fallait recadrer ce petit monde pour éviter un effondrement total, car avant cela, DMBC avait fait feu de tout bois. Heureusement pour Armentières que la majorité des rebonds offensifs furent gâchés par les Maritimes. Malgré cela, grâce à Brumermane et Fombonne l'écart prit de l'ampleur, après qu'Armentières eut l'avantage (6-8, 6e). Mais ensuite, ce fut un enchaînement de ballons perdus et d'échecs aux tirs, de Merlot et Quique notamment. Si bien que les visiteuses furent muettes durant les quatre dernières minutes.
Dunkerque pouvait se mettre à espérer (15-8 ). L'ambition de faire mettre un pied à terre à ses adversaires prit de l'ampleur dès la reprise du second quart temps. Brumermane, Venier, Adler poussèrent et placèrent les Lyssoises à 14 points. L'occasion était belle pour la formation maritime de faire tomber une grosse cylindrée, mais il ne fallait pas lâcher le morceau dans les rangs locaux, car les Armentiéroises ne pouvaient rester éternellement maladroites, et cela se confirma quand Dunkerque mena 32-17 (18e). Coumba au lancer-franc relança la machine (34-26). Adler permettait toutefois au DMBC de virer avec huit points d'avance à la pause (36-28 ). « Comme au football, on a eu chacun sa mi-temps. La première fut pour les Dunkerquoises, et ensuite nous avons haussé notre jeu. Nous avons bien balancé entre jeu intérieur et jeu extérieur. Notre valeur collective nous a permis de revenir au score » souligne Stéphane Lalart.
Mais Dunkerque joua crânement sa chance durant le troisième quart temps. Brumermane, fidèle à elle-même, portait haut les couleurs de son club. Et même si l'écart s'était réduit (52-47) Dunkerque pouvait toujours y croire. Mais les ultimes dernières minutes ne se déroulèrent pas comme Christian Devos le souhaita. « On n'a pas attaqué dans le cercle. Donc il n'y a pas eu de faute en notre faveur ni de lancers-francs qui nous auraient permis d'accumuler des points précieux. C'est dommage, car on pouvait gagner le match, et en même temps prendre une bonne bouffée d'oxygène ». Les propos de Christian Devos furent bien visibles sur la feuille des stats, puisque ses protégées marquèrent quatre points en dix minutes, et causèrent la première faute armentiéroise après sept minutes de jeu. Trop peu pour contrarier la bonne réaction armentiéroise bien emmenée par Merlot et Pilyashelko, auteurs de deux paniers bonifiés dès la remise en route. Dunkerque ne s'en remit pas (56-60). •
ALAIN BEYAERT - www.armentieres.maville.com
Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord
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Dunkerque y était presque
Les Dunkerquoises ont longtemps mené avant de craquer en fn de match
Le moral était dans les chaussettes dans les rangs dunkerquois après la rencontre. Se faire piéger dans les dernières minutes d'un match que l'on avait contrôlé durant une grande partie laisse des regrets. « On n'a pas osé dans le dernier quart-temps, on a jamais provoqué les Armentiéroises à la faute. La victoire nous échappe. Dommage, car elle nous aurait remis en confiance et offert une bonne bouffée d'oxygène avant de recevoir Pleyber Christ », soulignait Christian Devos, l'entraîneur de Dunkerque, qui, à six secondes de la fin de match, s'en alla serrer la main de Stéphane Lalart, son homologue d'Armentières.
Dunkerque n'avait pourtant pas traîné pour prendre le match à son compte (26-12, 14e). Une bonne entrée en matière, qui s'explique par la belle agressivité des Maritimes à l'entrée de la raquette. Armentières se voyait obligé de tenter des tirs de loin. Sans succès car l'adresse n'était pas au rendez-vous.
L'Armentiéroise Rachel Coumba, sur lancers francs, minimisait bien l'écart à la pause (36-28 ), mais la Dunkerquoise Brumermane relançait sa formation dès la reprise (41-32). Armentières reprenait ensuite des forces, par l'intermédiaire de Bremont et Quicque, qui colmataient les brèches (41-37).
Dunkerque accueillait le dernier quart temps avec cinq points d'avance (52-47). Mais elle était insuffisante pour battre une équipe d'Armentières dont la fin de match a été tonitruante. « On n'est pas passé loin de la défaite. Chacune des deux équipes a eu sa période. Les filles méritent un grand coup de chapeau, elles ont bien balancé jeu intérieur et extérieur. On a démontré de grandes valeurs collectives »,avouait Stéphane Lalart, tout sourire après la victoire de ses joueuses. •
ALAIN BEYAERT www.lavoixdessports.com
Armentières se réveille en deuxième période et enlève le derby face à Dunkerque
(15-8, 21-20, 16-19, 4-13).
DUNKERQUE : Detry 7, Delepine 6, Carlier 2, Duquesne 1, Venier 5, Brumermane 12, Fresnais 4, Fombonne 10.
ARMENTIÈRES : Coumba 15, Bremont 8, Quicque 3, Demets 17, Pilyashenko 12, Merlot 5.
Armentières a haussé son jeu en deuxième période après un début de match chaotique.
Chaque équipe a eu sa mi-temps. Malgré une bonne entame dunkerquoise, les maritimes se sont logiquement inclinées face à Armentières.
Personne n'était étonné dans les tribunes quand Stéphane Lalart réclama son premier temps mort à la 14e, alors que les locales menaient 26-12. Il fallait recadrer ce petit monde pour éviter un effondrement total, car avant cela, DMBC avait fait feu de tout bois. Heureusement pour Armentières que la majorité des rebonds offensifs furent gâchés par les Maritimes. Malgré cela, grâce à Brumermane et Fombonne l'écart prit de l'ampleur, après qu'Armentières eut l'avantage (6-8, 6e). Mais ensuite, ce fut un enchaînement de ballons perdus et d'échecs aux tirs, de Merlot et Quique notamment. Si bien que les visiteuses furent muettes durant les quatre dernières minutes.
Dunkerque pouvait se mettre à espérer (15-8 ). L'ambition de faire mettre un pied à terre à ses adversaires prit de l'ampleur dès la reprise du second quart temps. Brumermane, Venier, Adler poussèrent et placèrent les Lyssoises à 14 points. L'occasion était belle pour la formation maritime de faire tomber une grosse cylindrée, mais il ne fallait pas lâcher le morceau dans les rangs locaux, car les Armentiéroises ne pouvaient rester éternellement maladroites, et cela se confirma quand Dunkerque mena 32-17 (18e). Coumba au lancer-franc relança la machine (34-26). Adler permettait toutefois au DMBC de virer avec huit points d'avance à la pause (36-28 ). « Comme au football, on a eu chacun sa mi-temps. La première fut pour les Dunkerquoises, et ensuite nous avons haussé notre jeu. Nous avons bien balancé entre jeu intérieur et jeu extérieur. Notre valeur collective nous a permis de revenir au score » souligne Stéphane Lalart.
Mais Dunkerque joua crânement sa chance durant le troisième quart temps. Brumermane, fidèle à elle-même, portait haut les couleurs de son club. Et même si l'écart s'était réduit (52-47) Dunkerque pouvait toujours y croire. Mais les ultimes dernières minutes ne se déroulèrent pas comme Christian Devos le souhaita. « On n'a pas attaqué dans le cercle. Donc il n'y a pas eu de faute en notre faveur ni de lancers-francs qui nous auraient permis d'accumuler des points précieux. C'est dommage, car on pouvait gagner le match, et en même temps prendre une bonne bouffée d'oxygène ». Les propos de Christian Devos furent bien visibles sur la feuille des stats, puisque ses protégées marquèrent quatre points en dix minutes, et causèrent la première faute armentiéroise après sept minutes de jeu. Trop peu pour contrarier la bonne réaction armentiéroise bien emmenée par Merlot et Pilyashelko, auteurs de deux paniers bonifiés dès la remise en route. Dunkerque ne s'en remit pas (56-60). •
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Dunkerque y était presque
Les Dunkerquoises ont longtemps mené avant de craquer en fn de match
Le moral était dans les chaussettes dans les rangs dunkerquois après la rencontre. Se faire piéger dans les dernières minutes d'un match que l'on avait contrôlé durant une grande partie laisse des regrets. « On n'a pas osé dans le dernier quart-temps, on a jamais provoqué les Armentiéroises à la faute. La victoire nous échappe. Dommage, car elle nous aurait remis en confiance et offert une bonne bouffée d'oxygène avant de recevoir Pleyber Christ », soulignait Christian Devos, l'entraîneur de Dunkerque, qui, à six secondes de la fin de match, s'en alla serrer la main de Stéphane Lalart, son homologue d'Armentières.
Dunkerque n'avait pourtant pas traîné pour prendre le match à son compte (26-12, 14e). Une bonne entrée en matière, qui s'explique par la belle agressivité des Maritimes à l'entrée de la raquette. Armentières se voyait obligé de tenter des tirs de loin. Sans succès car l'adresse n'était pas au rendez-vous.
L'Armentiéroise Rachel Coumba, sur lancers francs, minimisait bien l'écart à la pause (36-28 ), mais la Dunkerquoise Brumermane relançait sa formation dès la reprise (41-32). Armentières reprenait ensuite des forces, par l'intermédiaire de Bremont et Quicque, qui colmataient les brèches (41-37).
Dunkerque accueillait le dernier quart temps avec cinq points d'avance (52-47). Mais elle était insuffisante pour battre une équipe d'Armentières dont la fin de match a été tonitruante. « On n'est pas passé loin de la défaite. Chacune des deux équipes a eu sa période. Les filles méritent un grand coup de chapeau, elles ont bien balancé jeu intérieur et extérieur. On a démontré de grandes valeurs collectives »,avouait Stéphane Lalart, tout sourire après la victoire de ses joueuses. •
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Modifié en dernier par la zone le lun. 16 mars 2009 23:47, modifié 1 fois.
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AVENIR DE RENNES - LA ROCHE VENDÉE BC : 82-74
La Roche rate le coche
(24-19; 20-21; 24-19; 14-15).
Arbitres : M. Martin et Melois.
AVENIR DE RENNES : Gorjeu 5, Prodhomme 5, Assilaméhou 10, Kevorkian 10, Leclair 2, Medenou 6, Minte 2, Morgan 21, Lokoka 21.
LA ROCHE VENDÉE BC : Vignola 9, Galand 8, Laskova 13, Balat 13, Demortier 1, Fouquez 14, Libikova 14.
L'insaisissable Lokoka, avec ses 21 points a fait bien des misères aux Vendéennes.
Dans un match disputé, les Rennaises ont fait la bonne opération face à des Vendéennes maladroites.
Très gênées par l'agressivité défensive vendéenne, les locales peinaient d'entrée de jeu à organiser leurs attaques et devaient se montrer patientes pour trouver des positions de shoot. Les visiteuses faisaient pour leur part le choix du jeu intérieur et servaient copieusement Libikova et Laskova bien installées sous les panneaux. Sous l'impulsion de Kevorkian, les Rennaises accéléraient progressivement le tempo pour déborder leurs adversaires mais pouvaient également compter sur la présence efficace de Morgan qui provoquait de nombreuses fautes et aggravait la marque (16-13, 6'). Des fautes qui allaient continuer à s'accumuler pour les Vendéennes en seconde période, les locales n'hésitant pas à aller au contact offensivement. Et pourtant l'écart restait faible entre les deux formations. Les visiteuses continuaient en effet de fournir de beaux ballons à des intérieures plutôt efficaces.
À la pause l'Avenir menait de 4 points. Les visiteuses resserraient leur défense au retour des vestiaires et, grâce à Vignola, gagnaient plusieurs ballons qui leur permettaient de prendre un court avantage (52-53, 24'). Les Rennaises se reprenaient vite et Lokoka, insaisissable en attaque, permettait aux siennes de repasser devant. Deux tirs primés consécutifs de Gorjeu et Prodhomme portaient l'avance de l'Avenir à 9 points avant d'entamer la dernière période. Les Vendéennes montaient leur défense d'un cran, pressant sur la montée de balle locale, et tentaient d'enchaîner sur jeu rapide, mais une trop grande maladresse dans la finition les empêchait de revenir face à des Rennaises plus sereines et plus combatives qui ne craquaient pas et décrochaient un très important succès dans l'optique du maintien.
Ouest-France www.larochesuryon.maville.com
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Avenir de Rennes - La Roche-sur-Yon : 82-74.
Les Yonnaises plient sous le poids des fautes
Assilamehou et les Rennaises ont décroché un important succès en vue du maintien, face à des Yonnaises qui n'ont pas montré leurs valeurs défensives.
En s'imposant samedi soir sur leur terrain, les Rennaisesont pris une sérieuse option sur le maintien. Les Yonnaises ont couru après le score presque tout le match.
Opposées à une formation vendéenne pourtant beaucoup mieux classée, les filles de Frédérique Prud'homme ont réalisé, samedi soir, une prestation collective appliquée et sérieuse. Dans une rencontre qui a vu une intéressante opposition de style, avec des Vendéennes qui ont privilégié le jeu intérieur et des Rennaises qui ont su alterner les rythmes et positions. Mais surtout, les partenaires de Loraine Lokoka ont su se montrer constantes et lucides, sous la pression de leurs adversaires, tout particulièrement en fin de match.
« Une grosse déception »
Une belle victoire qui faisait la fierté de la coach rennaise, à l'issue du match. « Je suis très contente mais surtout extrêmement fière. On a fait une excellente première mi-temps, le groupe s'était très bien préparé à ce match à la fois collectivement et individuellement, se félicitait Frédérique Prud'homme. On voulait surtout prouver aux gens que l'équipe avait progressé et avait des tripes. Quand je vois la combativité de certaines, je me dis qu'il y autre chose que la technique. Ce soir, c'est un gros coeur collectif qui a joué. »
Plombées par les fautes, dès le début de la rencontre, les Vendéennes ont, quant à elles, couru après le score durant presque tout le match. Peinant à contenir les pénétrations adverses, c'est surtout en défense que les visiteuses ont péché, samedi soir. Une défaite qui vient casser la belle dynamique qui animait le groupe de Mathieu Chauvet depuis plusieurs semaines.
« C'est une très grosse déception de perdre, ce soir. On avait retrouvé des valeurs défensives qu'on n'a pas vues dans ce match. Peut-être que l'arbitrage y a été pour quelque chose, parce que je ne pense pas que nous étions ce soir l'équipe qui a joué le plus physique, déclarait Mathieu Chauvet. Maintenant, on a encaissé beaucoup trop de points, on laisse deux joueuses en marquer plus de 20 chacune, ce n'est pas normal et ça se passe de commentaires. »
Ouest-France www.larochesuryon.maville.com
La Roche rate le coche
(24-19; 20-21; 24-19; 14-15).
Arbitres : M. Martin et Melois.
AVENIR DE RENNES : Gorjeu 5, Prodhomme 5, Assilaméhou 10, Kevorkian 10, Leclair 2, Medenou 6, Minte 2, Morgan 21, Lokoka 21.
LA ROCHE VENDÉE BC : Vignola 9, Galand 8, Laskova 13, Balat 13, Demortier 1, Fouquez 14, Libikova 14.
L'insaisissable Lokoka, avec ses 21 points a fait bien des misères aux Vendéennes.
Dans un match disputé, les Rennaises ont fait la bonne opération face à des Vendéennes maladroites.
Très gênées par l'agressivité défensive vendéenne, les locales peinaient d'entrée de jeu à organiser leurs attaques et devaient se montrer patientes pour trouver des positions de shoot. Les visiteuses faisaient pour leur part le choix du jeu intérieur et servaient copieusement Libikova et Laskova bien installées sous les panneaux. Sous l'impulsion de Kevorkian, les Rennaises accéléraient progressivement le tempo pour déborder leurs adversaires mais pouvaient également compter sur la présence efficace de Morgan qui provoquait de nombreuses fautes et aggravait la marque (16-13, 6'). Des fautes qui allaient continuer à s'accumuler pour les Vendéennes en seconde période, les locales n'hésitant pas à aller au contact offensivement. Et pourtant l'écart restait faible entre les deux formations. Les visiteuses continuaient en effet de fournir de beaux ballons à des intérieures plutôt efficaces.
À la pause l'Avenir menait de 4 points. Les visiteuses resserraient leur défense au retour des vestiaires et, grâce à Vignola, gagnaient plusieurs ballons qui leur permettaient de prendre un court avantage (52-53, 24'). Les Rennaises se reprenaient vite et Lokoka, insaisissable en attaque, permettait aux siennes de repasser devant. Deux tirs primés consécutifs de Gorjeu et Prodhomme portaient l'avance de l'Avenir à 9 points avant d'entamer la dernière période. Les Vendéennes montaient leur défense d'un cran, pressant sur la montée de balle locale, et tentaient d'enchaîner sur jeu rapide, mais une trop grande maladresse dans la finition les empêchait de revenir face à des Rennaises plus sereines et plus combatives qui ne craquaient pas et décrochaient un très important succès dans l'optique du maintien.
Ouest-France www.larochesuryon.maville.com
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Avenir de Rennes - La Roche-sur-Yon : 82-74.
Les Yonnaises plient sous le poids des fautes
Assilamehou et les Rennaises ont décroché un important succès en vue du maintien, face à des Yonnaises qui n'ont pas montré leurs valeurs défensives.
En s'imposant samedi soir sur leur terrain, les Rennaisesont pris une sérieuse option sur le maintien. Les Yonnaises ont couru après le score presque tout le match.
Opposées à une formation vendéenne pourtant beaucoup mieux classée, les filles de Frédérique Prud'homme ont réalisé, samedi soir, une prestation collective appliquée et sérieuse. Dans une rencontre qui a vu une intéressante opposition de style, avec des Vendéennes qui ont privilégié le jeu intérieur et des Rennaises qui ont su alterner les rythmes et positions. Mais surtout, les partenaires de Loraine Lokoka ont su se montrer constantes et lucides, sous la pression de leurs adversaires, tout particulièrement en fin de match.
« Une grosse déception »
Une belle victoire qui faisait la fierté de la coach rennaise, à l'issue du match. « Je suis très contente mais surtout extrêmement fière. On a fait une excellente première mi-temps, le groupe s'était très bien préparé à ce match à la fois collectivement et individuellement, se félicitait Frédérique Prud'homme. On voulait surtout prouver aux gens que l'équipe avait progressé et avait des tripes. Quand je vois la combativité de certaines, je me dis qu'il y autre chose que la technique. Ce soir, c'est un gros coeur collectif qui a joué. »
Plombées par les fautes, dès le début de la rencontre, les Vendéennes ont, quant à elles, couru après le score durant presque tout le match. Peinant à contenir les pénétrations adverses, c'est surtout en défense que les visiteuses ont péché, samedi soir. Une défaite qui vient casser la belle dynamique qui animait le groupe de Mathieu Chauvet depuis plusieurs semaines.
« C'est une très grosse déception de perdre, ce soir. On avait retrouvé des valeurs défensives qu'on n'a pas vues dans ce match. Peut-être que l'arbitrage y a été pour quelque chose, parce que je ne pense pas que nous étions ce soir l'équipe qui a joué le plus physique, déclarait Mathieu Chauvet. Maintenant, on a encaissé beaucoup trop de points, on laisse deux joueuses en marquer plus de 20 chacune, ce n'est pas normal et ça se passe de commentaires. »
Ouest-France www.larochesuryon.maville.com
Modifié en dernier par la zone le lun. 16 mars 2009 23:40, modifié 1 fois.
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Pleyber-Christ BC - US Laveyron : 73-64
Un final en apothéose
Grâce à cette victoire face à l'US Laveyron, Mélanie Venier et les Pleybériennes ont réalisé un grand pas vers le maintien.
Arbitres: MM. Bretel et Guinard.
Evolution du score: 23-19; 13-16; 18-14; 19-15.
PLEYBER-CHRIST BC: 73 points (mi-temps 36), 19 tirs à 3 points tentés, 3 réussis (15%); 48 tirs à deux points tentés, 20 réussis (41%); 28 lancers francs tentés, 24 réussis (85%). La marque: Kernévez (13); M.Chemineau (0); Lix-Boubala (6); Le Fé (9); Venier (19); Thos (4); Désert (2); Puc (12); Solstisova (8 ).
US LAVEYRON: 64 points (mi-temps 35). 16 tirs à 3 points tentés, 3 réussis (18%); 41 tirs à deux points tentés, 22 réussis (53%); 19 lancers francs tentés, 11 réussis (57%). La marque: Ayi (14); Papadopoulos (4); Maisonnas (0) Verjuin (2); Reboullet (0); Carmona (20); Candelier (0); Soubeyrand (2); Gasana (17); Aissani (5).
En recevant Laveyron, Pleyber-Christ, savait qu'il lui fallait vaincre à tout prix pour espérer un maintien en Nationale 1. Et c'est ce que les filles de Franck Simon ont réussi à faire au terme d'un match dont le final fut de toute beauté.
Céline Lix-Boubala allumait une première mèche avec un trois points qui donnait le ton de la rencontre. Les filles du PCBC se montraient appliquées dans leur zone défensive et trouvaient en Solstisova le bras qui leur permettait de garder un léger avantage, 11-8 (4e). Les visiteuses réduisaient leur déficit de quelques jets francs, mais les Pleybériennes gardaient le contrôle de la marque au terme du premier quart-temps, 23-19. Les locales se montraient rigoureuses dans leur zone défensive mais n'arrivaient pas à concrétiser à la périphérie pas plus qu'à l'intérieur. Les filles de Laveyron resserraient leur garde mais ne reprenaient pas l'avantage du score pour autant (27-23). Plus pour longtemps puisqu'un essai à deux unités et une nouvelle réalisation à trois points donnaient l'avantage aux visiteuses, (27-28, 15e). Il fallait attendre une bonne série d'Alexandra Thos aux lancers francs pour permettre aux locales de reprendre la tête (36-35).
Le sang-froid pleybérien
Ayi faisait repasser son équipe en tête dès l'entame du troisième acte. Les locales éprouvaient toujours les mêmes difficultés à trouver le cercle adverse et cela profitait aux visiteuses qui prenaient du champ (38-43). Céline Lix-Boubala mettait fin à la période de disette et remettait les Bretonnes dans le match (42-43). La lutte pour le ballon était âpre mais les Pleybériennes reprenaient le contrôle de la marque avant l'ultime quart-temps (54-49). Un essai primé de Carmona donnait le ton mais les Pleybériennes n'en prenaient pas ombrage et préservaient tant bien que mal une toute petite marge de manoeuvre, 58-54. Le suspense restait entier avec une défense acharnée des locales qui se donnaient un peu d'air (60-54, 34e). Les filles du PCBC avaient du mal à trouver la faille dans une défense de zone de plus en plus compacte. Les dernières minutes étaient très intenses: aucune des deux équipes ne voulant céder. Les Pleybériennes faisaient néanmoins preuve d'une grande lucidité dans la gestion de la fin de match et remportaient un succès important pour le maintien. Score final 73-64.
R.B. - www.letelegramme.com (15 mars 2009)
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Pleyber-Christ - Laveyron: 73-64
Pleyber reste au contact
Pleyber-Christ a pu s'appuyer sur la bonne performance d'Aude Kernévez pour s'imposer face à Laveyron. Mais le coach pleybérien, Franck Simon, préférait surtout retenir la performance collective de son équipe.
L'équipe féminine de Pleyber-Christ a gagné le match qu'il ne fallait surtout pas perdre. En s'imposant samedi soir devant Laveyron (73-64), l'une des formations qu'elle peut encore dépasser à la fin du championnat, elle conserve des chances de se maintenir sportivement.
Pleyber-Christ a su aller chercher sa victoire face à une formation qui n'était pas venue en victime expiatoire. Les visiteuses ont donné bien du fil à retordre à un ensemble local qui, cette fois, a su gérer, dans le dernier quart-temps, l'avance qu'il avait pris durant l'acte précédent. Certes, les deux fautes antisportives des joueuses de Laveyron lors des ultimes minutes ont grandement aidé à ce succès.
«Les filles ont su se faire violence»
Mais c'est surtout sur la qualité de la démarche collective de son équipe que Franck Simon mettait l'accent: «On peut bien entendu retirer des performances individuelles, comme celle d'Aude (Kernévez) et Mélanie (Venier) qui ont su montrer l'exemple dans les temps forts du match. Mais je pense que chaque joueuse, même si certaines n'ont pas réussi à produire leur volume de jeu habituel, est à citer en référence. Ce genre de match où vous jouez votre saison sur quarante minutes n'est pas facile à négocier. Les filles ont su se faire violence pour rester sur le devant en quasi-permanence. Elles ont eu beaucoup de mal à trouver la solution face à Aby, qui nous a perturbés par sa vivacité et son adresse en dessous. De plus, Carmona a fait preuve d'une adresse assez insolente au tir. Mais mes joueuses ont maîtrisé leurs nerfs, notamment dans le dernier quart durant lequel les filles de Laveyron ont manqué de sang-froid. Ce dont nous avons tiré profit.»
Dunkerque, c'est possible
Cette victoire des Pleybériennes, qui coïncide avec les défaites de Laveyron et Ifs, leur permet donc de rester encore au contact de ces deux équipes. «Le gros regret de cette soirée vient du fait que nous n'avons pas su combler notre déficit au goal-average particulier avec Laveyron. Nous gagnons de neuf points, alors que nous avions perdu de dix chez elles. Mais l'important ce soir (samedi) était de gagner. Nous avons maintenant deux semaines pour préparer la rencontre de Dunkerque. Depuis le match aller, cette formation a nettement amélioré son classement. Mais elle ne fait pas preuve de régularité. C'est donc à nous qu'il appartiendra de la faire déjouer pour avoir une chance de l'emporter. Le reste de la saison va être un combat permanent pour nous. Il faut s'y préparer. Dans les jambes et dans les têtes», conclut le coach pleybérien.
R.B. - www.letelegramme.com
Un final en apothéose
Grâce à cette victoire face à l'US Laveyron, Mélanie Venier et les Pleybériennes ont réalisé un grand pas vers le maintien.
Arbitres: MM. Bretel et Guinard.
Evolution du score: 23-19; 13-16; 18-14; 19-15.
PLEYBER-CHRIST BC: 73 points (mi-temps 36), 19 tirs à 3 points tentés, 3 réussis (15%); 48 tirs à deux points tentés, 20 réussis (41%); 28 lancers francs tentés, 24 réussis (85%). La marque: Kernévez (13); M.Chemineau (0); Lix-Boubala (6); Le Fé (9); Venier (19); Thos (4); Désert (2); Puc (12); Solstisova (8 ).
US LAVEYRON: 64 points (mi-temps 35). 16 tirs à 3 points tentés, 3 réussis (18%); 41 tirs à deux points tentés, 22 réussis (53%); 19 lancers francs tentés, 11 réussis (57%). La marque: Ayi (14); Papadopoulos (4); Maisonnas (0) Verjuin (2); Reboullet (0); Carmona (20); Candelier (0); Soubeyrand (2); Gasana (17); Aissani (5).
En recevant Laveyron, Pleyber-Christ, savait qu'il lui fallait vaincre à tout prix pour espérer un maintien en Nationale 1. Et c'est ce que les filles de Franck Simon ont réussi à faire au terme d'un match dont le final fut de toute beauté.
Céline Lix-Boubala allumait une première mèche avec un trois points qui donnait le ton de la rencontre. Les filles du PCBC se montraient appliquées dans leur zone défensive et trouvaient en Solstisova le bras qui leur permettait de garder un léger avantage, 11-8 (4e). Les visiteuses réduisaient leur déficit de quelques jets francs, mais les Pleybériennes gardaient le contrôle de la marque au terme du premier quart-temps, 23-19. Les locales se montraient rigoureuses dans leur zone défensive mais n'arrivaient pas à concrétiser à la périphérie pas plus qu'à l'intérieur. Les filles de Laveyron resserraient leur garde mais ne reprenaient pas l'avantage du score pour autant (27-23). Plus pour longtemps puisqu'un essai à deux unités et une nouvelle réalisation à trois points donnaient l'avantage aux visiteuses, (27-28, 15e). Il fallait attendre une bonne série d'Alexandra Thos aux lancers francs pour permettre aux locales de reprendre la tête (36-35).
Le sang-froid pleybérien
Ayi faisait repasser son équipe en tête dès l'entame du troisième acte. Les locales éprouvaient toujours les mêmes difficultés à trouver le cercle adverse et cela profitait aux visiteuses qui prenaient du champ (38-43). Céline Lix-Boubala mettait fin à la période de disette et remettait les Bretonnes dans le match (42-43). La lutte pour le ballon était âpre mais les Pleybériennes reprenaient le contrôle de la marque avant l'ultime quart-temps (54-49). Un essai primé de Carmona donnait le ton mais les Pleybériennes n'en prenaient pas ombrage et préservaient tant bien que mal une toute petite marge de manoeuvre, 58-54. Le suspense restait entier avec une défense acharnée des locales qui se donnaient un peu d'air (60-54, 34e). Les filles du PCBC avaient du mal à trouver la faille dans une défense de zone de plus en plus compacte. Les dernières minutes étaient très intenses: aucune des deux équipes ne voulant céder. Les Pleybériennes faisaient néanmoins preuve d'une grande lucidité dans la gestion de la fin de match et remportaient un succès important pour le maintien. Score final 73-64.
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Pleyber-Christ - Laveyron: 73-64
Pleyber reste au contact
Pleyber-Christ a pu s'appuyer sur la bonne performance d'Aude Kernévez pour s'imposer face à Laveyron. Mais le coach pleybérien, Franck Simon, préférait surtout retenir la performance collective de son équipe.
L'équipe féminine de Pleyber-Christ a gagné le match qu'il ne fallait surtout pas perdre. En s'imposant samedi soir devant Laveyron (73-64), l'une des formations qu'elle peut encore dépasser à la fin du championnat, elle conserve des chances de se maintenir sportivement.
Pleyber-Christ a su aller chercher sa victoire face à une formation qui n'était pas venue en victime expiatoire. Les visiteuses ont donné bien du fil à retordre à un ensemble local qui, cette fois, a su gérer, dans le dernier quart-temps, l'avance qu'il avait pris durant l'acte précédent. Certes, les deux fautes antisportives des joueuses de Laveyron lors des ultimes minutes ont grandement aidé à ce succès.
«Les filles ont su se faire violence»
Mais c'est surtout sur la qualité de la démarche collective de son équipe que Franck Simon mettait l'accent: «On peut bien entendu retirer des performances individuelles, comme celle d'Aude (Kernévez) et Mélanie (Venier) qui ont su montrer l'exemple dans les temps forts du match. Mais je pense que chaque joueuse, même si certaines n'ont pas réussi à produire leur volume de jeu habituel, est à citer en référence. Ce genre de match où vous jouez votre saison sur quarante minutes n'est pas facile à négocier. Les filles ont su se faire violence pour rester sur le devant en quasi-permanence. Elles ont eu beaucoup de mal à trouver la solution face à Aby, qui nous a perturbés par sa vivacité et son adresse en dessous. De plus, Carmona a fait preuve d'une adresse assez insolente au tir. Mais mes joueuses ont maîtrisé leurs nerfs, notamment dans le dernier quart durant lequel les filles de Laveyron ont manqué de sang-froid. Ce dont nous avons tiré profit.»
Dunkerque, c'est possible
Cette victoire des Pleybériennes, qui coïncide avec les défaites de Laveyron et Ifs, leur permet donc de rester encore au contact de ces deux équipes. «Le gros regret de cette soirée vient du fait que nous n'avons pas su combler notre déficit au goal-average particulier avec Laveyron. Nous gagnons de neuf points, alors que nous avions perdu de dix chez elles. Mais l'important ce soir (samedi) était de gagner. Nous avons maintenant deux semaines pour préparer la rencontre de Dunkerque. Depuis le match aller, cette formation a nettement amélioré son classement. Mais elle ne fait pas preuve de régularité. C'est donc à nous qu'il appartiendra de la faire déjouer pour avoir une chance de l'emporter. Le reste de la saison va être un combat permanent pour nous. Il faut s'y préparer. Dans les jambes et dans les têtes», conclut le coach pleybérien.
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Modifié en dernier par la zone le mar. 31 mars 2009 11:35, modifié 2 fois.
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ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES - LIMOGES ABC EN LIMOUSIN: 51 - 52
Un point dans la figure
Défaite cruelle pour Bouderra et les Carolos.
Défait hier d'un point par le leader Limoges, les Flammes carolos, qui étaient invaincues depuis le 26 janvier 2008 à la salle Bayard, ont concédé leur première défaite à domicile, en galvaudant la seconde mi-temps.
A une semaine de recevoir Bourges en quart de finale de la Coupe de France, la qualification pour les play-offs passe désormais par une fin de saison parfaite.
LA PAROLE A LA DEFENSE (18-12)
Point de salut sans agressivité défensive. Avec cette réflexion à l'esprit, les Carolomacériennes entamaient la rencontre en parvenant à conserver leur panier plus de trois minutes inviolé. Les Limougeaudes abusant de shoots extérieurs improductifs, les Ardennaises répliquaient avec leurs intérieures Boonen et Herrscher,avant d'enfoncer le clou grâce à un primé de Bouderra, auteur d'une entrée remarquée (18-12).
COUP D'ACCELERATEUR (38-25)
Malmené, le leader s'appuyait sur Duval pour amorcer une réaction significative. Alors que Fromholz manquait une troisième pénétration et que Herrscher était déjà sanctionnée de trois fautes, Limoges prenait temporairement l'avantage (22-23, 17e). Piquée au vif, Contessi engendrait la révolte des Flammes carolos, qui infligeaient soudain un sévère 13-0 à des Limousines amorphes.
Sur le buzzer, Bouderra réussissait même un improbable bonifié qui plaçait son équipe en position préférentielle (38-25, 20e).
STUPEUR ET TREMBLEMENTS (45-41)
Après quasiment quatre minutes vierges, Herrscher portait l'avance de sa formation à quinze points, avant que Kowalik n'atténue légèrement l'écart derrière l'arc de cercle (40-28, 25e).
Le premier panier limougeaud annonçait immédiatement le deuxième, signé de la même Kowalik, si bien que Charleville se retrouvait sous pression après le bonifié de Jomby (42-38, 28e).
Herradas avait beau se démener sous le cercle, Kowalik devenait inarrêtable en périphérie pour rapprocher le leader tout près de son hôte (45-41, 30e).
CRUEL DENOUEMENT (51-52)
Les hésitations réciproques en attaque maintenaient le score constant. Mais la tension inhérente à l'enjeu rendait l'adresse chancelante, à l'image d'un bonus qui se refusait à Contessi (49-43, 36e). Après deux paniers de Senghor, Jomby donnait l'avantage aux Limousines au cœur d'un money-time à suspense (49-52, 39e). A mi-distance, Bouderra inscrivait le panier de l'espoir, mais la tentative de Herrscher tournait autour du cercle avant de ressortir (51-52). Cruel.
Cédric Goure www.lunion.presse.fr (15 mars 2009)
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Charleville-Mézières
La faillite des cadres
A l'image de Céline Fromholz, les joueuses majeures ont flanché.
Quatre cent treize jours. Voilà le record d'invincibilité à domicile qui s'est brisé samedi à Charleville avec la défaite face à Limoges (51-52). « Nous ne sommes plus invincibles, c'est peut-être le plus triste, regrette Amel Bouderra. Nous cultivions une fierté de ne jamais perdre à la salle Bayard. Les adversaires ne vont plus nous craindre autant. » Plus une série dure et plus sa fin approche. Mais la dynamique ardennaise est rompue à un moment où chaque point compte dans la perspective de la qualification en play-offs. « Je fréquente ce championnat depuis quatre ans. Aujourd'hui, il faut être réaliste, je ne vois pas le FCBA au final four, affirme Romuald Yernaux. Même remporter les sept dernières rencontres ne suffira peut-être pas. Nous n'avons plus notre destin en mains. » Zéro de conduite Les Flammes carolos ne peuvent s'en prendre qu'à elles-mêmes. La défaite face au leader illustre parfaitement l'inconstance d'une formation aussi fébrile en deuxième mi-temps que conquérante en première période. « Collectivement, nous disposons d'une très belle équipe, observe la meneuse carolomacérienne. Mais nous sommes trop gentilles. Nous manquons parfois d'individualisme. » Une fois encore, Amel Bouderra (19 ans) a montré l'exemple en prenant ses responsabilités. Mais plusieurs cadres de l'effectif sont passés à travers. « Nous avons besoin que nos joueuses majeures répondent, renchérit l'entraîneur ardennais. Le réalisme constitue la base d'un sport d'adresse. Or, si j'additionne les évaluations de la meneuse et des ailières, j'arrive à un total de zéro. » En remplissant le contrat de limiter Limoges à moins de 56 points, Charleville s'était pourtant donné les moyens d'entrevoir la victoire. Avant de sombrer offensivement avec seulement treize points inscrits lors des deux derniers quarts temps. Le printemps de Bourges « Nous avons manqué de lucidité, nous nous sommes éparpillés, analyse Romuald Yernaux. Au lieu de prendre vingt points d'avance, nous avons tendu le bâton pour nous faire battre. » Relégué à la sixième place, le FCBA n'est pas pour autant écarté de la qualification pour le tournoi final. Avec plusieurs confrontations entre ses concurrents directs, le club ardennais doit désormais profiter d'un calendrier favorable pour grignoter son retard. Le quart de finale de Coupe de France de prestige, vendredi - jour du printemps - face à Bourges, suffira-t-il à évacuer la pression du championnat ? « Il faudra l'aborder comme un match de travail, conclut Amel Bouderra. Nous sommes fières d'affronter l'une des meilleures équipes d'Europe. Ce serait cool de gagner… » Doux euphémisme.
Cédric Goure www.lunion.presse.fr
Un point dans la figure
Défaite cruelle pour Bouderra et les Carolos.
Défait hier d'un point par le leader Limoges, les Flammes carolos, qui étaient invaincues depuis le 26 janvier 2008 à la salle Bayard, ont concédé leur première défaite à domicile, en galvaudant la seconde mi-temps.
A une semaine de recevoir Bourges en quart de finale de la Coupe de France, la qualification pour les play-offs passe désormais par une fin de saison parfaite.
LA PAROLE A LA DEFENSE (18-12)
Point de salut sans agressivité défensive. Avec cette réflexion à l'esprit, les Carolomacériennes entamaient la rencontre en parvenant à conserver leur panier plus de trois minutes inviolé. Les Limougeaudes abusant de shoots extérieurs improductifs, les Ardennaises répliquaient avec leurs intérieures Boonen et Herrscher,avant d'enfoncer le clou grâce à un primé de Bouderra, auteur d'une entrée remarquée (18-12).
COUP D'ACCELERATEUR (38-25)
Malmené, le leader s'appuyait sur Duval pour amorcer une réaction significative. Alors que Fromholz manquait une troisième pénétration et que Herrscher était déjà sanctionnée de trois fautes, Limoges prenait temporairement l'avantage (22-23, 17e). Piquée au vif, Contessi engendrait la révolte des Flammes carolos, qui infligeaient soudain un sévère 13-0 à des Limousines amorphes.
Sur le buzzer, Bouderra réussissait même un improbable bonifié qui plaçait son équipe en position préférentielle (38-25, 20e).
STUPEUR ET TREMBLEMENTS (45-41)
Après quasiment quatre minutes vierges, Herrscher portait l'avance de sa formation à quinze points, avant que Kowalik n'atténue légèrement l'écart derrière l'arc de cercle (40-28, 25e).
Le premier panier limougeaud annonçait immédiatement le deuxième, signé de la même Kowalik, si bien que Charleville se retrouvait sous pression après le bonifié de Jomby (42-38, 28e).
Herradas avait beau se démener sous le cercle, Kowalik devenait inarrêtable en périphérie pour rapprocher le leader tout près de son hôte (45-41, 30e).
CRUEL DENOUEMENT (51-52)
Les hésitations réciproques en attaque maintenaient le score constant. Mais la tension inhérente à l'enjeu rendait l'adresse chancelante, à l'image d'un bonus qui se refusait à Contessi (49-43, 36e). Après deux paniers de Senghor, Jomby donnait l'avantage aux Limousines au cœur d'un money-time à suspense (49-52, 39e). A mi-distance, Bouderra inscrivait le panier de l'espoir, mais la tentative de Herrscher tournait autour du cercle avant de ressortir (51-52). Cruel.
Cédric Goure www.lunion.presse.fr (15 mars 2009)
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Charleville-Mézières
La faillite des cadres
A l'image de Céline Fromholz, les joueuses majeures ont flanché.
Quatre cent treize jours. Voilà le record d'invincibilité à domicile qui s'est brisé samedi à Charleville avec la défaite face à Limoges (51-52). « Nous ne sommes plus invincibles, c'est peut-être le plus triste, regrette Amel Bouderra. Nous cultivions une fierté de ne jamais perdre à la salle Bayard. Les adversaires ne vont plus nous craindre autant. » Plus une série dure et plus sa fin approche. Mais la dynamique ardennaise est rompue à un moment où chaque point compte dans la perspective de la qualification en play-offs. « Je fréquente ce championnat depuis quatre ans. Aujourd'hui, il faut être réaliste, je ne vois pas le FCBA au final four, affirme Romuald Yernaux. Même remporter les sept dernières rencontres ne suffira peut-être pas. Nous n'avons plus notre destin en mains. » Zéro de conduite Les Flammes carolos ne peuvent s'en prendre qu'à elles-mêmes. La défaite face au leader illustre parfaitement l'inconstance d'une formation aussi fébrile en deuxième mi-temps que conquérante en première période. « Collectivement, nous disposons d'une très belle équipe, observe la meneuse carolomacérienne. Mais nous sommes trop gentilles. Nous manquons parfois d'individualisme. » Une fois encore, Amel Bouderra (19 ans) a montré l'exemple en prenant ses responsabilités. Mais plusieurs cadres de l'effectif sont passés à travers. « Nous avons besoin que nos joueuses majeures répondent, renchérit l'entraîneur ardennais. Le réalisme constitue la base d'un sport d'adresse. Or, si j'additionne les évaluations de la meneuse et des ailières, j'arrive à un total de zéro. » En remplissant le contrat de limiter Limoges à moins de 56 points, Charleville s'était pourtant donné les moyens d'entrevoir la victoire. Avant de sombrer offensivement avec seulement treize points inscrits lors des deux derniers quarts temps. Le printemps de Bourges « Nous avons manqué de lucidité, nous nous sommes éparpillés, analyse Romuald Yernaux. Au lieu de prendre vingt points d'avance, nous avons tendu le bâton pour nous faire battre. » Relégué à la sixième place, le FCBA n'est pas pour autant écarté de la qualification pour le tournoi final. Avec plusieurs confrontations entre ses concurrents directs, le club ardennais doit désormais profiter d'un calendrier favorable pour grignoter son retard. Le quart de finale de Coupe de France de prestige, vendredi - jour du printemps - face à Bourges, suffira-t-il à évacuer la pression du championnat ? « Il faudra l'aborder comme un match de travail, conclut Amel Bouderra. Nous sommes fières d'affronter l'une des meilleures équipes d'Europe. Ce serait cool de gagner… » Doux euphémisme.
Cédric Goure www.lunion.presse.fr
Modifié en dernier par la zone le lun. 16 mars 2009 23:49, modifié 1 fois.
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SIG 78 STRASBOURG ABC 68
La SIG écarte le SABC
Hall de la SIG à Illkirch. Mi-temps : 29-23.
Les quart-temps : 16-7, 13-16, 26-27, 23-18.
Arbitres : Valentin Oliot et Clément Baumont. 950 spectateurs environ.
SIG : 32 paniers sur 76 tirs (42 % de réussite), dont 7 sur 27 à 3 points. 38 rebonds (Sendner 11) : 22 défensifs (Sendner 6), 16 offensifs (Sendner 5). 25 passes décisives (Kopp 12). 15 interceptions (Nsoki 3). 10 balles perdues. 5 contres (Vernerey 3). 19 fautes provoquées (Vernerey 7). 19 fautes.
Konate 12, Nsoki 7, Kopp 3, Vernerey 15, Sendner 23, puis Battaglia 3, Nussbaumer, Fischbach 13, De Amorim 2.
Strasbourg ABC : 20 paniers sur 56 tirs (36 % de réussite), dont 9 sur 25 à 3 points. 37 rebonds (Washington 11) : 27 défensifs (Washington 8 ), 10 offensifs. 14 passes décisives (Cayot 5). 4 interceptions. 18 balles perdues (Washington 9). 24 fautes provoquées (Washington 7). 19 fautes. Une joueuse éliminée : Cayot (40e)
Chapays 3, Cayot 15, M’Boma 8, Servage 15, Washington 9, puis Ratzel 17, Vanhoutrève 1.
La défense intransigeante de Lucie Battaglia et de la SIG a privé Charline Servage et le SABC d’une 3e victoire dans le derby en 2008-2009.
Battues sèchement à l’aller (79-65), puis en Coupe du Crédit Mutuel (78-74) par les Strasbourgeoises, les Illkirchoises ont pris leur revanche avant-hier dans leur salle (78-68 ) et campent désormais seules sur la troisième marche du podium.
« L’impensable en début de saison » (dixit la capitaine Audrey Kopp) est peut-être en train de se produire. En remportant avant-hier dans sa salle face au Strasbourg ABC le derby bas-rhinois de NF1 (78-68 ), la SIG a accompli un pas important, sinon décisif vers le final four qui désignera le second promu en Ligue (après le lauréat de la saison régulière).
A sept journées de la fin, les filles de Philippe Breitenbucher profitent en effet à plein de leur 17e succès (en 23 matches), grâce à la défaite à domicile de Charleville face au leader Limoges (51-52). Les voilà nanties de deux succès de plus que des Carolos rejetées à la cinquième place après leurs deux revers de rang (le premier au SABC 67-59) et à qui elles rendront visite lors de la 30e et dernière journée. Les voilà même seules troisièmes après l’échec de Roche Vendée à Rennes.
Sauf miracle, le SABC, candidat déclaré à l’accession, n’a, lui, plus que ses yeux pour pleurer. Avec six revers en 8 journées en 2009, il compte trois succès de moins que des Vendéennes quatrièmes. A priori insurmontable, même si son coach José Ruiz s’efforce de donner le change. « Nous ne sommes plus dans une position où il sert de compter. Il n’y a pas besoin de connaître le basket pour comprendre notre problème. Quand on joue à 7 ou plutôt à 5 et demi, on est en difficulté face à une équipe qui a décidé de jouer un basket très consommateur d’énergie. La SIG a été courageuse et vaillante. Même si nos joueuses majeures (Cayot, Servage, M’Boma) ont répondu présent et si Johanna Ratzel (17 points) a été très bien, nous n’avons pas pu lutter. »
« L’objectif est là »
Avec une Djéné Diawara en survêtement (« J’aurais pu la faire jouer 3 minutes », dit Ruiz, « mais qu’aurait-elle apporté après deux mois d’absence ? »), une Diana Gandega malade et forfait et une Eloïse Chapays sur une jambe à cause d’une inflammation de la voûte plantaire, le SABC a encore souffert de son manque de profondeur de banc.
Il n’a mené qu’une fois (6-4, 6e), puis s’est épuisé dans une course poursuite d’autant plus vaine que la SIG était animée d’un vrai esprit de revanche. « A l’aller, nous n’étions jamais rentrés dans notre basket. Cette fois, nous leur avons tout de suite marché dessus », lâche, hilare, une Céline Sendner déchaînée face à son ancien club (23 pts, 11 rebonds). « Nous avions envie, pour la ville et le club, de montrer que nous étions là et qu’avec le cœur, les tripes et l’envie, on peut faire beaucoup de choses. Je ne sais pas si le SABC avait imaginé gagner ici, mais pour nous, c’était impensable. »
Face à un adversaire muet (7 points en 14’), les coéquipières d’une Audrey Kopp précieuse dans la distribution (12 passes décisives !) se détachent très vite (21-7, 14e). Mais grâce à un 7-0, le SABC revient dans leur sillage. De nouveau relégué à 10 points (43-33, 26e), il s’accroche. En début de quatrième quart temps, la partie semble même sur le point de basculer (57-53, 33e, puis 59-55, 35e). Mais deux paniers primés d’Aminata Konate, combinés à l’intransigeante défense illkirchoise — incarnée par une Lucie Battaglia sangsue — crucifient Servage et les siennes.
Les 950 spectateurs peuvent fêter leurs favorites. Philippe Breitenbucher aussi. « Je suis soulagé et content pour les filles. Nous n’allons pas calculer. L’objectif est là, impensable en début d’année, accessible maintenant. Il ne faut pas lâcher. »
Stéphane Godin www.alsapresse.com
La SIG écarte le SABC
Hall de la SIG à Illkirch. Mi-temps : 29-23.
Les quart-temps : 16-7, 13-16, 26-27, 23-18.
Arbitres : Valentin Oliot et Clément Baumont. 950 spectateurs environ.
SIG : 32 paniers sur 76 tirs (42 % de réussite), dont 7 sur 27 à 3 points. 38 rebonds (Sendner 11) : 22 défensifs (Sendner 6), 16 offensifs (Sendner 5). 25 passes décisives (Kopp 12). 15 interceptions (Nsoki 3). 10 balles perdues. 5 contres (Vernerey 3). 19 fautes provoquées (Vernerey 7). 19 fautes.
Konate 12, Nsoki 7, Kopp 3, Vernerey 15, Sendner 23, puis Battaglia 3, Nussbaumer, Fischbach 13, De Amorim 2.
Strasbourg ABC : 20 paniers sur 56 tirs (36 % de réussite), dont 9 sur 25 à 3 points. 37 rebonds (Washington 11) : 27 défensifs (Washington 8 ), 10 offensifs. 14 passes décisives (Cayot 5). 4 interceptions. 18 balles perdues (Washington 9). 24 fautes provoquées (Washington 7). 19 fautes. Une joueuse éliminée : Cayot (40e)
Chapays 3, Cayot 15, M’Boma 8, Servage 15, Washington 9, puis Ratzel 17, Vanhoutrève 1.
La défense intransigeante de Lucie Battaglia et de la SIG a privé Charline Servage et le SABC d’une 3e victoire dans le derby en 2008-2009.
Battues sèchement à l’aller (79-65), puis en Coupe du Crédit Mutuel (78-74) par les Strasbourgeoises, les Illkirchoises ont pris leur revanche avant-hier dans leur salle (78-68 ) et campent désormais seules sur la troisième marche du podium.
« L’impensable en début de saison » (dixit la capitaine Audrey Kopp) est peut-être en train de se produire. En remportant avant-hier dans sa salle face au Strasbourg ABC le derby bas-rhinois de NF1 (78-68 ), la SIG a accompli un pas important, sinon décisif vers le final four qui désignera le second promu en Ligue (après le lauréat de la saison régulière).
A sept journées de la fin, les filles de Philippe Breitenbucher profitent en effet à plein de leur 17e succès (en 23 matches), grâce à la défaite à domicile de Charleville face au leader Limoges (51-52). Les voilà nanties de deux succès de plus que des Carolos rejetées à la cinquième place après leurs deux revers de rang (le premier au SABC 67-59) et à qui elles rendront visite lors de la 30e et dernière journée. Les voilà même seules troisièmes après l’échec de Roche Vendée à Rennes.
Sauf miracle, le SABC, candidat déclaré à l’accession, n’a, lui, plus que ses yeux pour pleurer. Avec six revers en 8 journées en 2009, il compte trois succès de moins que des Vendéennes quatrièmes. A priori insurmontable, même si son coach José Ruiz s’efforce de donner le change. « Nous ne sommes plus dans une position où il sert de compter. Il n’y a pas besoin de connaître le basket pour comprendre notre problème. Quand on joue à 7 ou plutôt à 5 et demi, on est en difficulté face à une équipe qui a décidé de jouer un basket très consommateur d’énergie. La SIG a été courageuse et vaillante. Même si nos joueuses majeures (Cayot, Servage, M’Boma) ont répondu présent et si Johanna Ratzel (17 points) a été très bien, nous n’avons pas pu lutter. »
« L’objectif est là »
Avec une Djéné Diawara en survêtement (« J’aurais pu la faire jouer 3 minutes », dit Ruiz, « mais qu’aurait-elle apporté après deux mois d’absence ? »), une Diana Gandega malade et forfait et une Eloïse Chapays sur une jambe à cause d’une inflammation de la voûte plantaire, le SABC a encore souffert de son manque de profondeur de banc.
Il n’a mené qu’une fois (6-4, 6e), puis s’est épuisé dans une course poursuite d’autant plus vaine que la SIG était animée d’un vrai esprit de revanche. « A l’aller, nous n’étions jamais rentrés dans notre basket. Cette fois, nous leur avons tout de suite marché dessus », lâche, hilare, une Céline Sendner déchaînée face à son ancien club (23 pts, 11 rebonds). « Nous avions envie, pour la ville et le club, de montrer que nous étions là et qu’avec le cœur, les tripes et l’envie, on peut faire beaucoup de choses. Je ne sais pas si le SABC avait imaginé gagner ici, mais pour nous, c’était impensable. »
Face à un adversaire muet (7 points en 14’), les coéquipières d’une Audrey Kopp précieuse dans la distribution (12 passes décisives !) se détachent très vite (21-7, 14e). Mais grâce à un 7-0, le SABC revient dans leur sillage. De nouveau relégué à 10 points (43-33, 26e), il s’accroche. En début de quatrième quart temps, la partie semble même sur le point de basculer (57-53, 33e, puis 59-55, 35e). Mais deux paniers primés d’Aminata Konate, combinés à l’intransigeante défense illkirchoise — incarnée par une Lucie Battaglia sangsue — crucifient Servage et les siennes.
Les 950 spectateurs peuvent fêter leurs favorites. Philippe Breitenbucher aussi. « Je suis soulagé et content pour les filles. Nous n’allons pas calculer. L’objectif est là, impensable en début d’année, accessible maintenant. Il ne faut pas lâcher. »
Stéphane Godin www.alsapresse.com
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Le NCO vers le dépôt de bilan
Les deux coprésidents du Nice Cavigal Olympic, René Naudin et Frédéric Sciolla dans l'expectative.
Trente-trois équipes et environ quatre cents licenciés à la rue. C'est vers cette issue que se dirige le Nice Cavigal Olympic si l'on en croit ses deux coprésidents, Frédéric Sciolla et René Naudin.
La cause : un trou dans la trésorerie du club, qui dépend en - trop - grande partie des subventions.
« En mai 2008, on avait demandé une subvention municipale de 685 000 e pour l'ensemble du club, explique Frédéric Sciolla. Mais dans l'établissement de notre budget, on était parti sur une subvention de 630 000 e, celle de l'an passé, qui était déjà à la baisse. »
Mais comme le précise l'extrait du registre des délibérations du conseil municipal de la séance du 13 février, seulement 250 000 e ont été votés « pour une durée de six mois dans l'attente de l'évolution juridique, financière et sportive » d'une future union entre le NCO et le NCAB.
Des licenciements ?
Une décision non sans conséquences. « A l'état actuel, on est toujours à jour, les joueuses et l'entraîneur sont payées, on n'a pas d'ardoise que l'on traîne, mais on est bientôt en manque de trésorerie. Mi-avril, c'est la fin. Si au mois de mai 2008, lors des conventions d'objectif, on nous avait dit de partir avec 250 000 e, on aurait fait avec. Mais on ne peut pas ne rien nous dire et voter cette somme ensuite », s'insurgent les deux hommes forts du NCO.
Les solutions ne sont pas légions du côté du club phare du basket niçois. « On va déclencher un comité directeur. C'est soit le licenciement de certains salariés ou le dépôt de bilan et la mort du basket féminin de haut niveau. »
Des résultats sportifs désastreux
La source principale des soucis du NCO provient pourtant d'une montée en Ligue d'ores et déjà manquée pour la seconde année consécutive.
« Si on était 3es ou 4es, la conversation ne serait pas la même (avec les décideurs municipaux, Ndlr), admet René Naudin. On s'attendait logiquement à une petite baisse, de 5 ou 10 %, mais pas à ça, pas à 60 %. On ne peut pas nous dire ça en février. C'est la mort du Cavigal Olympic. On ne peut pas voir partir en fumée tout ce qui a été fait avec le Cavigal et le NUC (puis NOBC), par des incompréhensions entre adultes. »
Comme le précise l'extrait municipal, cette subvention n'est pour l'heure que « pour une durée de six mois ».
Une autre partie devrait être octroyée au NCO. Mais les dirigeants azuréens sont sceptiques. « On ne sait pas quand. On a au moins besoin de 250 000 autres euros pour terminer la saison, sans penser à comment débuter la nouvelle. On doit avoir quelque chose une fois l'union établie. On ne comprend pas. On est d'accord pour cette union, mais s'il n'y a plus le NCO, il n'y a plus d'union. »
Naudin et Sciolla prêts à démissionner
Le malaise est en fait plus profond. « Depuis ce vote, j'ai rencontré plusieurs fois l'adjoint aux Sports (Gilles Veissière), assure Frédéric Sciolla. Je lui ai fait part de notre situation, mais je n'ai toujours rien. Pourtant, la mairie ne se moque pas de notre situation puisque M. le Maire veut du haut niveau féminin. »
Les deux coprésidents ont une solution. « Nous sommes dans une République, les lois doivent alors s'appliquer de la même manière à tous les clubs. Si c'est une question de personnes, nous sommes prêts à remettre notre démission à M. Estrosi en main propre. » Qu'en pensent les quatre cents licenciés ?
Romain Schue - Nice-Matin - www.nice.maville.com
Les deux coprésidents du Nice Cavigal Olympic, René Naudin et Frédéric Sciolla dans l'expectative.
Trente-trois équipes et environ quatre cents licenciés à la rue. C'est vers cette issue que se dirige le Nice Cavigal Olympic si l'on en croit ses deux coprésidents, Frédéric Sciolla et René Naudin.
La cause : un trou dans la trésorerie du club, qui dépend en - trop - grande partie des subventions.
« En mai 2008, on avait demandé une subvention municipale de 685 000 e pour l'ensemble du club, explique Frédéric Sciolla. Mais dans l'établissement de notre budget, on était parti sur une subvention de 630 000 e, celle de l'an passé, qui était déjà à la baisse. »
Mais comme le précise l'extrait du registre des délibérations du conseil municipal de la séance du 13 février, seulement 250 000 e ont été votés « pour une durée de six mois dans l'attente de l'évolution juridique, financière et sportive » d'une future union entre le NCO et le NCAB.
Des licenciements ?
Une décision non sans conséquences. « A l'état actuel, on est toujours à jour, les joueuses et l'entraîneur sont payées, on n'a pas d'ardoise que l'on traîne, mais on est bientôt en manque de trésorerie. Mi-avril, c'est la fin. Si au mois de mai 2008, lors des conventions d'objectif, on nous avait dit de partir avec 250 000 e, on aurait fait avec. Mais on ne peut pas ne rien nous dire et voter cette somme ensuite », s'insurgent les deux hommes forts du NCO.
Les solutions ne sont pas légions du côté du club phare du basket niçois. « On va déclencher un comité directeur. C'est soit le licenciement de certains salariés ou le dépôt de bilan et la mort du basket féminin de haut niveau. »
Des résultats sportifs désastreux
La source principale des soucis du NCO provient pourtant d'une montée en Ligue d'ores et déjà manquée pour la seconde année consécutive.
« Si on était 3es ou 4es, la conversation ne serait pas la même (avec les décideurs municipaux, Ndlr), admet René Naudin. On s'attendait logiquement à une petite baisse, de 5 ou 10 %, mais pas à ça, pas à 60 %. On ne peut pas nous dire ça en février. C'est la mort du Cavigal Olympic. On ne peut pas voir partir en fumée tout ce qui a été fait avec le Cavigal et le NUC (puis NOBC), par des incompréhensions entre adultes. »
Comme le précise l'extrait municipal, cette subvention n'est pour l'heure que « pour une durée de six mois ».
Une autre partie devrait être octroyée au NCO. Mais les dirigeants azuréens sont sceptiques. « On ne sait pas quand. On a au moins besoin de 250 000 autres euros pour terminer la saison, sans penser à comment débuter la nouvelle. On doit avoir quelque chose une fois l'union établie. On ne comprend pas. On est d'accord pour cette union, mais s'il n'y a plus le NCO, il n'y a plus d'union. »
Naudin et Sciolla prêts à démissionner
Le malaise est en fait plus profond. « Depuis ce vote, j'ai rencontré plusieurs fois l'adjoint aux Sports (Gilles Veissière), assure Frédéric Sciolla. Je lui ai fait part de notre situation, mais je n'ai toujours rien. Pourtant, la mairie ne se moque pas de notre situation puisque M. le Maire veut du haut niveau féminin. »
Les deux coprésidents ont une solution. « Nous sommes dans une République, les lois doivent alors s'appliquer de la même manière à tous les clubs. Si c'est une question de personnes, nous sommes prêts à remettre notre démission à M. Estrosi en main propre. » Qu'en pensent les quatre cents licenciés ?
Romain Schue - Nice-Matin - www.nice.maville.com
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La saison rêvée d’Audrey
Audrey Kopp et la SIG veulent se qualifier pour le final four.
Capitaine d’une SIG promue et candidate au final four de N 1 féminine, Audrey Kopp n’imaginait pas que le retour de son club dans l’antichambre de l’élite serait aussi jubilatoire.
Elle est arrivée à la SIG alors qu’elle n’était que benjamine. Vingt ans plus tard, Audrey Kopp (31 ans) fait partie des valeurs sûres du brillant promu en NF1. Samedi dernier au Cercle Saint-Symphorien, elle a distillé à ses partenaires la bagatelle de 12 passes décisives et largement contribué à la victoire contre le SABC dans le derby (78-68 ). La toute première de sa - déjà - longue carrière face au rival strasbourgeois.
Comme ses coéquipières, la prof de sports d’Eschau croque à pleines dents dans la formidable saison de son club. Mais à l’instar d’une SIG qui garde les pieds sur terre, elle ne perd pas le sens des réalités.
Audrey, la SIG tenait absolument à gagner ce derby…
Oui, nous étions toutes très motivées. Pas tant parce qu’en face, il y avait le SABC. Surtout parce que nous nous étions déjà inclinées deux fois contre lui (Ndlr : 79-65 à l’aller et 78-74 en quart de Coupe CMDP). Tout le monde était très concentré. Personnellement, j’avais toujours perdu face au Racing (1) . C’est ma première victoire contre lui. La 2e mi-temps a été très psychologique. C’était un panier donné pour un rendu. Nous ne nous sommes pas affolées. Nous jouons sans nous poser de questions.
Immanquablement, celle d’une qualification pour le final four de NF1 doit trotter dans les têtes, non ?
En réalité, nous n’en avons pas vraiment parlé. Simplement, les filles n’aiment pas perdre. Et nous ne voulons pas faire capoter notre superbe saison sur la fin. Nous savons que nous avons les moyens de faire de belles choses jusqu’au bout.
Y compris aller chercher une 2e accession consécutive ?
Personne n’y songe, ni l’équipe, ni les dirigeants. Monter serait prématuré. Il ne faut pas brûler les étapes. La SIG n’a pas encore atteint le stade de certaines équipes de NF1 qui se professionnalisent déjà. On ne peut pas partir en Ligue avec les mêmes structures qu’en NF2.
« Juste envie de jouer ensemble »
Dans l’euphorie du titre de N 2 et du sacre en Trophée Coupe de France en 2008, cette première saison de NF1 n’est-elle pas la plus facile ?
Si, sans doute. Nous savons que nous perdrons cet été Allison (Vernerey, la néo-internationale qui intégrera en 2009-2010 l’université américaine de Duke). Elle sera difficile à remplacer, pas seulement dans le jeu, aussi dans l’état d’esprit et l’implication. En plus, nous serons beaucoup plus attendues que cette année. Il faudra conserver la majorité d’un groupe qui a un vécu commun et au sein duquel l’amalgame entre nouvelles et anciennes a parfaitement fonctionné.
Imaginiez-vous, en septembre, être en course pour le final four à sept journées de la fin ?
Non, sûrement pas. Notre saison est quasiment idéale. A part les blessures de Caro (Caroline Nestor), Marie-No (Marie-Noémie Privet) et Aminata (Konate), nous n’avons pas connu de souci majeur. Mais jamais je n’aurais pensé que cette année serait aussi belle. En fait, nous avons juste envie de jouer ensemble et développer du beau basket. C’est le secret de notre recette.
(1) Le SABC est l’émanation du RCS qui a disparu en fin de saison passée.
Recueilli par S.G. - www.alsapresse.com
Audrey Kopp et la SIG veulent se qualifier pour le final four.
Capitaine d’une SIG promue et candidate au final four de N 1 féminine, Audrey Kopp n’imaginait pas que le retour de son club dans l’antichambre de l’élite serait aussi jubilatoire.
Elle est arrivée à la SIG alors qu’elle n’était que benjamine. Vingt ans plus tard, Audrey Kopp (31 ans) fait partie des valeurs sûres du brillant promu en NF1. Samedi dernier au Cercle Saint-Symphorien, elle a distillé à ses partenaires la bagatelle de 12 passes décisives et largement contribué à la victoire contre le SABC dans le derby (78-68 ). La toute première de sa - déjà - longue carrière face au rival strasbourgeois.
Comme ses coéquipières, la prof de sports d’Eschau croque à pleines dents dans la formidable saison de son club. Mais à l’instar d’une SIG qui garde les pieds sur terre, elle ne perd pas le sens des réalités.
Audrey, la SIG tenait absolument à gagner ce derby…
Oui, nous étions toutes très motivées. Pas tant parce qu’en face, il y avait le SABC. Surtout parce que nous nous étions déjà inclinées deux fois contre lui (Ndlr : 79-65 à l’aller et 78-74 en quart de Coupe CMDP). Tout le monde était très concentré. Personnellement, j’avais toujours perdu face au Racing (1) . C’est ma première victoire contre lui. La 2e mi-temps a été très psychologique. C’était un panier donné pour un rendu. Nous ne nous sommes pas affolées. Nous jouons sans nous poser de questions.
Immanquablement, celle d’une qualification pour le final four de NF1 doit trotter dans les têtes, non ?
En réalité, nous n’en avons pas vraiment parlé. Simplement, les filles n’aiment pas perdre. Et nous ne voulons pas faire capoter notre superbe saison sur la fin. Nous savons que nous avons les moyens de faire de belles choses jusqu’au bout.
Y compris aller chercher une 2e accession consécutive ?
Personne n’y songe, ni l’équipe, ni les dirigeants. Monter serait prématuré. Il ne faut pas brûler les étapes. La SIG n’a pas encore atteint le stade de certaines équipes de NF1 qui se professionnalisent déjà. On ne peut pas partir en Ligue avec les mêmes structures qu’en NF2.
« Juste envie de jouer ensemble »
Dans l’euphorie du titre de N 2 et du sacre en Trophée Coupe de France en 2008, cette première saison de NF1 n’est-elle pas la plus facile ?
Si, sans doute. Nous savons que nous perdrons cet été Allison (Vernerey, la néo-internationale qui intégrera en 2009-2010 l’université américaine de Duke). Elle sera difficile à remplacer, pas seulement dans le jeu, aussi dans l’état d’esprit et l’implication. En plus, nous serons beaucoup plus attendues que cette année. Il faudra conserver la majorité d’un groupe qui a un vécu commun et au sein duquel l’amalgame entre nouvelles et anciennes a parfaitement fonctionné.
Imaginiez-vous, en septembre, être en course pour le final four à sept journées de la fin ?
Non, sûrement pas. Notre saison est quasiment idéale. A part les blessures de Caro (Caroline Nestor), Marie-No (Marie-Noémie Privet) et Aminata (Konate), nous n’avons pas connu de souci majeur. Mais jamais je n’aurais pensé que cette année serait aussi belle. En fait, nous avons juste envie de jouer ensemble et développer du beau basket. C’est le secret de notre recette.
(1) Le SABC est l’émanation du RCS qui a disparu en fin de saison passée.
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24ème journée
Les rencontres des 27 et 28/03/2009
20:00 RENNES AVENIR / S.I. GRAFFENSTADEN
20:00 CENTRE FEDERAL BB / ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES
Rencontre se déroulant le 27/03/2009
20:00 NICE CAVIGAL OLYMPIC / U.S. COLOMIERS BASKET
20:00 DUNKERQUE MALO BASKET CLUB / PLEYBER CHRIST BASKET CLUB
20:00 STRASBOURG ALSACE BC / LIMOGES ABC EN LIMOUSIN
20:00 ROCHE VENDEE BC / CLUB BASKET D'IFS
20:00 TOULOUSE METROPOLE BASKET / US LAVEYRON
20:00 ETOILE DE VOIRON FEMININ / ARMENTIERES SO
20:00 RENNES AVENIR / S.I. GRAFFENSTADEN
20:00 CENTRE FEDERAL BB / ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES
Rencontre se déroulant le 27/03/2009
20:00 NICE CAVIGAL OLYMPIC / U.S. COLOMIERS BASKET
20:00 DUNKERQUE MALO BASKET CLUB / PLEYBER CHRIST BASKET CLUB
20:00 STRASBOURG ALSACE BC / LIMOGES ABC EN LIMOUSIN
20:00 ROCHE VENDEE BC / CLUB BASKET D'IFS
20:00 TOULOUSE METROPOLE BASKET / US LAVEYRON
20:00 ETOILE DE VOIRON FEMININ / ARMENTIERES SO
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- Enregistré le : dim. 03 sept. 2006 21:26
Limoges: "Doubler le budget en Ligue"
Quasi assuré de participer au "Final Four"et toujours en course pour décrocher une montée.
Jean-Paul Robert, le président abéciste, fait un point sur la situation de son club et ses perspectives.
Cette année l’équipe a dépassé les objectifs du club...
Au départ, nous voulions terminer dans les 4 premiers. À 7 journées de la fin, nous avons quasiment rempli cet objectif. Je ne vois pas comment nous ne pourrions pas participer au “Final Four”.
Allez-vous revoir vos objectifs à la hausse ?
Fatalement lorsqu’on est premier, on a envie de le rester, mais la fin de saison n’est pas facile. Pourtant, ce serait capital d’y arriver. Nous pourrions organiser le “Final Four” à Limoges et gagner 3 semaines dans la préparation de la prochaine saison.
Comment expliquez-vous la réussite du LABC ?
D’abord, il y a des éléments propres au club. Après avoir repris le LABC en 1998, j’ai essayé de travailler sur le long terme, sans brûler les étapes. Avec Bertrand Parvaud (au club depuis octobre 2000 et entraîneur de l’équipe fanion depuis février 2003, ndlr), nous avons vécu des périodes très difficiles.
Mais petit à petit nous avons fixé des objectifs toujours supérieurs. C’est une progression continue, régulière et maîtrisée avec derrière un véritable projet de club. Nous avons une vraie ossature avec un entraîneur de longue date.
Et cette année, nous avons réussi à constituer une équipe très intéressante. Nous avons formé un groupe mature malgré sa jeunesse et qui dégage une grande sérénité.
Préparez-vous déjà une éventuelle montée ?
On se penche sérieusement sur l’aspect recrutement même s’il
ne peut pas être la priorité aujourd’hui. Nous avons aussi préparé la suite en étudiant le cas de certaines joueuses en fin de contrat (Ayissi, Senghor, Cousin et Jomby sont concernées, ndlr).
Nous travaillons également à l’élaboration d’un budget prévisionnel fiable pour le 15 mai. Nous faisons le tour de nos partenaires privés et publics.
Comment se déroulent ces négociations ?
Nous avons de très bons échos de la part de nos partenaires privés. Cette année nous avons enregistré une augmentation de 35 % de notre partenariat. La quasi-totalité de nos partenaires nous ont renouvelé leur soutien. Mais les montants vont dépendre de la montée. Je suis assez confiant même si nous ne sommes pas dans une bonne période.
Côté collectivités, nous avons déjà rencontré le Conseil régional, la ville et bientôt le Conseil général. Nous discutons sur le cas de figure Ligue.
Vous attendez-vous à une baisse des subventions publiques ?
Pas forcément si nous montons. La demande qu’on leur fait, c’est de doubler leurs subventions. Quand nous étions descendus de Ligue, les trois collectivités avaient divisé par deux leurs contributions. Cette année, nous avions un budget de 500.000 ?. Si nous montons, il faut passer à 1 million pour pouvoir jouer le maintien.
A combien s’élève la part des subventions publiques dans votre budget ?
La part des collectivités est de 46 %. À elles de tenir compte que nous accédons au plus haut niveau national. Mais à nous aussi de prendre nos responsabilités en terme de partenariat privé et de dégagement de recettes.
Nous essayons de trouver de nouveaux partenaires en leur proposant une visibilité maillot. Une montée en Ligue change beaucoup de choses.
Cette année le LABC s’est immergé dans le tissu économique et social de la région. Le club est très bien perçu. Il faut en profiter.
Comment la dette du club évolue-t-elle ?
Cette dette est un reliquat du passif. Lorsque j’ai repris le club, elle s’élevait à 440.000 ?. Au 31 mai 2008, elle était de 148.000 ? dont 45.000 ? en moratoire sur 4 ans. Nous devons absolument l’apurer d’ici le 31 mai 2009. C’est une condition pour monter en Ligue.
Ça va faire l’objet d’une discussion avec tous nos partenaires. Il va falloir trouver les modalités de paiement.
L’augmentation de vos recettes passe par la billetterie…
Cette année, nous avons progressé de 12 % dans ce domaine. Nous avons beaucoup moins d’invitations qu’il y a trois ans. Nous travaillons aussi au merchandising.
La salle “Mu” limite votre marge de manoeuvre…
Avec la mairie, nous travaillons à son aménagement. Nous avons aussi reçu son accord de principe pour utiliser ponctuellement Beaublanc l’an prochain si nous montons.
Sera-t-elle homologuée en cas de montée ?
Nous devrions bénéficier d’une dérogation.
Avez-vous discuté de l’avenir de Bertrand Parvaud ?
On s’est vu. C’est en bonne voie pour qu’il reste. Il sera sollicité, mais à nous de lui proposer des choses susceptibles de l’intéresser. Je suis confiant. C’est l’une de mes priorités.
Quelles seront les autres ?
Nous devons construire un budget sérieux capable de nous permettre de ne pas faire l’ascenseur. Il faut maintenir un projet club, continuer à inscrire le LABC dans le paysage de la vie locale et surtout conserver notre identité.
Matthieu Marot - www.lepopulaire.fr
Quasi assuré de participer au "Final Four"et toujours en course pour décrocher une montée.
Jean-Paul Robert, le président abéciste, fait un point sur la situation de son club et ses perspectives.
Cette année l’équipe a dépassé les objectifs du club...
Au départ, nous voulions terminer dans les 4 premiers. À 7 journées de la fin, nous avons quasiment rempli cet objectif. Je ne vois pas comment nous ne pourrions pas participer au “Final Four”.
Allez-vous revoir vos objectifs à la hausse ?
Fatalement lorsqu’on est premier, on a envie de le rester, mais la fin de saison n’est pas facile. Pourtant, ce serait capital d’y arriver. Nous pourrions organiser le “Final Four” à Limoges et gagner 3 semaines dans la préparation de la prochaine saison.
Comment expliquez-vous la réussite du LABC ?
D’abord, il y a des éléments propres au club. Après avoir repris le LABC en 1998, j’ai essayé de travailler sur le long terme, sans brûler les étapes. Avec Bertrand Parvaud (au club depuis octobre 2000 et entraîneur de l’équipe fanion depuis février 2003, ndlr), nous avons vécu des périodes très difficiles.
Mais petit à petit nous avons fixé des objectifs toujours supérieurs. C’est une progression continue, régulière et maîtrisée avec derrière un véritable projet de club. Nous avons une vraie ossature avec un entraîneur de longue date.
Et cette année, nous avons réussi à constituer une équipe très intéressante. Nous avons formé un groupe mature malgré sa jeunesse et qui dégage une grande sérénité.
Préparez-vous déjà une éventuelle montée ?
On se penche sérieusement sur l’aspect recrutement même s’il
ne peut pas être la priorité aujourd’hui. Nous avons aussi préparé la suite en étudiant le cas de certaines joueuses en fin de contrat (Ayissi, Senghor, Cousin et Jomby sont concernées, ndlr).
Nous travaillons également à l’élaboration d’un budget prévisionnel fiable pour le 15 mai. Nous faisons le tour de nos partenaires privés et publics.
Comment se déroulent ces négociations ?
Nous avons de très bons échos de la part de nos partenaires privés. Cette année nous avons enregistré une augmentation de 35 % de notre partenariat. La quasi-totalité de nos partenaires nous ont renouvelé leur soutien. Mais les montants vont dépendre de la montée. Je suis assez confiant même si nous ne sommes pas dans une bonne période.
Côté collectivités, nous avons déjà rencontré le Conseil régional, la ville et bientôt le Conseil général. Nous discutons sur le cas de figure Ligue.
Vous attendez-vous à une baisse des subventions publiques ?
Pas forcément si nous montons. La demande qu’on leur fait, c’est de doubler leurs subventions. Quand nous étions descendus de Ligue, les trois collectivités avaient divisé par deux leurs contributions. Cette année, nous avions un budget de 500.000 ?. Si nous montons, il faut passer à 1 million pour pouvoir jouer le maintien.
A combien s’élève la part des subventions publiques dans votre budget ?
La part des collectivités est de 46 %. À elles de tenir compte que nous accédons au plus haut niveau national. Mais à nous aussi de prendre nos responsabilités en terme de partenariat privé et de dégagement de recettes.
Nous essayons de trouver de nouveaux partenaires en leur proposant une visibilité maillot. Une montée en Ligue change beaucoup de choses.
Cette année le LABC s’est immergé dans le tissu économique et social de la région. Le club est très bien perçu. Il faut en profiter.
Comment la dette du club évolue-t-elle ?
Cette dette est un reliquat du passif. Lorsque j’ai repris le club, elle s’élevait à 440.000 ?. Au 31 mai 2008, elle était de 148.000 ? dont 45.000 ? en moratoire sur 4 ans. Nous devons absolument l’apurer d’ici le 31 mai 2009. C’est une condition pour monter en Ligue.
Ça va faire l’objet d’une discussion avec tous nos partenaires. Il va falloir trouver les modalités de paiement.
L’augmentation de vos recettes passe par la billetterie…
Cette année, nous avons progressé de 12 % dans ce domaine. Nous avons beaucoup moins d’invitations qu’il y a trois ans. Nous travaillons aussi au merchandising.
La salle “Mu” limite votre marge de manoeuvre…
Avec la mairie, nous travaillons à son aménagement. Nous avons aussi reçu son accord de principe pour utiliser ponctuellement Beaublanc l’an prochain si nous montons.
Sera-t-elle homologuée en cas de montée ?
Nous devrions bénéficier d’une dérogation.
Avez-vous discuté de l’avenir de Bertrand Parvaud ?
On s’est vu. C’est en bonne voie pour qu’il reste. Il sera sollicité, mais à nous de lui proposer des choses susceptibles de l’intéresser. Je suis confiant. C’est l’une de mes priorités.
Quelles seront les autres ?
Nous devons construire un budget sérieux capable de nous permettre de ne pas faire l’ascenseur. Il faut maintenir un projet club, continuer à inscrire le LABC dans le paysage de la vie locale et surtout conserver notre identité.
Matthieu Marot - www.lepopulaire.fr
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- Localisation : La Hague
20:00 RENNES AVENIR / S.I. GRAFFENSTADEN
20:00 CENTRE FEDERAL BB / ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES
Rencontre se déroulant le 27/03/2009
20:00 NICE CAVIGAL OLYMPIC / U.S. COLOMIERS BASKET
20:00 DUNKERQUE MALO BASKET CLUB / PLEYBER CHRIST BASKET CLUB
20:00 STRASBOURG ALSACE BC / LIMOGES ABC EN LIMOUSIN
20:00 ROCHE VENDEE BC / CLUB BASKET D'IFS
20:00 TOULOUSE METROPOLE BASKET / US LAVEYRON
20:00 ETOILE DE VOIRON FEMININ / ARMENTIERES SO
20:00 CENTRE FEDERAL BB / ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES
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20:00 DUNKERQUE MALO BASKET CLUB / PLEYBER CHRIST BASKET CLUB
20:00 STRASBOURG ALSACE BC / LIMOGES ABC EN LIMOUSIN
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20:00 TOULOUSE METROPOLE BASKET / US LAVEYRON
20:00 ETOILE DE VOIRON FEMININ / ARMENTIERES SO
Corsaire
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CENTRE FEDERAL BB / ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES
Le FCBA n'a plus le choix
Victime d'un traumatisme crânien contre Limoges, Dana Boonen effectuera son retour ce soir.
Si elles veulent atteindre leur objectif, les Carolomacériennes sont contraintes au sans-faute jusqu'à la fin de saison. Ça commence ce soir à l'Insep.
A sept journées de la fin, Charleville n'a plus de joker en poche. Ejectées des quatre premières place, les protégées de Romuald Yernaux doivent dorénavant remporter le maximum de matches.
« Ça ne sert à rien d'aller plus loin dans l'analyse, coupe l'entraîneur ardennais. Nous devons gagner nos sept prochaines rencontres. »
Prestations encourageantes
C'est-à-dire effectuer un parcours sans faute jusqu'au coup de gong final. « Ce n'est pas plus mal d'aborder la fin de saison de la sorte, admet-il pourtant. D'un côté, ça nous retire de la pression. En même temps, en n'ayant plus le droit à l'erreur, ça nous en rajoute. »
La situation du FCBA n'est donc pas simple. Une chose est certaine : les Ardennaises n'ont plus leur destin en main. Elles sont dépendantes des résultats des autres formations.
Ainsi, demain soir, les Vendéennes de La Roche-sur-Yon accueillent Ifs. Une partie largement à leur portée qui ne devrait pas leur causer de souci.
Comme le déplacement des Carolomacériennes ce soir au cœur du bois de Vincennes. Les pensionnaires de l'Insep pointent effectivement à la dernière place, avec seulement cinq succès au compteur depuis le début de la saison. « Mais, elles jouent sans pression, tempère Romuald Yernaux, toujours méfiant dans ces cas-là. Ça serait bien d'aller chercher la victoire avec de la sérénité. »
Les dernières prestations des Flammes ont en tout cas apporté de l'eau au moulin de coach « Romu ». Après avoir été « nullev » à Strasbourg, son équipe a été « plutôt bonne » contre Limoges malgré la défaite d'un point - « nous méritions de gagner mais nous avons joué de malchance à un moment donné » - et « a proposé des choses propres à nous, intéressantes » contre Bourges en quart de finale de la Coupe de France.
Boonen de retour
« Nous nous sommes prouvé que nous étions capables de tenir la cadence des meilleures écuries. Quand on voit que les Berruyères ont mis vingt points à Aix-en-Provence hier… »
Pour le voyage parisien, Romuald Yernaux pourra compter sur son intérieure belge Dana Boonen, victime d'un traumatisme crânien contre Limoges, insuffisamment rétablie pour la « belle fête du basket » face à Bourges mais qui s'est entraînée normalement cette semaine.
En revanche, Irina Constantin se plaint d'une douleur thoraxique depuis quelques jours.
Sylvain Pohu - www.lunion.presse.fr
Résultat:
CENTRE FEDERAL BB - ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES: 48 - 76
Le FCBA n'a plus le choix
Victime d'un traumatisme crânien contre Limoges, Dana Boonen effectuera son retour ce soir.
Si elles veulent atteindre leur objectif, les Carolomacériennes sont contraintes au sans-faute jusqu'à la fin de saison. Ça commence ce soir à l'Insep.
A sept journées de la fin, Charleville n'a plus de joker en poche. Ejectées des quatre premières place, les protégées de Romuald Yernaux doivent dorénavant remporter le maximum de matches.
« Ça ne sert à rien d'aller plus loin dans l'analyse, coupe l'entraîneur ardennais. Nous devons gagner nos sept prochaines rencontres. »
Prestations encourageantes
C'est-à-dire effectuer un parcours sans faute jusqu'au coup de gong final. « Ce n'est pas plus mal d'aborder la fin de saison de la sorte, admet-il pourtant. D'un côté, ça nous retire de la pression. En même temps, en n'ayant plus le droit à l'erreur, ça nous en rajoute. »
La situation du FCBA n'est donc pas simple. Une chose est certaine : les Ardennaises n'ont plus leur destin en main. Elles sont dépendantes des résultats des autres formations.
Ainsi, demain soir, les Vendéennes de La Roche-sur-Yon accueillent Ifs. Une partie largement à leur portée qui ne devrait pas leur causer de souci.
Comme le déplacement des Carolomacériennes ce soir au cœur du bois de Vincennes. Les pensionnaires de l'Insep pointent effectivement à la dernière place, avec seulement cinq succès au compteur depuis le début de la saison. « Mais, elles jouent sans pression, tempère Romuald Yernaux, toujours méfiant dans ces cas-là. Ça serait bien d'aller chercher la victoire avec de la sérénité. »
Les dernières prestations des Flammes ont en tout cas apporté de l'eau au moulin de coach « Romu ». Après avoir été « nullev » à Strasbourg, son équipe a été « plutôt bonne » contre Limoges malgré la défaite d'un point - « nous méritions de gagner mais nous avons joué de malchance à un moment donné » - et « a proposé des choses propres à nous, intéressantes » contre Bourges en quart de finale de la Coupe de France.
Boonen de retour
« Nous nous sommes prouvé que nous étions capables de tenir la cadence des meilleures écuries. Quand on voit que les Berruyères ont mis vingt points à Aix-en-Provence hier… »
Pour le voyage parisien, Romuald Yernaux pourra compter sur son intérieure belge Dana Boonen, victime d'un traumatisme crânien contre Limoges, insuffisamment rétablie pour la « belle fête du basket » face à Bourges mais qui s'est entraînée normalement cette semaine.
En revanche, Irina Constantin se plaint d'une douleur thoraxique depuis quelques jours.
Sylvain Pohu - www.lunion.presse.fr
Résultat:
CENTRE FEDERAL BB - ASPTT CHARLEVILLE MEZIERES: 48 - 76